Forêt de Moncé-en-Belin 20/03/2025
Itinéraire: Groupe LSR72
Nombre de participants: 65
Terrain: Bitume 10%+90% chemins
Temps: beau temps couvert
Départ:13h53,Centre socio-culturel de 2 000 m2 appelé Le Val’Rhonne
Stationnement:Parking Parking du Val Rhonne
Durée: 2h45mn au GPS
Parcours: 10,41km, Boucle des Fillières+chemin de la butte du vieux Mans
Difficulté: Facile par endroits boueux
Dénivelé Positif: +20m
Dénivelé Négatif: -31m
Point Haut: 108m
Point bas: 81m
Départ: 13hrs54mn
Balisage: Blanc+Jaune +Personnalisé
Températures: 20°
Nombre d'habitants:+/-3 699 habitants
Gentilé: les Moncéens
Moncé-en-Belin se situe à 12 km au sud du Mans.
Blasonnement : tiercé en fasce: au 1er d'argent à trois aigles au vol abaissé d'or, au 2e d'azur à trois heaumes tarés de profil d'argent, 2 et 1, au 3e d'or au pont voûté à une arche alésé d'argent et maçonné de sable, adextré d'une pomme de pin au naturel et senestré d'une clé de sol de sable.
HISTORIQUE: Montceïum,Moncé constitue l'héritière de l'ancienne "MONTIACUM" ou (Monciacum) ou Villa Montii (Moncii). Le village c'est développé à partir du domaine de Montius (Moncius), un riche propriétaire terrien de l'époque Gallo-Romaine . Nous pouvons mentionné ici une théorie farfelue proposé par les Étymologistes du XIX siècle, celle-ci faisait de Moncé un antique Mons Caesaris où colline de césar; on ne prête qu'au riches. L'endroit fut débaptisé à la révolution et porta durant quelques années de Moncé-Lès-le Mans. Ce que les Romains appelaient "villa" constituait en fait un ensemble de bâtiments ce dressant au centre du fundus, immense exploitation agricole couvrant parfois une centaine d'hectares utilisé pour l'agriculture (céréales, fruits, élevage). Les villas étaient toujours isolées, contrairement au hameaux. Belin est peut-être un ancien "domaine du Gaulois Belinus", à moins que le nom fasse référence à des terres placées sous la protection du D.ieu gaulois Belenos , divinité des sources. Ou Belin viendrait de l'adjectif Gaulois Belenos (brillant, resplandissant). La Seigneurie de paroisse était une châtellenie annexée autrefois au Château de Vaux, actuellement détruit qui était situé à 8h du bourg de Moncé. Elle faisait partie du comté de Belinautre terre à laquelle celle de Vaux fut réunie après la destruction du château qui eut lieu en 1099. Un aveu de 1407 fait connitre que la terre et seigneurie de Vaux-en-Belin était possédée par Jacques de Moridort, écuyer de 1452 à 1476,avec celle de château-sénéchal et droit de chasse à grosse bête rouges,rousses et noires dans la forêt de long-Aulnois (Long-Aulnay).
Il a été découvert qu’une voie romaine, allant du Mans à Poitiers, traversait Monciacum. Cette voie correspond aujourd’hui à la route du Lude, construite en 1838.Durant des siècles, l’agglomération Moncéenne a une structure très simple. Un chemin, long de 800 mètres environ et orienté est/ouest, joint le bourg de MONCE au hameau de PONTHIBAULT (c’est l’actuelle rue Jean Fouassier). A l’extrémité orientale de cette voie principale, se trouvaient l’église St Etienne (12è et 13è siècles) entourée du cimetière primitif et du presbytère du 14è siècle. En 1830, le cimetière a été transféré à l’endroit actuel. L’espace libéré près de l’église devient place publique en 1860. Commerces, ateliers d’artisans, auberges se sont développés au fil des ans sur la route reliant ARNAGE au LUDE. La construction de la voie ferrée TOURS-Le MANS (1856 à 1859) a coupé l’agglomération en 2 parties reliées par un pont étroit. La fin de la seconde guerre mondiale a apporté un renouveau. Le parc immobilier s’est enrichi, mais de manière désordonnée. Entre 1970 et 1980, un plan d’occupation des sols a été mis en œuvre permettant un développement plus ordonné de la commune. Les quartiers d’habitation se sont d’abord développés à l’ouest de la voie ferrée : Lotissements de la Guinardière, Ariane, Petite Janverie. A la fin du 20è siècle, le bourg s’est agrandi à l’est ; Lotissements de la Greffe du Bourg, Du Verger, des Charmes. Moncé-en-Belin était autrefois un petit village rural, c’est désormais une petite ville suburbaine dynamique qui a toutefois su préserver son environnement.
Nos 65 randonneurs(euses) en ce super après-midi et nos encadrants du jour Babeth et Patrice.
Voilà le top départ est donné... nous empruntons le chemin de la grenouille.
Après avoir longé la D307, nous prenons la directions de la "Butte du Mans"
Les "Buttes -du-Vieux-Mans" vestiges de 1.850.000ans ou plus exactement géologiquement dénommées "BUTTES TABULAIRES" témoignent si besoin est, de l'histoire de la géologie et du patrimoine avec l'idée que le paysage renvoie à l'histoire du Haut-Maine dénommée en 1792 département de la Sarthe et par de là à l'histoire de France. Sur le territoire de Moncé-en-Belin, très exactement sur la délimitation des communes de Guécélard et de Moncé-en-Belin, au nord-est de la première, s'élèvent en pentes douces face au soleil levant une particularité géologique suffisamment rare, pour les scientifiques lui accordent le titre de "Buttes témoins" ce sont les "Buttes tabulaires du Vieux-Mans" Louis Jacques de Mescrigny Seigneur de Belin, ensemence les "Buttes du Vieux-Mans" et qu'en 1675, 2250 sapins sont plantés dans toute la lande environnantes. En 1682, les sapinières s'étendent jusqu'au ruisseau le Lunerotte. Au XVIII une chronique locale fait état des habitants de ces pinèdes : " les Landiaux" qui s'éclairaient avec l'oribus, sorte de chandelle à base de résine, qui récoltaient les pommes de pins, prélevant les graines "les pignons" pour confectionner de savoureux gâteaux, la pomme proprement dite servait de combustible quand aux aiguilles sèches ramassées dans le sous bois elles servaient de litières aux animaux. On peut dire que les "Buttes du Vieux-Mans" ont fait leur apparition dans les textes médiévaux, au moment précis où Hugue II, Comte du Maine inféoda Château du Loir, avant 1005. Les "Fourches patibulaires", de la Seigneurie de Belin, étaient érigées sur les "Buttes du Vieux-Mans", elles en ont formé la principale décoration pendant au moins deux siècles. Ce lieu tout particulièrement maudit, était tellement en abomination, que passé le coucher du soleil, il y était plus hanté que par les loups des bois du Bourray environnants et d'autres bestioles attirés par l'odeur des cadavres suspendus aux bras des gibets, et par les sorciers et les rebouteux qui venaient récupérer ou chercher pour les premiers de la corde de pendu, pour les seconds de la graisse de chrétien, tropique d'une vertu souveraine très employée pour soigner et guérir certaines plaies et certaines douleurs rhumatismales.
le "grand chemin de Rouen,le Mans, à Poitiers par Pontvallain, le Lude, Saumur passait à Ponthibault, le franchissement du Rhonne se faisait à gué. Un pont en bois fut construit et entretenu par la Seigneurie de Belin vers le XV, elle y percevait un droit de pontage.
On note que le 4 Décembre 1370 Du Geslin y passa avec ses troupes pour aller vaincre les Anglais à Pontvallain. Ce chemin (aujourd'hui Route du Lude) est mentionné dans des documents du IX, XII, XVII aux archives nationales de Paris comme voie principale de communication entre la Normandie, le Poitou et L'aquitaine.
Attention cet endroit est depuis désaffecté, (photo du parcours LSR72 2017)
Geoffroy
Daudibon, instructeur d'équitation et son équipe, vous accueille toute l'année.
Situé au cœur du Bélinois, dans la foret
de Moncé-en-Belin, le centre Equestre Château-Gaillard est implanté sur une propriété
de 25 hectares de prairies.
- à 18km au sud du Mans sur l’axe Le
Mans / Angers, à 10km de l'autoroute A11 (Paris
/ Nantes, École française d équitation : label
poney et cheval
Affilié à la Fédération
Française Tel:.0661980019
Château Gaillard en 1862 appartenait a Mr Félix Crochard. à l'époque il y avait un corps de bâtiments renfermant une ancienne maison de maître, dont une partie servait au logement du fermier, d'une longueur de 17m sur une largeur de 8m, construits à murs, couvert en tuiles, renfermant au RDC deux appartements à cheminée, un petit cellier, une fruiterie et une étable. A l'étage, une chambre à cheminée, cabinet et greniers le tout s'exploitant par un escalier de chêne . Un autre bâtiment de 4m de façade sur 8 m de profondeur construit et couvert de même, renfermant une remise grenier au-dessus. Un autre bâtiment à la suite du précédent de 6,50m de longueur sur 4,60 de largeur, construit couvert comme les précédents, renfermant une boulangerie et poulailler, grenier au-dessus. Un autre bâtiment attenant au premier de 8,50m de longueur sur 3m de largeur, construit et couvert comme les précédents, renfermant deux toits à porcs et deux cabinets d'aisances, grenier sur le tout. Un autre bâtiment de 10m sur 8m refermant une grange. Le tout sur une superficie de 11 ares le jardin de 27ares30 plus des terrains ...
Celon une rumeur locale,des Vendéens y auraient séjourné en ce lieu le 9 Décembre 1793, la nuit de leur entrée sur le Mans?
Les parents de Mr Daudibon ont acheté "la bâtisse" (non habitée) en 1992. Le centre équestre à été créé et ouvert en 1996. (sources Mr Daudibon Geoffroy)
*(à vérifier si l'activité est toujours à l'ordre du jour)
Nous passons à proximité de La butte de Monoyer (domaine privé) l'origine du nom est "mont-noyé" ce qui donne à penser qu'à une certaine époque la butte était entourée de terrains marécageux. Au bout du chemin tournez à droite vers le chemin des filières . Ce talus était un merlon de terre (Un merlon est un ouvrage consistant en une levée de terre ou d'enrochement destinée à : réduire le bruit et/ou servir d'écran visuel; arrêter ou dévier. De tels ouvrages sont érigés depuis les années 1950 et il en existe plus
de 300 en France. Les merlons peuvent présenter des hauteurs et
longueurs respectivement supérieures à 10 et 500 m) mise en place lors de la 1er guerre mondiale pour l'entrainement des soldats américains avant d'aller au front, ce chemin longe par endroit le ruisseau du même nom.
Acacia dealbata en fleur:Acacia dealbata est une espèce de plantes à fleur de la famille des fabaceae et de la sous famille des Mimosoidées. C'est un arbre ou un arbuste couramment désigné sous le nom de « mimosa d'hiver » ou « mimosa des fleuristes ». Le nom acacia vient du mot grec akis signifiant pointe ou épine. Cet arbre ou arbrisseau, qui peut atteindre 25 m de haut à l'état sauvage (les variétés domestiques ne dépassant généralement pas les 8 m, Ses rameaux sans épines, duveteux, portent des feuilles composées dont la longueur est comprise généralement entre 8 et 12 cm (occasionnellement 17 cm) et la largeur entre 1 et 11 cm. Le mimosa a une forte croissance. Son jeune bois demeure ainsi très cassant et coupant.Sur les massifs de la Côte d'Azur, les rares épisodes de neige (souvent lourde) cassent les branches comme du verre, Les fleurs se présentent sous forme de petits pompons jaune et soyeux de 5 mm de diamètres .
Dans notre département Sarthois le cidre a l'ancienne était très prisé. " c'ment on faisint l'bon cit dans l'temps"
Autrefois on ramassait les pommes avec de grands paniers à claire-voie, En bois souvent en éclisses de châtaignier, aujourd'hui en métal. Dès la cueillette on peut évaluer la quantité de cidre à venir: deux panerées (la panerée est le contenu d'un panier à pommes) font une baratée. Une baratée représente environ 25 kg de pommes, lesquels donneront environ 16 litres de cidre.La première étape est le broyage, la pilaison ou le pilage des pommes. Il s’agit d'écraser les pommes pour pouvoir en extraire plus facilement le jus. Pour que la suite du processus de fabrication du cidre se déroule parfaitement il est indispensable de ne brasser que des pommes mûres et éliminer les fruits pourris. Autrefois on les broyait à la main dans une auge en bois ou en pierre avec un simple pilon de bois!Vous imaginez bien que le travail était considérable et que ces conditions on ne pouvait broyer qu'une faible quantité de pommes.Puis fut inventer le tour à piler appelé Gadage et Gadège ou plus simplement les gades dans le Maine. Il s'agit d'une auge circulaire dans laquelle les pommes sont écrasées par une ou parfois deux meules ( dans ce cas on place en général une petite devant et la plus grande derrière. Cette meule est appelée la rue en parler-gallo mayennais. Tour à piler et meule sont en bois ou en pierre (granit ou grès selon la région). D’abord mue par les hommes ( ce qui était un rude travail)) la meule est par la suite entrainée par un cheval qui tourne la plupart du temps dans le sens des aiguilles d'une montre .
Photos du groupe LSR72.

Version avec montage.
Hommages: "les aviateurs de l'Halifax MZ 506 abutu le 23 mai 1944 secteur de la Cossasière à Moncé-e, l'avion parti de Scampton en Angleterre et abattu par la DCA Allemande après avoir participé au bombardement de la gare du Mans. Six Canadiens, un Anglais et un Australien) tombés le a Moncé-en-Belin.
Voilà notre randonnée sur Moncé-en-Belin est terminée, un excellent moment passé malgré la boue sur les chemins sarthois, nous attendons la prochaine avec impatience....
UN GRAND MERCI A NOS ORGANISATEURS DU JOUR:
Babeth et Patrice .
Je rappelle pour ceux qui découvre ce blog vous pouvez adhérer à l'association LSR72
12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel: 0243877951/Portable:0687140936
permanence le : LUNDI Après-Midi .
*d'autres activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...
*Sources: Internet, documents personnels, Archives Départementales de la Sarthe, bnf, le site de la ville de Moncé-en-Belin, Gallica, etc..
*Si vous constatez des erreurs, merci me le faire savoir.
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition.
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
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le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.