vendredi 21 décembre 2018

Rando Noël 20/12/18


RANDONNÉE DE NOEL2018
    Jeudi 20 Décembre2018 

Itinéraire:  Groupe
Nombre de participants: 78
Terrain:  bitume
Temps:  Beau soleil
Départ:Parking Gourdaine.
Stationnement:Idem
Durée: 3h06mn
Parcours: . 8,2km
Difficulté: facile
Dénivelé positif:.+252m
Dénivelé négatif: .-261m
Point Haut:. 133m
Point bas: . 86m
Départ : 14h05mn
Balisage:PERSONNALISEE

 Températures:. +/-9°


 C'EST NOTRE DERNIEREUUU RANDO DE L’ANNÉE2018 

Accessoires recommandée:



 Nous sommes place du quartier de Gourdaine à l'ancienne emplacement de l'usine à carton déjà cité dans notre rando du:



 Cette fabrique de carton que,j'ai déjà mentionnée , lors de notre randonnée du 8/02/2018: Dans les années soixante cette usine à carton fonctionnait encore , elle appartenait a une certaine Mme Trassard. (second travail pour cette dame, était celui d'une madame Claude).


 Les organisateurs de cette dernière rando de l'année2018

Et hop c'est parti pour 8,2km de plaisir

Je comprends le panneau d'interdiction de baignade....il fait pas bon mettre un canard sur la sarthe


Ici l'indicateur des différentes crues de la Sarthe


BOULODROME COUVERT: Type : Intérieur Nature du sol : Terre battue Dimensions : longueur 20 m largeur 10 m; et équipement (Boulodrome Couvert) a été mis en service en 1965-1974, cet espace sportif est de type Terrain de boules, il dispose d'un sol en Terre battue et compte 0 places en tribune. La surface d'évolution est de 825.00m2 Sanitaires et vestiaires Vestiaires chauffés : non Nombre de vestiaires pour les sportifs : 0 Nombre de vestiaires pour les arbitres : 0 Présence de sanitaires pour sportifs : oui Présence de sanitaires tout publics : non Douches : oui.


Le cadran solaire est considéré, du fait de sa simplicité, comme l'un des tous premiers objets utilisés par l'homme pour mesurer l'écoulement du temps.
Ce modèle Tempus Fugit, en pierre reconstituée, trouvera naturellement sa place dans votre jardin ou sur votre terrasse. Grâce à la lumière du soleil, il vous donnera en permanence .
 l'heure solaire.

 Nous traverserons le Cimetière de l'Ouest.
Le cimetière de l’Ouest remplaça en 1834 l’ancien Grand cimetière, situé auparavant sur la commune de Sainte-Croix (mais rien à voir avec l’actuel cimetière de Sainte-Croix !).
 La plus étonnante des curiosités de ce cimetière est la conservation in situ de ce qui est sans doute, avec le Père Lachaise, le cimetière du Nord de Reims et le cimetière d’Amiens, la plus grande concentration de tombes anciennes (XIXe siècle) de France. L’endroit est d’autant plus fascinant que la plupart des chapelles sont éventrées, affaissées, où tiennent encore malgré la mousse mais sont désormais à ciel ouvert. Idem pour les stèles, les quelques statues fatiguées, les épitaphes d’un autre âge... Il faudra se dépêcher malheureusement : des procédures de reprises sont en cours, et je crains que cette belle unité ne soit bientôt plus qu’un souvenir. Certaines représentations funéraires sont assez typiques de la région (pas uniquement du Mans) : c’est le cas, par exemple, des tombes reproduisant des scènes de théâtre. Dans ce cimetière reposent Léonie LANCELIN et sa fille Geneviève. Si leurs noms n’évoquent rien, elles furent en 1933 les victimes, dans leur demeure du 6 rue Bruyère au Mans, du crime terrible perpétrée par les soeurs Papin. Cette affaire judiciaire fit grand bruit dans la France entière, inspirant Genêt (Les Bonnes), CHABROL (La cérémonie) ou encore Jean-Pierre Denis (Les Blessures assassines). 
  Le sculpteur Ernest Hiron a réalisé le médaillon en bronze (1925) représentant son père sur la sépulture de ses parents. 
 Comme dans toutes les villes épiscopales, le personnel ecclésiastique est nombreux (chanoines, archidiacres...) et leur présence est forte dans les cimetières.
 La tombe du maître de chapelle de la cathédrale Charles Jean-Baptiste Joseph Blin (1812-1863) reproduit instrument de musique et partition.

