vendredi 27 octobre 2017

Rando Mayet 26/10/2017

       "Mayet 72360"
Jeudi 26 Octobre2017
    Repérage Randonnée
                   
  
Itinéraire: repérage rando
Nombre de participants:
Terrain: bitume et boisé
Temps: Soleil l'après midi 22°
Départ: parking Gare
Durée: 2h38mn
Parcours: 13,5 km
Dénivelé positif:+321m 
Dénivelé négatif: -333m
Point Haut: 139
Point bas: 100
Départ: 14h37mn
Balisage: Jaune M2,M6,M7: j'ai opté pour le M6

  Le balisage de façon officielle ( plaquettes grises et bleues avec signalisation jaune ) .   Dés à présent des RANDOS FICHES sont à votre disposition en Mairie au prix de 7€ la plaquette complète de tous les chemins balisés des 6 communes de l'ancien canton soit Aubigné-Racan,Coulongé,Mayet,Sarcé,Verneil le Chétif et Vaas.

M1- départ du camping avec en toile de fond le château du Fort des Salles , ce parcours se caractérise par un cheminement important en Foret de Bercé. Distance 15 kms
 M2- M6 - Départ de la maison des associations (ancienne gare) disposant d'un parking spacieux et verdoyant. 2 boucles se présentent aux randonneurs , l'une de 15 kms ou un raccourci de 7,5kms .Le plaisir de la découverte nature et l'accès à des sous-bois vous combleront certainement.
M3 - départ camping- ce sentier propose la découverte de plusieurs demeures anciennes dont le château du Fort des Salles proche du plan d'eau, nous reprenons une partie du GR 36 très agréable - longueur 8 kms - Il servira de base au projet parcours botanique.
 M4 - Formule famille de faible distance 5 kms au départ de la maison des associations (ancienne gare) reprise d'une partie du GR 36
 M7 - Départ du camping avec une vue sur le vieux Mayet chargé d'histoire, puis un parcours très ombragé dans différents bois . distance 15 kms - L'architecture de certaines maisons illustre un mode de vie et l'évolution de nos villages au fil des temps.
 Boucle villageoise : Cette ballade permet de découvrir le patrimoine de la commune, les lavoirs, le vieux Mayet, la place du village, l'église et ses vitraux, etc

Gîtes:  Gîte du Biou, Chambres d'hôtes et gîte rural "Pourquoi Pas", Chez Patricia et Michel, Gîte rural Gouhier, Camping Car, 

ATTENTION SUR CETTE RANDO: Chiens non attachés  

                                      Résumé photos




























 Chemin du Vézin



"le gîte de Vezin et son pigeonnier"






































































 A proximité du collège
attention balisage cassé





















































 Passage à niveau

















































 Mon compagnon de repérage Rando du Jour.






































































































Moulin Privé

















































 Des gardiens très efficaces















































































































Gare de Mayet: Fin de mon repérage de cette rando qui peut être pratiqué par tous



















*Si vous avez constater des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également

vendredi 20 octobre 2017

         "Sainte Suzanne 53270" 

         Rando du Jeudi 18 Octobre 2017

Itinéraire:Groupe Randonneur
Nombre de participants: 44 
Terrain: bitume et boisé
Temps: Brume le matin,Soleil l'après midi 
Départ: parking du château
Durée: 2h22mn A.M: +/-1h30mn
Parcours: 4,8km / A.M: +-/8km
Dénivelé positif:+158m  A.M: +74m
Dénivelé négatif: -150m A.M:-118m
Point Haut: 225m A.M: +/-223m
Point bas:145m A.M:143m
Départ :9h32mn . A.M: 13h22mn


