vendredi 21 mars 2025

Moncé-en-Belin.20/03/2025

 

  Forêt de Moncé-en-Belin 20/03/2025

 

 

Itinéraire: Groupe LSR72
Nombre de participants: 65
Terrain: Bitume 10%+90% chemins
Temps: beau temps couvert
Départ:13h53,Centre socio-culturel de 2 000 m2 appelé Le Val’Rhonne
Stationnement:Parking Parking du Val Rhonne
Durée: 2h45mn au GPS
Parcours:  10,41km, Boucle des Fillières+chemin de la butte du vieux Mans
Difficulté: Facile par endroits boueux
Dénivelé Positif: +20m
Dénivelé Négatif: -31m
Point Haut:  108m

Point bas: 81m

Départ: 13hrs54mn
Balisage: Blanc+Jaune +Personnalisé
Températures: 20° 

Nombre d'habitants:+/-3 699 habitants

Gentilé: les Moncéens

Moncé-en-Belin se situe à 12 km au sud du Mans.

Blasonnement : tiercé en fasce: au 1er d'argent à trois aigles au vol abaissé d'or, au 2e d'azur à trois heaumes tarés de profil d'argent, 2 et 1, au 3e d'or au pont voûté à une arche alésé d'argent et maçonné de sable, adextré d'une pomme de pin au naturel et senestré d'une clé de sol de sable.

 HISTORIQUE: Montceïum,Moncé constitue l'héritière de l'ancienne "MONTIACUM" ou (Monciacum) ou Villa Montii (Moncii). Le village c'est développé à partir du domaine de Montius (Moncius), un riche propriétaire terrien de l'époque Gallo-Romaine . Nous pouvons mentionné ici une théorie farfelue proposé par les Étymologistes du XIX siècle, celle-ci faisait de Moncé un antique Mons Caesaris où colline de césar; on ne prête qu'au riches. L'endroit fut débaptisé à la révolution et porta durant quelques années de Moncé-Lès-le Mans. Ce que les Romains appelaient "villa" constituait en fait un ensemble de bâtiments ce dressant au centre du fundus, immense exploitation agricole couvrant parfois une centaine d'hectares utilisé pour l'agriculture (céréales, fruits, élevage). Les villas étaient toujours isolées, contrairement au hameaux. Belin est peut-être un ancien "domaine du Gaulois Belinus", à moins que le nom fasse référence à des terres placées sous la protection du D.ieu gaulois Belenos , divinité des sources. Ou Belin viendrait de l'adjectif Gaulois Belenos (brillant, resplandissant). La Seigneurie de paroisse était une châtellenie annexée autrefois au Château de Vaux, actuellement détruit qui était situé à 8h du bourg de Moncé. Elle faisait partie du comté de Belinautre terre à laquelle celle de Vaux fut réunie après la destruction du château qui eut lieu en 1099. Un aveu de 1407 fait connitre que la terre et seigneurie de Vaux-en-Belin était possédée par Jacques de Moridort, écuyer de 1452 à 1476,avec celle de château-sénéchal et droit de chasse à grosse bête rouges,rousses et noires dans la forêt de long-Aulnois (Long-Aulnay).

 Il a été découvert qu’une voie romaine, allant du Mans à Poitiers, traversait Monciacum. Cette voie correspond aujourd’hui à la route du Lude, construite en 1838.Durant des siècles, l’agglomération Moncéenne a une structure très simple. Un chemin, long de 800 mètres environ et orienté est/ouest, joint le bourg de MONCE au hameau de PONTHIBAULT (c’est l’actuelle rue Jean Fouassier). A l’extrémité orientale de cette voie principale, se trouvaient l’église St Etienne (12è et 13è siècles) entourée du cimetière primitif et du presbytère du 14è siècle. En 1830, le cimetière a été transféré à l’endroit actuel. L’espace libéré près de l’église devient place publique en 1860. Commerces, ateliers d’artisans, auberges se sont développés au fil des ans sur la route reliant ARNAGE au LUDE. La construction de la voie ferrée TOURS-Le MANS (1856 à 1859) a coupé l’agglomération en 2 parties reliées par un pont étroit. La fin de la seconde guerre mondiale a apporté un renouveau. Le parc immobilier s’est enrichi, mais de manière désordonnée. Entre 1970 et 1980, un plan d’occupation des sols a été mis en œuvre permettant un développement plus ordonné de la commune. Les quartiers d’habitation se sont d’abord développés à l’ouest de la voie ferrée : Lotissements de la Guinardière, Ariane, Petite Janverie. A la fin du 20è siècle, le bourg s’est agrandi à l’est ; Lotissements de la Greffe du Bourg, Du Verger, des Charmes. Moncé-en-Belin était autrefois un petit village rural, c’est désormais une petite ville suburbaine dynamique qui a toutefois su préserver son environnement.

