RANDONNEE SUR PARIGNE-LE-POLIN
le 12 Juillet 2025
Quatre parcours de Randonnées sont proposés,pour un total de 37km. Vous allez parcourir une commune dont plus de la moitié de sa superficie est boisée.
-Le parcours rouge: 4,3km, 1heure "Le Cœur"
-Le parcours Orange: 7,4km, 1h45mn "le chemin du Dolmen"
-Le parcours Bleu: 10km, 2h15mn "Le Bleu"
-Le parcours Jaune: 15km, 3,30mn "le grand"
Parcours de cette commune déjà effectué: Lundi 23 Novembre2015
Itinéraire: Groupe LSR72
Nombre de participants: 31
Terrain: Bitume+Chemins boisés
Temps: Très beau temps
Départ: Du parking salle des fêtes
Stationnement: Parking salle des fêtes
Durée:
Parcours: 9,71km
Difficulté: sans difficulté
Dénivelé positif: +31m
Dénivelé négatif: -42m
Point Haut: 128mm
Point bas: 93 m
Départ : 13h51mnmn
Balisage: Personnalisé de Patrice
Températures: très beau +/-26°
15mn du Mans 25km.
Gentilé : Parignéens . +/-1038ha en 2022
HISTORIQUE: Petite histoire de la Seigneurie de paroisse de Parigné-le-Pôlin
Jusqu’à la Révolution de 1789, toute paroisse rurale dépendait au moins d’un
seigneur qui avait autorité sur sa seigneurie, personnes et biens. Mais en 1789, on
nomma commune cette entité qui devenait administrée par un maire et les
conseillers élus (avec une mairie), et le nom de paroisse désigna uniquement le lieu
où un curé continuait à exercer son ministère religieux auprès des fidèles. La
seigneurie disparut.
Le pouvoir seigneurial de la paroisse de Parigné-le-Pôlin avait été assuré pendant
des siècles par le prieur du prieuré Saint-Pierre et non par un seigneur châtelain. Il
représentait l’abbé de l’abbaye fondatrice Saint-Mesmin, près d’Orléans. Mais tout
changea à partir de 1702, et la Chevalerie en fut le moteur.
Le manoir de la Chevalerie était l’habitation noble d’un petit fief qui dépendait jadis
de la vaste seigneurie de Foulletourte. Et au 14e siècle, la famille seigneuriale qui le
détenait portait le nom de son fief : Chevalerie. Puis, une demoiselle de cette famille
Chevalerie introduisit par mariage le patronyme de son époux : Escotais.
« Le 27 septembre 1702, Ambroise des Escotais, seigneur de la Chevalerie, acheta
de Nicolas Métivier, prêtre, prieur de Parigné-le-Pôlin, la seigneurie de paroisse,
avec ses sujets et vassaux, prières nominales, honneurs, prérogatives, et autres
droits honorifiques, cens, rentes, profits et émoluments qui en dépendaient dont le dit
prieur et ses prédécesseurs avaient joué. Cette vente fut effectuée moyennant la
somme de 50 livres annuelle et perpétuelle à prendre sur les revenus de la terre de
la Chevalerie et de ses dépendances. »
Douze ans plus tard, « la Chevalerie sortit de la famille des Escotais pour venir entre
les mains de Julien Moricet, écuyer, seigneur de Mont-Louis. Peu après, elle
appartenait à Jacques Richer, aussi écuyer, dont Armande, sa fille, avait épousé à
Parigné-L’Évêque, le 1er décembre 1705, Michel de Broc, chevalier, vicomte de
Foulletourte et seigneur des Perrais. Michel de Broc, devenu ensuite possesseur
du fief de la Chevalerie, le transmit à ses héritiers en même temps que la seigneurie
de paroisse de Parigné-le-Pôlin. »
C’est ainsi que les seigneurs des Perrais, en descendant de Michel de Broc et
d’Armande Richer, sont devenus les seigneurs de la paroisse Parigné-le-Pôlin. Mais
seulement jusqu’en1789.
Le nom de Parigné le Pôlin est d'origine Gallo-romaine
et est issu d'un nom d'homme: Patrinius ou Patrius le mot Pôlin a été rajouté plus tard vers le XII Siècles, peut être le nom d'un seigneur
qui aurait possédé Yvré et Parigné
Parigné-le-Pôlin
se distingue par son patrimoine historique et naturel : l'espace boisé
qui représente 50 % du territoire communal, le dolmen de Pierre
Couverte, ses châteaux, les bois de Saint Hubert, les bois du Bourray
dans lesquels, d'après la légende, le roi Charles VI devint fou. Château-des-Pairais: Château édifié au XVII, agrandi au XVIII achevé au XIX, par le paysagiste Achille Duchêne, propriétaire la famille De Broc .(privé) Château de Montertreau: Château bâti en 1844 par Charles le Paige auteur du dictionnaire de la province et du Diocèse du Maine. Parc aménagé par le célèbre paysagiste Edouard André, site ouvert aux public l'été.