 La protohistoire : celtes et gaulois
L’occupation par les celtes est attestée par la présence d’un ancien mur vitrifié. Encore visible et bien que partiellement détruit au XIXe siècle, il en est fait mention depuis 1759 et de nombreux fragments en sont régulièrement mis au jour lors de fouilles ou de percements. Ainsi les fouilles archéologiques entreprises en 2006 dans la cour du château ont-elles permis de révéler, sous deux niveaux d’habitat eux-mêmes antérieurs au Moyen Âge (début de l’âge du fer ou fin de l’âge du bronze), des morceaux extraits du mur vitrifié, vestiges d’un procédé de fortification qui est longtemps passé pour énigmatique. Leur datation permettra prochainement de cerner leur âge.
 Historique  de Sainte Suzanne:La ville est perchée comme un nid d'aigle sur un mamelon isolé, entouré de vallées profondes.Vue du tertre gane ou ganeau,qui la domine à l'est, la silhouette du château actuel est assez pauvre les ruines vêtues de lierre du vieux donjon. La ville se dessine d'un polygone irrégulier, on prétend après la révolution elle se composait de 60 maisons uniquement c'est une exagération il y en avaient beaucoup plus, avec leurs fenêtre en croix de pierre, leurs escaliers en forme d'échelle de meunier.Les murailles sont à environ trois à cinq mètres de hauteur sur deux mètres d'épaisseur.Elles ont gardé une douzaines de tours,les unes rondes les autres carrés certaines restaurées les autres couvertes de lierre.Il existait au sud et au nord deux portes d'entrées nommées les portes "Murée et du Guichet"qui furent détruite en 1786 parce quelles gênaient le passage des voitures .Deux autres portes plus petites,garnies de herses en fer;des poternes étroites, flanquées de meurtrières d'observation;une autre poterne percée d'un grand mur qui coupe brusquement le chemin de ronde qui serpente autour du village,large a peine de quelques mètres et suspendu au-dessus de la vallée complétaient ce système de défense dont l'ensemble remonteraient au XV. L'enceinte du château placé au sud-est comprend le tier de la ville. Un souterrain partait selon la tradition du pays, descendait vers l'écurie du grand moulin. On prétend qu'il servait à approvisionner la ville et le château par temps de siège. On en aurait muré l'entrée dans l'écurie a cause des reptiles qui en sortaient et qui tourmentaient les chevaux. L'ancien château situé vers le nord ouest fut abattu par Fouquet de la Varenne les derniers débris ont disparu.Celui qui le remplace a été construit sur le rempart du midi. Les restes du donjon ressembles beaucoup à celui de Loches de Beaugenci ,de Domfront, de Chambois.Il devait remonter au XI  et non pas à l'époque de Charles VII.Un carré long de 20m sur 10 et environ 40m de hauteur, des murs de 3 mètres d'épaisseur construit en pierre.Au RDC une salle immense de plus de 6 m de hauteur sans porte de communication ,éclairée par d'étroite meurtrières auxquelles on montaient par un escalier de 16 marches, magasin ou prison,Au premier une seconde salle éclairée par des fenêtres salle d'armes et de logement pour la garnison;Au second et au troisième il existait pour des appartements plus bas et plus petits servant de logement au commandant et principaux officiers.A côté une tour ronde appelée tour "Farinière" parce-que qu'il était entreposait des provisions.Les ruines de ce donjon  on encore 25m de hauteur. Dans la ville l'église construite vers la fin du XV .Elle avait été ruinée dans les guerres avec les anglais.Le cardinal de Luxembourg évêque du Mans et légat du st Siège accorda 140 jours d'indulgence à ceux qui coopéreraient à sa réédification. Elle fut consacrée en 1553, le clocher fut construit le siècle suivant, le cœur est formée par quatre arcades ogivales. la porte est ornée de petit pilastres dans le style de la renaissance. On "Conserverait  dans cette église les reliques de sainte Suzanne renfermée dans une petite boite ovale en argent". Ce reliquaire est orné de figures gravées au burin, Il sort des ateliers de Brisseau orfèvre à Laval en 1717.Une des chapelle est dédiée à Saint Jean de Hautefeuille en souvenir de l'église paroissiale qui devait se trouver dans le voisinage du château .De la chapelle du Château placée sous l'évocation de Saint Louis il ne reste plus grand choses.L'histoire de Sainte Suzanne est surtout militaire ses murailles et son Donjon racontent ses divers phases.-En 1088, Elle soutient contre Guillaume le Conquérant un siège mémorable . Hubert II vicomte de Beaumont  nous ne pouvons que constater que que la défense fut opiniâtre et glorieuse car les armées de Guillaume victorieuse de l'Angleterre ,vinrent échouer contre les murs de cette petite place.L'escarpement des rochers  et les vignes qui l'entourait le courage des assiégés allaient à travers les lignes ennemies chercher des secours et des vivres.Guillaume fit construire dans le Val Beugic un fort où il plaça une nombreuse garnison. Les affaires de son Duché le rappelèrent en Normandie .L'audace des assiégés c'était chaque jour de nouvelles sorties où les normand perdaient tués ou prisonniers quelque uns de leurs braves capitaine. Ainsi périrent Robert de Vieux-Pont,Robert d'Ussi,Mathieu de Vitot,Richet de l'Aigle qui montra une générosité bien rare en mourant. Un jeune homme encore imberbe caché dans les buissons le long d'un chemin l'atteignit d'une flèche à l’œil. Ses compagnons accourent   furieux et voulurent le venger, mais lui par amour pour D.ieu "laissez le aller c'est ainsi que je dois mourir pour l'expiation de mes péchés " et le meurtrier fut sauvé. Parmi les prisonnier qui dûrent payer de riches rançons il y avait Guillaume  comte d'Evreux. Le siège dura quatre ans .A la fin les normands entrèrent ennégociation avec Hubert.Il le décidèrent à se soumettre. Il obtins un sauf conduit et alla trouver Guillaume en Angleterre .La réconciliation ne fut pas facile et Hubert rentré en grâce demeura fidèle à Guillaume.On trouve à un kilomètre de Sainte Suzanne du côté du nord de Beugy ou Benjen, l'emplacement des retranchement élevé par Guillaume le Conquérant .IL consistent dans deux enceintes de dimensions à peu près égales (80m de longueur sur 60 de largeur) entourée de remparts en terre assez bien conservés par endroits et séparée par un fossé étroit,il s'élevait un donjon de pierres ou de bois. Chassée d'une enceinte les défenseurs pouvaient donc se réfugier ou même chercher asile dans le donjon . Ce domaine est appeler "le camp des Anglais" Plusieurs siècles passèrent pendant lesquels Sainte Suzanne rentra dans l'obscurité , C'est en 1423 Ambroise de Loré  y reconduit les prodiges du siège de 1088.Il y soutient avec 600 hommes les attaquent de Salisbury. Le général Anglais fut obligé de faire venir neuf a dix pièces de canon et d'ouvrir une brèche et c'est alors que les assiégés ayant perdu tout espoir d'être secourus capitulèrent et sortirent avec vie sauves moyennant une rançon de deux mille écus d'or.-En 1439 les Français reprirent Sainte Suzanne sous la conduite de sire De Beuil qui c'était arrangé avec un Anglais nommé Jean Ferrement marié à une Française .Sa femme l'avait gagné à la cause national.Pendant le le commandant était à escarmoucher au dehors ,Jean Ferrement qui se trouvait de garde avertit les assiégeants en chantant un air convenu. Il se hâtèrent de plaçer leurs échelles le long des murailles et pénétrèrent dans la place sans trouver de résistance.La garnison surprise fut passé au fil de l'épée  quelques soldats purent s échappés.Le Roi donna aussitôt le château au Sire de Beuil ce qui blessa profondement le Duc d'Alençon auquel il appartenait et lui servit de prétexte plus tard  pour trahir son pays et son Roi au profit des Anglais qu'il avait longtemps et vaillamment combattus.C'est après le traité du 15 mars 1447,les anglais refusèrent de rendre Sainte Suzanne au roi de France. Ambroise de Loré fut forcé de faire le siège avec du canon tailla en pièce au village de la Croustille des soldats qui venaient à leur secours et la garnison se rendit. Sainte Suzanne demeurait en paix jusqu'au temps de la ligue. Elle était le domaine particulier d'Henri IV dont les ligueurs et les royalistes se disputaient la possession-En septembre 1589 elle soutient un siège contre les ligueurs qui furent repoussés;mais en 1593 le Duc de Mercoeur gouverneur de Bretagne pour la ligue s'étant emparé de Laval et donné le commandement à Laval Montmorency de Boisdauphin  ce capitaine vint assiéger Sainte Suzanne .Ses canons détruise le donjon et dévastèrent la ville qui se rendirent .Cette place fut remise au roi Laval-Montmorency de Boisdauphin lui même en 1596 lorsqu'il fit sa soumission.
-Pendant la révolution Le 11 décembre 1793 à la suite de la déroute du Mans le bruit ayant couru que les Vendéens se rependait dans les campagnes ,une terreur panique s'empara des habitants de sainte Suzanne.La plupart s'enfuirent au milieu de la nuit à la lueur des lanternes. Les royalistes n'y entrèrent pas. Pendant les 100 jours ils se présentèrent le 15 Juillet devant la ville qui refusa de les recevoir. Leurs hôpitaux et leur quartier général était établis dans les Couévrons.
Bouteloup dit "le petit va de bon coeur" ,intrépide était leur chef principal .Il reparu à la tête en 1839 avec ses trois fils et Bordigné .Ils avaient environ 200 hommes, ils occupèrent Saint Léger,Voutré,Saint-Georges,assé.Quelques-un se retirèrent dans la forêt de charnie -Lucie de Sainte Suzanne porta Sainte Suzanne en mariage à Raoul II ,vicomte de Beaumont à la fin du X, En 1253 une autre héritière Agnès vicomtesse de Beaumont dame de la Flèche et de Sainte Suzanne la porta à Louis de Brienne,roi de Jérusalem .Leurs descendants prirent le titre de vicomtes de Beaumont et de Seigneurs de la Flèche et de Sainte Suzanne.. Marie héritière de la maison de Brienne en 1364 par la mort de son frère qui ne laissa pas d'enfants épousa Guillaume de Chamaillart. Marie leur fille fut mariée en 1371à Pierre II comte d'Alençon. De ce mariage sortit Jean Ier duc D'Alençon vicomte de Beaumont seigneur de la Flèche et de Sainte Suzanne,dont les descendants  JeanII ,René et Charles IV comme lui ducs d'Alençon possédèrent successivement Sainte Suzanne .Ce dernier avait épousé MARGUERITE DE FRANCE ,NAVARRE  ( Reine Margot) sœur de François Ier  si célèbre par sa générosité. Il mourut sans laisser d'enfant en 1492. Françoise sa sœur recueillit dans sa succession la vicomté de Beaumont et la baronnie de Sainte Suzanne .-Elle fut accordé en 1500 au Duc de Nemours qui périt à la bataille de Cérisoles en 1503.-En 1505 elle épousa François II d'Orléans duc de Longeville et comte de Dunois.-Veuve en 1512 elle se remariera l'année suivante à Charles de Bourbon comte puis Duc de Vendôme.Françoise laissa de son second mariage Antoine de Bourbon Duc de Vendôme et de Beaumont et par ce dernier duché  baron de Sainte Suzanne .-Antoine épousa le 2  Octobre 1548 Jeanne dAlbret reine de Navarre ,ils eurent pour fils Henri IV qui devenu Roi de France réunit les biens de la couronne . Henri IV engagea la baronnie de Sainte Suzanne et ses dépendances à Guillaume Fouquet de la Varenne un de ses favoris,le 25 Septembre 1604 moyennant 150000livres ,mais le roi se réservait le droit de donner les  provisions des charges de judicature.-Les descendant de Fouquet possédèrent la terre de Sainte  Suzanne pendant plus d'un siècle. Catherine de la Varenne la porta en Dot à Hubert de Champagne et Anne Marie leur petite fille aux Choiseul -Praslin en 1723.Elle appartenait encore à cette famille au début de la révolution. -Après la révolution M.De Praslin racheta sa terre 20000frs et en 1820 le prince de Beauvaul'un des gendres vendit le château à M. Damas moyennant 10000frs. Sainte Suzanne possédait un bailliage remontant à la fin de la seconde race et devenu royal sous Henri IV ,un grenier à sel, et un hôtel de ville composé de deux échevins deux conseillers notables d'un procureur et d'un greffier.Elle avait eu des gouverneurs jusqu'en 1597.Sainte Suzanne est aussi la capital de la charnie il est difficile de déterminer ce territoire.