 









Nos 65 randonneurs(euses) en ce super après-midi et nos encadrants du jour Babeth et Patrice.

 

       Voilà le top départ est donné... nous empruntons le chemin de la grenouille.


     Après avoir longé la D307,  nous prenons la directions de la "Butte du Mans"

 Les "Buttes -du-Vieux-Mans" vestiges de 1.850.000ans ou plus exactement géologiquement dénommées "BUTTES TABULAIRES" témoignent si besoin est, de l'histoire de la géologie et du patrimoine avec l'idée que le paysage renvoie à l'histoire du Haut-Maine dénommée en 1792 département de la Sarthe et par de là à l'histoire de France. Sur le territoire de Moncé-en-Belin, très exactement sur la délimitation des communes de Guécélard et de Moncé-en-Belin, au nord-est de la première, s'élèvent en pentes douces face au soleil levant une particularité géologique suffisamment rare, pour les scientifiques lui accordent le titre de "Buttes témoins" ce sont les "Buttes tabulaires du Vieux-Mans" Louis Jacques de Mescrigny Seigneur de Belin, ensemence les "Buttes du Vieux-Mans" et qu'en 1675, 2250 sapins sont plantés dans toute la lande environnantes. En 1682, les sapinières s'étendent jusqu'au ruisseau le Lunerotte. Au XVIII une chronique locale fait état des habitants de ces pinèdes : " les Landiaux" qui s'éclairaient avec l'oribus, sorte de chandelle à base de résine, qui récoltaient les pommes de pins, prélevant les graines "les pignons" pour confectionner de savoureux gâteaux, la pomme proprement dite servait de combustible quand aux aiguilles sèches ramassées dans le sous bois elles servaient de litières aux animaux. On peut dire que les "Buttes du Vieux-Mans" ont fait leur apparition dans les textes médiévaux, au moment précis où Hugue II, Comte du Maine inféoda Château du Loir, avant 1005. Les "Fourches patibulaires", de la Seigneurie de Belin, étaient érigées sur les "Buttes du Vieux-Mans", elles en ont formé la principale décoration pendant au moins deux siècles. Ce lieu tout particulièrement maudit, était tellement en abomination, que passé le coucher du soleil, il y était plus hanté que par les loups des bois du Bourray environnants et d'autres bestioles attirés par l'odeur des cadavres suspendus aux bras des gibets, et par les sorciers et les rebouteux qui venaient récupérer ou chercher pour les premiers de la corde de pendu, pour les seconds de la graisse de chrétien, tropique d'une vertu souveraine très employée pour soigner et guérir certaines plaies et certaines douleurs rhumatismales. 

 le "grand chemin de Rouen,le Mans, à Poitiers par Pontvallain, le Lude, Saumur passait à Ponthibault, le franchissement du Rhonne se faisait à gué. Un pont en bois fut construit et entretenu par la Seigneurie de Belin vers le XV, elle y percevait un droit de pontage.

On note que le 4 Décembre 1370 Du Geslin y passa avec ses troupes pour aller vaincre les Anglais à Pontvallain. Ce chemin (aujourd'hui Route du Lude) est mentionné dans des documents du IX, XII, XVII aux archives nationales de Paris comme voie principale de communication entre la Normandie, le Poitou et L'aquitaine. 


