vendredi 23 juin 2023

Tuffé :22Juin 2023 avec Pique-Nique

 

  RANDONNEE : TUFFE 

   JEUDI 22 JUIN 2023


Itinéraire:  Groupe LSR72
Nombre de participants:
14
Terrain: Bitume+Chemin de forêt
Temps:  Pluie de 9h a 10h30
Départ: Parking du plan d'eau de Tuffé

  Stationnement:  Parking du plan d'eau de Tuffé
Durée: 3H00mn
Parcours: 10,05km
Difficulté: Facile
Dénivelé positif:.
120m
Dénivelé négatif:
121m
Point Haut:. 189m
Point bas:
125mm
Départ : 8h56mnmn
Balisage:  Parcours 
Personnalisé .
 Températures:. +/-19°

   DEJA FAIT le : 19/09/2019  , Vous pouvez retrouver les photos sur le blog,randolibre72 sur google ou directement sur blogger de google.

1536 habitants les Gentilés: Tufféen

   BLASON DE TUFFE:

 Blason de Tuffé

 

 

 

 


 


 
Nos organisateurs du jour 9 hrs tapant pour le départ, en version escargots :Nicole,Claude,Daniel Bernard

      Grrrrr, il pleuttttttt , il pleut bergère, sort tes randonneux, allons sur nos chemins tous très mouyeux....


 


 


   Attention ça glisseuuuuuu....


      Il manque le bruit de l'eau...


 
      Y'a du mondeuuuuuu, pas beaucoup d'échos.......mdr😀


    C'est la marche des canards qui en sortant du parking, se secouent le bas des reins et font "coin coin" et tout le monde se marre, remuez-vous le popotin,en faisant "coin coin"et en secouant vos ponchos avec plus d'entrain,c'est super chouette c'est extra fou......


 
    Dite moi chef, ils arrivent quand les baigneurs???? 


   Mais c'est bien sur on respire la santé sur un banc complètement mouillé....mdr


    On se chicane pas pour passer , chacun son tour....


     Ont se doutaient que nous étions pas les seules à sortir par cette pluie ce matin, nous croisons la route d'autres randonneurs "gastéropodes" très heureux de cette sortie du jour.

  Petit escargot porte sur son dos sa maisonnette aussitôt qu'il pleut il est tout heureux il sort sa tête  ......


 

 Une bonne adresse pour celui qui recherche un gîte tranquille dans la région Sarthoise

     Ayé, ont ramassent les parapluies , le temps change très rapidement 

    belle bête! mais est-il réel ???


 

                   Visiblement nous sommes dans la bonne direction,"Bouessé le mouillé"

    Une partie du parcours très très étroite..(photo prise en marchant)



     Voilà des flaques d'eau rencontrées sur notre parcours du jour

     Une végétation très dense et très difficile à aborder, manque le "coupe coupe" pour pénétrer et affronter l'Amazonie Sarthoise.



    Et "puits, et puis" on avance sur un tracé plus propre .

     La cloche qui nous rappelle qu'il est pas loin de l'heure de "l'apéro"

    Cette photo il fallait absolument "Lavoir" dans notre résumé photos;

Le 10 Juillet 1842,l'agent-voyer dresse le devis de construction ,sur la Chéronne ,d'un lavoir dans l'abreuvoir public. Celui-ci est à l'emplacement de l'ancien abreuvoir des portes de l'étang du prieuré.il s'agit de canaliser les eaux qui descendent de la "montagne",d'édifier un mur sur lequel seront posées des pierres de grès de Bonnétable ,pour battre le linge, d'enlever les 63m3 de boue et de sable qui enlise l'abreuvoir et d'établir une retenue d'eau . C'est travaux sont estimés à 415Frs doivent employer des matériaux locaux , la chaux de Prévelles, les pierres de grès de St Georges-du-Rosay ,le sable de la butte de Tuffé où dans l'abreuvoir.  Le devis a été perdu fin 1845, un nouveau devis sera fait, d'un montant de 3287 frs sera recueillies en 1847. En 1851 les travaux seront exécutés avec du châtaignier en remplaçant le grès.  En 1861 le serrurier Mr Eugène Brillet réalise un barrage avec vanne mobile pour 280frs et en 1871 les tuiles remplacent les bardeaux . En 1891 le lavoir est trop petit et un agrandissement est fait pour la somme de 800frs pour accueillir une vingtaines de laveuses, pour la réalisation de cette ailes complémentaire une sommes de 273 frs seront nécessaires pour remplacer le plancher et refaire une partie de l'ancienne toiture . En février 1921 pour 4817frs,  le maçon du village, Mr Montreuil va cimenter le plancher du lavoir ,refaire les maçonneries des piliers de soutiens de la charpente et des murs du déversoir, poser un empalement neuf , cimenter les murs et le fond du déversoir  . (https://lavoirs-en-sarthe.fr/village/tuffe/).


 

     L'accès du lavoir est fermé au touristes .



      Voilà le plan des différentes randonnées sur Tuffé.

 

 

IL EST L'OR DU PIQUE-NIQUE: température 25°, arrivée de deux amies membres du LSR72 pour nous soutenir pour l'apéro (offert par le LSR72)

    Tous le monde a son verre en main? on ne pique pas celui du voisin svp.....mdr


 

     On partage les amuses gueules,la boisson, et les dessers, un excellente ambiance...

 

DEUXIÈME BALADE: +/- 5km  sur le centre ville de Tuffé

    Passage devant le camping et sa piscine chauffée.


 

   Les tarifs pour ceux qui serait intéressés par ce lieu tranquille .

   Nous sommes accompagnés par maman canard et ses rejetons



Nous arrivons aux château de Chéronne ,JAMAIS VENDU depuis 1730

Une histoire passionnante qui débute au XIV ème siècle

Il n’y avait alors qu’un édifice en bois, dont il ne reste aucune trace. Le plus ancien bâtiment existant, classé à l’Inventaire des Monuments Historiques, est le logis-porte.

Dès le XIV ème siècle le site de Chéronne existe dans une vallée partiellement inondée, comme en atteste le chartrier du fief de Chéronne qui remonte à 1475. Il n’y avait alors qu’un édifice en bois, dont il ne reste aucune trace. Le plus ancien bâtiment existant, classé à l’Inventaire des Monuments Historiques, est le logis-porte. Construit vers 1490, c’est probablement le premier château à avoir été habité.

Au XVI ème siècle débute la construction du château

Lui-même avec ce qui constitue actuellement l’aile Ouest (celle qui donne sur le jardin). On y trouve toutes les caractéristiques des bâtiments de l’époque :
– tour massive, meurtrières, escalier hélicoïdal, chemin de ronde, crochets du pont levis, fenêtres renaissance, lucarnes de pierres ornées de crochets surmontés de fleurons …

Le château n’était alors qu’un bâtiment rectiligne orienté Nord-Sud, perpendiculaire au logis-porte.

Au XVII ème siècle  le château prend la forme d’un quadrilatère entouré de douves. A Chéronne, toutefois, on ajoute une seconde rangée de douves sur trois des côtés.

 De la révolution au XIXe:

 A la Révolution, la chapelle de l’aile occidentale est saccagée. C’est d’ailleurs le seul dommage que subira le château. A la fin du XIX ème siècle, les douves sont comblées (il en reste un vestige à l’entrée). L’aile dans laquelle se trouve la chapelle endommagée et les tours attenantes sont démolies. Les matériaux et les boiseries sont récupérés pour la restauration du château. Au début du XX ème siècle, la façade Sud est restaurée dans un style néo-renaissance. 

Du XIXe à aujourd'hui:

 Entre les deux guerres mondiales, le petit moulin à roue est transformé en centrale électrique.
Une turbine couplée à des batteries de stockage alimentaient en courant continu le château et la ferme (il y avait même une voiture électrique aujourd’hui disparue). Ce dispositif n’est plus en service.
Pendant la deuxième guerre mondiale, le château a été occupé par l’armée allemande
Celle-ci qui avait installé dans le parc un dépôt de munitions et un atelier de réparation pour les avions.
Depuis
400 ans, le château de Chéronne a été transmis uniquement par succession, le plus souvent par des femmes, les dames de Chéronne qui ont donné une âme à la maison.

 Vue Est.jpg

 dessin logis porte.jpg

 LE LOGIS PORTE:





     LE LOGIS PORTE AUJOURD'HUI

 Un édifice unique datant de 1550

 Ce bâtiment privé semble avoir été construit vers la fin du XV ème siècle par Hervé de Chahannay (1454-1498), capitaine de 200 hommes d’armes, Sénéchal du Maine, Gouverneur du Perche, Bailli de Chartres après 1481.

Entre le XVIII ème et le début du XX ème siècle, le logis est transformé en habitation pour les fermiers, le rez-de-chaussée de la tour accueillant le pressoir et les étages dévolus au stockage. Des travaux de restauration furent engagés dans la deuxième moitié du XIX ème et au début du XX ème siècle. Des réparations furent nécessaires en raison de dégâts causés au porche par le passage d’un avion allemand durant l’occupation de Chéronne en 1944.

Architecture

Le logis symbolisait le pouvoir du seigneur souvent en conflit avec les moines du Prieuré Notre-Dame, seigneurs de la paroisse. Le bâtiment est en effet construit directement en face du prieuré de Tuffé.

La grosse tour étant mal reliée au logis, on pense qu’un bâtiment plus ancien existait avant. Il assurait des fonctions résidentielles (cheminée Renaissance, grandes fenêtres à croisées), et défensives (ouvertures de tir).

Nous avons pris la décision de financer la partie finale de la restauration et réhabilitation complète du Logis-Porte grâce au mécénat. Une mesure indispensable pour concrétiser notre projet

 

Le projet de restauration est entièrement supervisé par l’architecte du patrimoine Alain Barbier, qui est lui même supervisé par l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Chaque projet, forme et dessin, chaque choix d’artisan et de matériau est fait dans le respect le plus strict des techniques anciennes.

Notre objectif est une réhabilitation complète du bâtiment en restaurant tous les intérieurs et extérieurs avec les techniques anciennes et selon l’état des connaissances sur son état originel. Nous pensons qu’il est possible de le valoriser également quant-à son utilisation. Nos réflexions nous ont amenés à envisager :

  • une salle au rez-de-chaussée qui pourra accueillir des concerts, des expositions, des séminaires d’entreprises et les cocktails des mariages,

  • deux appartements de luxe aux 1er et 2ème étage,

  • un accès public au sommet de la tour la plus haute du logis-porte qui offre une vue à 360 degrés sur tout le site et la vallée,

  • un petit musée avec exposition de tableaux, de documents historiques, un historique de la restauration et de costumes d’époques pour le moment conservés au château.

Pour la totale sauvegarde du bâtiment il faut reprendre le reste de la toiture et la façade ouest. Ses abords seront aménagés selon les plans et les dessins de l’époque tout en respectant les normes ERP. Et pour sa mise en valeur, il est prévu un éclairage adapté des façades et des épis de faîtage.

Nous n’avons jamais baissé les bras car nous sommes passionnément attachés à ce patrimoine historique. Et nous serions très heureux de partager cette passion  avec vous et d’écrire la suite de cette histoire avec votre aide.


Les travaux déjà réalisés :

C’est l’architecte qui, avec un souci permanent du respect des techniques de l’époque, a supervisé les travaux effectués par des artisans locaux agréés par les Monuments Historiques. Cette première tranche de travaux de 900 000 euros a permis de sauver le bâtiment et de lui redonner un bel aspect extérieur. Il a fallu reprendre une grande partie de la maçonnerie et des enduits extérieurs, restaurer la charpente et refaire la couverture. Des épis de faîtage en céramique vernissée, œuvre originale de Philippe Ménard, ont remplacé les anciens et donné au logis-porte une dimension artistique et colorée supplémentaire.

Le résultat est remarquable mais il faut maintenant terminer la restauration, réhabiliter le site et enfin faire partager au plus grand nombre ce joyau du XV ième siècle.​

 L’objectif commun de la famille est de redonner vie à ce bâtiment :
2003 - étude de faisabilité
2009 à 2011 - Première phase de restauration qui a permis de sauver le logis-porte
2020 à 2022 - Deuxième phase avec la restauration de la salle renaissance du rez-de-chaussée pour accueillir des événements - (objet de notre demande d’aide)
2022 à 2024 - Troisième phase avec la création d’une cour Renaissance et des commodités
Vers
2030 - Réfection du reste de la toiture

 

2009 à 2011

Stabilisation du bâtiment

La combinaison d’un sol relativement humide, de l’ancienne destruction d’un bâtiment sur lequel s’appuyait le logis-porte et du vieillissement du liant entre les pierres entraînait lentement mais sûrement le basculement d’une partie du bâtiment qui s’ouvrait comme une coque de noix.  Il a fallu injecter du béton et de la chaux directement dans le sol afin de rétablir la stabilité du logis-porte.

Les Murs:

D’importantes fissures (on voyait l’extérieur à travers …) dans les murs résultaient de ce basculement. Les parties concernées ont été déconstruites, grattées et remontées selon les même techniques et avec le même liant que lors de la construction initiale du bâtiment au XV ème siècle
 La charpente et la toiture
Pour les mêmes raisons une grande partie de la charpente avait glissé. Là aussi il a fallu démonter et remonter, tout en remplaçant les parties les plus abîmées. La toiture en ardoises a été entièrement refaite. Le clocheton a été recouvert en bardeaux de châtaignier, en substitut de l’ardoise, comme cela devait être à l’origine.
 Les épis de faîtage
L’existence historique d’épis de faîtage en poterie vernissée ayant été confirmée dans la Sarthe, les anciens épis de faîtage usés en zinc ont été remplacés par des œuvres d’un céramiste local, Philippe Ménard.
 Un magnifique garage avec une poutrelle en H pour soutenir le premier étage, une très belle cheminée renaissance maintenue par des parpaings, une très belle cuve à fuel...
 Changement d’une poutre de plus de 500 ans fragilisée au niveau d’un nœud. Remplacement de deux solives autour de la chaminée, décaissment du sol, établissement des fondations du futur sol en tomette. 

Nous avons pris la décision de financer la partie finale de la restauration et réhabilitation complète du Logis-Porte grâce au mécénat. Une mesure indispensable pour concrétiser notre projet.

L’avantage du mécénat :

Clairement, bien que très attachés à ce bâtiment, nous avons vite réalisé qu’il nous serait impossible de concrétiser ce projet sans l’aide du mécénat. C’est pourquoi nous avons décidé de nous inscrire dans une procédure de sauvetage sous la supervision de l’organisme officiel des Demeures Historiques. C’est cet organisation qui s’occupe de redistribuer les dons des mécènes directement aux artisans ainsi que d’établir les reçus fiscaux aux donateurs.

En effet grâce à une nouvelle loi, il est maintenant possible pour tous les mécènes et donateurs de déduire jusqu’à 60 % de leurs dons aux Monuments Historiques privés.

 

 

 

 

 Tuffé -  Château de Chéronne - Le Donjon

 Le Logis Porte de l'époque.

 

 

 

  Le gîte face au château.


 

   L’Église  St Pierre de Tuffé:
origine de la paroisse est à mettre en relation avec la fondation de l'abbaye Notre dame au VIIe.

 Le 8 novembre 1725-Bénédiction, par Me Gilbert Rocquain, curé de Conneré, des trois cloches de Tuffé. La première a été nommée Marie, par François Henri de Menon, chevalier, comte de Turbilly et par demoiselle Marie Anne Madeleine de La Goupillière. La seconde a été nommée Anne par Nicolas Jean Baptiste Navot, chevalier, seigneur d’Ombreval, et par haute et puissante dame Renée de Charnière, veuve de René Mallet, chevalier sieur de La Bellemondière. La troisième a été nommée Elisabeth, par Louis Philippe de Menon, chevalier, sieur de Turbilly, et par dame Françoise Madeleine de La Rivière, comtesse de Turbilly. Epoque et style:XVIIème,XIXème,Gothique,XIIIème,XVème

 

 L'église de l'époque


                 Accès a L'Abbaye de Tuffé Notre Dame ,val de la Chéronne.


Le monastère Mérovingien: Vers 660, Lopa,veuve d'Egignius,en accord avec son parent évêque du Mans Beraire, transforme sa demeure et son domaine de Tuffé en un monastère de femmes dont elle devient l'abbesse. L'évêque puis ses deux successeurs ,appartiennent à l'une des plus importantes famille du Maine et de l'ouest de la France au VII, impliquée dans la prise de pouvoir des premiers carolingiens et la formation de la première lignée des comtes du Maine. Ils octroient au nouveau monastère divers domaines et revenus destinés à subvenir aux besoins du culte, à la subsistance des religieuses et aux besoins des pauvres, des pèlerins et des voyageurs qui y sont reçus. L'existence du monastère est confirmée par un diplôme du Roi Clovis II (635-657)





    Ce qui reste à nos jour du site. L'ancien mur pignon du logis médiéval,englobé dans le pavillon du XVII,conserve la trace des ogives qui couvraient le réfectoire médiéval et juste au-dessus,le niveau horizontal du plancher du dortoir placé dans le comble, L'arc plein cintre conservé dans l'arrachement de la façade nord du logis médiéval couvrait la porte du réfectoire,qu'une pièce de bois coulissant dans le mur suffisait à fermer.


 

La Cheminée de l'ancienne salle des hôtes est ornée d'un portrait de
Louis XIV,rare concession au décor laïc dans cette pièce dédiée à l’accueil des invités.


Retrouvée dans la flèche de l'église paroissiale,cette cloche est peut-être le seul vestige de l'abbatiale. Elle porte la mention. Les religieux de ce monastère de l'ordre de St Benoist congrégation de St Maur m'ont fait faire ce 20 8bre 1662

Le grand escalier du pavillon desservait l'ensemble du logis Mauriste.Les balustres de sa rampe,Les voûtes sont appareillées en calcaire tiré des carrières de Chéronne à Tuffé.Une porte haute donnait accès au combles du cloître. Voûte en arc-de-cloître de la salle des hôtes.


 


 





   






papier journal qui a servait de papier peint? 
 
Le Pigeonnier est attesté en
1646 et sans doute réédifié en 1666,ce bâtiment a une double fonction .Économique d'une part,il sert à l'élevage des pigeons,pour la table mais surtout à la production de fiente utilisée comme engrais. Symbolique d'autre part,il témoigne du statut seigneurial du prieuré,son existence étant conditionnée à la possession du droit de justice. Le pigeonnier comptait à l'origine environ 1500 boulins ou nichoirs abritant les nids,dont la mise en œuvre  est remarquable:il s'agit de pots en céramique conçus pour cet usage ('la panse est aplatie pour former le fond du nid) et insérés dans la maçonnerie. La double échelle pivotante centrale et la lucarne d'envol ont disparu. Le pigeonnier abrite à partir de 1798 le moulin à broyer les couleurs pour la fabrication des émaux de la faïencerie,puis est utilisé comme remise agricole. Découronné et partiellement arasé à une date inconnue,il a été retrouvé en 2004-2006 sa toiture conique.

 


la dernière photo de la saison randonnée du Groupe LSR72. 
A bientôt a tous sur de nouveaux parcours dans notre superbe région Sarthoise.
BONNES VACANCES A TOUS
 
 

Histoire des déportés de Tuffé

 

En octobre 1939, à la suite de l'invasion allemande, un grand nombre de réfugiés du Nord et de l'Est de la France ainsi que des Belges se voient contraints de quitter leur résidence pour venir en Bretagne. Le département du Finistère doit recevoir 185 000 personnes. Celles-ci sont réparties dans un grand nombre de communes du Finistère et sont hébergées généralement chez l'habitant. On effectue, à la demande des autorités, le recensement des étrangers en août 1940 puis des réfugiés allemands en septembre 1940. Le 15 octobre 1940 les autorités allemandes considèrent qu'il y a trop d'étrangers dans le Finistère. Elles enjoignent au préfet de faire partir ceux ne pouvant prouver qu'ils exercent un travail. Leur départ est si précipité que la plupart ne peuvent pas emporter ce qu'il reste de leurs biens. Le 20 novembre 1940, un train est affrété avec 920 personnes à bord. Parmi les nationalités recensées on trouve un grand nombre de Polonais, des Belges, des Grecs, des Tchèques ainsi que des Français. Seuls les Italiens et les Espagnols sont exclus de cette évacuation. Ces 920 personnes sont réparties dans tout le département de la Sarthe, dans des communes ayant des facilités d'hébergement, possédant de préférence une gendarmerie et desservies par une gare. C'est ainsi qu'à Tuffé il a été décidé de recevoir 70 de ces « refoulés des côtes bretonnes ».

Ces derniers arrivent le 21 novembre 1940 et sont accueillis dans les salles Gauthier et Poussin. Une cantine est organisée, qui sera supprimée le 31 janvier 1941, au profit d'une allocation en espèces. Ils sont d'abord en hébergement collectif puis individuel. La plupart logent alors Grande Rue, rue Fresnet et rue Cossoneau (actuellement rue de la Gare). Ils sont astreints à un pointage quotidien en mairie. D'autres réfugiés venant du Nord étaient déjà en résidence à Tuffé depuis août 1940. D'autres venant de Mulhouse sont arrivés en décembre 1939. Il est procédé à des enquêtes ainsi qu'un recensement complet des étrangers et surtout des Israélites en octobre et décembre 1941.

3.Deux rafles sont organisées à Tuffé : Le 17 juillet 1942 (jour de la rafle du Vel d’Hiv), 11 personnes soupçonnées d'être juives, sont arrêtées :

  • Mme Bulka Sala - 36 ans – nationalité polonaise,
  • M. Fernbach Hugo – 42 ans – nationalité polonaise,
  • Mme Fernbach Sala – 34 ans – nationalité polonaise,
  • M. Jablonski Jean – 57 ans – nationalité sarroise,
  • Mme Jakubowicz Anna née Reichman – 28 ans – nationalité polonaise,
  • M. Jakubowizc Maurice – 24 ans – nationalité polonaise,
  • M. Jakubowizc Salomon – 18 ans – nationalité polonaise,
  • Mme Sandomierski Cyrka née Bulka – 32 ans – nationalité polonaise,
  • M. Sandomierski Moszeck – 42 ans – nationalité polonaise,
  • M. Teltsch Ernest – 55 ans – nationalité tchèque,
  • M. Teltsch Thomas – 19 ans – nationalité tchèque,

Le même jour ces personnes ont été conduites au camp de Mulsanne. Le 17 juillet 1942 vers 15 h 30, elles ont été transférées par car au grand séminaire d'Angers avec 39 autres israélites arrêtés à la Ferté-Bernard er Ecommoy Le 20 juillet 1942 elles ont été envoyées à Auschwitz par le convoi no 8 qui a quitté la gare d'Angers à 20 h 34. Ce convoi emportait 827 personnes. Ces douze personnes sont décédées dans le camp. On ignore la date de leur décès. Le 9 octobre 1942, douze personnes soupçonnées d'être juives, sont arrêtées :

  • Mme Bulka Héléna née Golbart – 65 ans – nationalité polonaise,
  • M. Bulka Richard – 13 ans – nationalité polonaise,
  • M. Bulka Wolleck – 60 ans – nationalité polonaise,
  • Mme Chimelnski Fanny née Jakubowicz – 37 ans – nationalité polonaise,
  • M. Chimelnski Jules – 13 ans – nationalité française,
  • M. Chimelnski Marcel – 9 ans – nationalité française,
  • Mlle Chimelnski Marthe-Marie – 6 ans – nationalité française,
  • Mlle Fernbach Rika – 3 ans – nationalité française,
  • M. Jakubowicz Hesz – 61 ans – nationalité polonaise,
  • Mlle Jakubowicz Sylvie – 6 ans – nationalité française,
  • Mme Jakubowicz Zlata née Urstein – 59 ans – nationalité polonaise,
  • Mlle Sandomierski Maria – 13 ans – nationalité polonaise.
Elles ont été transférées au Camp de Mulsanne avec 108 autres arrêtées dans la Sarthe. Le 6 novembre 1942, elles ont été envoyées à Auschwitz par le convoi no 42 au départ de la gare de de Drancy à 8 h 55. Ce convoi emmenait 1 000 personnes. 773 ont été gazées à l'arrivée au camp. Ces douze personnes sont décédées à Auschwitz. On ignore la date de leur décès (vraisemblablement le 11 novembre 1942)
 
 
 
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MERCI AUX ORGANISATEURS DE CE SUPER PARCOURS:

* Capture photos avec petit APN de poche
*Si vous avez constaté des erreurs me le faire savoir merci
*Pour ceux qui désirent des photos en format "normal" ,je suis à votre disposition;
*Adresse mail: rando-libre72@gmail.com
*Photos sous copyright (Busson Jean-Guy) et D.R (droit réservé)

*Le copyright :trans-vidéo72 étant un D.R également de Mr Busson Jean-Guy .

 Reprise le 14/09/2023 : Parcé-sur-Sarthe avec pique-nique