-Ces demeures remplacent des masures datant du Moyen Âge, dont les plus belles pierres de granit ou de grès roussard sont toutefois réutilisées pour les entourages des portes et des fenêtres des nouvelles demeures. À la Révolution, le grenier à sel sera pillé par la population (en octobre 1790).
- (Sainte-Suzanne prend le nom de Mont-d’Erve; à partir de 1793, les Chouans sillonnent la campagne et la forêt de la Charnie. Le 2 avril, on assure que depuis quelque temps se forme une espèce d’attroupement dans les bois de Montecler et de La Chapelle-Rainsouin, et qu’un citoyen de Châtres-la-Forêt y a été désarmé par neuf personnes. Le lendemain, un nouveau rassemblement est signalé… De jour en jour, les succès de la Vendée surexcitent davantage les partisans de la Révolution… Des détachements de volontaires se forment pour marcher les uns aux frontières, les autres au secours du département de Maine-et-Loire…
Le 17 octobre 1793, une troupe de 1200 hommes se concentre dans la ville, dont on répare les brèches à la hâte, par peur des Vendéens. Cette garnison se porte sur Le Mans le 3 décembre 1793. Le 13 au soir, lendemain de la bataille du Mans, François-Joseph Westermann, surnommé « le boucher des Vendéens », qui a massacré les fuyards dans sa course depuis Le Mans, couche à Sainte-Suzanne.
Le 10 octobre 1793, René Jean Baptiste Serveau, qui en 1788 avait pris à ferme avec Mathurin Julien Dalibourg le domaine de Sainte-Suzanne, offrit au directoire d’Évron de lui en livrer le chartrier qu’il avait entre les mains, pour le jeter aux flammes. Le brûlement de 439 liasses regroupant 3347 documents est mentionné dans un acte du 30 janvier 1794.
De nombreuses escarmouches ont lieu de 1794 à 1799 entre les gardes nationaux et les chouans de la Charnie. Une jeune fille républicaine de 19 ans de Thorigné-en-Charnie, Perrine Dugué, est assassinée par trois Chouans le 22 mars 1796, et donne naissance à un curieux “culte”.
En raison des malheurs qui arrivent continuellement dans le canton, ordre est donné le 3 mars 1797 de faire des patrouilles pendant la nuit et de tenir les portes de ville fermées. Le 3 juin 1798, la situation du canton n’est pas rassurante… Les patriotes prennent peur . Le 3 avril 1799, ordre est donné par le Département de se tenir en garde contre un coup hardi que doivent tenter les brigands.)
- Le XIXe siècle
Les sympathies napoléoniennes de la cité lui valent ensuite pendant les Cent-jours le surnom de l’Île d’Elbe. À la fin des Cent-jours, un détachement royaliste, commandé par Camille de Pontfarcy, vient le 10 juillet 1815 pour s’emparer de Sainte-Suzanne, et veut livrer l’assaut. La population, rejointe par des réfugiés, se barricade dans la cité, prête à résister. Mais il y a seulement quelques coups de fusil, et les royalistes se retirent à Évron sur ordre venu de Laval. Le 13 juillet, le maire ayant fait dire que la ville se rendait sans condition et que les réfugiés l’avaient quittée, Eugène Boullier vient en prendre possession. Les habitants « reçurent les royalistes avec un morne silence et une tristesse marquée ». Jacques Marquis-Ducastel, frère de l’ancien curé, est nommé maire en juillet 1815 en remplacement d’Edouard Delespinasse, aux sympathies napoléoniennes sans doute trop marquées, qui est aussi régisseur du château. Le bruit court que de sinistres complots se trament encore. Si ces bruits sont vains, il est certain que la classe dirigeante n’est pas gagnée à la légitimité, et que l’on salue avec joie fin juillet 1830 (Trois Glorieuses) la chute de Charles X.

  • Le faubourg artisanal de La Rivière. Du XVIe siècle au début du XIXe siècle, grâce aux nombreux moulins sur l’Erve, une vie industrielle et artisanale intense anime les hameaux de La Rivière : Pont-Perrin, Grand-Moulin (ancien four banal dit “moulin au Vicomte”), Pont-Neuf (moulin, carrière de pierres), Choiseaux, Mécanique, Gohard, Château-Gaillard, Moulin aux lièvres, Saugère, Bourg-Guyon, Patache, etc. Tannerie, moulins à blé, à papier s’échelonnent tout au long de la rivière. Au milieu du siècle, ce faubourg “industriel” compte même autant d’habitants que la population agglomérée. Les papeteries de Sainte-Suzanne fonctionnent intensément de 1544 à 1820 environ. Mais ces activités déclinent rapidement à la fin du XIXe et au début du XXe siècle avec l’abandon du projet d’installation d’une usine d’électricité et le développement des méthodes de fabrication et des moyens de communication. Le faubourg artisanal ne parvient pas à passer le cap de l’industrialisation.
  •  Les années 1830 – 1850 sont marquées par le déclin économique (fermeture des papeteries, tanneries…), alors que la cité n’a jamais compté autant d’habitants. L’apparition, en 1845, d’une fabrique de briques, ne compense que très faiblement ces disparitions. Les journaliers agricoles, qui constituent l’essentiel de la main d’œuvre, ne sont pas facilement employables l’hiver; il est indispensable de fournir du travail à ces ouvriers sans ouvrage, et de quoi leur procurer du pain, alors même que les céréales sont devenues très chères suite à des hivers rigoureux.
  • La population aisée devra donc se montrer charitable envers les indigents, aussi bien par esprit de solidarité que par réflexe de défense, pour éviter les dangers de la mendicité. En 1847, le Conseil municipal crée un atelier de charité destiné à employer les ouvriers à réparer les rues et à refaire des chemins de communication. Les habitants fortunés sont appelés à favoriser la poursuite de ces travaux sous forme de souscription.
    Rien d’étonnant dans ce contexte à ce que la cité affirme ses sympathies à la Révolution française de 1848.
    En 1852, on distribue aux pauvres une somme qui était destinée aux fêtes publiques. En 1855, le Préfet incite les communes à créer des sociétés de secours mutuels. Le Conseil municipal, « tout en reconnaissant l’utilité de pareilles sociétés, a décidé que le moment ne lui paraissait pas opportun pour en créer une actuellement en la commune, à raison de l’extrème détresse où se trouve la classe ouvrière par suite de la cherté des denrées aliementaires, ce qui l’empêcherait de fournir aucune cotisation, et parce que la souscription qui vient d’avoir lieu pour former un bureau de charité serait aussi un obstacle à ce que les personnes aisées contribuassent à former le fonds social. Il existe d’ailleurs dans la commune une Société de dames charitables pour le soulagement des pauvres malades. Elles font elles-mêmes la quête, le dimanche, à l’église, et avec les ressources qu’elles se procurent ainsi, elles distribuent aux malades les secours dont ils ont besoin en pain, viande, vin, linge et médicaments ». Les marchés hebdomadaires et les 8 foires annuelles sont, en revanche, plus florissants. A chaque foire sont présentés en moyenne entre 400 et 600 bovins, 100 à 350 équins, 100 à 400 porcins, et 80 à 100 ovins, la foire du 31 décembre 1885 rassemblant par exemple 1350 animaux.Lors de la Guerre de 1870, la commune est occupée du dimanche 15 au mardi 31 janvier 1871 par les uhlans, qui réquisitionnent habitations, vivres et fourrage. Abandonnée par les débris du 17e corps (Colomb), la municipalité avait fait arborer le drapeau blanc. Deux reconnaissances des Français le 16 et le 23 constatent que la ville est évacuée, mais le lendemain 24, le 6e hussards de Silésie s’y installe et ne se retire qu’à l’armistice, la ville étant comprise dans la zone neutre.
     


 
              "Sainte Suzanne" 

Nous voici dans l'un des plus beau village de France
























Rassemblement de la troupe des randonneurs







                             Jean-Claude
         nous présente les deux randonnées du jour .
        Instant sur le lieu historique de Ste Suzanne.















Voila la direction notre premier itinéraire de notre journée





 "Au Bon Accueil"

un restaurant que le temps à effacé  de la vie sociale de la ville .


















































































Puits du Manoir de la Butte Verte

























                      SEIT
               Partnerschaft
Sulzheim canton Sainte Suzanne

(depuis partenariat canton de Sulzheim Allemagne )
*Sulzheim est jumelée depuis 1967 avec le canton (puis la communauté de communes en 2002) de Sainte Suzanne (Mayenne)  grâce à l'initiative de Adam Becker, de Sulzheim, et de Victor Julien, conseiller général, maire de Thorigné en Charnie qui furent faits tous deux citoyens d'honneur (Ehrenbürger) de Sulzheim. Une place de Sulzheim porte le nom de Victor Julien ; une rue de Blandouet porte le nom d'Adam Becker. Sainte Suzanne a un square de Sulzheim, et Vaiges  une rue de Sulzheim.














L'Hermite

*Jean-Claude Flornoy est né à Paris en 1950.Ce céramiste décorateur de formation,installé dans la cité médiévale de St Suzanne est aujourd'hui peintre de cartes de tarot de Marseille.Jean-Claude Flornoy a créé des enseignes représentant différentes cartes du jeu de tarot qui sont visibles en flânant dans les rues de St Suzanne.











          Année 1784
Manoir de la Butte Verte

*Hiver 1784-1785 très froid




















































Deux Manoirs :le vieux Manoir près du Château et le Manoir de la Butte Verte situé derrière la Mairie style renaissance restaurés au 17 ou 18iè et qui abritaient les notables
De belles maisons Bourgeoises
De nombreuses maisons d'artisans
Des boutiques alimentaires




















































        "Musée de l'Auditoire"













          Armes et Sceaux 
de Jean de Beuil  (1406-1477)
Compagnon de Jeanne d'Arc , qui reprit Sainte Suzanne aux Anglais en 1439










                  "Jean de Bueil"
Chevalier ,Amiral de France comte de sancerre
il fut surnommé le fléau des anglais.
Il combat sous la bannière de Jeanne d'Arc pendant la campagne de 1429 sur la vallée de la Loire ,puis la prise de Sablé,aux batailles de Jargeau,Meug sur Loire,Beaugency,Patay,Reims (où il accompagne le Dauphin Charles pour son sacre,et paris.
Il est fait Chevalier en 1434 après la prise de Sablé
En décembre 1439 il reprend St Suzanne aux Anglais que les Anglais occupaient depuis 14ans.















































































































                 Promenade de la Poterne
Ancien chemin de ronde entre la Porte du Guichet et la Porte Murée ce chemin ne devint aux publics qu'a la fin du XIX








































Jean-Claude prend le temps de nous narrer l'histoire de cette magnifique muraille














Lieu où "Richet de l'Aigle le 18 Novembre 1085
est frappé à l’œil par une flèche











































































Eh oui nous sommes là aussi pour marcher ....























"Le Grand Moulin"




























16 moulins ont été exploités sur la rivière l’Erve dans le faubourg de la Rivière à Sainte-Suzanne de la fin du XVIIe siècle au début du XIXe siècle.
Les différents types de moulins
Les moulins étaient les suivants :

  • Le moulin-au-vicomte, moulin banal, ou Grand-moulin (XIe siècle) (farine) A fonctionné 9 siècles (1050-1950)
  • Le pont-neuf (papier, foulon, farine)
  • La roche du pont-neuf
  • Les choiseaux supérieur (orge)
  • Les choiseaux inférieur XVe siècle (blé)
  • Le closeau du choiseau (aujourd’hui disparu) (papier)
  • la mécanique ou moulin neuf XVe siècle (papier puis farine puis scierie)
  • Le gohard supérieur (papier)
  • Château-gaillard
  • Le moulin aux lièvres (tan)
  • Les noës (farine)
  • Le pont-aux-pieux (aujourd’hui disparu)
  • La sauvagère ou saugère (papier puis farine)
  • Bouvion ou Bourg-Guyon
  • La poupinière (papier puis farine)
  • La patache (papier puis farine)





Les papeteries de Sainte-Suzanne (Mayenne)    aux XVIIe siècle et XVIIIe
Histoire:
Le papier parvient en Perse au VIIIe siècle. L’on substitue alors aux écorces d’arbres le lin et le chanvre, innovés au Turkestan aux alentours de l’ère chrétienne. Le grattage manuel est remplacé par l’action de meules mues par des animaux ou des esclaves. Aux Xe siècle et XIe siècle, le papier se retrouve en Espagne, fabriqué avec des débris de lin et de chanvre macérés dans de l’eau de chaux et écrasés dans des meules.
Les Italiens, ayant eu connaissance du procédé de fabrication du papier par le biais du conquérant arabe en Sicile, et par les croisades, lui donnent au XIIIe siècle une forte impulsion en remplaçant la meule par un système de leviers armés de pilons broyeurs, et animés par une roue hydraulique. C’est à cette époque également que l’on pense à sécher le papier à l’air, posé sur des cordes.
C’est vers le milieu du XIVe siècle que les Français construisent à leur tour des moulins dont l’équipement consistait en piles de chêne, maillets ferrés animés par un arbre à cames, lui-même entraîné par une roue. Cette technique fut apportée par les Italiens. Le moulin Richard de Bas, à Ambert en Auvergne, date de cette époque.
Dans le Maine, en 1289, Guy IX de Laval épouse Béatrix de Gâvre, originaire des Flandres, et cette alliance est le prélude d’une nouvelle fortune pour le pays par l’introduction du tissage et des industries qui en dépendent. La Mayenne, dès cette époque, cultive lin et chanvre en quantité importante. L’usage du linge de corps, introduit au XIVe siècle, favorise indirectement l’industrie du papier, fabriqué avec des chiffons de linge usagé. La rareté et le coût du parchemin auraient freiné l’extension de l’imprimerie; au contraire, l’usage du papier permet à cette industrie de se répandre.
Les premiers moulins apparaissent dans le Maine, vraisemblablement vers 1419/1420, puisqu’il est mentionné alors que la fabrique de Courgains a dépensé pour papier et clerc a fere ces presens comptes, de même qu’un document de 1424 mentionne que la fabrique de Chauffour acheta XVII fueylles de papier qio ont esté myses II deniers ob. pour chacune fueylle… Des moulins sont mentionnés à Douillet-le-Joly ou Bouche-Huisne dans la Sarthe.À Sainte-Suzanne, le premier moulin à papier est mentionné dès 1544. À l’époque, l’essor du commerce atlantique dont profitent plusieurs centres papetiers de l’ouest (région de Morlaix, vallée de la Sèvre nantaise, Pays Fougerais, région de Vire et Mortain) est déterminant dans l’introduction de cette technique à Sainte-Suzanne même.
Jusqu’au début du XIXe siècle, la feuille de papier est produite à partir de déchets du textile, de guenilles, drapeaux, cordages et de chiffons de chanvre ou de lin. Cette réutilisation donne lieu à un important trafic assuré par les chiffonniers ou marchands de chiffes. Aussi, l’activité papetière se concentre-t-elle dans les zones susceptibles d’offrir des collectes satisfaisantes. Le Bas-Maine, actuel département de la Mayenne, s’y prêtait bien; il fut, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, une région de culture du lin et d’industrie textile (fabrication, négoce). On s’échangeait alors des rebuts contre des épingles.
Jusqu’au XIXe siècle, le papier est toujours fabriqué “à la forme”. La matière première est constituée de chiffons qui sont triés et jetés dans une cuve. Le pourrissage des chiffons est facilité par le hachage au “dérompoir” (lame de faux), qui les met en charpie. Ils sont ensuite réduits en pâte par les maillets du moulin.
La pâte à papier mise dans une cuve, un ouvrier (l’ouvreur) la prélève avec une sorte de tamis : la forme. L’eau s’égoutte à travers les mailles de la forme et il obtient une feuille de papier extrêmement fragile qu’il renverse sur un feutre; puis il pose un deuxième feutre sur la feuille. La même opération est répétée jusqu’à ce qu’il constitue une porse (pile de 100 feuilles de papier). Cette porse est mise sous presse. Les feuilles sont ensuite encollées, pressées de nouveau et mises à sécher sur un étendage à l’aide du ferlet.
La papeterie du faubourg de La Rivière, forte sous l’ancien régime de cinq à six unités, connaît des fluctuations qui l’amènent à compter neuf moulins à papier à la veille de la révolution industrielle. Au XVIIIe siècle, les spécialités affirmées du faubourg sont la carte à jouer et l’enveloppe, papier d’emballage de piètre qualité.
Le papier cartier dit “au pot” est principalement commercialisé et voituré chez les fabricants des grosses villes et, de là, vers les ports : Sainte-Suzanne travaille essentiellement pour Caen, Nantes et Lille.
Les cartes à jouer étaient fabriquées, avec le papier cartier, à Sainte-Suzanne même, par exemple dans une maison située à l’angle de la grande-rue et de la rue de la carterie. Ces cartes étaient essentiellement commercialisées en Bretagne.
“Aimont”, tel est le nom inscrit dans la pâte d’une feuille de papier employée par un notaire de Bazougers, en 1682, provenant probablement des usines de Sainte-Suzanne, alors en grande activité.
En 1771, sept moulins à papier fonctionnent :

