vendredi 8 août 2025

Vallée de Saulges, le 7 Aout 2025.

 

    Vallée de Saulges en Mayenne

                le 7 Aout 2025 

 Rando Pique-nique+découvertes

 

Itinéraire: le Mans,Rt de laval D357, les maisons rouges,chaufour Notre-Dame,Longnes,Chassillé,joué-en-Charnie,St Denis d'Orques,direction Thorigné-en-Charnie D7, D583,D235 Arrivée Saulges .

 

Itinéraire:  Groupe LSR72+Divers
Nombre de participants: 17 randonneurs+4 visiteurs pique-nique

Terrain: Chemins boisés
Temps: 
matin frais 12°, Après-midi 30°
Départ: Du parking Derrière Église Notre Dame

Stationnement:
Parking Derrière église
Durée:
3H15mn avec de nombreuses pauses
Parcours:
 8,56 km
Difficulté:
 sans difficulté
Dénivelé positif:
+72m
Dénivelé négatif: -99m
Point Haut:  152mm
Point bas: 99 m
Départ : 8H59mnmn
Balisage:
 33 Jaune
 
Températures: très beau +/-30°
50mn du Mans. Gentilé: Salviens, Salviennes, 328 hab (2021), superficie:21,81 km2

HISTORIQUE: Saulges, Salicam au IX paléolithique supérieur +/-450000. Implantation Gallo-Romaine vers l'an 15 AV peut-être la capital des Arviens. En 2011, une dent vieille d'au moins 500 000 ans a été découverte, signe que la présence humaine

-59 Sarcophages du V découvert en 1958.

-Vers l'an 650 l'Ermite Cénéré quitta Rome pour la Gaulle et traversa ce lieu qui s'appelait Salvia, Cénéré mourra le 31Juillet 680

 La seigneurie de Saulges fut acquise en 1556 par Jean de Thévalle, le dernier et le plus célèbre de ce nom, qui réunit ce nouveau domaine à sa terre de Thévalle  dont le château féodal s'élève tout près de là, au-dessus du cours de l'Erve, Il laissa pour unique héritière Jacqueline de Thévalle, dont, il fallut, à l’époque de son mariage1597, avec Charles de Maillé-Brezé, prouver par témoignage la légitimité, car les registres paroissiaux de Chéméré-le-Roi avaient été brûlés par les bandes de Huguenots anglais qui avaient dévasté le pays en 1592. Urbain de Maillé-Brézé  marquis de Brézé, issu de ce mariage, devint, par ses mérites personnels et surtout par la protection du Cardinal de Richelieu dont il avait épousé la sœur, Maréchal de France et chevalier des ordres du Roi. 

Claire Clémence de Maillé-Brézé fille du Maréchal, eut atteint l'âge de 13ans en 1641,  le cardinal-ministre l'imposa comme épouse à Louis II de Bourbon Condé qui, deux ans plus tard, était le vainqueur de Rocroi (19 mai 1643) et qui, par une série de victoires, est devenu dans l’histoire le Grand Condé. Par son mariage avec Claire-Clémence de Maillé, le futur héros était devenu Seigneur de Thévalle seigneur de Saulges et patron temporel de cette église. Ce domaine était bien peu de chose dans l'immense fortune d'un prince du sang. Condé y fit cependant, dans plusieurs circonstances, acte de maître et seigneur, non en personne, mais par procureur. Puis, au temps où exilé pour ses multiples révoltes contre Mazarin et la cour, il voyait tous ses biens saisis, la terre de Thévalle et celle de Saulges, son annexe, l'étaient elles aussi Mais le prince rentra en grâce à la cour, rentra dans la jouissance de ses biens confisqués et fut depuis, jusqu'à sa mort, seigneur de Thévalle et de SaulgesHenri-Jules de Bourbon Condé fils du grand Condé, était seigneur de Saulges ; il était lui aussi Grand maître de France.

-Le site de Saulges, classé Natura2000 est réputé pour ses grottes préhistoriques et son patrimoine naturel concentré dans le canyon de Saulges, sur la rivière, La formation calcaire de Saulges est exceptionnelle dans le massif Armoricain par ses formes d'érosions souterraines et superficielles de type "Karstique"donnant en particulier un réseau de grottes de Saulges, Situées sur les territoires ( de St Pierre sur Erve et Thorigné en Charnie). La roche s'est constituée dans une mer peu profonde au carbonifère (340 million d'années)  Puis, prise dans le plissement hercynien elle a émergé. Longtemps après, il y a 1,8 million d'années. L'Erve a creusé une vallée aux flancs abrupts, sorte de Canyon En agrandissant des fissures, l'eau a creusé latéralement un réseau souterrain. Vingt entrées de grottes sont recensées.