Arrivée de nos randonneurs du jour
Eglise Saint-Pierre, fut construite et agrandie au XV siècle. Elle a ensuite largement bénéficié de la générosité des Seigneurs de la Forterie, de la Chevalerie et plus encore des Perrais. Son mobilier est abondant et remarquable, tel son tableau de l'Assomption ou sa statuaire en terre cuite. Au siècle dernier deux artistes l'ont encore enrichi. Lionel Royer a laissé un monument aux morts sous forme d'une toile peinte en hommage aux Parignéens disparus a la grande guerre. En 1944, Robert Micheau-Vernez à conçu les huit verrières représentant la passion du Christ avec des couleurs vivantes et des personnages expressifs, et il a peint les 14 stations du chemin de croix.
La mairie de Parigné-le-Polin: maire, Joel Leproux
Le bassin est alimenté par la source descendant du parc des Perrais: elle passe sous la rue principale dans une galerie voûtée en pierres et briques: le trop-plein passe en canalisation sous la route départementale et réapparaît dans la prairie pour descendre vers la mare aux bœufs au bord de la RN 23. Au départ, le lavoir est de l’autre côté de la route. D’après la marquise de Samson, ce serait son père Charles Léonor de Broc (1723-1803) qui serait à l’origine de ce premier lavoir. En juillet 1822, le maire de la commune Charles-Gabriel de Broc écrit au préfet pour lui signaler le danger que représente ce lavoir: la charrette d’un voiturier peut, dans l’obscurité, renverser et y faire tomber un enfant, sans compter les odeurs qui s’en exhalent. L’affaire en reste là pendant 13 ans. En 1835, le maire Etienne Bellanger revient à la charge. Le marquis de Broc offre un terrain pour construire un nouveau lavoir , plus au nord que l’ancien et donne 300F pour cette réalisation. Il y a urgence car le lavoir est à sec suite au creusement de puits et pièces d’eau dans la propriété des Petits Perrais de la marquise de Samson. Un devis est établi d’une valeur de 1247F. En 1838, les travaux sont pratiquement terminés, il ne reste que la clôture à réaliser. En 1839, le maire demande «l’aliénation du terrain occupé par le lavoir public (l’ancien) pour aider à l’ameublement de l’école ; ce qui est de toutes nécessités». Ce terrain est vendu 500F aux enchères en décembre 1840. Des travaux de réparations sont effectués fin 1847, sur un devis de 99,40F; la vente des sapins longeant les chemins finance cette dépense. En septembre 1851, un habitant de Parigné, marchand de bois ayant fait de mauvaises affaires, se noiera de désespoir dans ce lavoir. Les laveuses attendront la couverture en tuiles jusqu’en 1902. La rénovation totale a été réalisée en 2007.
En 1946, le site de ce lavoir est choisi pour un projet de bains-douches, estimé à 754 832F. Malgré l’engagement du vicomte de Landivy, nouveau châtelain des Perrais, de verser 100 000F, il ne verra jamais le jour, car trop onéreux pour la commune.
« Une dizaine de femmes utilisaient le lavoir régulièrement. Ces dames arrivaient avec une brouette en bois sur laquelle était posée la bassine de linge, la boîte à laver, le battoir, la brosse en chiendent et le savon de Marseille.
En 1953, quand je me suis mariée, on venait chercher l’eau avec deux seaux dans la source. Je l’ai fait pendant plusieurs années avec l’épicier, M.Alleron.
Avant d’aller au lavoir, on faisait tremper le linge à la maison, on le décrassait et on le faisait bouillir. Je n’ai pas connu la buée, mais je me rappelle que mes parents faisaient leur linge dans un chaudron. Le lavoir servait le plus souvent pour le rinçage, pour enlever les dernières tâches avec la brosse en chiendent et le savon de Marseille. Le linge était installé sur l’égouttoir, sorte de long tréteau en bois de sapin que l’on peut voir encore actuellement. Le battoir était utilisé pour essorer le linge. Les laveuses (chez nous on ne parlait pas de lavandières) se mettaient à genoux dans une boîte à laver et, pour plus de confort, elles mettaient de la paille ou un petit coussin en plumes, il faut dire que la position était pénible, certaines y passaient deux ou trois heures. Chaque femme avait sa place attitrée. Le lundi et le mardi étaient souvent les journées dédiées à la lessive. Quelques boîtes à laver restaient sur place, après utilisation, elles étaient accrochées au mur (bien sûr de temps en temps on en retrouvait au milieu du lavoir!) Le linge était lavé sur des planches en bois de sapin qui étaient disposées sur le pourtour du lavoir (le sapin a un avantage, il ne tâche pas) On brossait et on battait ensuite le linge pour faire partir la lessive. Le restaurant hôtel le Cheval blanc utilisait aussi ce lavoir. En 1946, un WC a été installé grâce à un don de M le vicomte de Landivy. M. Lebouc était alors maire de la commune. Le lavoir était vidé et nettoyé en fin de chaque semaine par le cantonnier du village (M. Degoulet). Quelques personnes s’y sont baignées. Malheureusement en 1948 ou 1949, une femme s’y est noyée. Le lavoir n’était pas le Pol’infos de notre village mais plutôt le P’tit Potinois. A partir de 1970, le lavoir ne sera plus beaucoup utilisé. Pour la petite histoire… Une machine à laver qui était chauffée au bois avait été achetée en communauté, chacun l’avait à disposition une journée. Elle était actionnée par une manivelle: 5 coups dans un sens, 5 coups dans l’autre. »
« Nous sommes arrivés à Parigné-le-Pôlin en 1955, j’avais 22ans. J’utilisais le lavoir, 2 à 3 matins dans la semaine. Je faisais partie des plus jeunes. Il fallait emmener la « cassette », le « battoué » et le savon de Marseille.
Dans un premier temps, on utilisait de la cendre pour décrasser le linge. On pouvait mettre aussi un carré de Bleu de Guimet pour rendre le linge plus blanc, on rinçait, frottait et on faisait bouillir le linge dans une lessiveuse (les couches, les langes…) En 1955, on n’avait pas l’eau courante à Parigné-le-Pôlin, beaucoup de personnes avaient un puits. Une pompe a été installée quelques années plus tard où on pouvait aller chercher l’eau avec des bidons. Mon mari était boucher, et en ce qui concerne les tabliers de boucherie, il fallait les faire tremper pour enlever le sang et les faire bouillir. J’allais ensuite au lavoir pour les brosser et les rincer (c’était plus efficace que la machine à laver!). On transportait ceux-ci dans une brouette. Il m’arrivait aussi d’emmener directement la lessiveuse au lavoir avec l’aide de mon mari. On déposait le linge sur les tréteaux pour qu’il s’égoutte. Mon mari venait m’aider pour ramener le linge à la maison. On le faisait sécher dans le jardin. L’atmosphère était agréable et détendue. On se racontait nos vies, les potins du village. C’était un moyen de se retrouver. Il y avait 4 ou 5 personnes quand j’allais au lavoir. Mes filles m’accompagnaient. Je me rappelle qu’il y avait Mme Grenèche Odette, Mme Barbet ou encore Mme Froger qui lavaient pour M. et Mme Spitzer Robert et Fernande, propriétaires du Cheval Blanc. Je me souviens être allée au lavoir avec mes parents à St Georges-le-Gaultier. On lavait dans la rivière. Il fallait parcourir 1,5km pour atteindre le lavoir. Les routes n’étaient pas encore faites. On mettait la lessiveuse dans une petite charrette et on y attelait le chien qui nous aidait à la tirer. Une dizaines de femmes se retrouvaient au lavoir et il fallait y aller de bonne heure pour avoir une place. Dans les années 70, suite à un problème de santé, j’ai dû arrêter d’aller au lavoir et nous avons acheté une machine à laver. Si le lavoir pouvait parler, il nous dirait beaucoup de choses. De nombreux jeunes de la commune s’y retrouvaient et ce lieu également un lieu de rencontres et de rendez-vous amoureux. » témoignage de Françoise Besnard (panneaux installés sous le lavoir lors des JEP 2016)
Non nous ne sommes dans les marécages au sud de la Louisiane dans le pays Cajun.
Superbe habitation.
il fait Chaudddddd, très très chaud.
Zut j'ai bougé chef...
On attend le serveur pour notre commande de rafraichissement...
Pour vivre heureux vivons cachés...
Luc: "Bon je t'explique comment fonctionne le groupe..."
Photos du groupe du jour
Derrière notre groupe: Les petits-Perrais, Marie Augustine de Broc, tante très originale du Marquis de Broc, fit construire, vers 1800, cette grande maison, située entre le château des Perrais lui même et celui de la chevalerie. Elle vivait là, séparée de son mari, et y est morte en 1846. Ce fut ensuite le presbytère jusqu’à la loi de 1905 sur la séparation de l'église et de l'état. Aujourd'hui privé.
Entrée des Perrais. ( L'institution de Saint-Michel-des Perrais, qui trônait depuis bientôt soixante-dix ans au beau milieu de ce village d'un millier d'âmes, allait fermer(2017). En cessation de paiement et avec un déficit cumulé d'1,2 million d'euros, l'établissement scolaire était placé en liquidation judiciaire. )
Un Grand merci à nos encadrants du jour:
Babeth, Patrice, Daniel, Bénédicte, Claude
Voilà notre randonnée sur Parigné-le-Polin est terminée, un excellent moment passé sur les chemins sarthois, nous attendons la prochaine avec impatience....
*Prochaine Rando Pique-Nique le 26/06/2025 Mareil-sur-Loir, Parking salle des fêtes départ 14h
covoiturage : Place du marché de Pontlieue et Place intermarché Rhin et Danube
Je rappelle pour ceux qui découvre ce blog vous pouvez adhérer à l'association LSR72
12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel: 0243877951/Portable:0687140936
permanence le : LUNDI Après-Midi .
*d'autres activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...
*Sources:
Internet, documents personnels, Archives Départementales de la Sarthe,
bnf, le site de la ville de Parigné-le-Polin, Gallica, etc..
Nombre de consultations de notre blog: 31558
*Si vous constatez des erreurs, merci me le faire savoir.
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition.
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé)
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.