  • Le moulin-neuf (devenu la Mécanique en 1839) = produit 900 rames
  • La haute-Pépinière = 500 rames
  • Le bourguyon et la sauvagère (saugère) = 100 rames
  • Le gohard = 600 rames
  • Le pont-neuf = 500 à 600 rames
  • La basse-pépinière = 400 rames, ce qui porte à 3000 rames environ la production en 1771.
À la fin du XVIIIe siècle, l’industrie papetière fut entravée par les exigences des ouvriers, ligués entre eux pour mettre en quarantaine les moulins où l’un d’eux avait eu quelque mécontentement, et par une élévation du prix des chiffons provenant de leur exportation, malgré l’arrêt de 1739 qui défendait de les vendre ailleurs que dans le ressort de chaque moulin pour la fabrique locale.
En février 1794, le manque de subsistances force les patrons papetiers à renvoyer leurs ouvriers. Le 22 novembre 1794, pour favoriser cette industrie qui intéressait toute la région, les papetiers sont exemptés de la garde nationale.
Le 27 septembre 1799, Joseph Fouché, ministre de la police, demande s’il existe dans le département une coalition d’ouvriers papetiers, ayant des statuts, des engagements, des chefs, et met à l’index les manufactures et leurs patrons.

Le déclin de l’activité papetière
La non-modernisation des procédés de fabrication entraîne la disparition de l’activité papetière. Faute d’avoir adopté la “pile hollandaise”, système perfectionné d’écrasement des chiffons qui ouvre la voie à la mécanisation, les papeteries de Sainte-Suzanne traversent la Révolution française dans une sécurité trompeuse dont elles ne se relèvent pas. A partir de 1830, les petits moulins ferment les uns après les autres. À cette date, la nouvelle papeterie Sainte-Apollonie à Entrammes est dotée de la machine au continu, de turbines et d’appareils à vapeur. Le changement de matière première (le bois au lieu des déchets de tissu) aura été fatal aux papeteries suzannaises et au caractère industriel de ce faubourg.
Les papeteries de Sainte-Suzanne ferment définitivement leurs portes entre 1835 et 1840. Le dernier moulin à papier (Bruant, propriétaire) cesse de fonctionner en 1840.
Le recensement de 1851 est le dernier à faire apparaître une personne du métier de papetier à Sainte-suzanne. En 1871, la page est définitivement tournée avec l’autorisation de transformer le “moulin à papier” du Gohard-inférieur en moulin à tan.


Les papetiers
Une famille, les PROVOST, a particulièrement fait vivre cette industrie.
Voici la liste non exhaustive des familles qui exploitaient les papeteries de Sainte-Suzanne :

  • Le premier moulin à papier y est mentionné en 1544.
  • 1604 : François Ragot y est papetier.
  • 1673 : Jérôme Bouvet
  • 1673, 1683 : René Provost et Marie Cormier
  • 1681, 1696 : François Provost et Suzanne Lelièvre
  • 1694 : Paul Quantiteau, originaire de Saint-Hilaire-en-Poitou
  • 1702 : Barnabé Dupont et Jacquine Berthelot
  • 1723 : Joseph Bezognard et Anne Provost
  • 1724, 1729 : François Provost et Marie Deschamps
  • 1730 : Louis Deschamps et Marie Provost
  • 1738, 1750 : Pierre Provost et Madeleine Bassouin
  • 1740 : René Bichette et Agnès Barbier ; Jacques Filoche; Jacques Violet
  • 1742 : René Bichette et Marie Filoche
  • 1742, 1769 : François Provost et Marguerite Pélisson
  • 1743 : René Provost et Madeleine Thérault
  • 1750 : Jean Provost et Michelle Letellier
  • 1750, 1755 : Jean Provost et Anne Persigan
  • 1750, 1771 : Mathieu Bichette et Suzanne Provost puis Anne Persigan
  • 1751 : Julien Provost et Anne Briceau
  • 1751, 1758 : René Girard et Marie Provost ; Louis Joffrineau et Renée Pélisson
  • 1760 : Joseph Baguenier et Renée Vallée ; Joseph Provost et Anne Besognard
  • 1763 : Louis Chauvet; Louis Picard
  • 1773 : Sébastien Lelièvre
  • 1779, 1782 : Mathieu Bichette et Anne Provost ; François Motté et Marie Choisnet
  • 1780, 1784 : François-Pierre Provost et Marie Dumourtoux
  • 1786 : Pierre Vallée et Julienne Bichette
  • 1786, 1792 : François Baguenier et Suzanne Bichette
  • 1788 : François Morin et Julienne Provost
  • 1793, 1799 : Urbain Provost et Catherine Barouille
  • 1790, 1800 : René Provost, sieur de Chambouillon, (Chevalier de la Légion d’honneur) et Jeanne Retours
  • 1806 : Fidèle-Anne Provost, sieur du Bois, et Angélique Robillard
  • 1806, 1808 : Magloire Bichette et Jacquine Leroux.
Une société littéraire, fondée en octobre 1818, ayant pour administrateur Charles-Emmanuel Provost et pour siège la maison Baguenier, existait encore en 1824.
Hyacinthe Provost-Chambouillon est propriétaire rue Dorée à Sainte-Suzanne en 1846.







                La roue du Moulin sous bonne garde
*La roue, d’un diamètre de 5,52 m et d’une largeur de 1,64 m, a été installée mardi. Elle a été fabriquée par une équipe de charpentiers-amoulageurs du Maine-et-Loire. Elle remettra en action les meules qui serviront à moudre le grain à l’ancienne. La communauté de communes, propriétaire de ce moulin banal où l’on fabriquait de la farine, a engagé les travaux. Ils sont cofinancés par le Fonds européen de développement régional (Feder), par l’État, la région, le conseil général et la communauté de communes des Coëvrons. Coût total 885 000 (2013) La Communauté de communes a fait restaurer le Grand Moulin du 11e s, qui a conservé tout son matériel et plusieurs bâtiments : le moulin, l’atelier du maître-cartier (fabrication de jeux de cartes), la maison du meunier, les écuries et l’étable. La Fondation du Crédit Agricole a décidé de subventionner·la restauration de la roue centrale du moulin, qui est la seule en France à faire tourner à la fois un moulin à farine et un moulin à papier. Sainte-Suzanne a été, de 1544 à 1850, le plus grand centre papetier du Maine.Le mécanisme à l'anglaise (19e s) permet d'observer le fonctionnement des meules, des chaînes à godets, du monte-sacs et la bluterie








La salle de Séchage du papier

la seule roue en France qui fasse tourner à la fois un moulin à papier et un moulin à farine.










































































































               "La maison du Pendu"















Erve (or. gaulois/latin Arva = eau courante ; tribu antique des Arviens) est une petite rivière du département de la Mayenne (53). Elle a sa source sur le versant sud de la chaine des Coëvrons, à proximité de la forêt de Sillé-le-Guillaume, au-dessus de Vimarcé. Elle arrose successivement Vimarcé, Saint-Georges-sur-Erve, Assé-le-Bérenger, Sainte-Suzanne (où elle alimentait 17 moulins), Chammes, Saint-Jean-sur-Erve, Saint-Pierre-sur-Erve, Saulges, Ballée. Elle entre dans le département de la Sarthe, où elle reçoit , par la rive gauche le Treulon, et par la rive droite la Vaige, puis rejoint la Sarthe à Sablé-sur-Sarthe.
L’Erve prend sa source en Vimarcé près des terres appelées les Privées dans un aveu de Sillé de 1672. Le cours inférieur dépendait de la baronnie de Sablé depuis le moulin de la Panne, et la porte de ville près de son embouchure se nommait Porte d’Erve.
Du XVIe siècle au XIXe siècle, et pour certains d’entre eux, XXe siècle, 43 moulins à eau ont tiré leur énergie mécanique de la rivière : moulins à grains (orge, blé…), à tan, à papier, à foulon (drap), scieries et autres ateliers artisanaux (fabrique de cartes à jouer à Sainte-Suzanne, pilerie de trèfle, moulin concasseur)…
Outre les moulins à blé, les moulins à papier de Sainte-Suzanne et les Forges de Moncor étaient les principales usines établies sur le cours de l’Erve. En l’an VI, les meuniers dont les moulins étaient en dessous de Moncor se plaignirent de ce que le fermier des forges, par l’établissement de deux bocambres pour le lavage du minerai, avait encombré le lit de la rivière et les privait d’eau. De leur côté, les maîtres de forges et les papetiers obtinrent en l’an XI un arrêté préfectoral prescrivant aux riverains, mais aux frais des propriétaires d’usine, le curage et biennage de la rivière, de Vimarcé à Moncor.









































           " Gîte à vendre"

















































chui un peu perdu mouaaaaa "Helppppppp"


















































On ne se lasse pas de regarder ce magnifique château ....

























































































éh oui des primevères....

































































"Promenade des Moulins"

Sept moulins à papier se succédèrent des "Choiseaux"jusqu'à la "Saugère"de 1544 à 1840.ILs produisaient à partir de vieux chiffons 3000 rames de papier soit 1 500 000feuilles annuellement. Sainte Suzanne était le plus grand centre de papetier du Maine.Il s'agissait de la fabrication de trois sortes de papierservant à l'impression des cartes à jouer.Après 1840,ces Moulins disparaîtront et seront transformés en moulins à farine.






















Le passage obligatoire du pont pour gagner les faubourgs des moulins...









































































            "Le Petit Gohard"































La roue du moulin protégée par un râteau de filtrage





























Deux lavoirs très bien restauré se font face  les lavandières pouvaient discuter face à face, ces deux lavoirs servaient également aux tanneurs .











      "Les hameaux du  Faubourg de la Rivière"
. le Grand Moulin,Le Pont Neuf,Les Choiseaux, la Mécanique,Les Courtilleries,La Grande Cour,Le Gohard,Château gaillard,La rivière, l'Aubépin et la Saugère.

             "Le Hameau du Gohard", 
abritait plusieurs moulins,tanneries et lavoirs.









































le village de la rivière ancien centre de production de papier.
Les premiers moulins à papier apparaissent dans le Maine au XV, Douillet-le-Joly,Bouche Huisne en Sarthe,
Pour Sainte Suzanne la première mention remonte en 1544. A l'époque l'essor du commerce atlantique dont profitent plusieurs centre papetiers de l'Ouest (Région Morlaix,vallée de la sèvre Nantaise,pays Fougerais,région de Vire,et Mortains,) est déterminant dans l'introduction de cette technique à St Suzanne 
La papeterie du Faubourg de la rivière forte sous l'ancien régime de cinq à six unités,connait des fluctuations qui l'amène à compter neuf moulins à papier la veille de la révolution industrielle 
Au XVIII les spécialités affirmés du faubourg sont la carte à jouer et l'enveloppe ,papier d'emballage de piètre qualité.
Le papier Cartier dit "au Pot" est principalement commercialisé et voituré chez les fabricants des grosses villes et de là vers les ports .Sainte Suzanne travail essentiellement pour Caen,Nantes et Lille.




















































             " Les Choiseaux"
les choisel , provient du bas latin Caucellum qui signifiait coupe ,vase à boire.Ce mot servit à désigner les augets ou pot s ménagés autour de la roue du Moulin,pour y recevoir l'eau tombantd'un réservoir supérieur ,de telles roues étaient dites "roues en dessus" et étaient mues par le poids de l'eau receuilliedans les pots elles s'opposaient aux roues dites en dessous munies à leur circonférence d'aubes ou palettes plongeant dans une eau courante qui agissait par sa vitesse . En ce lieu existèrent deux moulins à blé,un moulin à papier,un moulin à foulon et une tannerie . La roue fut en,levée en 1927.










Voici des bestiaux très médaillés







































Une tite pause? et clic pose photo ...






























































































































































































































































Portail et façade (XVI) renaissance


L’église est reconstruite au début du XVIe siècle: dès 1484 un “bref d’indulgences” encourage sa réfection sous le pontificat d’Innocent VIII








L'église St Suzanne portait le nom de "Eglise St Jean",Saint de Hautefeuille surnommée ainsi à cause de sa position . Quand le bourg fut réuni au Château afin d'augmenter les fortifications pour la défense du pays, la nouvelle enceinte ainsi créé n'eut plus qu'un seul nom et l'église fut placée sous le patronage de Sainte Suzanne .Avant 1125 elle appartenait à l'Abbaye d'Evron.
L'église fut reconstruite vers la fin du XV .En 1495 le Cardinal de Luxembourg évêque du Mans encourage la reconstruction.
Le 31 Mai 1553 l'église fut consacrée par Jean des Ursins évêque de TREGUIER mais l'intérieur de l'édifice resta dans le plus grand dénuement pendant plus de 200 ans.Lors de la tourmente révolutionnaire l'église servit de club et de caserne.Elle fut rendue au culte en 1800 et un Jubé fut construit en 1806.
Aux temps des guerres l'église paroissiale avait une succursale , la chapelle de la Madelaine située dan,s le cimetière ce qui la rendait accessible aux habitants du faubourg de la rivière et à ceux de la campagne.Cette chapelle fut rebâtie telle qu'on la voie en 1780.Un certain nombre des statues de l'église actuelle proviennent de cette chapelle.L'église St Suzanne fut restaurée en 1884et agrandie .Les Vitraux retraçant la vie de Sainte Suzanne ,celle de St Jean ainsi que celui centré sur le sacré-cœur datent de cette période  et ont été réalisés par Messieurs KUCHELBECKER et JAQUIER peintres-verrier au Mans.Les vitraux modernes ont été dessinés par Monsieur ALAIN BOURGUES peintre professeur au musée école Perrine à Laval et habitant de Sainte Suzanne  inaugurée en 1979 par leurs lignes verticales ils donnent un élan à l'ensemble de l'édifice et par le jeu des couleurs ils contribuent à créer une atmosphère de prière et de recueillement.
Le 6 Février 1966 une partie de la voûte s'effondrait .La réfection en était achevée le 7 Juillet 1968 et le 3 Mai 1970 l'autel actuel était consacré par le père CARRIERE alors évêque de Laval.
Les Cloches sont Charlotte date de 1764 (c'est la plus petite) ,et que Hélène et Louise (la plus grosse) date de 1863.C'est deux dernières sont l'oeuvres de l'entreprise Bollée du Mans.



Chapelle du Saint sacrement

               Christ en croix du XV















































































                             Sainte Suzanne XV
Bois polychrome ,élégante fine distinguée , c'est la protectrice des fiancés
La prière des fiancés: Seigneur dont l'amour est toujours neuf et frais,car il est source de tout amour ,aide notre affection à puiser en toi vigueur,force joie ouverture aux autres. Tu as permis notre rencontre et nous t'en remercions. Aide-nous à nous connaitre sans illusions à agir en toute loyauté et dans le respect de l'autre.Que la tendresse qui nous unit rejaillisse sur ceux qui nous entourent et serve de base au foyer que nous projetons de construire.Eclaire-nous afin que nous prenions les engagements qui feront de notre couple un témoin de ta fidélité et de l'alliance que tu as conclue avec l'humanité.














Sainte Anne XVIII Terre cuite 
Accompagnée de Marie enfant














Les Orgues de 1492 restauré en 1607











































                 Fronts Baptismaux (XVIII) 
                    Marbre et cuivre



























                            Jean Baptiste  XVI  
                en pierre polychrome






















































Le logis construit de 1608 à 1613.











Fondée en 1812 par les sœurs d'Evron, l'école privée Sainte-Marie.
Sainte-Suzanne. Le bâtiment situé dans une zone protégée au coeur de la cité médiévale










































































































whaouuuuu la tite côteuuuu elle est dur dur après notre randonnée de ce matin..





Le Camp de Guillaume le conquérant
       dit" camp de Beugy"
Exceptionnel par son état de conservation est un précieux témoin d'un type d'architecture trop ignoré en France celle des remparts en terre .Il est constitué de deux enceintes rectangulaires accolées couvrants une superficie de 2,5ha .Ces enceintes sonty bordées par des douves portaient des palissades et des tours en bois. Le monument illustre la méthode de siège employé par Guillaume le Conquérant depuis le début de son règne (Brionne 1047,Domfront  1051,Arques 1052 etc..) Si un château n'était pas pris dès la première attaque le Duc  faisait élever à proximité un retranchement .Il pouvait ainsi défendre ses troupes contre une sortie de l'adversaire ou contre une attaque de diversion venant de l'extérieur.Ordéric Vital historien anglo-normand du XI dont le père avait pris part à la conquête de l'Angleterre par les Normands raconte comment Guillaume de Normandie vint établir le siège de Sainte Suzanne fit construire un camp et y plaça une garnison .Ce texte donne quelques précisions topographiques sur les emplacements du camp . C'est pourquoi le roi construisit un fort dans le val de Beugy et y plaça une forte troupe pour contenir l'ennemi.Le terme de Beugy se retrouve dans le nom à peine déformé par le temps de champ de Bonjin qui s'applique à une parcelle située en contrebas de l'enceinte vers l'Erve .La survivance de ce toponyme inhabituel et la typologie du camp permettent de reconnaitre ici l'ouvrage élevé par Guillaume le Conquérant en 1083.

































































































































*Si vous avez constater des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également 

*Remerciements aux groupe de randonnée 

et aux organisateurs: Jean-Claude Jupin, Louisette et Nicole Nail,Christian Leloup Et à tous les autres participants....