 

 "Une journée de rêve: entre cailloux préhistoriques, montée cardio et pique-nique. J'ai frôlé l'extinction ... mais avec le sourire d'un Cro-Magnon en vacances!"

 


             

                   


 




                                                     Église Notre Dame autrefois.

 


 

L'église de Saulges est mentionnée pour la première fois dans les textes en 1060. Guy de Saulges qui la détenait (ainsi que l'église Saint-Pierre) « en fit l'abandon partiel puis total aux moines de la couture du Mans à condition qu'ils y missent un prêtre. Il leur assigna un terrain au Plessis pour y bâtir leur demeure, et réclama pour lui la faveur d'être enterré à l'abbaye, et le droit pour un pauvre d'une ration de pain et de vin. La nef conserve les baies romanes en plein cintre d'origine ; obstruées, leur tracé est visible à l'extérieur. La croisée du transept et la tour élevée au XI  la nef et le chœur sont transformés : le chœur est éclairé par une baie en arc brisé à deux compartiments ajourés d'un quatre-feuilles. Les chapelles nord et sud ont été ajoutées à l'occasion d'importants travaux à partir de 1848. Statue de la Trinité (croisée du transept) : cette œuvre du XV, représente Dieu le Père qui tient dans ses mains le Christ en Croix. De la bouche du Père sort le Saint-Esprit symbolisé par une colombe qui se dirige vers la tête du Fils. « Cette vision "hiérarchique" a été totalement remise en cause par le concile de trente (1542-1563) et remplacée par une représentation "horizontale" des trois personnages divins. Le Retable du Christ au calvaire (transept sud) a été réalisé en 1401 à la demande de Foulques du Rocher, seigneur de Valtrot, pour manifester la piété de son père Robin et la sienne. Le panneau représente le Christ au calvaire. Marie et St Jean se trouvent de part et d'autre de la Croix, Saint Julien qui a évangélisé le Maine présente le groupe des hommes de la famille des seigneurs de Valtrot à la Vierge, tandis que St Gilles s'avance vers St Jean à la tête du groupe des femmes. Le retable (chœur) date de 1689 . Exécuté par Michel II Lemesle sur un dessin de François Langlois il est consacré à l'Assomption de la vierge . On remarque son étroitesse, due à l'exiguïté du chœur. La statue de Saint Louis portant la couronne d'épines et les clous de la passion, figurée sous les traits du grand Condé située dans la niche du retable. Il s'agit d'une statue représentant un homme de guerre, à la riche parure, à la cuirasse travaillée avec finesse et au manteau fleurdelisé. Quel était ce saint, placé là depuis 1692? En 1898 un érudit l'Abbée Angot établit que le personnage en question n’avait rien de saint. C'était… Louis de Bourbon, le grand Condé, que son mariage en 1641avec Claire de Maillé-Brézé nièce du cardinal Richelieu avait fait seigneur de Saulges. Le curé de Saulges était, en 1692 André Chériotty. qui, par flatterie pour le prince, avait fait placer la statue en pied de son puissant protecteur… six années après la mort de celui-ci… Pendant son administration, il eut l'occasion de faire reconstruire le maître-autel de son église. C'était en 1690 Il s'adressa, pour cela, à un architecte de Laval François Langlois qui, en deux ans, exécuta ce travail Le travail des sieurs Langlois et Lemesle est daté du chiffre 1692. aux pieds mêmes de la statue, tandis qu'au-dessus de sa tête est l’un des écussons dont la gravure avait été demandée au sculpteur. Cet écusson est double : à dextre, de Bourbon, c'est-à-dire de France avec le bâton en bande ; à senestre, de Thévalle d'argent à trois annelets de sable. Ainsi, dès 1692 une statue en pied, de grandeur presque naturelle, était placée sur un autel, dans cette petite église de campagne, alors que le héros qu’elle représente n'avait dans sa famille, pour conserver ses traits, qu'un buste modelé après sa mort

 

                                                             Le Retable 1689
 




 




 





Le presbytère se trouvait au moins depuis le XVIIIe siècle à l'emplacement de la place Jacques Favrot. En 1773, il était "composé de maison manable, fournil, étable, écurie apenty, cour et issues avec un jardin au bout des bastiments et cour, le tout en un tenant". Sa reconstruction, projetée en 1904 par le conseil de fabrique selon un projet de G. Fripier, entrepreneur et architecte à Bazougers, et reportée par les critiques formulées par la commission départementale d'architecture et des bâtiments civils à l'encontre du projet, a été abandonnée à la suite de la séparation de l’Église et de l’État. Elle a finalement été menée à bien vers 1965 (année de la démolition totale de l'ancien bâtiment d'après les matrices cadastrales). Le nouveau bâtiment a été transformé en mairie en 1986. Le porche et le bureau d'accueil de l'office de tourisme ont alors été ajoutés.