 Un obélisque imposant est la dernière demeure d’un homme qui ne fut pas une célébrité, mais qui par plusieurs égards est une figure patrimoniale de la ville du Mans. Il s’agit de la tombe de Julien-Louis Bondu (1806-1882) Les inscriptions gravées sont difficilement lisibles : je les retranscris ici malgré leur longueur : « D’où-venons nous / Où allons nous ? / mais qu’importe / passons en faisant le bien » / « Tous les hommes sont égaux parce qu’ils sont frères » / « Je meurs libre penseur / sachant bien pourquoi j le suis / Mon église fut l’immensité / Et je n’eus pour maître que Dieu même. » / « Ci-gît / Julien-Louis Bondu / ancien libraire / ancien juge consulaire au Mans / Né le 12 mai 1806 / mort le 29 mai 1882 à 76 ans / aucun n’a été dévoué plus que lui aux (...) / Avec son ami Deschamps il fonda en 1835 / la société générale de secours mutuel / entre les ouvriers du Mans et de la banlieue / Après l’avoir fondée / il l’a propagea en déployant un zèle infatigable / Il participa en outre / à la fondation de la société des tisserands / des tailleurs et des cordonniers » / « Ouvriers, salue avec respect cette tombe / Elle couvre un homme de bien / et un de vos meilleurs amis ».
  Edouard de la BOUSSINIÈRE (1811-1902) : officier militaire, ce bourgeois voltairien, libre penseur, attaché aux valeurs de liberté et de progrès, fut un ardent républicain. Il souhaitait que les ouvriers et paysans prennent conscience de leurs droits politiques dans la République, le régime idéal à ses yeux. Ami de Ledru Rollin, il fut l’une des principales figures républicaines du Mans au XIXe siècle. Il dut fuir en Suisse lors du coup d’Etat de 1851, puis revint au Mans en 1890. Il repose dans un caveau contemporain sur laquelle une vieille plaque posée mais quasiment illisible donne son identité.
 L’antiquaire Georges BOUTTIÉ (1844-1927), qui fut un député de Gauche de la Sarthe de 1906 à 1914. - Germaine BRIÈRE  (1897-1937), qui fut la première avocate au barreau du Mans. Elle voyait dans sa profession un moyen d’émancipation de la condition féminine, et elle dut toute sa courte vie faire face aux conservatismes de la société mancelle. Travaillant le plus souvent en tant qu’avocate commis d’office, elle défendit des gens modestes. Elle fut en particulier l’avocate des soeurs Papin (voir plus haut), puis celle de Christine Papin.
 L’ancien oratorien Thomas CAUVIN (1762-1846), qui composa nombre de recherches érudites sur la province du Maine. ‎Il repose dans l’une des multiples chapelles sans toit.
  Le coureur automobile Tom COLE (+1953), qui périt en course lors des 24 heures du Mans. Il repose en bordure du cimetière militaire.
  Louis CORDELET (1834-1923) : maire du Mans de 1878 à 1888, il fut sénateur de la Sarthe de 1882 à sa mort.
 Le sculpteur manceau Alexandre COTTEREAU. - L’aliéniste Gustave ÉTOC-DEMAZY (1806-1893), qui fut à la tête de l’asile du Mans de 1834 à 1872.
  Le peintre figuratif Jules HERVÉ-MATHÉ (Jules Hervé : 1868-1953), ancien élève de J.P.Laurens et d’ALBERT MAIGNAN qui fut directeur de l’École d’Art appliqué du Mans à partir de 1899, et ceci pendant trente-cinq ans. En 1914, il fut mobilisé comme dessinateur sur le front et dessina sous les obus de nombreuses scènes de guerre (conservées au musée de l’Armée). Après la guerre, il intensifia sa production de paysages et de marines. Amoureux des côtes bretonnes, son oeuvre est essentiellement constituée de marines ou de portraits des pêcheurs.
  Olivier HEUZÉ (1881-1925) : maire socialiste du Mans, il fut élu député en 1824. Il mourut subitement à 44 ans. Sa disparition fut cruellement ressentie par sa ville où il jouissait d’une grande popularité et qui lui fit d’imposantes funérailles. Sa stèle se signale par un bas-relief.
  Le Compagnon de la Libération Germain JOUSSE (1895-1988) : officier de l’armée ayant combattu lors de la Première Guerre mondiale, mais également en Turquie contre les kemalistes en 1920, il était en poste en Afrique du Nord en 1940. Il entra dans la Résistance et fournit des informations précieuses aux Alliés, tant sur les plans de débarquement en Afrique du Nord que de l’état des armées de Rommel, qu’officiellement il est chargé de ravitailler ! Il participa activement au succès du débarquement américain à Alger en 1942, et prit encore part à la campagne de Tunisie.

