vendredi 7 décembre 2018

Rando Yvré L'Evêque 07/12/18


 Randonnée Yvré-L’évêque .
 Jeudi 07 Décembre 2018

 Itinéraire:  Groupe
Nombre de participants: 69+moua
Terrain:  Chemins boisés +bitume
Temps:  Pluie et humide
Départ:Parking Jean du Bellay.
Stationnement:Idem
Durée: 3h08mn
Parcours: . 9,7km
Difficulté: moyen
Dénivelé positif:.+300m
Dénivelé négatif: .-298m
Point Haut:. 167m
Point bas: . 84m
Départ : 13h53mn
Balisage:PERSONNALISE

 Températures:. +/-12°


Histoire de Yvré-l’évêque:

Le nom d’Yvré vient d’EVRACIUS ou YVRIACUS, du nom du propriétaire d’une villa (grand domaine) de l’époque gallo romaine. En ce lieu, on s’exerçait à dresser les chevaux.
Ce nom apparaît dans un texte de l’an 616.
D’ailleurs, des fouilles sur divers lieux de la commune (notamment à La Bourdasière en 1857, où plus récemment lors de la construction de l’autoroute A28) ont fait apparaître l’existence d’une cité datant de l’époque gallo romaine.


Au début du XIIe siècle, l’évêque Hildebert fait construire une maison de campagne qui a été progressivement agrandie pour devenir la résidence des Évêques du Mans, et donner ainsi le nom d’Yvré l’Évêque.
En 1589, le roi Henri IV séjourne au château des Évêques lors d’un passage au Mans.
Plus tard, le château des Évêques est vendu puis détruit en 1840.

Sous la Révolution (dès 1793), la commune s’appelle Yvré sur l’Huisne.
Elle se nomme ensuite Yvré lès Le Mans pour redevenir Yvré l’Évêque sous l’époque impériale.


En janvier 1871, la colline d’Auvours est le théâtre d’une terrible bataille entre l’armée de Chanzy et les Prussiens.
Plus près de nous, le 8 août 1944, le bourg est libéré par l’armée américaine, après de violents combats dans le centre bourg.
Le Château de Vau: 
On trouve le nom de Vaux dans un aveu de l’Évêque du Mans au Roi de France en 1394,fief aux mains alors de "Guillaume Becquet" "Chevalier sire de Vaux".
La commune doit son surnom au droit d'hébergement,c'est à dire à l'hospitalité,du aux évêques du Mans,par leurs vassaux de leur fief d'Yvré. Parmi ceux-ci ,le seigneur de vaux est resté dans l'histoire du Maine car, outre qu'il était tenu à fois et hommage envers son évêque,il avait également un devoir honorifique :celui de porter l’évêque lors de sa première entrée dans la cathédrale.Cette tache il ne l'accomplissait pas seul :il était huit à partager cet honneur. Le Sire du Breil, le Sire de Belin,le seigneur de Montfort, le Sire de Sillé le Guillaume, le Sire de Neuville-sur-Sarthe, le Sire de Pirmil et le Sire de Mondoubleau accompagnaient le Sire de Vaux de l'église Saint Ouen du Mans "jusqu'en l'église de Monsieur Saint Julien" (la cathédrale). En la circonstance,ces seigneurs avaient d'autres devoirs à remplir et recevaient en quelque sorte une récompense ,souvenir de cette journée: Le Sire de Vaux remplissait la charge d'écuyer tranchant au festin de ce jour et pour cela il avait droit aux couteaux instruments de ses fonctions. Il est à noter que tous ces Seigneurs recevaient un présent.Ainsi le Sire de Breil qui tenait l'étrier au moment où le prélat descendait de cheval à l'abbaye saint Vincent ,recevait le cheval et son harnachement complet.Le Sire de Belin recevait le drap de soie qui recouvrait la chaise de l’évêque pendant son transport.Le Sire de Montfort apportait l'eau pour les ablutions du début de repas,et les vases employés lui restaient.Le sire de Sillé remplissait le rôle  d'échanson et la coupe dans laquelle le prélat avait bu lui revenait. Le Sire de Neuville recevait le pot,poêles et chaudrons ayant servi à la préparation du repas.Au Sire de Pirmil ,recevait les nappes recouvrant les tables. Quand au Sire de Mondoubleau qui ne portait rien ... il n'emportait pas d'avantage...Au XVIIè ,la terre de Vaux est qualifié de baronnie .Elle appartient jusqu'au premier empire à la famille Landemont, époque à laquelle elle est vendue à Monsieur Crépon qui sous prétexte de rajeunir et d'embellir le Château fit construire tout ce qui donnait aux constructions le cachet de l'époque à laquelle elles avaient été élevées. Il fit construire un pont ,qui enjambait la route d'Yvré à Savigné , joignait les bois aux jardins . En 1857 la Comtesse Da Porto ,née de Nicolay  fit l’acquisition du domaine.Il sera ensuite aux mains de la famille Caillaux et à Monsieur Benoit de Nivenheim en 1920.( sources bulletin municipal 1984.)   

Château d'Yvré L'évêque (sources bnf)
Le Château des évêques: Au début du XIIè ,existait à Yvré, une petite maison que l’évêque Hildebert avait fait construire pour venir s'y reposer.Cette habitation n'avait au début qu'un rez-de-chaussée ,devint le lieue de prédilection des évêques du Mans,qui en firent leur maison épiscopale .Ainsi Guillaume de Passavent agrandi le domaine de deux moulins.Geoffroy de Loudun augmenta à son tour les bâtiments d'Yvré à Geoffroi d'Assé  y fit construire une belle chapelle voutée. En 1279 lors de troubles entre l’évêque Jean de Chanlay ou Tanlay? et un grand nombres de Seigneurs locaux ceux-ci par vengeance assiégèrent le château d'Yvré qui fut pillé et ruiné. C'est à Denis Benoistron que l'on doit la reconstruction du château ,auquel il ajouta deux moulins sur l'Huisne .Mais lors de la guerre de 100 ans ,au XIVè ,il fut une fois encore détruit ,le Cardinal Philippe de Luxembourg employa alors ses fonds à bâtir un nouveau château dans le style de la renaissance .Ses successeurs qui tous ont fait du château d'Yvré leur maison de campagne favorite,en complétèrent les embellissements et particulièrement l’évêque de Grimaldi . Il tenait à ce château dans lequel se réunissaient des artistes,des gentilshommes qui participaient aux chasses à courre et aux réceptions données par l’évêque. Un plan du XVIIIè et l'expertise révolutionnaire donne une idée de cette demeure aujourd'hui rasée ,et qui était située à peu près à l'emplacement actuel de la poste et qui s'étendait sur une large partie de l'avenue Guy Bouriat . Le parc de 144 hectares que traversait l'Huisne s'étendait du ruisseau du Gué Perray (qui descend de la rue de Changé à la route de Paris) et du bourg au carrefour de la fourche . Des terrasses superposées, situées derrière le château,dominaient la rivière.On accédait au Château en plein bourg,sur la route du Mans à Paris par une grille en demi-lune , don de Monseigneur de Grimaldi et qui ouvrait sur une cour d'honneur qu'encadraient les communs . Sur la gauche la basse-cour rejoignait l'église . Face au portail se présentait le manoir en forme d'équerre . Le château d'Yvré  fut le premier bien de la commune vendu du fait de la révolution . Acquis en 1791 par le comte de Valence comme bien du clergé ,et revendu ensuite comme bien d'émigré à un spéculateur Pierre René Verdier ,celui-ci la fait démolir en ne conservant que quelques murs et le parc .Il fut ensuite la propriété de Monsieur Hourdel qui converti cette dépendance en ferme .Cette reconstitution de l'histoire du château des Évêques peut sembler bien superficielles à coté de ce que fut la véritable histoire ,celle des personnages vivants ,celle des intrigues qui s'y sont déroulées. (sources: Isabelle Massot)   
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4 circuits balisés par l'Association Chemins en Yvré vous feront découvrir lacommune d'Yvré l'Evêque.Le circuit BLEU de "la butte d'AUVOURS" de 8Km,
Le circuit ROUGE dit de "la Mare Ronde" de 12 Km:
 Le circuit VERT dit de "la Perche"
 Le circuit y lie de vin (couleur des évêques) 6 ou 8 kms






           Les préparateurs de cette randonnée du jour: Cri-Cri, François,Jean-Michel et Christian.

Dès l’occupation Romaine, à cet endroit, un ouvrage permettait la traversée de l’Huisne.
Au IXe siècle, des pèlerins, venus récupérer les reliques de Saint Liboire (Évêque du Mans), furent témoins de la guérison miraculeuse d’un sourd-muet alors qu’il traversait le pont..

Edifié au XVI è par l'éveque Jean du Bellay ,Il doit son nom à l'existence d'un pont primitif de l'époque romaine .En 1589 Henry IV l'aurait emprunté pour se rendre au Mans,combattre les ligueurs.Vers 1771 ,la construction d'un pont de bois en aval conféra le surnom de "Pont de Pierre"la dernière restauration date du XIXè.
Délabré, reconstruit à plusieurs reprises, il fût remis au XIXe siècle dans son état primitif, tel qu’on peut le voir aujourd’hui.






Les historiens locaux avancent que Gérence est le nom de la mère de sainte Geneviève. L'hagiographie raconte que Gérence aurait été privée de la vue pour avoir refusé d'amener sa fille à l'église. Elle a été guérie par la suite, en se frottant les yeux avec l'eau que sa fille avait tirée du puits et sur laquelle elle avait fait le signe de croix. D'autre part, c'est à Nanterre qu'en 429 l'évêque Saint-Germain d'Auxerre, patron de la paroisse locale, a consacré Geneviève, alors âgée de 7 ans. Quelques années plus tard, Geneviève sauvait les Parisiens de la famine au cours du siège qu'ils subissaient de la part des Francs. D'autres pistes penchent plutôt sur une déformation du nom du généreux mécène qui fit bâtir la fontaine, vers 1775. Il s'agit de Louis Sextius de Jarente, évêque d'Orléans.Dans les années 1950, les Yvréens allaient encore puiser de l'eau à la fontaine, pour ses vertus miraculeuses. Elle tombe ensuite en désuétude et il faut attendre 1998, sous l'impulsion de Jacques Terroire, maire et historien averti, pour que l'on s'y intéresse à nouveau.La commune a acheté le terrain et mis en œuvre, avec l'aide des Bâtiments de France, sa réhabilitation. L'eau n'est cependant pas potable. La cause en reviendrait à la présence d'un cimetière d'évêques ou de moines, implanté à moins de 50 m de ladite fontaine. On sait aussi qu'une source alimente cette fontaine. De là à supposer qu'un courant souterrain passe au milieu d'ossuaires, il n'y a qu'un pas ! (sources: Ouest France)










Attention ça glisseuuuuuuuuu sur les feuilles trempées d'eau;


Voilà l'endroit exact pour passer votre "Réveillon" pour les fetes de fin d'année.
Ayééééé la pluie c'est invitée à notre randonnée grrrr




ne poussez pas, ne poussez pas "ça recoince"?
Allez quel chiffre à été gravé sur cette pierre?
L’ancienne maison de notre ami "Jean".
Dommage que ce puits soit pas dégagé et mis en valeur.
Belle fermette prévoir "petits travaux"
Un tracteur super écolo....
Ce chien d'un réalisme étonnant ne viendra pas nous agresser.
Magnifique reproduction de cette habitation de l'époque.
Un seul mot, super travail




grrrrr la pluie à faussée ma mise au point de mon apn.
Au sommet du coteau d'Auvours s'élève un monument commémorant la dernière bataille de la guerre de 1870/1871 qui a opposé les 17èm et 21èm éléments du corps Français au 9èm et 10èm corps de l'armée Prussienne.La bataille inhumaine du 11 Janvier 1871 sous la neige et par un froid glacial de -12° ,vit les deux armées se livrer à de violents combats .Au prix de nombreuses pertes. le Général Gougeard à la tête de ses hommes reprit le plateau d'Auvours à l'ennemi avant de décrocher suivant les ordres de l’État major . Après son décès en 1886 et selon son désir . IL fut inhumé, sous le monument où reposent une centaine de combattants Français et prussiens sur les lieues où il conduisit la charge du 11 Janvier 1871.

Le tertre d'Auvours a été le témoin de la guerre de 1870 où une tragique bataille a fait 617 morts.






Un Grand Merci à nos trois mousquetaires (qui étaient 4)pour la préparation de cette super randonnée: Cri-Cri,François, Jean-Michel,Christian.


*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 

le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes


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