                                               Jardin Arboré derrière la Mairie 


                                                         
 Photos d'autrefois de Saulges.











                                           Départ de notre Randonnée sur la rue des Molaines.






                                                                 Balisage jaune N°33

                                                Le four à chaux des Hauts Fourneaux:

il produisait de la chaux destinée à fertiliser les sols. Racheté et restauré par la commune et des bénévoles, il a conservé son environnement avec sa carrière de calcaire accessible et sa maison du chaufournier. La commune de Saulges possède plusieurs fours à chaux dont le four à chaux des Hauts Fournaux situé sur le sentier de randonnée pédestre reliant le village au site des grottes. La production de chaux en Mayenne a connu son apogée dans les années 1870. Durant cette époque la commune a compté jusqu’à cinq fours. Cette concentration s’explique par des conditions géologiques particulièrement favorables ; la vallée de l’Erve fournit les deux éléments indispensables pour produire de la chaux : le calcaire et l’anthracite qui servait de combustible.








Roland Landais assure la visite de la maison du chaufournier tous les dimanches après-midi et les jours fériés à partir de ce lundi de Pâques, 28 mars, et jusqu'à fin septembre.« À ma retraite, en 2003, j'ai entrepris, avec l'aide de trois bénévoles, la restauration du four qui était envahi par des ronces et du lierre. Un grand nettoyage a été nécessaire. Les pierres ont été aussi restaurées. Il a fallu sécuriser le site. Ces travaux ont été inaugurés par la préfète de l'époque, Fabienne Buccio. Depuis 2007, je fais visiter ce lieu, gratuitement. » Près du four à chaux, se trouve la maison du chaufournier. Elle est composée d'une pièce unique, sans eau, ni électricité, avec une cheminée pour le chauffage et une cave. Le chaufournier devait entretenir le feu du four pour qu'il n'y ait pas de baisse de température. Une température constante de 1 000 degrés était indispensable pour obtenir une chaux de bonne qualité, sinon la pierre était mal cuite. La chaux vive servait à l'agriculture ou à la désinfection des bâtiments agricoles ou lors d'épidémie, et la chaux éteinte à la maçonnerie. « La maison a été restaurée, poursuit Roland Landais. Les plafonds ont été refaits à neuf, avec une peinture à la chaux comme à l'époque. Les murs intérieurs, recouverts avec des matériaux à base de chaux. La cheminée a été restaurée. Nous avons meublé cette maison avec du meuble d'époque. » Depuis 2012, Roland Landais ouvre la maison du chaufournier aux promeneurs qui empruntent le circuit de randonnée, qui part du centre du bourg et accède aux grottes et Canyon de la vallée de l'Erve. (source: Ouest France 26/03/2016).

 


 


 
"Moi voir beaux cailloux. Moi grimper grosse montagne. Moi mal aux jambes." ...😂

 











               Musée de Préhistoire  ouvert depuis le 18/03/2017, dans les locaux d'un ancien restaurant, et à un emplacement idéal, au cœur de la vallée, Une partie des œuvres exposées ici proviennent d'anciennes fouilles effectuées et déposées dans les musées de Jublains ou de Laval, et parfois conservées en réserve et donc non visibles du public, De nouveaux artefacts retrouvés lors des fouilles menées depuis2000 par les équipes du CNRS complètent l'expositionLe projet, débuté en 2002, a un coût estimé supérieur à 1,7 M d'euros en 2015.

 


                     

 


 

 


 


 






LA TAVERNE DES GROTTES est un restaurant se situant sur le site bucolique des grottes de SAULGES et de son musée , à caractère familial et touristique salle au rez de chaussé de 35 pers et 50 pers à l'étage privatisable, pouvant recevoir groupes , randonneurs, repas familiaux, d'entreprise etc ... disposant d'une terrasse extérieur de 50 places pour déjeuner ,dîner,et consommer dans un cadre verdoyant et reposant . La cuisine et de caractère familial avec différentes formules semaine buffet de 6 à 12 entrées 3 plats au choix ,fromage ,vitrine de desserts maison,weekend différentes formules suivant la saison de 20 à 28 € ainsi que d'une carte avec plats végétarien etc.. nous privilégions les produits fait maison et locaux. En période estivale il est fortement conseillé de réserver midi et soir. En période hivernale repas VENDREDI SAMEDI et DIMANCHE SOIR sur réservation . Nous restons à votre disposition pour vos événements . Possibilités de couchage sur place ( GITE DES FALAISES). La Roche Brault Thorigné-en-Charnie.