 

 

 


 






Attention cet endroit est depuis désaffecté, (photo du parcours LSR72 2017)




Geoffroy Daudibon, instructeur d'équitation et son équipe, vous accueille toute l'année.
Situé au cœur du Bélinois, dans la foret de Moncé-en-Belin, le centre Equestre Château-Gaillard est implanté sur une propriété de 25 hectares de prairies.
- à
18km au sud du Mans sur l’axe Le Mans / Angers, à 10km de l'autoroute A11 (Paris / Nantes, École française d équitation : label poney et cheval

Affilié à la Fédération Française  Tel:.0661980019

Château Gaillard en 1862 appartenait a Mr Félix Crochard. à l'époque il y avait un corps de bâtiments renfermant une ancienne maison de maître, dont une partie servait au logement du fermier, d'une longueur de 17m sur une largeur de 8m, construits à murs, couvert en tuiles, renfermant au RDC deux appartements à cheminée, un petit cellier, une fruiterie et une étable. A l'étage, une chambre à cheminée, cabinet et greniers le tout s'exploitant par un escalier de chêne . Un autre bâtiment de 4m de façade sur 8 m de profondeur construit et couvert de même, renfermant une remise grenier au-dessus. Un autre bâtiment à la suite du précédent de 6,50m de longueur  sur 4,60 de largeur, construit couvert comme les précédents, renfermant une boulangerie et poulailler, grenier au-dessus. Un autre bâtiment attenant au premier de 8,50m de longueur sur 3m de largeur, construit et couvert comme les précédents, renfermant deux toits à porcs et deux cabinets d'aisances, grenier sur le tout. Un autre bâtiment de 10m sur 8m refermant une grange. Le tout sur une superficie de 11 ares le jardin de 27ares30 plus des terrains ...

Celon une rumeur locale,des Vendéens y auraient séjourné en ce lieu le 9 Décembre 1793, la nuit de leur entrée sur le Mans? 

Les parents de Mr Daudibon ont acheté  "la bâtisse" (non habitée) en 1992. Le centre équestre à été créé et ouvert en 1996. (sources Mr Daudibon Geoffroy)

*(à vérifier si l'activité est toujours à l'ordre du jour)

 


 

 

 

 

Nous passons à proximité de La butte de Monoyer (domaine privé) l'origine du nom est  "mont-noyé" ce qui donne à penser qu'à une certaine époque la butte était entourée de terrains marécageux. Au bout du chemin tournez à droite vers le chemin des filières . Ce talus était un merlon de terre (Un merlon est un ouvrage consistant en une levée de terre ou d'enrochement destinée à : réduire le bruit et/ou servir d'écran visuel; arrêter ou dévier. De tels ouvrages sont érigés depuis les années 1950 et il en existe plus de 300 en France. Les merlons peuvent présenter des hauteurs et longueurs respectivement supérieures à 10 et 500 m) mise en place lors de la 1er guerre mondiale pour l'entrainement des soldats américains avant d'aller au front, ce chemin longe par endroit le ruisseau du même nom.





Acacia dealbata en fleur:Acacia dealbata est une espèce de plantes à fleur de la famille des fabaceae et de la sous famille des Mimosoidées. C'est un arbre ou un arbuste couramment désigné sous le nom de « mimosa d'hiver » ou « mimosa des fleuristes ». Le nom acacia vient du mot grec akis signifiant pointe ou épine. Cet arbre ou arbrisseau, qui peut atteindre 25 m de haut à l'état sauvage (les variétés domestiques ne dépassant généralement pas les 8 m, Ses rameaux sans épines, duveteux, portent des feuilles composées dont la longueur est comprise généralement entre 8 et 12 cm (occasionnellement 17 cm) et la largeur entre 1 et 11 cm. Le mimosa a une forte croissance. Son jeune bois demeure ainsi très cassant et coupant.Sur les massifs de la Côte d'Azur, les rares épisodes de neige (souvent lourde) cassent les branches comme du verre, Les fleurs se présentent sous forme de petits pompons jaune et soyeux de 5 mm de diamètres .


Dans notre département Sarthois le cidre a l'ancienne était très prisé. " c'ment on faisint l'bon cit dans l'temps"

Autrefois on ramassait les pommes avec de grands paniers à claire-voie, En bois souvent en éclisses de châtaignier, aujourd'hui en métal. Dès la cueillette on peut évaluer la quantité de cidre à venir: deux panerées (la panerée est le contenu d'un panier à pommes) font une baratée. Une baratée représente environ 25 kg de pommes, lesquels donneront environ 16 litres de cidre.La première étape est le broyage, la pilaison ou le pilage des pommes. Il s’agit d'écraser les pommes pour pouvoir en extraire plus facilement le jus. Pour que la suite du processus de fabrication du cidre se déroule parfaitement il est indispensable de ne brasser que des pommes mûres et éliminer les fruits pourris. Autrefois on les broyait à la main dans une auge en bois ou en pierre avec un simple pilon de bois!Vous imaginez bien que le travail était considérable et que ces conditions on ne pouvait broyer qu'une faible quantité de pommes.Puis fut inventer le tour à piler appelé Gadage et Gadège ou plus simplement les gades dans le Maine. Il s'agit d'une auge circulaire dans laquelle les pommes sont écrasées par une ou parfois deux meules ( dans ce cas on place en général une petite devant et la plus grande derrière. Cette meule est appelée la rue en parler-gallo mayennais. Tour à piler et meule sont en bois ou en pierre (granit ou grès selon la région). D’abord mue par les hommes ( ce qui était un rude travail)) la meule est par la suite entrainée par un cheval qui tourne la plupart du temps dans le sens des aiguilles d'une montre .

 Photos du groupe LSR72.

 








Version avec montage.


Hommages: "les aviateurs de l'Halifax MZ 506 abutu le 23 mai 1944 secteur de la Cossasière à Moncé-e, l'avion parti de Scampton en Angleterre et abattu par la DCA Allemande après avoir participé au bombardement de la gare du Mans. Six Canadiens, un Anglais et un Australien) tombés le a Moncé-en-Belin.







 



 


 


 





Voilà notre randonnée sur Moncé-en-Belin est terminée, un excellent moment passé malgré la boue sur les chemins sarthois, nous attendons la prochaine avec impatience....

                      UN GRAND MERCI A NOS ORGANISATEURS DU JOUR: 

                                                    Babeth et Patrice .

  Je rappelle pour ceux qui découvre ce blog vous pouvez adhérer à l'association LSR72

         12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel: 0243877951/Portable:0687140936

        permanence le : LUNDI Après-Midi .

*d'autres activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...


 *
Sources:  Internet, documents personnels, Archives Départementales de la Sarthe, bnf, le site de la ville de Moncé-en-Belin, Gallica, etc..


*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs, merci me le faire savoir.  
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal,
je suis à votre disposition.
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
 
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes. 
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur


 

vendredi 7 mars 2025

Lavardin (Sarthe) 6/03/2025

       LAVARDIN  6 Mars 2025

Randonnée sur la commune de Lavardin

Itinéraire: Groupe LSR72
Nombre de participants: 63
Terrain: Bitume 75%+25% chemins
Temps: très beau temps
Départ: Parking du camping de l'Europe
Stationnement:Parking Parking de l'Europe
Durée: 2h45mn au GPS
Parcours:  9,22km
Difficulté: Facile avec quelques dénivelés
Dénivelé Positif: +104m
Dénivelé Négatif: -104m
Point Haut:  212m

Point bas: 132m

Départ: 13hrs54mn
Balisage: Jaune pas toujours visible...
Températures: 18° ressentie -20°

Nombre d'habitants:+/-695

Gentilé: Laverdinoise, Laverdinois

le maire de Conlie

circuit des hauts de cures & circuit des rues.

 

                                Blason de Lavardin de la famille de Beaumanoir.

La commune fait partie de la province du Maine et se situe dans la champagne Mancelle/champagne Conlinoise.

HISTORIQUE: La localité est d'abord connue sous les formes attestées de Tusseio vers 1050, de Tussi  en 1070 et 1083, de Tussiaco vers 1071, de Tussé 1096-1097, prope Tucéyum en 1121, de Tuscé en 1382, puis Tucé. Ce toponyme serait issu d'un anthroponyme roman tel que Tuccius et a donné son nom à la maison de Tucé . Incorporé en 1561 à la baronnie de Lavardin ( dont le siège est le château du vieux Lavardin dans l'actuelle commune de Mézière-sous-Lavardin). Le village en prend finalement le nom.

La Commune de Lavardin possède une riche histoire en partie liée à la Seigneurie de Tucé (ou Tussé), ancienne châtellenie qui fut longtemps unie à la baronnie de la Milesse. Elle s'étendait sur les communes actuelles de Cures, Domfront-en-Champagne, Conlie, Lavardin,Tennie, Degré et la Quinte. Ses Seigneurs qu'ils soient des maisons de Tucé de Beaumanoir ou de Froullay furent les plus puissants du Maine.

A la mort de Baudouin de Tucé en 1529, la Châtellenie passa dans les mains de François de Beaumanoir, baron de Lavardin. La famille de Tucé: En 1050, Odon de Tucé (Odonis de Tusseio) signa l’acte de fondation du prieuré d’Auvers. Dans les dernières années du douzième siècle vivait Foulques de Tucé (de Tusseio), seigneur de Launay à Tennie, marié à Ildeburge, dont il eut au moins quatre enfants : Herbert de Tucé, Guillaume de Tucé, Henri de Tucé et Alix de Tucé, vivant vers 1220Herbert de Tucé, chevalier, marié à Béatrix, était sénéchal du Mans de 1205 à 1214. Vers 1220, il donna à l'abbaye de Champagne son four de Cures, du consentement de Foulques de Tucé, son fils, en présence de nombreux témoins, notamment de Guillaume et de Henri de Tucé, ses frères, d'Ildeburge, sa mère, d'Alix, sa sœur, et de Pierre de Tucé. Il vivait encore en 1236, Henri de Tucé, fils de Foulques de Tucé et de Ildeburge fut chanoine de St Pierre sous le décanat de Foulques de Moulins (1188-1200). Vers 1200, il était chantre de St Pierre. Henri de Tucé fut peut-être le fondateur de la Sous-Chantrerie. Foulques de Tucé, chevalier, assigna, en 1269, sur ses cens de Conlie, des rentes jadis données à l'abbaye de Champagne par Herbert de Tucé et Béatrix, ses père et mère, et Foulques de Tucé, son aïeul. L’un de ses sceaux datant de 1222 est toujours conservé. Il s’agit du plus vieux de la maison de Tucé qui nous soit parvenu. On y voit ses armes : écu losangé, au sautoir brochant,En 1233, Herbert de Tucé, qui fut chanoine de Saint-Pierre de 1239 à 1246, céda au Chapitre de Saint-Pierre la métairie de l'Aulnay à Connérré. Sa tante, Agnès de Tucé, abbesse du Pré, confirme cette donation. Il s’agit peut-être du fils du sénéchal Herbert de Tucé.       "GENEALOGIE DES TUCE"

Hugues de Tucé (ou Huet)En 1299 ou 1300, Hugues, Seigneur de Tucé, écuyer, accorda une rente à l’abbaye du Pré. Sa sœur Isabeau y était religieuse, Il se serait marié à l’héritière de la baronnie de Milesse. Par la suite, les seigneurs de Tucé restèrent barons de Milesse. Il avait déjà fait son testament en 1294.

 Pierre de Tucé: Le fils aîné de Hugues de Tucé et d’Alix d'Anthenaise, Pierre de Tucé, chevalier, devint seigneur de Courmenant en 1345, par son mariage avec Jeanne de Courmenant.  Il fit la guerre de Saintonge en 1351,sous le commandement de Amaury IV de Craon. Il eut au moins deux fils : Guillaume de Tucé et Jean de Tucé. Il avait fait son testament en 1362

 Jean de Tucé: Jean fut chevalier. Après avoir servi dans la compagnie de son frère, il commanda sa propre compagnie. Sous ses ordres étaient deux autres chevaliers et treize écuyers dont Huet de Tucé, seigneur de la Lantonnière, et Richard de Tucé, seigneur de Bouër. Fidèle chambellan du Roi Charles VI de France,il fut gouverneur de Guise et sénéchal de Provence en 1403. Il devint seigneur de la Guierche en 1407.Il administra la châtellenie de Tucé pour sa nièce de 1407 à 1413. En 1411, en tant que gouverneur du Mans. il organisa avec succès la défense de la ville contre les Anglais. Il mourut en 1417 sans enfant. 

 Guillaume (I) de Tucé: Guillaume fut seigneur de Tucé et de Courmenant et baron de Milesse. Il était chevalier et servit en Bretagne sous Amaury IV de Craon en 1369 et sous Jean de Bueil en 1380. Il mourut en 1382. Il avait épousé Jeanne d’Aillières et avait eu 6 enfants 

 Guillaume (II) de Tucé: Guillaume fut chevalier, seigneur de Tucé, Villers, Courmenant, La Guierche et baron de Milesse. Il commandait en 1370 une compagnie dans laquelle servaient Camus de Tucé, Pierre de Tucé, Jean de Tucé et Huet de Tucé, tous écuyers. Cette compagnie se trouvait à Caen en 1371, au Mans en 1380, à Angers en 1380 et 1381 et au Mans en 1392. Elle participa à l’expédition de Bretagne de 1380. En 1388, il rendit aveu au Comte du Maine. Il mourut en 1407 et fut inhumé dans l’abbaye de Champagne. Il avait épousé Fleurie de Linières en 1395 et avait eu 5 filles 

Jeanne de Tucé et ses époux Guillaume de Sourches, dit Guillaume (III) de Tucé ; et Baudouin de Champagne, dit Baudouin (Ier) de Tucé:Lorsque son père mourut en 1407, c’est Jeanne qui hérita de ses biens : les seigneuries de Tucé, Villers, Courmenant et La Guierche et la baronnie de Milesse. C’est l’oncle de son père, Jean de Tucé, qui les administra jusqu’en 1413, lorsque Jeanne se maria, en ses premières noces, avec Guillaume

 Louis de Tucé: Ecuyer, il fut seigneur de Tucé, Villiers et Bouëres et baron de Milesse de 1458 jusqu’à sa mort en 1482. Né Louis Legros, le testament de sa tante Jeanne de Tucé en fit l'héritier de la châtellenie de Tucé à condition qu'il prenne le nom et les armes de Tucé. Il avait épousé Martine Marie Quentin, dame de Mervé fille de Jean Quentin seigneur de la Quentinnière capitaine de Courcillon et de Jeanne de Mervé dont il eut 3 enfants

Guillaume (IV) de Tucé: Il fut seigneur de Tucé, Villiers et Bouëres de 1482 jusqu’à sa mort en 1486. Sa femme Jeanne de Champagne lui avait donné deux enfants au moins

 Baudouin (II) de Tucé:Chevalier, seigneur de Tucé, la Blanchardière, Bouëres et Villiers et baron de Milesse de 1486 jusqu’à sa mort en 1529, il épousa Dame Françoise de Lespervier. Sa fille, Jeanne de Tucé, avait épousé François de Beaumanoir

 Richard de Tucé: seigneur de Bouër et Comererie épousa Lucette d'Aunoys, parait être le plus ancien de la branche de Bouër. En 1392, il participa, avec Pierre de Craon et son frère Guillaume de Tucé (qui n'est pas celui de la branche principale de la maison de Tucé), à la tentative d'assassinat du connétable Olivier de Clisson. Déchu de tous ses biens par le roi Charles VI

 Guillaume de Tucé (à ne pas confondre avec Guillaume, seigneur de Tucé), seigneur de Bouër, La Couture, Dollon et Lantonnière dès 1423

 Baudoin de Tucé (à ne pas confondre avec Baudoin seigneur de Tucé), seigneur de la Motte-Achard, Brouassin

 Jacques de Tucé (+1524), seigneur de Bouër est marié à Madeleine de Luxembourg, fille naturelle de Philippe de Luxembourg

 François de Tucé, seigneur de Bouër était ecclésiastique protonotaire du Saint-Siège et aumônier du roi. Il est désigné comme seigneur du Grez, au Perche, en 1522 et 1523

Gilles de Tucé hérita de Bouër à la mort de son frère François. Il fut seigneur de Bouër et du Grez. Gilles de Tucé + 1562 eût trois filles 

Pierre de Tucé, seigneur de La Chevalerie et de Bouër, était marié à Jeanne de Saint-Germain. Au décès de Pierre de Tucé entre 1537 et 1542

 Lazare de Tucé, seigneur de La Chevalerie entre 1568 et 1600

 René de Tucé, seigneur de La Chevalerie entre 1605 et 1623.

On trouve ensuite le nom de Foulques de Tucé (Fulconis de Tusseio) en 1071 et celui de Guillaume de Tucé (Willelmus de Tusseio  a possédé la seigneurie de Tucé (actuelle commune de Lavardin et la baronnie de Milesse jusqu'en 1529 mais aussi des seigneuries plus petites comme Courmenant pour les fiefs de Monpion et de Leurson à Domfront en Champagne et Conlie , Villiers à St-Rémy et Crissé La famille de Tucé s'est éteinte avec la mort du général Adrien de Tucé en 1888 La Seigneurie de Tucé fut ensuite réunie à la baronnie de Lavardin en 1561, puis au marquisat de Lavardin en 1601 en tant que baronnie. Les Beaumanoir firent du château de Tucé leur résidence et le centre administratif de leur marquisat. le marquisat passa à René de froullay, comte de Téssé en 1726. Le château de Tucé-Lavardin fut alors abandonné au profit de celui de Vernie, résidence principale des comtes de Téssé. . Le château actuel date du XIX siècle remanié en 1976, il accueillait des enfants depuis 1948. Acquis en 1948 pars la Caisse d'Allocation Familiale ,il est agrandi en 1975 avant de fermer ses portes pour devenir un domaine privé fermé au public. Sur la route des étangs s'élève une ancienne briqueterie qui a cessé son activité en 1860.

 

                                                 Mairie de Lavardin place de l'Europe




 
                                  Arrivée de nos 63 randonneurs du jour.

 

                              Nos Encadrants bénévoles du LSR72 pour ce parcours.

 


 

L'église Saint-Bertrand de Lavardin est à l'origine la chapelle du château, elle devint chapelle paroissiale au XV siècle, le chœur subsiste du premier édifice érigé au XII. A droite de l'entrée à l'emplacement de l'ancien cimetière se trouve une croix de pierre à double face autrefois ce monument se trouvait sur la place des tisserands. Du château on peut encore découvrir les fossés, quelques pans de murs et la tour du trésor datant du XVII siècle. Ce surnom vient vraisemblablement du fait que les richesses de la maison y étaient enfermées.

 

 


 

 


 

 




 

                      Un aperçu du Château de Tucé-Lavardin sur notre trajet aller.

                                                    Deuxième photos.

                                                 La dernière photo sur notre trajet aller.

 


 

                             Nous sommes bien en Champagne Mancelle & Conlinoise.


 

Eh oui, il faut monter sur la partie haute du talus pour éviter la plus importante partie boueuse.
 
Heureusement, il n'y a aucun chasseur sur ce promontoire.
 

 
Certains endroits sont à la limite du praticable.
Nous voici sur une partie qui grimpe et qui chatouille les mollets






 

 

 
 

 















Les premières primevères.
 
 Dès le  premier regard on pense à un tableau ... 

 

Avec ces Coucous, nous sommes convaincus que le printemps est sur le point d'arriver. 
 
 
chuttttttt on va rien dire! 

 

Le château de" Tucé-Lavardin" sur notre trajet retour pour le plaisir des yeux.
 
Au diable l'avarice et une deuxième petite photos.

 
Ce tableau est dans un état très dégradé.



                                                                        Le verso est pas mieux

 

 

                                           C'était la fierté de la commune, mais hélas ...

 

 


                 les deux photos de notre groupe du jour, plus une photo montage.

 


 


      Observez ce magnifique ciel bleu et la satisfaction de nos randonneurs du jour.

 

 


                                                                                Photo montage.

 

 


 

Voilà notre randonnée sur Lavardin est terminée, un excellent moment passé malgré la boue sur les chemins sarthois, nous attendons la prochaine avec impatience....

                      UN GRAND MERCI A NOS ORGANISATEURS DU JOUR: 

                                  Bénédicte, Nicole, Dominique et Claude

  Je rappelle pour ceux qui découvre ce blog vous pouvez adhérer à l'association LSR72

         12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel: 0243877951/Portable: 0687140936

        permanence le : LUNDI Après-Midi .

*d'autres activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...


 *
Sources:  Internet,Archives Départementales de la Sarthe, documents personnels , bnf, site de la ville de Lavardin, Gallica, etc..


*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs, merci me le faire savoir.  
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition.

adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
 
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes. 
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur