vendredi 24 mai 2024

Jupilles et Forêt de Bercé 23 Mai 2024

 

RANDONNÉE FORET DE BERCE ,JUPILLES

                    JEUDI 23 MAI 2024 

 

 Itinéraire:  Groupe LSR72
Nombre de participants: 28
Terrain:  Chemins boisés
Temps:  Très beau
Départ: Place du Parking Carnuta

Stationnement: Parking Parking Carnuta
Durée: 2H55mn avec les pauses
Parcours:
8,68 km au GPS
Difficulté:
+/- Facile
Dénivelé positif:
+185m
Dénivelé négatif: -191m
Point Haut:  235m
Point bas: 173 m
Départ : 9H31mn
Balisage
Personnalisé:
Parcours Balisé Jaune + Personnalisé
 
Températures: Matin frais 12° après midi :17°

Circuit du vivier, circuit de Carnuta ,route forestière des Reutries, chemin des forges, route des forges, route forestière des trembles ,rond du Macron, rectification du Nacron.

Historique:  Liste des fiefs dans la paroisse de Jupilles : +/-560 Habitants 

 JEAN DE JUPILLES: Né vers 1410 - Jupilles, Sarthe, Pays de la Loire, France

 Décédé en 1462, à l'âge d'environ 52 ans,Echanson du Dauphin Louis (XI) en 1448, Marié a Barthélémie du Boeuf 

Jean de Jupilles, échanson du Dauphin en 1448 (Lettres de Louis XI, I, 220). JnpiHes est dans la Sarthe (arr. de Saint-Calais). Nons trouvons en novembre 1414 nn Robert de Jupilles, capitaine de Sainte-Maure"

 

La commune de Jupilles fait partie du canton de Château-du-Loir. Elle se trouve à 30 km au sud-est du Mans, aux confins septentrionaux de la Vallée du Loir. Elle s'étend sur 2 641 hectares et 40 % de son territoire est couvert par la forêt domaniale de Bercé, qui forme comme un fer à cheval tout autour. La commune est traversée par la rivière du Dinan, affluent du Loir, du nord-ouest au sud-est. Elle comptait 588 habitants en 2011 (Insee). A Jupilles, les écarts ou hameaux sont appelés quartiers. Les plus proches de la forêt de Bercé situés au nord, comptent davantage de petites maisons (jusqu'à une douzaine), souvent mitoyennes, dans lesquelles vivaient autrefois des personnes travaillant le bois. Au contraire, le sud de la commune présente davantage de fermes isolées, la plupart transformées en habitations aujourd'hui. 

 Le village s'est développé le long d'un axe ouest-est réunissant l'église paroissiale Saint-Pierre au grand cimetière (actuelle
place André-Ricordeau). En
1818, il était toujours borné à l'est par l'église et à l'ouest par l'ensemble bâti du 7, rue de Saint-Hubert. Il s'étendait au nord jusqu'à la maison de la Croix-Rouge (7, rue du 8 mai 1945). A partir de 1835, le déplacement du grand cimetière à la sortie ouest du village libère un vaste espace central, qui est loti pour moitié et devient
une place pour l'autre moitié. C'est autour de cette nouvelle place, par la suite baptisée André Ricordeau, que se sont implantés les commerces, reconnaissables par leur boutique. Durant la seconde moitié du
XIXe siècle, le village s'étend à ses extrémités : au nord (maisons, mairie, école de garçons), au sud (lotissement de la RD 61, aujourd'hui rue du 19 mars 1962), à l'ouest (rue de Saint-Hubert). Plusieurs maisons sont par ailleurs construites à proximité de l'église. Le plan
d'alignement de
1874 (chemin n° 2 La Flèche-Saint-Calais) n'entraîne pas de bouleversements importants. La maison du 19, place André-Ricordeau en perd cependant son angle

 

 La Ferrière, à Foulques d'Hauterive à la fin du XIIIe siècle ; à Guillaume de Villiers en 1405, par mariage vers 1517 aux de Baïf, seigneurs de Mangé en Verneil-le-Chétif, puis par alliance aux de Beaumanoir, de Gaultier, d'Illiers, de Thomond, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution

 Les Forges, lieu de découverte d'un amas de scories de fer médiévales, exploitées en 1927.

 La Garenne/Varenne, en 1309 à Jacques Morin, écuyer, seigneur de Loudon et ses successeurs jusqu'après 1667 ; à messire Claude-François, comte de Murat, marquis de Montfort chevalier de St Louis ,brigadier des armées du Roi, lieutenant des Maréchaux de France en 1787.

 La Gauldruère/Gaudouère/Goultdruyère, tenue par la famille Hardiau de 1402 à 1689

 La Grande-Moinerie/Moelnerye, siège de la seigneurie de paroisse, jusqu'en 1342 à Guérin de la Prière/Prieur/Prieurée, sieur de Jupilles, la Poissonnière avec un usage en la forêt de Burçay (Bercé) ; aux sieurs Carreau de La Carrelière de Mayet de 1342 jusqu'en 1561 puis par mariage aux de Fromentières, sieurs des Étangs-l'Archevêque jusqu'en 1668; à René le Proust-du Perray ; puis à Mme Blondeau des Ardillières qui vend à M. Rousseau de Sainte-Colombe en 1704; à Denis Denyon, capitaine premier grand exempt des Cents Suisse du Roi en 1730 ; aux Jamin de la Moynnerie ; aux le Proust-du-Perray de nouveau jusqu'après la Révolution. Le manoir seigneurial a été démoli, reste la chapelle aujourd'hui partie d'une habitation installée dans les communs.

La Pilletière/Peltière, à Jeanin Pillet en 1341 ; à Pierre Quarreau/Carreau de 1394 à 1413 ; à Jean Thibergeau en 1563 ; par mariage aux de Vanssay après 1678 ; à M. de Villepin, maire de Jupilles, à la fin du XIXe siècle, qui y crée une école d'agriculture modèle.

 Le Poirier/Perriers, à la famille Hodon de la Gruellerie (Mayet) en 1489, puis aux de Baïf de Mangé en Verneil-le-Chétif  et à leurs successeurs, de Beaumanoir, d'Illiers, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.

 Le prieuré Saint-Blaise du Houx, fondé en 1219 par Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, vendu en 1563 à Jean Thibergeau, sieur de La Peltière

 La Roche/Roche-de-Jupilles, à Jean de Hodon vers 1502, Charles des Montils/Moutis en 1687 et 1771.

 La Testerie, à Louis Thibergeau, sieur de la Mothe (-Thibergeau) en 1655 et 1670

 La Ville, partie de Chatellenie dont le siège de Seigneurie se trouvait en Parigné L'évêque à Robert de Villa en 1263 ; à Hersende de Loudon, épouse de Guillaume Morin à la fin du XIIIe siècle ; à Charles Morin de Loudon, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi en 1603.

Un tramway à traversé Jupilles ,Ligne Château-du-Loir -Grand-Lucé qui ne fonctionna que quelques années entre 1922 et 1933. La gare se situait au niveau de l'actuelle salle des fêtes. Déjà en service depuis le 1er mai 1884 sur la ligne Le Grand Lucé/La Chartre sur le Loir 17.7km desservira celui-ci sur son flan Est, au niveau des gares de Saint-Vincent et Saint-Pierre du Lorouër.

Lieux et Monuments: L'église Saint-Pierre, du XIe siècle et sa pierre "à bannir", depuis laquelle étaient en particulier prononcées les sentences de l'autorité ecclésiastique

 La Fontaine de la Coudre dans la forêt de Bercé

 Le bois de Séquoias dans la forêt de Bercé,près de la coudre.

Le verger conservatoire à l'ouest du bourg, tenu par l'association des  Croqueurs de Pommes Maine/Perche.

Le cimetière et ses tombes républicaines, s’y trouvent une quinzaine de tombes surmontées du triangle « liberté-égalité-fraternité » des enterrements civils autorisés depuis la loi du 15 novembre 1887.

  Pour rappel, le sabot a fait la réputation de Jupilles jusqu’au début du XXe siècle, où 400 000 paires étaient produites et expédiées chaque année 

 

La saboterie de Jupilles est ouverte au public

La saboterie du Foyer Rural de Jupilles est désormais ouverte sur rendez vous :

démonstration des machines et explications des différentes étapes de la fabrication des sabots.

Pour l’accueil des enfants, la démonstration fabrication pourra être complétée par un atelier décoration de petits sabots qu’ils pourront emporter.

Une boutique sur place permet d’acheter des petits sabots décoratifs, des cartes postales et quelques souvenirs.

 C’était un dur métier. On le mit à creuser des sabots à la cuillère. C’était le travail le plus difficile et le plus fatiguant. Il creusait 3 paires de sabots par jour et pour ce faire, il ne fallait pas avoir les deux pieds dans le même sabot ! Le soir l’épaule droite était bien douloureuse.

 

 L’apprentissage fut très rude : à cette époque, il creusait 10 heures par jour pour un bien maigre salaire. Mais déjà la fabrication des sabots commençait à décroître on travaillait seul. une tailleuse et une creuseuse pour avoir moins de mal et augmenter le rendement. La tailleuse est une machine qui, à partir d’un modèle de sabot de bois dur et rigoureusement poli, en fabrique automatiquement la réplique dans le matériau choisi. C’est une sorte de machine à reproduire dotée d’un palpeur qui suit les reliefs du modèle et d’un outil qui taille la pièce de bois en suivant la forme extérieure de l’original.

 

 La Tailleuse 

 Parer le sabot 

 Le calibrage :La creuseuse, elle, donne au sabot son relief intérieur, de la même façon.


 

CARNUTA, maison de l'Homme et de la forêt, lieu ludique et pédagogique situé près de la foret de Bercé.L'endroit a vocation à provoquer la mise en éveil des sens simulant la promenade au milieu des hauts chênes centenaires. Le lieu d'exposition interactif et la forêt domaniale sarthoise se prolongent et se complètent, offrant la possibilité aux curieux de passer de l'un à l'autre pour découvrir ou redécouvrir un monde chargé d'histoire et de légendes... La maison de l’Homme et de la forêt est aménagée dans un bâtiment en bois jouxtant l'ancien musée du bois à Jupilles. Conçue par les architectes parisiens Daniel Cleris et Jean-Michel Daubourg, elle se compose de deux espaces avec un lieu destiné aux expositions temporaires au rez-de-chaussée et un espace d’exposition permanente au premier étage.

 La commune de Jupilles bénéficie d'un fort tissu associatif avec 14 association

 




 l'église Saint-Pierre a un cahet sobre et rustique.
Sa nef date du
XI siècle,et a dû subir des rénovations.
L'église comporte un clocher à deux niveaux d'abat-son.
Une de ses particularités est la pierre à bannir, sur laquelle montait le "bannier" ou crieur public pour annoncer les sentences ou les informations telles que publications de bans de mariage, par exemple.




 



 

Forêt de Bercé: Le massif de Bercé dispose d'atouts : des futaies de chêne sessile produisant un bois d’une qualité mondialement reconnue, des vallons pittoresques et des paysages structurés par un réseau de routes forestières qui se rejoignent dans des carrefours en étoile, un patrimoine naturel et culturel de grande valeur1. Ces éléments, qui contribuent à l'intérêt scientifique, économique et social du territoire ont conduit à la candidature de Bercé au label Forêt d'exception. Elle obtient ce titre en mars 2017 et devient ainsi la 5èm forêt de France à l'obtenir. Elle est en majorité composée de feuillus de chênes sessiles, de hêtres, de bouleaux et de pins. La forêt domaniale de Bercé illustre les liens ancestraux qui unissent les forestiers et la forêt. Fruit de plusieurs siècles de sylviculture,les chênes de Bercé ont acquis une réputation mondiale pour leur qualité exceptionnelle. Ancienne forêt royale destinée à fournir la marine, ce massif produit des chênes recherchés pour la tonnellerie, connus des professionnels sous l'appellation Jupilles. Ses futaies en font l’une des plus belles forêts de France. L'attrait principal de la forêt de Bercé réside dans la majesté de ses peuplements. Les nombreuses allées forestières qui sillonnent le massif invitent à les parcourir à pied, à VTT ou à cheval. Leur tracé rectiligne, ponctué de carrefours en étoile (les « ronds »), ouvre d'amples perspectives. Le GR36 traverse la partie ouest du massif. La futaie des Clos, qui date de 1647, abrite les plus vieux arbres de la forêt. On y trouve la souche du chêne Boppe, foudroyé en 1934, ainsi que le chêne Muriel, baptisé en 2002. La fontaine de la Coudre est le point de départ d'un sentier pédagogique « À l'école de la forêt » qui traverse deux peuplements de séquoias. Il passe au pied du chêne Emery, un arbre monumental qui flirte avec les 50 m de hauteur. La forêt regorge aussi de vestiges archéologiques plus ou moins cachés dans la végétation : tumulus, enclos gallo-romains, traces d'anciennes forges

 Il ne reste que des débris isolés, de l'an 1 au IVe siècle de l'immense « bois dit des Carnutes », domaine gaulois des empereurs romains la « Carnuta Sylva », attribué au fisc impérial à titre de res nullius (n’appartenant à personne). Les forges se développent sur la forêt, elles cesseront toute activité une fois passé le moyen âge.En l’an 877, après Charlemagne, Charle II le Chauve par capitulaire, rend héréditaire les charges et bénéfices des fonctionnaires royaux ou Comtes Comes créant ainsi les fiefs, diminuant le pouvoir royal (par usurpations). Au Xe siècle, « Burceïum », domaine des Comtes d’Anjou, est une dépendance de la terre de Château du Loir (Bercay est un fief vassal situé au Nord-Ouest de la Forêt). Gervais II, évêque du Mans, Seigneur de Château du Loir, succède à Gervais premier.

Foulque Néra  Comte d'Anjou concède la partie Est de Bercé à Malleran de Nouâtre au XIe siècle. Celui-ci la transmet à Cléopas le dernier de ses fils. Ce nom de forêt de Bercay et de Cléophas perdurera jusqu'au XVIIIe (il figure sur un plan daté 1719). Cléofas concèdera divers droits d'usage, dont le passage des porcs en forêt à l'abbaye de St Vincent. Mise en place d'un Service Forestier. Il dispose à cette époque du « Forestage de Bercé » en faveur de deux de ses neveux tourangeaux dont Geoffroy de Sanzay. Les possessions particulières se développent en forêt, créant ainsi des droits d'usage bien souvent abusifs qui ne cesseront qu'au XVIIe siècle. La fille de Mathilde de Château du Loir et d'Hélie de la Flèche épouse en 1107 Foulque V (comte d'Anjou) Réunion des comtés du Maine et d’Anjou (1113) Naissance de Geoffroy Le Bel dit Plantagenet père de Henri II roi d'Angleterre (né au Mans). En 1163, Henri II Plantagenet est le fondateur du Prieuré donné aux moines de l’ordre de Saint Étienne de Grandmont au Nord de la forêt. Bercé et la seigneurie de Château du Loir, deviendront ainsi Anglaise jusqu'à ce qu’en 1199, Bérengère veuve de Richard Cœur de Lion cède tous ses droits à Guillaume des Roches. Sa fille en hérite et la transmet à Jeanne qui épousera Jean (comte de Montfort) au XIIIe siècle. Leur fille Béatrice épouse Robert IV en 1337. Pierre (comte de Dreux) cède la forêt de Bercé à Philippe VI de Valois pour 31000 livres. Son fils Jean II le Bon (Duc de Normandie) né près du Mans, la reçoit en apanage La terre de Bercay est qualifiée de baronnie. Elle est ainsi distraite du Domaine royal. Philippe VI de Valois prend l'ordonnance de Brunoy en 1346 qui organise les maîtrises des Eaux et Forêts et interdit la création de nouveaux droits d'usage afin de pérenniser la production de Bois de Marine  (début de la guerre de Cent Ans avec les Anglais). 1360 : Jean II le Bon lègue à son second fils Louis d’Anjou, la Baronnie. En 1376, l'ordonnance de Melun, prise par CharlesV dit le sage fils de Jean II le Bon règle « La matière » des Eaux et Forêts. Elle peut être considérée comme le tout premier Code Forestier. En 1481, après la mort de Charles d'Anjou, la Baronnie retourne à la Couronne avec le Maine et l'Anjou. En 1492, sous Charles VIII, deux Ordonnances attribuèrent la terre de Château du Loir à Giangiacomo Trivulce, maréchal de France, (sous réserve de rachat perpétuel). En fait, elle fut échangée en 1500 à Pierre de Rohan. Bercé restera ainsi jusqu'en 1563 dans la famille de Rohan mais fut toujours régie par la maîtrise de Château du Loir qui avait entrepris d'effectuer la première réformation (1526 à 1531). En 1563 Charles IX mais fut toujours régie par la maîtrise de Château du Loir qui avait entrepris d'effectuer la première réformation (1526 à 1531). En 1563 Catherine de Médicis . Henri III (1574) son frère puîné François (duc d’Alençon) devient apanagiste de la Forêt. En 1585, elle revient définitivement au domaine Royal, à sa mort. Colbert entreprend (1667-1669) la grande réforme des forêts Le commissaire enquêteur sanctionnera les abus du maître particulier alternatif Hilarion de Fromentières qui sera condamné à verser au Roi, le trop perçu des revenus de la Forêt soit : 12 100 livres (par jugement du 2 juillet 1668). La forêt royale de Bercé est réaménagée du 8 au 17 octobre 1669 En 1723, agrandissement de 1 200 hectares de la forêt Royale par l'acquisition des landes de Grammont et de Haute Perche (1727). En 1780 le dernier apanagiste de Bercé est Mgr le comte de Provence appelé « Monsieur » futur roi Louis XVIII le Désiré (il émigra en juin 1791). Le surintendant Chaillou organise en 1783 l’aménagement et le percement de Bercé.

La forêt Royale de Bercé est incorporée au domaine de l’État en 1791. Les constructions des Maisons forestières dates de 1813 et 1857. En 1827, la forêt est propriété de l'empire français. À cette époque la dominante des peuplements est le hêtre qui génère toute une industrie.

En 1841 a lieu le troisième aménagement et arpentage général de la Forêt par Wautot. Bercé est de nouveau royale puis républicaine et impériale. Le programme des créations des routes forestières s’intensifie. Les carrières tournent au maximum. En 1875, la forêt est de nouveau aménagée. L'aménagement suivant date de 1909. Le chêne reprend le dessus sur le hêtre. La sylviculture s’affine. Les derniers bois de marine partent de Bercé pour Rochefort, Lorient et Bizerte en 1921. Le sixième aménagement date de 1947 avec révision en 1967 et 1987. À l'administration des Eaux et Forêts, succède en 1966 l'Office National des Forêts qui gère les forêts jusqu’à ce jour les forêts du domaine public.

Arbres remarquables:  

Chêne Roulleau de la Roussière : Baptisé le 27 mai 1952 du nom de l’inspecteur des Eaux et Forêts en poste au Mans entre 1885 et 1907. Louis René Roulleau de la Roussière, conscient de la grande valeur patrimoniale de la futaie des Clos, participa activement à sa préservation en refusant son exploitation, initialement prévue dans l’aménagement en 1890 (plan de gestion de la forêt). Ce chêne mesure 51 m de hauteur.

 Chêne Muriel: Baptisé le 9 mars 2002 hommage à la mémoire du commis forestier Georges France Muriel, membre du réseau de résistance arrêté au Mans 9/03/1944 interné au camp alsacien exécuté le 1 septembre de cette même année. Ce chêne mesure 43,50 mètres de hauteur.

 Chêne Boppe : « Le Roi est mort…vive le Roi… ». Baptisé le , ce chêne est le successeur de l’ancien chêne du même nom. Il reprend le nom du directeur de l’École forestière de Nancy. Lucien Boppe participa à la mobilisation en faveur de la préservation de la futaie des Clos, mouvement qui résonna en 1907 jusqu’à la tribune de la Chambre des députés. En conclusion du débat, le ministre de l’Agriculture de l’époque promit qu’on « ne touchera pas un seul arbre de cette splendide futaie. » Ce chêne mesure 47 m de hauteur.

 Chêne Potel : Baptisé par les forestiers du nom de l’inspecteur des Eaux et Forêts en poste au Mans entre 1919 et 1928. Raoul Louis-Amédée Potel (1862-1937), auteur de publications sur l’histoire de la forêt de Bercé, fut localement un précurseur dans le domaine de l’aménagement touristique des forêts alors préconisé par l’État. Ce chêne mesure 50m de hauteur.

 Souche de l’ancien chêne Boppe : C’était le plus haut chêne (sans branches) de la futaie des Clos et l’un des plus gros. Il fut baptisé le 8 juin 1894 et porte le nom du directeur de l’École forestière de Nancy (Lucien Boppe) de 1881 à 1898. Frappé par la foudre le , il fut abattu le , après que l’on a baptisé son successeur, situé un peu plus loin sur le sentier

 Chêne Lorne : Baptisé le 27 septembre 2008 du nom de l’officier des Eaux et Forêts Rémond Lorne en poste au Mans de 1949 à 1969. Il fut l’initiateur de la méthode actuelle dite des arbres objectifs. Ce chêne en est la parfaite illustration.

 La forêt abrite sur huit hectares des arbres datant du XII

En mars 2021, huit chênes de la forêt sont choisis pour la reconstruction de la charpente de la Cathédrale Notre dame de Paris incendier en 2019. Ils ont environ 230 ans. Au total, environ 2000 arbres prélevés à travers la France seront nécessaires pour les travaux. 

La source de l'Hermitière (ou vallon de l'Hermitière) est l'un des quatre sites emblématiques de la forêt avec la futaie des Clos (chênes tricentenaires) et le chêne « Boppe », la fontaine de la Coudre et Carnuta, musée consacré à la forêt de Bercé et aux relations entre l'Homme et la forêt. Dès le XIXe siècle, la fontaine de l’Hermitière est un lieu festif qui attirait les gens des environs pour un pique-nique dominical ou un moment convivial. La Fontaine aux Anglais est le nom donné à l’Hermitière à la fin du moyen-âge. Située en fond de vallon sur la commune de Saint Vincent du Lorouër, cette parcelle de vieux bois est régénérée vers 1807. Cette date est intéressante pour l’histoire des lieux qui nous est narrée par Pesche, en 1834 la parcelle de 27 ans semble alors baignée de lumière, car le peuplement est du type gaulis : 6 m de haut.

 EN 1834: une entrevue qui eut lieu, sous le motif d’une partie de chasse, entre le Préfet de la Sarthe et le Sous-préfet de St.Calais, à l’entrée de la Forêt de Bersay, près le vieux château des Etangs L’Archevêque, ayant donné lieu, aux ouvriers de la Forêt, de faire quelques dispositions, telle que la construction d’une cabane en mousse et en feuillage etc.…. Pour recevoir ces deux Magistrats, la Musique de la Garde nationale de Château-du-Loir et un bon nombre de chasseurs et de curieux se rendirent sur ce point. La beauté du lieu, son site pittoresque, l’agrément que procura cette réunion, ont donné l’idée de la renouveler périodiquement : chaque année, l’affluence de personnes de toutes les classes, des deux départements, de la Sarthe et de l’Indre et Loire y accourt d’une assez grande distance et s’élève jusqu’à 8 et 10 mille âmes. On y mange assis sur la pelouse et sous le feuillage de la Forêt, près de la Fontaine de l’Hermitière, aux eaux limpides, qui sert à abreuver les chevaux des nombreux équipages qui s’y rencontrent ; des musiciens des villes environnantes, de Château du Loir, de la Chartre, de Saint-Christophe, de Tours même , y font danser , de sorte que cette réunion est devenue la plus brillante assemblée du Pays, un véritable Longchamp.

Sur place, ces dernières sont dételées de leurs chevaux (en général 1 par véhicule)
et ceux-ci sont attachés à des poteaux en bordure de ruisseau, afin qu’ils puissent s’y désaltérer (Les chevaux ont en effet cette fâcheuse manie de grignoter l’écorce des arbres, après lesquels ils sont attachés). Le garde Benoît, le 28 mai 1922 (dimanche de Pentecôte) nous relate sa journée :

Visité les abords des Sources de l’Hermitière, pour prévenir les promeneurs de (respecter : mot rayé dans le texte) ne pas toucher aux arbres et d’attacher leurs chevaux aux endroits désignés.

 Le 15 août 1958: comptage de 1500 voitures à l’Hermitière. Le dimanche 25 juin : 1500 voitures recensées et le 15 août 1962, comptage de 3000 voitures !!! (Environ….). En brigade, les forestiers prennent les mensurations des emplacements pour les voitures aux Sources.


Le lavoir de la Coudre

 L’essor du tourisme sur Bercé fin du 19ème siècle et début du 20ème, nous fait commencer l’histoire de la Coudre en 1905, bien que figurant sur la carte de Bercé déjà en 1673.

La fontaine est régulièrement nettoyée depuis 1905, Barbé mentionne le 8 février de cette même année qu’il y a placé trois poteaux pour attacher les chevaux des promeneurs. Le chemin qui menait à la Coudre en 1907 n’est pas du tout l’actuelle route, mais bien un sentier en terrain naturel régulièrement ragréé de pierres.

 

Les travaux projetés à cet endroit commencent le 18 juillet. Le creusement de l’étangs commencent le 18 Juillet 1921. Quatre ouvriers y travaillent, mais l’aveuglement des fuites pose problème. Le chantier se prolonge ainsi jusqu’au 5 septembre 1921 et ce, malgré l’arrêté préfectoral interdisant « la confection de barrage sans autorisation », vu l’extrême état de sécheresse en 1921. Trois à huit ouvriers se relaient ainsi.

Le 21 septembre 1921 : déchargement de matériaux provenant de Sermaize et début de la confection d’une cabane (baraque) près de la fontaine de la Coudre. Couverture de celle-ci le 24 septembre.

 Le principal problème rencontré par les ouvriers, fut la confection d’un barrage et le maintien des eaux en occultant toutes les fuites (aveuglement des fuites). De plus à la Coudre on est à l’étroit, car le champ du bas est propriété privée des époux Brebion, cela n’autorise pas grands travaux.

 1er mai 1923 : Quatre ouvriers au curage du lac de la Coudre, ainsi qu’à la réfection d’un barrage rustique et confection par deux ouvriers de tables et bancs rustiques. Cette même année « mise en peinture du poteau indicateur de la coudre et des ailes de direction ». Équarrissage d’un chêne pour faire deux autres poteaux. Le 3 septembre : confection par les ouvriers, d’un sentier près de la fontaine et construction d’un pont au passage du périmètre (futur GR 36).

Pour ce faire, abattage dans la parcelle 144 de 2 chênes de 1,10 m de tour, afin de réaliser un pont sur la rivière du Dinan au passage du chemin périmètral (au niveau de la route actuelle), allant du village des Forges à ce site.

 1927, M. Grégoire, charron à Beaumont-pied-de-Bœuf façonne les piquets de support de la couverture de lafontaine. La mise en place nécessite la présence de deux ouvriers charrons, quatre auxiliaires, Peltier et le brigadier

 1928, les grands moyens : Creusage du bassin par un entrepreneur et sa pelleteuse, aidé de neuf ouvriers (août). Des ponts rustiques sont construits par les auxiliaires aux alentours du nouveau bassin, l’ancien bassin est quant à lui curé

 2 juin 1930, on procède au baptême du chêne Emery, en présence du conservateur Emery. Arrachage de houx, dans le chemin d’accès de la Coudre

16 mai 1933, deux ouvriers confectionnent une clôture dans la parcelle 145 autour d’un trou dangereux pour les promeneurs. Il s’agit d’un ancien puits d’extraction de minerai de fer.On y retrouvera un sanglier.

23 juin 1933, PELTIER Fernand : « Allé chez Maître PÉAN, notaire à Jupilles et au cadastre à la mairie de Jupilles afin d’obtenir des renseignements au sujet d’une vente de bien dont deux parcelles bordent la forêt dans notre triage. »

 

 

 

                        RÉSUMÉ  PHOTOS DE NOTRE RANDONNÉE:



 

                                                         Eglise Saint-Pierre

 


 










                                                                 Nos animateurs du jour

 

                                                            Nos 28 Randonneurs


 

                                                   Voila c'est parti pour nos 8,68km 


 Knipholia Uvaria, avec sa floraison unie ou bicolore toujours flamboyante,le Knipholia attire tous les regards. Appelé aussi "Tison de Satan" , Tritomes ou faux Aloès, il surprend par ses épis perchés sur longues tiges rigides,famille liliacées , le pic de floraison dure 3 semaines à 1 mois et demi. Il existe plus de 70 espèces recensées en Afrique du Sud.




La création de l'Association locale Maine-Perche des Croqueurs de Pommes est inscrite au journal officiel du 26/12/1991 sous le n°52. En 1994 un verger de sauvegarde est créé sur la commune de Jupilles avec la plantation de 110 variétés de pommes à couteau et 25 variétés de poiriers sur la moitié du Verger, l'autre moitié comprend des pommes à cidre, des pruniers, des cerisiers et châtaigniers.


                                                            Passage très boueux 

 


                                                          le passage d'un pont très instable


 




                     Certains se mettent en mode "Castor" pour faciliter le passage très très boueux


 
                          il fallait être bien chaussée pour ne pas avoir de la boue sur soi


                                                On grimpe avec ou sans bâtons 

                                                                  En file indienne


 





                                    Rond du "Macron" rectification du Nacron 


                                   Allez, courage, c'est la dernière épreuve boueuse.

                                           grrrrr il en restait encore une petite dernière...


 

                                                                    il y a du courant...


                       Il est impératif de contourner par l'intérieur du bois, car il est infranchissable.

                                Petit parcours du sentier  de 6km mis en place par la FFR de la Sarthe

 
C'est l'occasion parfaite de déjeuner et de profiter d'un apéritif en toute tranquillité malgré la pluie qui s'est invitée à notre repas.

                                       PIQUE -NIQUE: la Fontaine de la Coudre











                         Le grand luxe avec une nappe sur la table pour profiter de ce bon moment 

                     Nous sommes arrivées en avance et avons achevé notre déjeuner en avance

 
Ciste porte-laudanum ou Ciste à gomme, est un arbuste des régions méditerranéennes. Espèce:  Cistus ladanifer . Famille Cistaceae. Grande fleurs blanches, isolées, à la base généralement tachées de pourpre, très odorantes. L'huile essentielle de ciste porte-labdanum est connue depuis l'Antiquité pour ses propriétés hémostatiques impressionnantes, permettant de stopper en quelques secondes des saignements spectaculaires et de soigner les mutilations, entailles et incisions fréquentes sur les champs de bataille . Les chirurgiens romains utilisaient l'huile, appliquée en gouttes sur la plaie, pour arrêter l'hémorragie après l'amputation d'un membre.
 
 
 
RETOUR  JUPILLES: POUR LA VISITE "CARNUTA"de la maison de l'homme et de la forêt 
Et pour quelque uns  pour le parcours du sentier  Botanique de la Lire crée en 1990 est pas praticable aujourd'hui.  Nous devons rebrousser chemin car une pluie soudaine nous oblige à accélérer pour nous réfugier dans nos véhicules. Le parcours sera pour une autrefois.
 

La litre viendrait du mot listre de l’ancien français. Le chemin borde une parcelle appelée La litre », indique Guy Volant, ancien agent de l’office national des forêts et membre du foyer rural. La litre pourrait également venir du nom d’une famille qui aurait vécu à Jupilles, il y a des années.
Voici un résumé de notre excursion pique-nique du jour. Nous sommes désolés qu'un orage soudain ait interrompu notre parcours, mais nous reviendrons, c'est sûr.

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Photo de nos 28 randonneurs 

 


 

  

 UN BIG MERCI A NOS AMIS (ES): CHRISTIANE,BENEDIC, JEAN-LUC, PATRICE, CLAUDE, DANIEL.

 

A BIENTÔT SUR LES NOMBREUX CHEMINS DE RANDONNÉES DE NOTRE             DÉPARTEMENT SARTHOIS .......

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*d'autres activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...


 *
Sources:
Le massif forestier de Bercé (Y. Gouchet - 2002) & Bercé, une forêt d’exception (Y. Gouchet - 2018), https://www.foret-de-berce.fr/articles/tourisme-en-berce/

Foyer Rural de Jupilles, 

Wikipédia,

Internet,

 

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