                        Sur le chemin nous avons traversé l’Erve par les pas japonais. Un chouette passage original.

L'Erve rivière qui prend sa source à Coëvron près des terres appelées les Privées  à proximité de la forêt de  Sillé le Guillaume, au dessus de Virmacé au lieu dit "la Chevrie" à 200m d'altitude, 71,5km de longueur elle est un sous-affluent de la Loire. Elle alimentait 18moulins. Elle rejoint la Sarthe à Auvers-le-Hamon. Elle traverse 17 communes et 5 cantons. La dénomination "vallée de l'Erve" est couramment utilisée pour désigner le canyon karstique. Le nom de la rivière est attesté sous les formes suivantes : Aqua Arva en 1050, Riparia de Erva en 1421.















Passez une journée de détente en famille et profitez de nombreuses activités possibles sur la base de loisirs de Saint Céneré. A proximité du camping municipal, la base de loisirs de Saint-Céneré vous propose une baignade surveillée en juillet et août tous les après-midis sauf le vendredi.Aire de pique-nique, pêche, jeux pour enfants, terrain de volley-ball. Bloc sanitaire disponible à l’extérieur. Découverte de l’Oratoire sur le site. Chemins de randonnée à proximité. Baignade surveillée en juillet et août tous les jours sauf le vendredi de 14h à 19h.  Baignade non surveillée du 21 au 24 août. ( Nous avons trouvé à cet endroit de fortes odeurs nauséabondes lors de notre repérage rando).

 

                                    Venez déguster des pizzas, tapas, grillades, hot-dogs, boissons, glaces et autres desserts dans un cadre bucolique au bord de la rivière et à proximité de la base de loisirs de Saint Céneré. Pizzas à emporter (16 recettes au choix). Formules entrée, plat, boisson et dessert à 15,50 € et 20,50 €.             

 




 Style néogothique. Depuis le XIII les pèlerins viennent célébrer leur protecteur St Cénéré, une source coule depuis le VII. Cette Oratoire a été construit sur la grotte de son ancien ermitage. L'Oratoire a aussi remplacé en 1849 une sorte de hangar en charpente qui abritait la statue du Saint, il sera complété et restauré en 1933.


Au centre la fontaine dite"Miraculeuse". Une légende, plus populaire, raconte qu’un mécréant boucha un jour la fontaine avec un bâtiment. Mal lui en a pris ! Une fois rentré chez lui, il ne pouvait plus uriner… Mais fut guéri après avoir libéré la source. Céneré est ainsi surnommé « le petit saint qui pisse » ! On comprend pourquoi en regardant la fontaine qui se situe sous la statue du saint…Parmi les miracles attribués au saint, il aurait fait jaillir, à l’aide de son bâton, une source, toujours visible aujourd’hui.




le Moulin de Montguyon appartenait au domaine de la Seigneurie du même nom. Vers 1775 il change de main,pour le Seigneur châtelain de Thévalles, il sera nationalisé sous la révolution. Le propriétaire suivant René Charles Gabriel de la Broise de Raiseux puis vendu par adjudication le 28 prairial an II à Urbain Provost pour 6600 livres. Vers 1772 sur le plan terrier, revendu en 1820 par Claude de la Broise de Raiseux qui le rachète en 1809, à Gabriel de la Rochelambert châtelain de Thévalles. Son coursier sera refait vers 1840 et vers 1850, sa roue unique fait fonctionner une unique paire de meules. Angot indique en 1902 qu'il est au chômage depuis 25ans. Au milieu du XIX le moulin logis sera remanier puis deviendra l’installation d'un restaurant dans les années 1980. Les bâtiments sont construit en moellons de calcaire, couvert d'ardoises,doté d'un RDV et combles. Le moulin est établi de son mécanisme et machine à été supprimé.



 


 


Le lieu seigneurial de la Croisnière dépendait de la châtellenie de Thévalles. D'après la liste des anciens titres établie lors de la rédaction du terrier de Thévalles au XVIIIe siècle, Jean de Cordon en rend aveu en 1413. La seigneurie est acquise en 1587 par Michel Le Duc et passe au milieu du XVIIe siècle à la famille Aveneau par le mariage d'Antoine avec Jeanne Le Duc. Leur fils René en hérite puis, au XVIIIe siècle, son propre fils Julien, Alexandre Bérot, mari de Madeleine Aveneau et enfin Julien Aveneau (mort en 1792) qui rend aveu au comte de la Rochelambert vers 1772. A cette date, le lieu n'a plus fonction de résidence seigneuriale : il est divisé en plusieurs fermes. La carte de Jaillot (1706) localise à la Croisnière un manoir et celle de Cassini une simple ferme. En 1846, cinq familles y habitent, dont quatre de cultivateurs. Le corps sud du logis manorial a été construit au XIVe siècle ou au XVe siècle, comme en témoignent sa cheminée (rétrécie et peut-être déplacée) et sa fenêtre bouchée à coussièges. Le pavillon date de la deuxième moitié du XVIe siècle. René Aveneau a ajouté le corps nord du logis en 1685, en s'appuyant au nord sur un mur antérieur (inscription sur le linteau de la fenêtre) et le porche en 1691 (inscription sur l'arc de la porte charretière). Le remplacement de la cheminée du rez-de-chaussée du pavillon est peut-être le fait de Julien Aveneau au début du XVIIIe siècle si le chiffre sculpté est bien le sien. Le réaménagement de l'intérieur du corps sud (cloison, portes) datent aussi de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. La réfection de la cheminée de la pièce ouest de cette partie est par contre sans doute postérieure car la pierre portant les initiales RA et la date de 1694 semble être un remploi. La reconstruction de la charpente du corps sud et l'adjonction, dans son prolongement de l'aile postérieure qui servait de logis secondaire peuvent remonter au XVIe siècle ou au XVIIe siècle. Au XIXe siècle, le corps nord du manoir est pourvu d'une nouvelle charpente et l'aile de dépendance nord, qui abritait deux logis en 1838, est entièrement remaniée. La dépendance sud a été construite en deux phases : la structure constituée des poteaux et de la charpente sans doute au XVIe siècle, les murs en pierre au cours des siècles suivants. La cheminée et son four, dans leur forme actuelle ne sont pas antérieurs au XIXe siècle. La partie logis du logis-étable situé à l'arrière a été construite en deux phases sans doute au XVIe siècle ou au XVIIe siècle. Sa façade a été remaniée durant la deuxième moitié du XIXe siècle, puis dans la deuxième moitié du XXe siècle. La partie étable, antérieure à 1772, a subi d'importantes transformations à ces deux périodes. Le petit oratoire dédié à saint Nicolas situé au-devant du jardin à l'est figure sur le plan de 1772. Le manoir a été restauré par l'actuel propriétaire à la fin des années 1970 et au début des années 1980. La partie supérieure de la porte charretière, qui avait été démontée à la fin des années 1950 a pu alors être rétablie.
 
 

 

 













Le moulin de Pré est mentionné pour la première fois vers 1265 : Hamelin le Franc lègue alors à l'abbaye de Bellebranche 10 livres de rente prélevés sur les revenus du moulin. En 1395 Jean de Landevy, seigneur de Chemeré-le-Roi donne à bail à Geoffroy Brétignolles "l'hébergement de Prez, des moulins à blé et à tan du même nom et du droit de passage sur l'Erve entre les moulins de Prez et celui de Rousson". En 1496, le seigneur châtelain de Chemeré reçoit l'aveu de membres de la famille Lescuier propriétaire du moulin. Celui-ci est intégré au domaine de Thévalles avant le XVIIe siècle : en 1636, Urbain de Maillé-Brézé, seigneur de Thévalles, reconnaît la rente autrefois léguée à Bellebranche sur le moulin. La montrée de 1746 prescrit des travaux urgents, "les dits moulins estant prest de tomber au chômage". Le moulin comporte alors deux roues : l'une actionne une paire de meules écrasant le seigle et l'autre la paire écrasant le froment. Le logis-étable-écurie-grange est couvert d'ardoises et de tuiles. Vers 1850, le moulin comporte toujours 2 paires de meules. Henri de la Rochelambert, le propriétaire du château de Thévalles, le fait entièrement reconstruire dans les années suivantes. Le devis de maçonnerie, établi en 1851 par le maître maçon de Chémeré-le-roi Pierre Demée, s'élève à 270 F dont 60 pour la démolition. Celui du charpentier, pour la charpente et les planchers du moulin, s'établit à 282,30 F. Les travaux sont terminés en 1854. Le logis-étable est sans doute remanié et la porcherie construite à la même époque. Une augmentation de construction concernant sans doute les machines est mentionnée en 1934 dans les matrices cadastrales. Alphonse Guyard est alors le meunier propriétaire. Le moulin est ensuite exploité par Mme Riauté puis son fils Théophile. Il cesse son activité au milieu des années 1970. Il est transformé en maison et la propriété est scindée en deux. Le bélier hydraulique a été construit durant la deuxième moitié du XIXe siècle pour acheminer l'eau vers le château d'eau de la maison du Plessis.

 


 


Le lieu de Plessiacum est mentionné vers 1050 dans le cartulaire de la Couture : Guy de Saulges y assigne alors un emplacement pour l'habitation des moines du Prieuré (Angot). La seigneurie du Plessis dépendait de la Châtellenie de Saulges, devenue propriété des seigneurs de Thévalles en 1558. Elle lui est réunie en 1636. Blaise Louvet est seigneur du Plessis en 1464 et Louis L'Ecuyer entre 1527 et 1572. Guillaume Le Duc, sieur de la Pironnais, qui l'a acquis en 1761 des héritiers de Jacques Crosnier de la Marsollière, rend hommage en 1773 à la comtesse de la Rochelambert "au regard du fief de la châtellenie de Sauge pour raison du lieu et métairie du Plessis" où il réside. La "maison pour le maître" n'a plus la distribution d'un manoir médiéval, ce qui suppose qu'il a déjà été reconstruit ou fortement remanié au XVIIe siècle ou au XVIIIe siècle. Elle est alors "composée d'une cuisine, un corridor où est le degré, deux salles basses, une chambre au bout le tout à cheminée, deux caves sous la chambre et une des salles, une chambre haute sur la cuisine, deux greniers sur le tout". Un jardin se trouve derrière, et devant "une cour close dans laquelle est le puy du lieu, un toit à porcs, un autre bâtiment servant de grange, écurie, étable auquel est adossé un appentis servant d'étable à mouton". Un second jardin bordé partiellement "d'une douve et fossé" est également clos de murs. Au sud de la cour se trouve "une maison pour le métayer nouvellement édifiée composée de deux chambres basses dont une à four et cheminée grenier sur le tout toit à porcs au bout". La maison est complètement remaniée, dans la première moitié du XIXe siècle - avant 1842, où Y. Marc note que le Plessis "est maintenant une belle maison moderne" - sans doute par Simon Le Duc Duplessis qui en est propriétaire en 1846. Ernestine Ravard, veuve d'Alexandre Provost, fait construire une chapelle en 1889. Peu avant sa mort, en 1892, elle fait démolir la ferme et les dépendances situées dans la cour et les fait reconstruire à l'ouest de la route. A sa disparition, la propriété est léguée au grand séminaire et devient la résidence d'été des évêques de Laval. En 1896, est édifiée la remise-écurie. Devenue la perception après la séparation de l'église et de l’État, la demeure est ensuite revendue à un particulier. En 1933, la nef de la chapelle est déconstruite pour être remontée à l'ermitage de Saint-Cénéré. Les vitraux y sont également transférés.

 

PIQUE-NIQUE:          Dans le superbe parc arboré de la mairie de Saulges.


 "Après avoir crapahuté comme un homme des cavernes, j'ai mérité mon goûter préhistorique: chips fossilisées et banane en voie d'extinction"...mdr


 


 


 


 


 

 "Sous les arbres centenaires. Ils ont atteint l'illumination: pourquoi marcher quand on peut fusionner avec le banc?"

 

 Visite de la Commune:  Du Lavoir, De la Chapelle, L'église puis direction la vallée de Saulges pour un après-midi relax au bruissement de l'Erve avant de repartir vers le Mans.

 


 


 

 


 


L'église Saint-Pierre, première église de la paroisse de Saulges, est mentionnée au début du IXe siècle dans les Actus Pontificum Cenommanis : "Ecclesia sancti petri quae est constructa in salico vico publico" (Angot). Elle a été construite sur une nécropole mérovingienne dont les sarcophages ne sont pas postérieurs au VIIIe siècle. D'après l'inscription, elle a été fondée grâce à une donation du diacre Vandolenus et de Medovius. Pour René Diehl, il s'agit d'un édifice du IXe ou du Xe siècle, dont le chœur est légèrement postérieur (Xe siècle). Marcel Deyres y voit aussi un édifice pré-roman. La disposition des arcs nord et est, qui reposent en tas-de-charge sur les piédroits, pèse pour l'hypothèse de la construction au VIIIe siècle du premier niveau de la croisée. Le chœur et la chapelle nord, dont les maçonneries sont différentes de celles de la croisée, sont peut-être un peu postérieurs. La tour surmontant la croisée a probablement été ajoutée au XIIe siècle entraînant le doublement du mur est de la croisée et expliquant peut-être la différence d'épaisseur entre la partie basse et la partie haute du mur sud de la croisée. Une nouvelle nef a été adossée au sud au XVe siècle. Elle a fait disparaître la chapelle sud de l'édifice primitif. Le lambris de sa charpente a été refait par R. Bourné en 1769 (inscriptions gravées sur deux lattes). L'église, devenue chapelle après la construction de l'église paroissiale Notre-Dame, était connue aux XVIIIe et XIXe siècles sous le vocable de saint Céneré. Elle a été fortement restaurée entre 1958 et 1965 sous la direction de Me Guy Ramard. La façade du XVe siècle a alors été percée d'une porte et d'une fenêtre, les vestiges de la chapelle sud primitive ont été dégagés, l'arc ouest de la croisée a été débouché et le début de la nef reconstitué. Les parties les plus anciennes de la chapelle Saint-Pierre sont construites en moellons de calcaire marbrier auxquels se mêle un peu de grès, la partie XVe exclusivement en calcaire marbrier. Les moellons sont plus réguliers sur la croisée que sur le chœur et la chapelle nord. Les chaînes d'angle et les baies sont dépourvues de pierres de taille, à l'exception de l'actuelle porte d'entrée dont les pierres d'encadrement en granite ont sans doute été remployées d'une autre construction. L'édifice ancien est disposé selon un axe nord-ouest / sud-est. Il est situé 140 cm sous le niveau du soI de la partie XVe. Il ne possède pas de fondations. La base de ses murs se situe à 10 ou 15 cm au-dessus des sarcophages. Il présentait un plan en croix grecque ou latine comprenant une nef (dont les murs ont été peut-être partiellement conservés dans la maison voisine), un chœur rectangulaire, une croisée surmontée d'une tour et deux chapelles latérales. Aucune partie n'est voûtée. Les murs de la chapelle sud ont été dégagés sur environ 120 cm. Le chœur est légèrement décalé vers le nord par rapport à la croisée. Celle-ci ouvre sur celui-là par un arc fourré de forme cintrée présentant une alternance régulière de briques et de grès roussard, reposant en tas-de-charge sur les piédroits et doté d'une clef en tuffeau portant l'inscription. L'arc ouvrant sur la chapelle nord, également cintré, fourré et en tas-de-charge, est plus large et ses claveaux en brique, grès roussard et calcaire marbrier alternent irrégulièrement. Le mur qui doublait la séparation entre la croisée et le chœur a été en grande partie abattu : seules en ont été conservées les extrémités. Le mur sud de la croisée présente une épaisseur de 75 cm alors que les autres murs de la chapelle varient entre 45 et 55 cm. Les baies qui percent les murs est et nord de la tour sont cintrées. Celles du chœur et de la chapelle nord sont rectangulaires et couvertes d'un linteau de pierre.
 
 

 
 
 

 

 
Les reliques de Saint Cénéré.
 
 
 
nef dans le transept sud.
 

 














Sur votre gauche la statue de Cénéré de Saulges, au fond derrière la grille les reliques de St Cénéré.














L'Hôtel L'Ermitage, situé à Saulges entre Rennes et Le Mans, proche de Brûlon, offre un cadre paisible dans un parc verdoyant. Il propose 32 chambres élégantes et confortables, réparties sur deux étages, avec vues sur la terrasse, le jardin ou le village. L'hôtel dispose de chambres « privilège » et « confort » adaptées à différents types de séjours, y compris des chambres familiales et accessibles aux personnes à mobilité réduite.Le restaurant de l'Ermitage, en Mayenne, proche de Meslay du Maine, propose une cuisine raffinée de terroir dans un cadre élégant. Dirigée par la cheffe Fanny Béron, qui met à profit son expérience acquise dans des maisons renommées, la cuisine prosposée est gastronomique, de saison et met en valeur les produits locaux. Le restaurant offre une formule « bistrot » le midi du mardi au vendredi et des menus plus élaborés pour le déjeuner et le dîner. Que ce soit pour un dîner romantique, un repas en famille ou un événement spécial, il est recommandé de réserver votre table. L'Hôtel L'Ermitage propose un cadre calme et verdoyant pour organiser vos événements professionnels. Idéalement situé entre la Bretagne, les Pays-de-Loire et la Normandie, l'hôtel offre trois salles de séminaires équipées de matériel moderne (vidéoprojecteur, Wi-Fi) et un restaurant servant une cuisine régionale. Facilement accessible en voiture avec un parking privé, l'hôtel est parfait pour des séminaires, journées d’étude ou réunions, avec la possibilité d'intégrer des activités de loisirs à proximité. 3 Place Saint Pierre
53340 Saulges. Tel: +33 (0) 2 43 64 66 00info@hotel-ermitage.fr 

 


 


 

 

Le lavoir est constitué d'un bassin en béton surmonté d'une construction sur poteaux de bois. Il est délimité au sud par un mur en moellons de calcaire marbrier. Auteur(s) de l’œuvre : Tripier (entrepreneur, attribution par source). (Manque d'entretien).


 


 

 


 




 

Depuis dix siècles, trois moulins à eau se sont succédés au même emplacement. Le premier, sans doute construit vers le Xème siècle, époque où apparaissent les premiers moulins sur l'Erve, est cité dès 1260. Construit par les seigneurs de Thévalles, il s'intègre dans le dispositif de défense du château, assurant ainsi la survie de la population en cas de siège. En effet, au Moyen-âge, le moulin de Thévalles n'est accessible que d'un seul côté, solidement encadré par deux tours de la forteresse. Seule subsiste aujourd'hui la tour du puits, la tour du levant assurant la défense du pont sur l'Erve ayant disparue. En 1429, alors que les populations des environs s'y sont réfugiées, le château de Thévalles est assiégé par les troupes anglaises. Son système de défense très élaboré lui permet de résister : les Anglais battus par Jean de Thévalles sont obligés de lever le siège. Un second moulin sera reconstruit au XVIème siècle, ainsi que la maison du meunier dont il ne subsiste qu'une partie. Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, le moulin de Thévalles est un moulin « banal », c'est-à-dire que toute personne dépendant de la terre de Thévalles doit venir obligatoirement faire moudre son grain au moulin, si elle réside à moins d'une lieue du moulin. En 1850, la modernisation de la meunerie va décider de la reconstruction du moulin sur quatre niveaux pour l'installation d'un mécanisme dit à l'anglaise qui subsiste toujours. A cette époque, le moulin est aussi appelé usine car, outre la fabrication de la farine, il assure par une pompe le remplissage de la réserve d'eau du jardin de Thévalles. Plus tard, une dynamo produira de l'électricité. En plus, l'installation d'une poulie extérieure va permettre de communiquer la force hydraulique du moulin à toute machine se trouvant à l'extérieur. A la même époque, une pillerie à trèfle est installée en face du moulin sur l'autre rive, pour récupérer la graine de trèfle. Ce sera la seule mise en place sur l'Erve. Le moulin cesse de tourner en 1958. Depuis, conservé, puis patiemment restauré, le moulin de Thévalles est un des derniers survivants de ces moulins à eau qui, pendant des siècles, ont fait la richesse de la campagne française, lui assurant quotidiennement sa subsistance. Que l'exemple de cette époque, où chaque village de France vivait en autarcie, puisse rendre à notre génération sa sagesse et son humilité. Visite guidée environ 1h.Tel. 02 43 98 66 70.Adultes : 6 €, Enfant de 7 à 14 ans : 4 €, Enfant moins de 7 ans : Gratuit.

 Les façades et toitures du château, la chapelle en totalité, la totalité des éléments de fortification du front est jusqu’à l’Erve, les deux tours d’artillerie, le parc paysager avec son mur de clôture et le pressoir, ainsi que la grande allée boisée du domaine de Thévalles tel que délimité selon le plan annexé et figurant au cadastre.

 GROUPE : (à partir de 10 personnes), 2 accompagnateurs gratuits par groupe scolaire, Adultes : 5,00 €,Enfant de 7 à 14 ans : 3,50 €, Enfant moins de 7 ans : 3 €. VENTE DE FARINE DE BLÉ ANCIEN (Variété : ROUGE de BORDEAUX).VENTE DE MIEl. Tous les ans, diverses animations sont organisées sur le site du Moulin de Thévalles.

 


 AVANT NOTRE RETOUR SUR LE MANS,

 




       

                                            Bien voilà, j'ai réussi yeahhhhhhh

                                 Je regarde où je place mon pied pas envi de faire trempette

 

Elle est pas belle la vie. Le soleil, la rivière et une petite trempette dans l'eau "très froide"
 

 

L'état de notre groupe après cette magnifique  journée sous une température de +/-30°...

 

                  Alors les "filles" on a signé un bail ici ou c'est juste une extension de la soirée?

 

                          Notre discussion portait, à quand la prochaine sortie rando?  

 

 

                       Pô envi de bouger et de renter, trop bien ce petit coin de Mayenne.

 

                         REMERCIEMENT A MADAME LE MAIRE DE SAULGES.


 

 


 

PHOTOS DE GROUPE: 



 

 


 

 

 

 

Un grand MERCI à nos encadrants du jour: Dany ,Annette et Jean-Guy

 Je rappelle pour ceux qui découvre ce blog vous pouvez adhérer à l'association LSR72

         12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel: 0243877951/Portable:0687140936

        permanence le : LUNDI Après-Midi .

*d'autres activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...


 
*Sources:  Internet, documents personnels, Archives Départementales de la mayenne , bnf, le site de la ville de Saulges, le Ouest France,Wikipédia,patrimoine l'inventaire en région, Gallica, etc..


                                                          Nombre de consultations de notre blog: 
35269

*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs, merci me le faire savoir.  
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition.
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
 
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes. 
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur