vendredi 20 septembre 2019

Rando Tuffé 19/09/19

 Randonnée du 19 Septembre 2019
            "Parc de Loisir de Tuffé"

Itinéraire: Groupe
  Nombre de participants: 39 le matin
Terrain: Boisée
Temps: beau temps vent très frais
  Départ: 9h15mn
Stationnement:Parking
 Durée: +/-2h39mn au GPS le matin
Parcours: 8 Km
Difficulté: accessible
  Dénivelé Positif: +153m
 Dénivelé Négatif: -143
 Point Haut: 127
 Point Bas: 56
Balisage: Rouge

                       EN COURS DE RÉALISATION





PLAN D'EAU : Tour du Lac +/-2,400km


Camping sur 4Ha ombragés,130 emplacements,Mobile-Home dont 1 adapté PMR,Des châlets, Une piscine couverte chauffée,3 sanitaires OUVERT :de Avril à Septembre

















Un peu frais pour faire du pédalo


Le Rassemblement des randonneurs du jour


le brif avant le départ



Ayéééééé c'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiii
















                                          ATTENTION A LA DESCENTEUUUUUU










Notre photographe prise en cliché par un "RADAR" de randonneur



                           Après la première photo de groupe au bord du lac, la détente



                       " PIQUE-NIQUE"



l'apéro jamais bien loin ,toujours a portée de main et dissimulé sous le sac de fraicheur















                                                 pffffff j'ai oublié des tables grrrrrr


Selon la tradition, une abbaye de moniales fut fondée à Tuffé par une dame noble nommée Loppa. Elle en devint la première abbesse. A cette abbaye de femmes, s’ajouta un monastère d’hommes chargés du temporel. Peu à peu, les religieux développèrent leur sujétion ; ainsi se créa le bourg de Tuffé, autour de l’abbaye à laquelle vint s’ajouter une église paroissiale.
Si, de cette époque, nous disposons de quelques sources écrites, il n’en est pas de même de l’époque suivante, les sources demeurent muettes jusqu’au XIème siècle. D’ailleurs, il est fort probable que la vie monastique fut abandonnée en raison des troubles du moment (incursions normandes) ; ce qui fut le cas dans la plupart des monastères du Haut-Maine.
Quoi qu’il en soit, le calme revenu, la vie monastique reprit ses droits sous l’égide du seigneur Hugues de Mondoubleau ; il était fréquent à cette époque que les fondations religieuses soient détenues par des laïcs qui en récupéraient les profits. Toutefois, à sa mort, en 1073, Hugues de Mondoubleau légua le monastère devenu exclusivement masculin, à l’abbaye Saint Vincent du Mans.

Dès lors, l’abbaye Notre Dame de Tuffé devint prieuré et le restera jusqu’à la Révolution. La donation fut particulièrement intéressante pour l’abbaye St Vincent car en plus des biens religieux, Hugues de Mondoubleau y ajouta le bourg de Tuffé, une partie de ceux de St-Hilaire et de la Chapelle St Rémy, ainsi que les terres avoisinantes.
Richement pourvus de terre, les moines bénédictins entreprirent la mise en valeur de leurs biens. En 1100, ils creusèrent le "grand étang" qui subsista au moins jusqu’à la Révolution (celui-ci était situé à peu près à l’extrémité nord de l’étang actuel) ; vers la même époque, ils défrichèrent et mirent en place un grand nombre d’exploitations agricoles dont la plupart existent toujours.
Mais, bientôt, avec le retour des difficultés – guerre de 100 ans, problèmes internes aux ordres bénédictins – les religieux durent concéder une partie de leurs terres à des seigneurs laïcs, notamment à celui de Chéronne.
Puis au XVIème siècle, la vie religieuse dut être restaurée et ce ne fut qu’avec la reprise en main par la congrégation de St Maur (1646) que le prieuré retrouva son lustre passé ;
 Cela permit aux moines de reconstruire l’ensemble des bâtiments conventuels, à l’exception de l’église abbatiale, de 1685 à 1740. De cette reconstruction datent les deux porches (celui situé sur la place et celui situé près du chevet de l’église), la galerie de cloître, dont il reste une partie importante acquise par la municipalité en 1985, ainsi que le logis prieural (acquis en 2003)
Ces vestiges qui présentent une réelle valeur patrimoniale, permettent de découvrir une architecture religieuse et une histoire monastique remarquables, léguées par les moines bénédictins de la congrégation de Saint Maur.
Au monastère, s’ajoutaient des bâtiments agricoles et des terres exploitées par les moines ; l’ensemble était ceint de murs et de tourelles qui n’étaient pas tant défensifs que symboliques.
D’ailleurs, à l’arrière du prieuré, il ne semble pas y avoir eu de murs, mais seulement un vaste marécage séparant les biens religieux de ceux du château de Chéronne.

A l’époque mauriste, les bâtiments à vocation économique qui complétaient comme il se doit le prieuré (une abbaye devait être composée de telle sorte que les moines puissent y vivre en autarcie) n’ont pas été reconstruits. Ainsi, le pigeonnier actuel remonte vraisemblablement au XVIème siècle, même si sa datation n’est pas évidente dans la mesure où ce type de bâtiment s’apparente à la construction rurale qui n’a que très peu évoluée entre le XVème et le XXème siècle.
Les pigeonniers ou fuyes faisaient l’objet d’un droit banal réservé aux seigneurs justiciers dont faisaient partie les moines du prieuré, seigneurs-barons de Tuffé.
Si les origines de ce pigeonnier sont anciennes, en revanche la superstructure a été remaniée après la Révolution puisque au moment de la vente des biens nationaux, le pigeonnier est mentionné dans un inventaire avec un toit conique semblable sans doute aux autres pigeonniers subsistant (Par exemple, celui de la Cour à St Hilaire).
Par contre, l’intérieur a été très peu modifié, la plupart des logettes demeurent intactes avec leur structure de terre cuite antérieure au XVIIème siècle. A ces trous de boulins, s’ajoutent sur les parois des rangées de briques qui avaient pour but d’empêcher aux rongeurs de gravir les murs et de détruire les couvées. Seule manque la pièce de bois centrale autour de laquelle gravitait une échelle permettant de ramasser les œufs dans les nids.

Le prieuré fut occupé par les moines jusqu’en 1768, puis les moines ne vinrent plus à Tuffé qu’occasionnellement jusqu’à ce que le prieuré soit vendu en tant que bien national en 1792.
A leur départ, reculant devant le coût des réparations, les moines firent détruire l’abbatiale qui menaçait ruine.
Après la Révolution, le prieuré fut transformé en faïencerie
Un inventaire lors du décès de Jean Galmard en 1812 atteste de l’importance de la fabrication: elle ne comportait pas moins de 6 tours de potier, un moulin à broyer les émaux (dans le pigeonnier) et plusieurs dizaines de milliers de pièces étaient entreposées en attente de cuisson.
En 1873, le corps de bâtiment le plus important fut à son tour démoli, de telle sorte qu’il ne resta plus qu’une partie du cloître, transformé en logis d’exploitation agricole, et un pavillon utilisé en résidence secondaire, jusqu’à l’acqui­sition par la commune de Tuffé.
 Après avoir restitué au pigeonnier son élévation et le toit conique attestés par les gravures du 18ème siècle, (2004-2006), la commune a engagé les travaux de mise hors d’eau du « pavillon ». Le ravalement des façades et l’étude archéologique qui l’a accompagné ont permis de retrouver les étapes de l’évolution du bâti : les éléments les plus anciens remontant au XIIIème siècle. Toutefois, la mise en relation entre les différentes sources iconographiques, les textes et l’existant pose encore des énigmes, notamment sur la fonction des salles du pavillon subsistant, et, plus troublante encore, l’implantation exacte de l’abbatiale.

En 2004, une association s’est constituée pour mettre en valeur et animer le site..
Outre un travail de recherches historiques, elle œuvre pour donner aux lieux une fonction culturelle, avec l'aide financière de la Commune et du Conseil Départemental de la Sarthe. Elle travaille à mettre en valeur le parc pour en faire à terme un des beaux jardins de la région.
Depuis 2017, elle accueille également un point d'information touristique de la Communauté de Communes de l'Huisne Sarthoise.








  APRÈS NOTRE RESTAURATION DIRECTION
"LE CHÂTEAU DE CHERONNE"






Le Château de Chéronne est situé sur le territoire de Tuffé,entre les vallées de la chéronne et de la jousse. A Tuffé une présence humaine est attesté depuis le 7èS avec la fondation de l'Abbaye Notre Dame.
Un Château ,une lignée, 700 ans d'histoire continue,la terre de chéronne est connue depuis le 14èS sans que l'on puisse préciser les constructions présente sur le site à l'époque.
En 1375, la Famille "Chahannay acquiert la propriété de Chéronne,elle se transmettra de génération en génération,surtout par les femmes d'où les changements réguliers de nom de propriétaires.
Les Chahannay sont à l'initiative des constructions les plus ancienne (fin15)
Malgrès la révolution et l'émigration temporaire du "Comte" de Monteclerc propriétaire du Château en 1879, Chéronne reste aux mains de la même famille
En 1870, le Comte Maurice de Chavagnac,maire de Tuffé et conseiller général,réalise d'importants travaux dans l'objectif de privilégier les aspects résidentiels et de gommer les symboles défensifs.
Gérard de la Villèsbrune filleul de Suzanne Chavagnac,hérite de Chéronne au début du XXèS .
La propriétaire actuelle est sa fille, Alix Dumielle. De nombreux travaux de réhabilisation sont en projet sous le contrôle des monuments Historique .



Pendant l'entre deux guerres mondiales,le petit moulin à roue est transformé en centrale électrique.
Une turbine couplée à des batteries de stockage alimentaient en courant continu ,le Château,le Moulin  et la ferme (Il y avait même une voiture électrique aujourd'hui disparue. le dispositif n'est plus en service aujourd'hui et la roue à été démontée.




Le Logis-porte Aujourd'hui
Le Logis-Porte,pourrait avoir été construit vers la fin du 15èS par Hervé de Chahannay (1454-1498),capitaine de 200 hommes d'armes,sénéchal du Maine,gouverneur du Perche,bailli et capitaine de Chartres après 1481. 
La grosse tour étant mal reliée au Logis ,on pense qu'un bâtiment plus ancien précédait celui-ci.Il assurait les fonctions résidentielles (cheminée renaissance,grande fenêtres à croisées) défensives (ouvertures de tir) et symbolisant le pouvoir du Seigneur ,souvent en conflit avec les moines du prieuré Notre Dame,Seigneur de la paroisse.En effet ,le logis est construit directement en face du prieuré de Tuffé.
Entre le 18èS et le début du 20èS Le Logis est transformé en habitation de fermier,le RDC de la Tour acceuillant le pressoir et les étages devennant des espaces de stockage. Il sert ensuite de garage. Des travaux de restaurations furent engagés dans la deuxième moitié du 19èS et au début du 20èS. D'autres aménagements furent nécessaires en raison des dégats (lucarne néogothique et porche) causé par le passage des véhicules Allemands qui occupaient Chéronne en 1944.Pendant l'occupation l'armée allemande occupait le Château, celle-ci avait installé dans le parc un dépôt de munitions et un atelier de réparation pour les avions.




 Le Logis-Porte avant

















LE CHÂTEAU: les premières constructions datent de la fin du 15èS début du 16èS,remplaçant et mettant au goût du jour la résidence Seigneuriale sans doute de type maison forte (déjà d'une très grande dimension) entourée d'une douve. Il manque en revanche des traces historiques de la chronologie exacte entre la construction du Logis et du Château. Les douves furent comblées vers 1780 au même moment qu'un parc à l'anglaise fut créé.
Le Château avec son aile Ouest à caractère médiéval bien marqué (Châtelet,pony-levis,canonnières) qui présente également des influences renaissance avec la galerie,subit plusieurs transformations durant les siècles. L'Aile Ouest est prolongée avec la construction de la Chapelle et de la partie centrale (façade à grande fenêtres alignées,hauts combles à la française) au cours du 16èS . un plan équilibré en forme de H se dégage avec une tour à chaque extrémité. A la Révolution le Château se dégrade ,aussi le Comte Maurice de Chavagnac  décide d'en détruire une partie,notamment la Chapelle en 1871,l'aile Ouest est alors restaurée dans le style néogothique. De très fortes restaurations furent entreprises par la suite toute la façade Sud fur rénovée au début du 20èS dans le style Renaissance par LAFARUE , architecte restaurateur du Château de Josselin.











                                            




                                                      vue arrière de l'ancien Moulin



                                     " Notre groupe de Randonneurs du Jour"

*CERTAINES PHOTOS SONT EN FORMATS NORMAL déplacez votre curceur pour apercevoir la photo entièrement.

MERCI AUX ORGANISATEURS DE CE PARCOURS:

* Capture photos avec petit APN de poche
*Si vous avez constaté des erreurs me le faire savoir merci
*Pour ceux qui désirent des photos en format "normal" ,je suis à votre disposition;
*Adresse mail: rando-libre72@gmail.com
*Photos sous copyright (Busson Jean-Guy) et D.R (droit réservé)

*Le copyright :trans-vidéo72 étant un D.R également de Mr Busson Jean-Guy .