  Le conventionnel René LEVASSEUR (1747-1834) : chirurgien- accoucheur au Mans sous l’Ancien Régime, il fut enthousiasmé par le déclenchement de la Révolution. Élu député de la Convention par le département de la Sarthe (1792), il vota la mort du roi lors du Procès de Louis XVI (janvier 1793), soutint la création du Tribunal révolutionnaire et se montra un des ennemis les plus féroces des Girondins. Il fut contraint à l’exil en 1816, en tant que régicide, et revint mourir au Mans après l’avènement de Louis-Philippe. Il fut provisoirement inhumé dans l’ancien petit cimetière du Pré au Mans avant d’être transféré ici. Il repose sous un grand obélisque orné de symboles divers rappelant son appartenance à la Franc-maçonnerie. 
 Le chirurgien centriste Jacques MAURY (1908-1980), qui fut maire du Mans de 1965 à 1977 et président de la communauté urbaine du Mans créée sous son impulsion. Il fut en outre sénateur de la Sarthe de 1968 à 1977.
  Le sculpteur manceau Gaston MULLER (1876-1957), auteur de nombreuses fresques dans la région, et de la stèle qui surmonte sa tombe
  La chanteuse lyrique Mary OLIVIER (Ernestine Marie Deschamps : 1871-1911), qui fut une interprète appréciée dans le registre wagnérien à l’Opéra de Paris. Plus que sa très relative notoriété, c’est sa tombe qui est intéressante : on ne risque pas de louper cette massive chapelle néo-renaissance à l’entrée du cimetière, ornée d’instruments de musique sculptés. On dit que son piano se trouverait à l’intérieur. La chapelle est anonyme, mais un médaillon la représentant, par Henry Arnold s’y trouve.

 Le sculpteur Louis NICOUX (1865-1950)
  Anselme RUBILLARD (1826-1905) : géomètre, ce maire du Mans à partir de 1870 fut député de la Sarthe de 1876 à 1882, sénateur du département de 1882 à 1891, puis à nouveau député de 1893 à 1902. Siégeant à gauche, il eut une activité parlementaire limitée.(sources: cimetières de France)

*Des visites guidées organisées par l’Office de Tourisme du Mans ont pour thème « L’art funéraire dans les cimetières manceaux ». La conférencière de ces visites a écrit un article là-dessus .
 Des Carres pour les soldats : Anglais,Allemands,Américains, Français.









 Le Moulin l’évêque  (historique déjà évoqué dans nos précédentes randonnées)

Et de deux...
Et de trois.... je me lasse pas devant un tel monument...

Notre photographe "Josette" qui prends sa "Pause sur ce banc très humide  et Pose pour ça dernière rando de l'année".



 La montée vers le paradis????


Très belles sculptures...
Nous avons tous eu un coup de "pompe" après la tite montée de la cote du chemin de Montsaulnière

  LA VOILA NOTRE "GÂTERIE" DU JOUR UN VERRE DE VIN CHAUD ET DES MORCEAUX DE BRIOCHE........ hummmmmmmmm!!!!! c'était trop bon


 C'EST LA RECRÉE POUR TOUS LES RANDONNEURSSSSSSSSSSSS
Chacun attends son tour pour déguster le fameux "breuvage"
Notre ami "Jean" toujours Présent la main droite sur le cœur et la gauche sur le service du vin chaud.
Pas si vite,pas si vite, y'en aura pour tout le monde... "chaud devant ,chaudddddd
A ce train là ,je vais même plus en avoir pour mouaaaaaa
 C'est bon pour nous , nous sommes à notre troisièmeuuuuuu  mdr
ATTENTION : aux effets secondaires..; et hop, encore une petite tournée trala la la lèreuuuuu
.

 Notre Président "Trinquons tous à notre dernière rando de l'année et peut être à bientôt sur les chemins de notre magnifique département SARTHOIS".
Les bonnes choses ont malheureusement une fin et nous devons reprendre le cours de notre randonnée qui est pas encore terminée, mais chaudement remontée


 Les tous derniers kilomètres pour terminer cette rando de noël 2018.
 l'arrivée est toute proche....

La toute dernière photo du groupe des 78 randonneurs  de ce Noël 2018.


 OH!OH!OH! à Bientôt les "randonneurs " n'oubliez pas de mettre vos chaussures de randonnée au pieds du sapin....

 Un Grand Merci à nos ORGANISATEURS pour la préparation de cette super randonnée:

 *Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 

le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes



 

vendredi 7 décembre 2018

Rando Yvré L'Evêque 07/12/18


 Randonnée Yvré-L’évêque .
 Jeudi 07 Décembre 2018

 Itinéraire:  Groupe
Nombre de participants: 69+moua
Terrain:  Chemins boisés +bitume
Temps:  Pluie et humide
Départ:Parking Jean du Bellay.
Stationnement:Idem
Durée: 3h08mn
Parcours: . 9,7km
Difficulté: moyen
Dénivelé positif:.+300m
Dénivelé négatif: .-298m
Point Haut:. 167m
Point bas: . 84m
Départ : 13h53mn
Balisage:PERSONNALISE

 Températures:. +/-12°


Histoire de Yvré-l’évêque:

Le nom d’Yvré vient d’EVRACIUS ou YVRIACUS, du nom du propriétaire d’une villa (grand domaine) de l’époque gallo romaine. En ce lieu, on s’exerçait à dresser les chevaux.
Ce nom apparaît dans un texte de l’an 616.
D’ailleurs, des fouilles sur divers lieux de la commune (notamment à La Bourdasière en 1857, où plus récemment lors de la construction de l’autoroute A28) ont fait apparaître l’existence d’une cité datant de l’époque gallo romaine.


Au début du XIIe siècle, l’évêque Hildebert fait construire une maison de campagne qui a été progressivement agrandie pour devenir la résidence des Évêques du Mans, et donner ainsi le nom d’Yvré l’Évêque.
En 1589, le roi Henri IV séjourne au château des Évêques lors d’un passage au Mans.
Plus tard, le château des Évêques est vendu puis détruit en 1840.

Sous la Révolution (dès 1793), la commune s’appelle Yvré sur l’Huisne.
Elle se nomme ensuite Yvré lès Le Mans pour redevenir Yvré l’Évêque sous l’époque impériale.


En janvier 1871, la colline d’Auvours est le théâtre d’une terrible bataille entre l’armée de Chanzy et les Prussiens.
Plus près de nous, le 8 août 1944, le bourg est libéré par l’armée américaine, après de violents combats dans le centre bourg.
Le Château de Vau: 
On trouve le nom de Vaux dans un aveu de l’Évêque du Mans au Roi de France en 1394,fief aux mains alors de "Guillaume Becquet" "Chevalier sire de Vaux".
La commune doit son surnom au droit d'hébergement,c'est à dire à l'hospitalité,du aux évêques du Mans,par leurs vassaux de leur fief d'Yvré. Parmi ceux-ci ,le seigneur de vaux est resté dans l'histoire du Maine car, outre qu'il était tenu à fois et hommage envers son évêque,il avait également un devoir honorifique :celui de porter l’évêque lors de sa première entrée dans la cathédrale.Cette tache il ne l'accomplissait pas seul :il était huit à partager cet honneur. Le Sire du Breil, le Sire de Belin,le seigneur de Montfort, le Sire de Sillé le Guillaume, le Sire de Neuville-sur-Sarthe, le Sire de Pirmil et le Sire de Mondoubleau accompagnaient le Sire de Vaux de l'église Saint Ouen du Mans "jusqu'en l'église de Monsieur Saint Julien" (la cathédrale). En la circonstance,ces seigneurs avaient d'autres devoirs à remplir et recevaient en quelque sorte une récompense ,souvenir de cette journée: Le Sire de Vaux remplissait la charge d'écuyer tranchant au festin de ce jour et pour cela il avait droit aux couteaux instruments de ses fonctions. Il est à noter que tous ces Seigneurs recevaient un présent.Ainsi le Sire de Breil qui tenait l'étrier au moment où le prélat descendait de cheval à l'abbaye saint Vincent ,recevait le cheval et son harnachement complet.Le Sire de Belin recevait le drap de soie qui recouvrait la chaise de l’évêque pendant son transport.Le Sire de Montfort apportait l'eau pour les ablutions du début de repas,et les vases employés lui restaient.Le sire de Sillé remplissait le rôle  d'échanson et la coupe dans laquelle le prélat avait bu lui revenait. Le Sire de Neuville recevait le pot,poêles et chaudrons ayant servi à la préparation du repas.Au Sire de Pirmil ,recevait les nappes recouvrant les tables. Quand au Sire de Mondoubleau qui ne portait rien ... il n'emportait pas d'avantage...Au XVIIè ,la terre de Vaux est qualifié de baronnie .Elle appartient jusqu'au premier empire à la famille Landemont, époque à laquelle elle est vendue à Monsieur Crépon qui sous prétexte de rajeunir et d'embellir le Château fit construire tout ce qui donnait aux constructions le cachet de l'époque à laquelle elles avaient été élevées. Il fit construire un pont ,qui enjambait la route d'Yvré à Savigné , joignait les bois aux jardins . En 1857 la Comtesse Da Porto ,née de Nicolay  fit l’acquisition du domaine.Il sera ensuite aux mains de la famille Caillaux et à Monsieur Benoit de Nivenheim en 1920.( sources bulletin municipal 1984.)   

Château d'Yvré L'évêque (sources bnf)
Le Château des évêques: Au début du XIIè ,existait à Yvré, une petite maison que l’évêque Hildebert avait fait construire pour venir s'y reposer.Cette habitation n'avait au début qu'un rez-de-chaussée ,devint le lieue de prédilection des évêques du Mans,qui en firent leur maison épiscopale .Ainsi Guillaume de Passavent agrandi le domaine de deux moulins.Geoffroy de Loudun augmenta à son tour les bâtiments d'Yvré à Geoffroi d'Assé  y fit construire une belle chapelle voutée. En 1279 lors de troubles entre l’évêque Jean de Chanlay ou Tanlay? et un grand nombres de Seigneurs locaux ceux-ci par vengeance assiégèrent le château d'Yvré qui fut pillé et ruiné. C'est à Denis Benoistron que l'on doit la reconstruction du château ,auquel il ajouta deux moulins sur l'Huisne .Mais lors de la guerre de 100 ans ,au XIVè ,il fut une fois encore détruit ,le Cardinal Philippe de Luxembourg employa alors ses fonds à bâtir un nouveau château dans le style de la renaissance .Ses successeurs qui tous ont fait du château d'Yvré leur maison de campagne favorite,en complétèrent les embellissements et particulièrement l’évêque de Grimaldi . Il tenait à ce château dans lequel se réunissaient des artistes,des gentilshommes qui participaient aux chasses à courre et aux réceptions données par l’évêque. Un plan du XVIIIè et l'expertise révolutionnaire donne une idée de cette demeure aujourd'hui rasée ,et qui était située à peu près à l'emplacement actuel de la poste et qui s'étendait sur une large partie de l'avenue Guy Bouriat . Le parc de 144 hectares que traversait l'Huisne s'étendait du ruisseau du Gué Perray (qui descend de la rue de Changé à la route de Paris) et du bourg au carrefour de la fourche . Des terrasses superposées, situées derrière le château,dominaient la rivière.On accédait au Château en plein bourg,sur la route du Mans à Paris par une grille en demi-lune , don de Monseigneur de Grimaldi et qui ouvrait sur une cour d'honneur qu'encadraient les communs . Sur la gauche la basse-cour rejoignait l'église . Face au portail se présentait le manoir en forme d'équerre . Le château d'Yvré  fut le premier bien de la commune vendu du fait de la révolution . Acquis en 1791 par le comte de Valence comme bien du clergé ,et revendu ensuite comme bien d'émigré à un spéculateur Pierre René Verdier ,celui-ci la fait démolir en ne conservant que quelques murs et le parc .Il fut ensuite la propriété de Monsieur Hourdel qui converti cette dépendance en ferme .Cette reconstitution de l'histoire du château des Évêques peut sembler bien superficielles à coté de ce que fut la véritable histoire ,celle des personnages vivants ,celle des intrigues qui s'y sont déroulées. (sources: Isabelle Massot)   
.
4 circuits balisés par l'Association Chemins en Yvré vous feront découvrir lacommune d'Yvré l'Evêque.Le circuit BLEU de "la butte d'AUVOURS" de 8Km,
Le circuit ROUGE dit de "la Mare Ronde" de 12 Km:
 Le circuit VERT dit de "la Perche"
 Le circuit y lie de vin (couleur des évêques) 6 ou 8 kms






           Les préparateurs de cette randonnée du jour: Cri-Cri, François,Jean-Michel et Christian.

Dès l’occupation Romaine, à cet endroit, un ouvrage permettait la traversée de l’Huisne.
Au IXe siècle, des pèlerins, venus récupérer les reliques de Saint Liboire (Évêque du Mans), furent témoins de la guérison miraculeuse d’un sourd-muet alors qu’il traversait le pont..

Edifié au XVI è par l'éveque Jean du Bellay ,Il doit son nom à l'existence d'un pont primitif de l'époque romaine .En 1589 Henry IV l'aurait emprunté pour se rendre au Mans,combattre les ligueurs.Vers 1771 ,la construction d'un pont de bois en aval conféra le surnom de "Pont de Pierre"la dernière restauration date du XIXè.
Délabré, reconstruit à plusieurs reprises, il fût remis au XIXe siècle dans son état primitif, tel qu’on peut le voir aujourd’hui.






Les historiens locaux avancent que Gérence est le nom de la mère de sainte Geneviève. L'hagiographie raconte que Gérence aurait été privée de la vue pour avoir refusé d'amener sa fille à l'église. Elle a été guérie par la suite, en se frottant les yeux avec l'eau que sa fille avait tirée du puits et sur laquelle elle avait fait le signe de croix. D'autre part, c'est à Nanterre qu'en 429 l'évêque Saint-Germain d'Auxerre, patron de la paroisse locale, a consacré Geneviève, alors âgée de 7 ans. Quelques années plus tard, Geneviève sauvait les Parisiens de la famine au cours du siège qu'ils subissaient de la part des Francs. D'autres pistes penchent plutôt sur une déformation du nom du généreux mécène qui fit bâtir la fontaine, vers 1775. Il s'agit de Louis Sextius de Jarente, évêque d'Orléans.Dans les années 1950, les Yvréens allaient encore puiser de l'eau à la fontaine, pour ses vertus miraculeuses. Elle tombe ensuite en désuétude et il faut attendre 1998, sous l'impulsion de Jacques Terroire, maire et historien averti, pour que l'on s'y intéresse à nouveau.La commune a acheté le terrain et mis en œuvre, avec l'aide des Bâtiments de France, sa réhabilitation. L'eau n'est cependant pas potable. La cause en reviendrait à la présence d'un cimetière d'évêques ou de moines, implanté à moins de 50 m de ladite fontaine. On sait aussi qu'une source alimente cette fontaine. De là à supposer qu'un courant souterrain passe au milieu d'ossuaires, il n'y a qu'un pas ! (sources: Ouest France)










Attention ça glisseuuuuuuuuu sur les feuilles trempées d'eau;


Voilà l'endroit exact pour passer votre "Réveillon" pour les fetes de fin d'année.
Ayééééé la pluie c'est invitée à notre randonnée grrrr




ne poussez pas, ne poussez pas "ça recoince"?
Allez quel chiffre à été gravé sur cette pierre?
L’ancienne maison de notre ami "Jean".
Dommage que ce puits soit pas dégagé et mis en valeur.
Belle fermette prévoir "petits travaux"
Un tracteur super écolo....
Ce chien d'un réalisme étonnant ne viendra pas nous agresser.
Magnifique reproduction de cette habitation de l'époque.
Un seul mot, super travail




grrrrr la pluie à faussée ma mise au point de mon apn.
Au sommet du coteau d'Auvours s'élève un monument commémorant la dernière bataille de la guerre de 1870/1871 qui a opposé les 17èm et 21èm éléments du corps Français au 9èm et 10èm corps de l'armée Prussienne.La bataille inhumaine du 11 Janvier 1871 sous la neige et par un froid glacial de -12° ,vit les deux armées se livrer à de violents combats .Au prix de nombreuses pertes. le Général Gougeard à la tête de ses hommes reprit le plateau d'Auvours à l'ennemi avant de décrocher suivant les ordres de l’État major . Après son décès en 1886 et selon son désir . IL fut inhumé, sous le monument où reposent une centaine de combattants Français et prussiens sur les lieues où il conduisit la charge du 11 Janvier 1871.

Le tertre d'Auvours a été le témoin de la guerre de 1870 où une tragique bataille a fait 617 morts.






Un Grand Merci à nos trois mousquetaires (qui étaient 4)pour la préparation de cette super randonnée: Cri-Cri,François, Jean-Michel,Christian.


*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 

le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes