vendredi 21 septembre 2018

Rando Sillé-Le-Guillaume 20/09/2018


     Sillé le Guillaume la Forêt:
           Le 20/09/2018 

  Itinéraire: Groupe
Nombre de participants: 31
Terrain:  Chemins boisés
Temps:  chaud
Départ: .Place aménagée

Stationnement:facile
Durée: 2H28mn24s
Parcours: .7,2km au GPS
Difficulté: facile,plat
Dénivelé positif:+313m
Dénivelé négatif: -355m
Point Haut: 324m
Point bas: 255m
Départ : 9h34mn
Balisage:
N°2
 
Températures: Frais le matin ,beau pendant le parcours


                        





 









 










De Nombreux itinéraires de randonnées 

Lieu de rassemblement pour le départ de la randonnée de la matinée


Historique de la forêt de Sillé le Guillaume: (certains écris sont laissé en vieux "François"Français)
Depuis ses origines, Sillé-le-Guillaume a toujours été,semble-t-il, entouré de forêts: forêt de Sillé proprement dite,à laquelle s'ajoutent de nombreux bois de Pezé, bois de Rouessé, bois Basset, bois de Courtalier , bois de la Foutelaie etc.); au sud-ouest, forêts de Grande et de Petite-Charnie ; au sud-est, forêt de Mézières; enfin, plus au nord, la forêt de Pail. Aujourd'hui, sans doute, les terrains de culture et les pâturages l'emportent de beaucoup sur les terrains boisés. Mais, par sa vaste et splendide forêt, par le charme mélancolique de ses étangs, par les chasses à courre qui chaque année s'y déroulent, Sillé reste encore l'un des coins les plus charmants et les plus pittoresques du Haut-Maine.
La forêt de Sillé existait probablement depuis les temps les plus reculés; toutefois, ce serait une erreur de considérer l'étymologie du mot « Sillé » comme un témoignage en faveur de l'existence de cette forêt. Les textes du moyen âge présentent les deux graphies : Silviacurn (ou Silviacensis)etSilliacum
(ou Siliacensis)
— « de Silviaco », in condita siliacense », « Hugo de Silliaco », « Guillelmus de Silliaco » etc.

Quoi qu'il en soit, du moyen âge à la fin du XVIIe siècle, toute la forêt et la majeure partie des landes qui s'étendaient en arc de cercle du nord-ouest au nord-est de Sillé-le-Guillaume étaient désignées sous l'appellation générale de « Bercon » .C'est ce que prouvent de nombreux actes. Dès les premières années du XIIIe siècle, la forêt de Sillé est citée dans les textes
En 1208 et en 1219, Guillaume IV de Sillé mentionne sa forêt de Bercon : « in foresta mea de Bercon» . Déjà, en 1187, l'Hôpitau, aujourd'hui de la commune de Crissé, était désigné
« (lomi hospitalein de Bercon ». Le 18juillet 1409,dans un aveu rendu au seigneur de Mayenne, Jean de Montjean, baron de Sillé, parle de sa « forêt de Bercon .  Le 30 avril 1455, Guillaume
de Cordouan, rendant aveu au seigneur de Sillé, reconnaît son droit d'usage « dans la forest de cette baronnie de Sillé, landes et bruyères d'icelles, appelées la forêt et landes de Bercon. »  Le 20 novembre 1672, Marie de Cossé, duchesse de la Meilleraye, baronne de Sillé, dans un aveu rendu au
Comté du Maine, parlait aussi de sa « forest de Bercon » Les anciens aveux mentionnent, en outre, un « domaine de la Loge de Bercon », qui, en 1409, était « en bois, bruyères et pâturages et en terres non labourables, contenant cent journaux de terre ou environ ». En 1660, ce même domaine était divisé en trois parties, nommées les « Châtaigniers »,  « Epinette» et « Beaurener » (Bel-Air?) La forêt de Sillé et les landes qui en faisaient partie étaient comprises, comme l'ensemble de la baronnie, dans la mouvance du Comté du Maine et dans celle de la seigneurie de Mayenne. L'aveu de 1672 fixait avec de nombreux détails la délimitation entre ces deux mouvances. Relevaient du Comté du Maine:
1°Les landes des Coëvrons. — Elles commençaient « au pont de parie » (Assé-le-Bérenger) et s'étendaient sur les paroisses de Rouessé, Voutré, Saint-Georges-sur-Erveet Assé-leBérenger;
elles se terminaient à la « forest neuve, » c'est-à-dire à la forêt proprement dite, englobant une surface d'environ 2000 journaux. Détail important à noter, ces landes étaient « autrefois en bois marmental ».

2° Un taillis, situé entre les landes des Coëvrons, du côté de Rouessé, et le domaine de Fortapore, contenant environ 300 journeaux.
3° Parties de la grande forêt de Bercon. — Elle s'étendait sur les paroisses de Saint-Pierre-la-Cour, le Grez, Sillé-le-Guillaume, Saint-Rémy, Crissé, Pezé, Montreuil, Douillet et
Mont-Saint-Jean. Il fallait distinguer deux parties principales:

A) La première comprenait toute l'étendue de forêt située à droite du chemin de Sillé à Mont-Saint-Jean,« assçavoir, allant de mondict chasteau au bourg du d. Mont-Saint Jean tout le
grand chemin entre les lieux du gué grécier et des morlières droit à la pierre appelé la pierre de monte putain située au dedans de lad. forêt, et de la pierre tout le. grand chemin
du mont Saint-Jean jusques au bout de lad. forêt d'icelluy coté qui joint au taillis de la Lucazière,en tant que d'icelle forêt y en a du costé dextre, tendant vers le quartier du dit douillet, montreuil, saint Rémy, crissé et pezé jusque prez allant tout au long du bois du seigneur de pezé qu'il tient de moy partie au tiers et danger, et généralement en tant que ma dicte forêt se peut estandre tant
en grand bois que taillis du. coté dextre. » L'ensemble comprenait environ 2300 journaux « tant plain que vide. »
B) La deuxième partie comprenait toute l'étendue de forêt située à gauche du chemin de Sillé à Mayenne le lieu seigneurial de bernay, « assçavoir, en montant de mes dictes halles tout amont la rue appelé de Mayenne, tirant droit le grand chemin entrant dans lad. forêt et poursuivant le dit. chemin de maienne, autrement dit le chemin montain, en tant que d'icelle portion de bois il y en a du
côtés en extre depuis le dit. chemin tant en grand bois que taillis jusques au bois et taillis du seigneur de Vassé ». L'ensemble comprenait 400 à 500 journaux.4° Un taillis,de 500 journaux environ, qui prolongeait la forêt entre Montreuil, d'une part, et le lieu seigneurial de Bernay, d'autre part.

5° La « lande Poulain », dite encore lande des Barbottières,située sur la paroisse de Saint-Rémy. C'est dans ces landes que se dressaient à la fin du XVIIe siècle les fourches patibulaires
de la haute justice de Sillé. D'après la Coutume du Maine, le seigneur haut justicier avait droit « à deux piliers à liens par le haut et par le bas, dedans et dehors» telles étaient les parties de la forêt comprises dans la mouvance du Comté du Maine: elles englobaient, au total, une surface d'environ 5.600 journaux. Tout le reste, c'est-à-dire la partie qui s'étendait entre le chemin de Sillé à Mayenne et le chemin de Sillé à,Mont-Sain directe de Mayenne nous est connue par les aveux de 1409, 1457 et 1660. Elle s'étendait entre « le chemin du gué de forges » (forges d'Orthe) et « le chemin par lequel l'on va du lieu et métairie de la charpentrie à la chaussée de l'un de nos étangs, nommé l'étang neuf, et de la ditte chaussée à la roche du Det Tais de la dite forêt, et de la dite roche à une vieille place d'un vieil moulin qui était appelé Paillardrue, et en allant tout droit dudit moulin à l'issue de notre dite forêt par un lieu appelé la Foutelaye et les bois nommés les communes de Courtarvel. Le Vieux  moulin de « Paillardrue.) dont il est question était déjà en ruine en 1409 St-Jean relevait de la seigneurie de Mayenne. Bien entendu, il ne saurait être question de l'actuelle route de Mayenne, mais du vieux chemin qui exista jusqu'au début du XIXe siècle et qui s'appela longtemps « le chemin montain». A vrai dire, une partie des bois situés à droite de ce chemin dans la direction d'Izé dépendait de la seigneurie d'Orthe et ne relevait de Mayenne qu'en arrière-fief par l'intermédiaire de Sillé. La partie de la forêt comprise dans la mouvance . Les rédacteurs de l'aveu auraient été bien incapables de donner des précisions sur ces « anciennes guerres».Au xve siècle, et sans doute pendant tout le Moyen Age, il n'y avait que trois étangs dans la forêt de Sillé : le grand étang des Deffais, l'étang des Fontaines et l'étang dit des Moulins.L'aveu de 1409 les désigne ainsi « Item, trois étangs, dont l'un est nommé le grand étang du deffays et le second l'étang des fontaines et le tiers l'étang des moulins, ainsi comme ils se poursuivent avec leurs appartenances et dépendances tant en pêcheries que autres choses » Le premier avait une superficie de plus de deux cents journaux, le second de cent cinquante journaux et le troisième de cent vingt journaux environ. Au XVIIIe siècle, il y avait cinq étangs  Actuellement, il n'y en a plus que quatre: l'étang des Molières, celui des Fontaines celui du Deffais, jadis « des moulins », et le grand étang. Le champ de courses qui existe de nos jours était encore en étang ou marécage vers 1838 et sur le plan cadastral porte le nom d'« étang aux sangsues » Au XVIIIe siècle, les âmes sensibles et éprises de Rousseau pouvaient s'abandonner à  de mélancoliques rêveries sur les bords solitaires du grand étang. Ce site avait alors une majesté sauvage  qu'il n'a plus aujourd'hui. Le murmure des eaux, le bruissement des joncs, le frémissement
des feuillages, l'ombre des grands bois invitaient au recueillement.Mais les fermiers généraux de la baronnie avaient des préoccupations beaucoup plus utilitaires; en vertu de leur bail, ils péchaient dans tous les étangs et ruisseaux de la forêt et vendaient les poissons (sauf d'un étang, nommé «Malvoisine» qui était en 1786 « absolument en ruine »)Ces ventes avaient lieu comme de nos jours. Ainsi, en 1774, les fermiers généraux insérèrent dans les Affiches du Maine une annonce ainsi conçue: « Jeudi prochain 24 novembre, la pêche sera faite au grand étang de Sillé-le-Guillaume, situé  dans la forêt dudit Sillé; le même jour, le poisson sera vendu en gros et en détail, argent comptant et non autrement.Il y aura des carpes depuis huit livres jusqu'à deux livres et du brochet depuis vingt livres jusqu'aux plus petits ; la tanche et autres poissons seront beaux par proportion» . A la fin de leur bail, les fermiers généraux devaient laisser les étangs « bien et duement empoissonnés ». Ils étaient, en outre, astreints à l'entretien des chaussées. Toutefois, les réparations incombaient à la baronnie, si les chaussées étaient endommagées « par une force majeure, c'est-à-dire par le feu du ciel, tremblement de terre ou dévastation de gens de guerre » Tout près d'un des étangs, sur la route actuelle de Sillé à Saint-Germain-deCouljmer, se trouvaient les moulins des Deffais. C'étaient les moulins banaux de la baronnie. A la fin du xvne siècle, ils étaient encore à blé et à drap. Tous les sujets et censitaires de la baronnie, à l'exception des nobles et des ecclésiastiques,devaient obligatoirement y « mouldre leurs blés et fouller leurs draps ». Toutefois, d'après la Coutume du Maine,il leur fallait habiter la banlieue du moulin, c'est-à- dire dans un rayon équivalent à peu près à cinq kilomètres . Au XVIIIe siècle, les moulins étaient seulement à blé D'après une visite et montrée de 1756, on distinguait le moulin d'en bas et les moulins d'en haut; ces derniers, qui se trouvaient dans un même corps de bâtiment, servaient à la mouture du froment et du seigle; chacun d'eux comprenait des appareils mécaniques, avec les deux meules, l'une dite « courante et agissante », l'autre « gisante et dormante », des « marteaux de fer », des poids de 50, 25 et 12 livres, des balances, des sacs de toile pour mettre la farine, et même « un futs de pipe et un de busse remplis de petit cidre» qui servaient sans doute aux libations du meunier . Ces moulins, qui faisaient partie du domaine de la baronnie, furent toujours affermés à des particuliers, aidés de plusieurs domestiques. Auprès du moulin se  trouvaient l'habitation du meunier, deux étables,une écurie, une boulangerie, un jardin potager,un jardin à chanvre et des prés plantés de pommiers, de poiriers et de différents autres arbres. En 1763, le meunier possédait deux chevaux, deux bœufs, trois taureaux, six veaux, huit vaches, quatre génisses, deux ânons, un porc et neuf oies. En 1783, les moulins furent mis en location dans les Affiches du Maine: « On fait dire que les Moulins de Sillé-le-Guillaume, autrement dits du Deffais, situés près la ville de Sillé, consistants en trois tournants, maisons et autres bâtiments, 30 charretées de foin ou environ, pacage dans la forêt de Sillé, manquants rarement d'eau ni de grains, sont à louer pour 9 années qui commenceront au 1er avril prochain » . Ils furent affermés au sieur François Poidevin pour 1200 livres par an. Le fermage des moulins banaux fut toujours un des principaux revenus de la baronnie. -Aux extrémités occidentale et orientale de la forêt de Sillé se trouvaient de vastes landes. C'étaient, à l'ouest, celles des Coëvrons; à l'est, celles des Grands et des Petits Bercons. Les landes des Coëvrons, dont il a été question précédemment, faisaient incontestablement partie du domaine de la baronnie. Couvertes de bruyères, d'ajoncs et de fougères, elles restèrent jusqu’au XVIIIe siècle à peu près inhabitées. C'est seulement à la fin de l'ancien régime que dès malheureux, de pauvres hères, des journaliers commencèrent à défricher ces terres ingrates et à.construire ces tristes habitations bien connues dans la région sous le nom de loges. De petites portions de landes furent ainsi accensées par la duchesse de Châtillon,baronne de Sillé. Ainsi, le 19 novembre 1788, Jacques Martin, journalier à Voutré, afferme « quatre portions de terre et landes de Couevron » à Suzanne Saudubray, moyennant.3 boisseaux de seigle et 3 boisseaux de sarrasin par an ; elles lui appartenaient « comme preneur à cens de S. E. Madame la duchesse de Chastillon» (2). Le même jour,Jacques Martin loue « une loge située dans les landes des Coevrons » et un l « cloteau» à Pierre Riandière, journalier, moyennant une rente de 40 sols par an, qui tiendra lieu de fermage Le 11 février 1789, Denis Mille, laboureur à Voutré, loue quatre portions de lande à Pierre Cahoreau, journalier. Elles avaient été « soignées et défrichées par ledit preneur» ; le  vendeur les tenait « à titre de bail à cens et rente de S. E. Madame la duchesse de Chastillon ». Ces cens et rentes consistaient en 3 boisseaux 1/2 de seigle et autant de sarrasin, payables le jour de la Toussaint au château de Sillé. Bien d'autres baux pourraient être cités à l'appui et l'expression « autrefois en landes et maintenant défrichées » revient souvent sous la plume du notaire. Les pauvres gens qui habitaient ces landes avaient une existence bien précaire; pendant l'hiver de 1784, par exemple, ils furent réduits à toute extrémité car les neiges,très abondantes cette année-la, tombèrent durant près de deux En 1778, Monsieur, frère du Roi, inféoda toutes ces landes à la duchesse de Beauvilliers. Le duc de la Vallière, baron de Sillé, fit opposition « à tous accensements, inféodations qui auraient pu être faites d'icelles landes dont il était le seul et unique propriétaire» .Un procès s'engagea entre le duc de la Vallière et la duchesse de Beauvilliers.. De son côté, le comte de Tessé, seigneur de Beaumont, avait formé opposition à la cession des dites landes et une sentence du Châtelet, en date du 4 septembre 1779, confirmée le 13 mars 1780, intervint en sa laveurmois . Quant aux landes des Bercons, elles s'étendaient sur les paroisses de Montreuil-le-Chétif, Saint-Aubin-de-Locquenay, Moitron, Saint-Christophe-du-Jambet et Ségrie. Il est a remarquer que le vieux mot de Bercon, jadis appliqué à toute la forêt, ne subsiste plus que dans le nom de ces landes. Leur propriété, assez incertaine, suscita toujours de vives discussions qui se prolongent encore aujourd'hui.L'affaire en resta là, pendant quatre ans.Mais le 17 novembre 1784, il fit signifier cette sentence à la duchesse de Châtillon, fille et héritière du duc de la Vallière, qui se croyait « dans la plus grande sécurité sur sa propriété». Celle-ci produisit alors un long mémoire, conservé aux Archives de la Sarthe, par lequel elle revendiquait la propriété de tous les Bercons .Un érudit, qui a récemment étudié cette question avec une sûre critique, M. le chanoine Didion, a donné des conclusions qui paraissent définitives . Il faut faire une distinction essentielle entre les Grands et les Petits Bercons. Les Petits Bercons appartenaient aux barons de Sillé, les Grands Bercons aux vicomtes de Beaumont. Ces deux origines distinctes ont été confondues au cours des siècles ;delà, les prétentions des barons de Sillé et des vicomtes de Beaumont. Ces discussions entre seigneurs donnèrent lieu à des situations juridiques parfois curieuses; telle, l'aventure qui arriva à Guillaume Barrier, un des gardes de la forêt. Un nommé Besnier lui avait loué «verbalement» une cabane dans les landes des Petits Bercons, mais si près de la forêt que cette cabane se trouvait sur un terrain encore boisé au début du XVIIIe s.
A l'instigation des gens d'affaires du comte de Tessé, Besnier donna congé au garde pour le jour de Pâques de 1782 Barrier n'en eut cure et resta dans la cabane. Besnier se pourvut par requête devant le siège de Beaumont qui, le 14 mai 1782, condamna le garde à vider les lieux. Barrier interjeta appel. Instruite de cet incident, la duchesse de Châtillon fit signifier à Barrier « qu'elle s'opposait à ce qu'il vidât et quittât la susdite hutte ou loge. », le menaçant même d'une action judiciaire s'il payait un loyer. Le garde se trouvait ainsi dans une situation sans Issue : d'une part, le siège de Beaumont le condamnait à payer le loyer et à quitter sa cabane, sous peine de poursuites plus graves;d'autre part, la duchesse de Châtillon lui ordonnait de ne rien payer et de rester dans sa hutte, sous peine de poursuites non moins graves. Nous ignorons les suites de cette affaire; elle prouve, en tout cas, que les pauvres gens pouvaient subir, malgré eux, les contrecoups de ces discussions entre seigneurs.Les cinq paroisses citées plus haut avaient droit d'usage dans les landes. Les habitants de ces villages y menaient paître leurs bestiaux qui trouvaient en abondance genêts et bruyères; ils ramassaient le bois mort et les pierres (le roussard), jouissant de ces terrains vagues comme d'une propriété communale. D'après une légende bien connue, ils tenaient ce droit d'usage d'une « bonne reine Berthe.» et des prières se disaient encore à la fin du XVIIIe siècle au prône des messes paroissiales de ces villages pour cette bienfaitrice légendaire . Hélas! La bonne reine Berthe n'a jamais existé; aucune reine même n'a été en rapport avec les Bercons Si une princesse a pus'intéresser à cette région, ce ne peut être qu'Ermangarde, fille de Richard Ier, vicomte de Beaumont, devenue reine d'Ecosse en 1186, qui dut contribuer à la construction des églises de Fresnay, Moitron, Saint Christophe et Segrie. Quoi qu'il en soit, les landes des Bercons furent longtemps improductives ; il s'y trouvait cependant du minerai de fer qui était exploité et qui servait, en particulier, à la forge de l'Aune. A la fin du XVIIIe siècle, ces landes commençaient à être défrichées.Beaucoup de malheureux étaient venus s'y établir, parce qu'ils  n'y étaient pas astreints au paiement de la taille ; ils construisaient des baraques ou « loges », faisaient « quelque mauvaise culture», abandonnaient ensuite ce petit coin de terre où ils avaient travaillé pour aller un peu plus loin et continuer leurs défrichements .Sur toute l'étendue de la forêt et des landes qui en dépendaient, seul, en principe, le seigneur avait le droit de chasse. La chasse était un monopole seigneurial.Or, les grands bois et les fourrés épais de la forêt de Sillé étaient le repaire des sangliers,des cerfs et des loups. Déjà, à la fin du xve, siècle, quand Bertrand de Beauvau vendit sa baronnie à son fils Antoine, il mentionnait les « chasses et poursuites dit celles, tant à grosses bêtes rouges, rousses, noires que autres» . Dans l'aveu rendu au Roi en 1672, Marie de Cossé, baronne de Sillé, parlait aussi de son droit de chasse en forêt: « en laquelle forêt, terres, landes, buissons et autres bois et bocages.j'ay garennes défendables à toutes bestes sauvages tant rouges,fauves que noires. que je puis chasser, faire chasser à cor et à cry, les prendre ou faire prendre en tout temps, saisons,avec toutes manières d'angins, fillets et bâtons tels que bon me semble » . Le 24 janvier 1786, la duchesse de Ghâlillon obtint du duc de Penthièvre, grand veneur de France, une confirmation de son monopole; elle pouvait « chasser le cerf à cor et à cri» à cause des dégâts « que le fauve occasionnait dans la baronnie de Sillé» . La chasse était rigoureusement interdite à tous les paysans. Des lettres furent envoyées, le 31 mai 1717, par la princesse de Conti à ses officiers de Sillé, précisant ce droit seigneurial et défendant « à toutes personnes de chasser et pescher dans l'étendue de la baronnie de Sillé ». S'il faut en croire le cahier de doléances de Mont-Saint-Jean, non seulement les paysans ne jouissaient pas du droit de chasse, mais il leur était même interdit de posséder des fusils .En 1789,les cahiers de doléances des paroisses voisines de la forêt sont unanimes à réclamer le droit de chasse. A Montreuil-le-Chélif, les habitants demandent « à faire la chasse aux loups, renards et autres bêtes carnassières qui journellement abattent les chevaux,enlèvent moutons, oies, volailles aux pauvres laboureurs» .Lorsqu'ils contrevenaient au principe féodal, les paysans étaient condamnés à d'énormes amendes par le bailli de Sillé. Ainsi, en 1783, François Gatiot, bordager, et Julien Corbin, domestique, qui s'étaient permis de chasser dans les landes des Coëvrons, sont condamnés par le bailli à 100 livres, non compris les dépens . Le droit de chasse ne pouvait s'affermer. Mais comme le seigneur ne résidait pas et comme les « fauves» pouvaient causer des dégâts multiples, le baron cédait son droit.Le fermier général de la baronnie, notamment,était autorisé à chasser, mais seulement, semble-t-il, le petit gibier. De novembre 1687 à février 1689, Poybeau du Clos envoya à la princesse de Conti 260 perdrix, 24 bécasses et 3 lapins qu'il paya à un garde de la forêt à raison de six sols par pièce . En 1710, Nicolas Mahot, sieur de la Vacherie,peut chasser dans les dépendances de la baronnie; en 1786, c'est Béranger de Sardy, « capitaine » du château et conservateur des chasses, qui jouit de ce droit, y compris la chasse au gros gibier. La cession de ce droit par le seigneur était contraire au principe féodal, mais elle était devenue usuelle dans la baronnie de Sillé au XVIIIe siècle . La forêt était peuplée non seulement de cerfs, de sangliers et de biches, mais aussi de loups. Il yen eut jusqu'à la fin du XIXe siècle. Pendant la Révolution, des primes nombreuses étaient accordées pour la destruction des loups. Le 24 prairial an V, dans un rapport adressé au Ministre de l'Intérieur, les administrateurs du département de la Sarthe disaient: « Les loups se sont multipliés d'une manière prodigieuse et font tous les jours de gros ravages. La certitude de recevoir les primes que vous avez fixées a déterminé beaucoup de citoyens à leur tendre des pièges, à les poursuivre et souvent ils réussissent» Le 17 brumaire an V, le citoyen Guédé, de Mont-Saint-Jean, reçoit 250 livres pour avoir tué une louve; le 5 germinal, il reçoit 60 livres pour une autre louve; le 17 brumaire, le citoyen Bellanger, de Saint-Rémy, obtient 200 livres pour avoir tué un loup; le 27 brumaire, le citoyen Besnard, de Pezé-le-Robert, reçoit 250 livres pour une louve. etc..La surveillance générale des bois appartenait, depuis la fin du XVIe siècle,à la maîtrise particulière des eaux et forêts. Par lettres
patentes du 28 août 1599, Henri IV avait établi cette maîtrise à Sillé. C'était le bailli qui assumait les fonctions de maître particulier des eaux et forêts. Il avait sous ses ordres les autres officiers
de la baronnie et des gardes-chasses.Ceux ci, généralement au nombre de quatre, leurs attributions la garde des bois et la constatation des délits commis en forêt. Ils étaient vêtus, certains jours, d'une « casaque fort ample» qui leur servait « pour paroistre en justice et pour les cérémonies » et qui devait leur durer une vingtaine d'années . En 1733, les quatre gardes chasses de la baronnie étaient François Leroux, René Edon, Marin Hémery et Sébastien Nottier, dit La Forêt. En 1779, c'étaient Julien Guédé, de Mont-Saint-Jeàn, Michel Girard, de Rouessé, Guillaume Barrier, de Montreuil, et Charles Blanchard, de Sillé. Leurs gages paraissent n'avoir jamais été bien élevés. Ils recevaient toutefois des gratifications sur les « prises» qu'ils faisaient, c'est-à-dire sur les délits qu'ils avaient constatés. En 1735, par exemple, Marguerite Leroux, veuve de René Edon, en son vivant garde de la forêt, reçoit cinq livres sur les quinze livres d'amende auxquelles avait été condamné
Gilles Frémont, fermier du prieuré de Mont-Saint-Jean..Au nombre des délinquants, il fallait ranger ceux qui contrevenaient aux règlements sur le droit de pacage Dans le dernier bail de la ferme générale de la baronnie de Sillé (13 juin 1786), ce droit était strictement réglementé. Seuls pouvaient
pacager dans la forêt les fermiers généraux de la baronnie, les sous-fermiers et quelques rares usagers. Les bestiaux devaient obligatoirement appartenir aux métairies ou bordages qui faisaient partie du domaine de la baronnie. Les voituriers des fermiers généraux jouissaient également du
droit de pacage, mais seulement pour les chevaux qui transportaient le bois, le charbon et tous les approvisionnements destinés à la forge de l'Aune.Ce droit était valable pour tous les bois du domaine seigneurial, à condition qu'ils aient été déclarés « défendables » par la maîtrisé des eaux et forêts,
c'est-à-dire qu'ils aient plus de cinq ans. Les officiers seigneuriaux étaient, du reste, tenus de faire publier à l'issue des messes paroissiales les noms des parties de la forêt dans les quelles le pacage était interdit. Quand un troupeau paissait dans les bois, l'un des chevaux ou l'une des bêtes à corne devait
porter au cou un « clairon ou sonnette ». Si cette règle n'était pas observée ou si la sonnette se trouvait « remplie de mousse ou autre matière pour en interrompre le son », les gardes de
la forêt avaient ordre de s'emparer des bestiaux et d'en faire condamner le propriétaire. Les sous-fermiers de la baronnie étaient responsables des délits vis-à-vis des fermiers généraux;ceux-ci l'étaient, à leur tour, vis-à-vis de la duchesse de Châtillon. Le taux des amendes était ainsi fixé: pour un cheval, un poulain ou un mulet, 12 sols (le jour) et 20 sols (la nuit) ; pour un bœuf, une vache ou un veau, 40 sols. Les gardes de la forêt constataient les délits; ils emmenaient en « fourrière»
les bestiaux trouvés sans conducteur et faisaient leur rapport au greffe de la maîtrise des eaux et forêts.  Chaque mois, le greffier remettait au procureur fiscal un état certifié véritable de tous les rapports des gardes et des amendes encourues par les délinquants.Le procureur fiscal ajoutait aux amendes le paiement de ses vacations et transmettait l'état aux fermiers généraux qui devaient payer dans les vingt-quatre heures. Passé ce délai, les déclarations des gardes étaient contrôlées;
si elles étaient reconnues conformes à la vérité, les fermiers généraux payaient à la fois les amendes et les frais de contrôle.Les boucs et les chèvres étaient expressément bannis des bois; pour eux, pas d'amendes; les gardes avaient l'ordre de les « fusiller sans autre forme ni figure de procès.» Quant aux bordagers qui ne jouissaient pas du droit de pacage et qui néanmoins laissaient leurs bestiaux paître dans la forêt, ils étaient assignés devant le bailli qui les condamnait à des amendes parfois élevées. On voit ainsi, vers 1709, un nommé Jean Courtin, fermier à la Lorie, condamné parle bailli à
70 livres d'amende « pour six bestes qui ont esté prises dans la forêt en délit» La forêt comprenait alors, en majeure partie, des chênes, des hêtres, des bouleaux et des pins. Une étendue de chênes et
de hêtres portait le nom de « fouteau ». L'exploitation des bois appartenait au seigneur, qui en confiait le soin à la maîtrise des eaux et forêts. Celle-ci mettait parfois en vente certains bois . Mais les fermiers généraux de la baronnie avaient droit aussi, chaque année, pour les grosses forges de l'Aune,

à 200 ou 260 arpents répartis selon les nécessités de l'exploitation. En 1787, par exemple, ils pouvaient prendre 233 arpents 20 perches :à savoir 115 arpents dans le triage du Fouteau-
Cocher, 68 arpents 20 perches à Rochebrune, 30 arpents au Saut-du-Cerf, 20 arpents au triage des Trois-Frères. Les arbres destinés à être abattus devaient recevoir, au préalable, la marque de la maîtrise des eaux et forêts, dans les premiers jours de septembre; de plus, chaque année, dans les triages concédés aux fermiers, il fallait réserver six cents baliveaux, « les plus anciens et les plus beaux », sans compter seize baliveaux plus jeunes par arpent; la baronne de Sillé gardait,
en outre, le droit de faire ramasser 8000 bourrées, quand les arbres auraient été abattus.Les fermiers généraux avaient droit, de leur côté,à la terre, au sable, aux pierres qui leur seraient nécessaires pour l'exploitation de la forge. Les bois étaient « convertis », pour la plus grande partie, en charbon;
les fermiers devaient construire leurs fourneaux sur les places qui avaient déjà servi ou aux endroits les moins dommageables, mais non sur le terrain des chemins sous peine de dix livres d'amende ,
Depuis 1786, les coupes assignées aux fermiers généraux n'avaient plus besoin d'être délimitées, comme auparavant, par un arpenteur. C'est qu'en effet la forêt avait été tout récemment « aménagée »: Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, elle resta d'un accès assez difficile; elle était seulement traversée par les chemins qui se dirigeaient vers les villages voisins (Mont-Saint Jean, Saint Pierre-la-Cour) ou vers d'autres lieux (chemin du « gué de forges », chemin des moulins de Courtarvel, chemin de la
Lucazière).Ces chemins furent toujours très mal entretenus. Sur celui de Mont-Saint-Jean, du hameau « de la Croix » à la lisière de la forêt, « il règne des espèces d'abîmes pendant la moitié de l'année » . Des « précipices», des « rochers fort élevés » bordent le chemin dans la forêt. Les chariots sont
parfois obligés de faire un détour de plus d'une demi-lieue pour éviter certains endroits dangereux En 1791, on essaiera de remédier à cette fâcheuse situation par l'établissement d'ateliers de charité — en attendant le percement des grandes routes actuelles qui étaient à l'étude depuis une vingtaine
d'années.,C'est vers 1786 que la forêt de Sillé fut « aménagée », c'est à-dire divisée par des lignes ou par des sentiers destinés à en faciliter l'exploitation. Les chaussées furent tracées avec exactitude
et encaissées avec soin. Elles limitaient des « triages » qui reçurent chacun une appellation particulière: triage de l'étang des Fontaines, triage du Saut-du-Cerf, triage de Rochebrune,
triage du Cul-d'Oison etc. Cette forêt devint donc moins impénétrable qu'auparavant. On s'en aperçut bien au moment de la chouannerie. Sans doute, des bandes de chouans s'y réfugiaient— comme on y avait vu jadis des faux-sauniers — mais ils y séjournaient moins longtemps et moins souvent
que dans les forêts voisines, comme celles de Grande Charnie et de Petite Charnie. Quand il y eut un renouveau de chouannerie sous le Premier Empire, causé par les levées et les réquisitions, les « brigands» apparaissaient plus rarement en forêt. On lit dans un rapport de 1813:« Comment. pouvoir découvrir, cerner et arrêter dix brigands dans des forêts semblables à celles des Grande et Petite Charnie, de Montéclair et de Bourgon, qui ont chacune plus de quinze lieues de tour, sans
offrir un seul chemin praticable? Les bandits se sont montrés dans les bois de Sillé, mais ils n'ont jamais osé y séjourner parce-que   les chemins qui sont pratiqués  au(raie1nt facilité
De nos jours, il n'est plus question de« brigandage ». L’ancienne forêt de Bercon, propriété des seigneurs de Sillé, a perdu sa grandeur sauvage d'autrefois, mais elle a encore son charme et sa poésie. Pendant la belle saison, nombreux sont les touristes qui viennent sur les bords du grand étang.
Et si des âmes poétiques se laissent encore séduire par la douce mélancolie du site, que leurs méditations, grâce à ces quelques notes, évoquent aussi le passé le passé de la vieille forêt..La forme latine Siiviacum, dont il a été question au début, ne peut aboutir phonétiquement qu'à Seugé ou Sougé. Dans un article très approfondi,M. le chanoine Didion a démontré qu'elle représentait l'actuel Sougé-le-Ganelon. Cf. L.Didion, Sougéle-Gamllon et Corbuzain (Province du Maine, mai-juin 1939,  L'ancien chemin de Sillé à Mont-Saint-Jeanest encore très reconnaissable en forêt de Sillé, malgré les bruyères et les fougères qui l'envahissent peu à peu. On peut le suivre sur deux kilomètres environ à partir du Rendez-vous (carrefour de la Grande Ligne et de la route actuelle de Mont-Saint-Jean). Les pauvres hères qui habitaient les landes des Bercons et des Coëvronsse livreront au pillage et causeront parfois des troubles au début de la Révolution. Cf. M. Reinhard, Le département de la Sarthe sous le régime directorial (Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc), Le dernier loup de la forêt de Sillé futtué en 1887.puis déposé au petit musée communal de Sillé.Toutes les collections de ce petit musée ont disparu pendant la guerre 1914-.1918. Sur -les loups du Haut-Maine, cf. H. Roquet, Un
animal disparu du Haut-Maine, le loup (Bull. de la Soc. d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe, Tome 52 (1929-1930), p. 87-89). 5) Sur les défrichements des forêts sarthoises au cours des siècles,
et notamment de la forêt de Sillé, cf. Docteur P. D'elaunay, Le sol sarthois, fascicule VII, 2e partie (Le Mans,Monnoyer, 1938), Sur l'exploitation de la forêt de Sillé avant la Révolution, cf, notre étude, Le domaine de la baronn'ie de Sillé-le-Guillaume à - (1) Rapport dIt ministre de la police à l'Empereur (1813) Árch. nat. F736877 Le sol sarthois, fascicule VII, 2e partie (Le Mans,Monnoyer, 1938), p. 1139 la fin de l'Ancten Régime (Bull. de la Soc. d'Agriculture, Sciences et
Arts de la Sarthe, Tome 58, nos 17 et18, années 1941-1942, En 1924 et 1925, la forêt de Sillé,propriété de la duchesse de- Luynes, née d'Uzès, fut soumise à une exploitation abusive par des
industriels plus soucieux de leurs intérêts particuliers que de l'intérêt,collectif. D'énergiques protestations s'élevèrent et l'Etat fut saisi de l'affaire. Après de nombreux pourparlers, l’état achetait à
la duchesse de Luynes la forêt de Sillé, le 21 décembre 1925, pour1.200.000 francs — somme à  laquelle il fallut ajouter l'année suivante environ 800.000 francs pour rachat de «feuillus» et de pins
à deux sous-acquérteurs. Dès la fin de 1926, l’état entreprenait le reboisement de la forêt par plantation de pins sylvestres et de pins laricio et par senïîs de pins maritimes. En 1928, l'acquisition des Mois de Pezé et de Bernay porta à 3.350hectares la contenance totale du massif domanial de Sillé. Sur les détails de l'acquisition de la forêt par l'Etat, cf. l'étude importante de M. R. Potel, Acquisition par l’état de la forêt de Sillé (Bull. de la Soc. d'Agriculture, Sciences et Arts dela Sarthe, Tome 50, p. 207-216 et Tome 51, p. 214-22.(sources bnf)



Henri nous explique le parcours du Jour.

Ayééééééé c'est parti mon "kiki"

Les fabuleuses et merveilleuses couleurs de l'automne















Notre repère balisé est le N°2









Attention ça glisseuuuuuuuuuu

Dans la troupe y'a pas de jambe de bois.....




Pfffffff la tite pause... un mars et ça reparttttt




Eh oui nous allons entrée en territoire du département voisin la Mayenne.








Nous partagerons notre itinéraire avec les équidés.










C'est encore un signe que nous sommes bien en automne un champignon.









 rappel historique sur cette partie de forêt le saut du cerf:le Saut du serf. La légende dit qu’un serf (un domestique) poursuivi par les gens de son seigneur, préféra sauter des rochers plutôt qu’être pris. Maintenant les panneaux indiquent le saut du cerf (l’animal).
Le rocher du Saut du serf et celui de Rochebrune où se trouve la cache sont connus des escaladeurs. Quand ils sont présents, mieux vaut faire demi-tour car la cache est en plein milieu de leur terrain de jeu. Vous pouvez vous garer au bout de la route.
Pour accéder à la cache, vous devez prendre une route privée (Office Nationale des Forêts) mais autorisée à la circulation. Cette route appelée « la Grande Ligne » traverse la forêt de Sillé de part en part (sur 13 kilomètres). Elle passe par le Lac de Sillé le Guillaume et sa plage.

A l’autre bout de « la Grande Ligne », se trouve une seconde cache : La croix Lamare à Sillé. G

Attention : la descente vers le saut du serf est très pentue et glissante. Il y a des chemins sur les côtés qui sont plus calmes. En bas, il faut traverser le petit ruisseau de Roullée. Vous pouvez le faire à gué mais il existe un pont de bois sur la droite.La Légende: Le Saut du Cerf ou Saut du Serf tient son nom d'une légende. "Celle d'un malheureux serf (paysan) qui poursuivi par la meute hurlante d'un seigneur, invoqua Notre-Dame et franchit d'un bond prodigieux les deux versants, échappant ainsi à une mort certaine". Il pourrait s'agir aussi d'un cerf et non d'un serf. Le nom de Rochebrune lui provient de la barre rocheuse qui se trouve à cet endroit. La nature de la roche diffère entre Rochebrune (grès armoricain) et celle du Saut du Cerf (grès dit de Sainte Suzanne). Ces deux sites sont très prisés des randonneurs et amateurs d'escalades. (sources: bnf)




 

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On se lasse pas de regarder ces bouquets multicolores.

Les randonneuses sont aux avants postes

On arrive,on arriveuuuuuuuu pffff ça grimpeuuuu.

A ne pas oublier et revenir en famille pour se détendre

















COCO PLAGE ...... que de souvenirs....


















Coco Plage! mais ça c'était avant....


Depuis le début du 20ème Siècle, les Silléens viennent déjeuner en bordure de ce magnifique lac de 32 hectares. C'est un lieu de convivialité où se déroulent les fêtes populaires.Son histoire commence avec la Duchesse d'Uzès, propriétaire de la forêt de sillé au début du XX ès,et restera marquée par un personnage Gabriel Richefeu , surnommé "COCO"En 1925 sous le regard approbateur de la Duchesse, il installe une baraque Adrian en bordure du lac ,récupérée sur l'ancien camp Polonais de la ville .Il y ouvrira une Guinguette le Dimanche .Le succès est immédiat ,tous affluent pour ce retrouver chez "COCO". Le site est naturellement rebaptisé .Les activités se développent au fil des années et cela malgré les bombardements des allemands en 1944 qui secouent le site entier.Rien n'échappe à Gabriel Richefeu et sa famille qui continueront d'habiter les lieux et  reconstitueront de nouvelles activités il décide de tout reconstruire : un café-restaurant, une salle de jeux, une boutique de souvenirs, un court de tennis, un mini-golf ! Les enfants Richefeu assurent ensuite la relève. D'autres établissements s'installeront alors autour du lac, dont l'actuel restaurant,l'Embarcadère.  
Aussi les Silléens ne mirent que peu de temps à baptiser les lieux "Coco Plage". Et depuis, la vulgarisation de ce site s'est faite sous cette appellation. Le petit bar devient ensuite une guinguette et les touristes commencent à venir de l'extérieur. S'ensuit alors la construction de cabines de plages, d'un manège à chevaux de bois et les activités nautiques se développent avec l'aide des associations sportives.
."Coco plage" est rebaptisée "Sillé-plage" dans les années 70 et est devenue une base de loisirs labellisée "Station Verte de vacances" où amis et familles viennent toujours profiter des activités ludiques et récréatives du site.Sillé-plage, site remarquable du département est classé" à partir de 1947.(sources site Sillé)








pouffff que de souvenirssssssssssssssssssssssss mdr




Coco Plage aujourd'hui 2018.




pfff même pô un responsable pour nous louer un pédalo..





Dans cette partie de la forêt qui relevait de Mayenne étaient compris les vestiges du vieil oppidum carolingien, les étangs et les moulins banaux. Sur les bords du grand étang, on voit encore aujourd'hui les ruines d'une vieille construction que les Silléens connaissent sous le nom romantique de « vieux château de la forêt». C'est une enceinte rectangulaire renforcée à ses angles par quatre tours rondes avec une tour en applique au milieu de chacun des grands côtés. De très larges fossés, qu'alimentaient les eaux de l'étang, protégeaient cette construction. Ces ruines, il y a quelque trente ans, étaient cachées aux regards par un fouillis quasi inextricable d'arbustes et de ronces; actuellement, presque tous ces arbustes sont abattus; l'accès du « vieux château» se trouve ainsi facilité ; il faut en louer l'administration forestière qui, pour la joie des archéologues et l'agrément des touristes, a parfaitement dégagé ces très anciennes ruines. Les origines de cette vieille enceinte ont été souvent discutées. L'hypothèse émise en 1878 par l’abbé Charles et admise encore actuellement semble bien correspondre à la vérité historique. Il s'agit d'un refuge construit au moment des invasions du IXe. siècle (fortification datée du XIIe siècle)et destiné à protéger les populations rurales des environs contre les envahisseurs. Les murailles sont relativement peu épaisses et peu élevées; leur disposition ne suppose pas un plan longuement conçu et médité; l'appareil est grossier. Les documents historiques eux-mêmes témoignent en faveur de l'ancienneté de cette construction. Déjà, au début du xve siècle, nul n'avait une connaissance précise de ce vieux « château. L'aveu de 1409 le désigne ainsi. « Item, mon hébergement du defays, ainsi comme il se poursuit avec que les foussés et cloyson d'environ auquel soulloil avoir chastel, lequel est situé et assis dans ftiad.forest». A plus forte raison, au XVIIe siècle, le souvenir des origines du « vieux château » était-il complètement perdu. L'aveu de 1660 mentionne « une vieille place ancienne qui souloil estre en chasteau et forteresse nommée le château du Deffais, qui de présent est en ruine dès et depuis temps des anciennes guerres». Les rédacteurs de l'aveu auraient été bien incapables de donner des précisions sur ces « anciennes guerres» Les murs dessinent un carré long de 47,50m sur 27m,ce parallélogramme n'est pas d'une régularité parfaite ,et il peut y avoir une différence de quelques décimètres entre les divers côtés ,la hauteur actuelle de l'enceinte de pierre varie de 3 à 4 mètres,l'épaisseur 1,40m à 1,50m la base est construite avec un léger empattement est enterrée de deux ou trois pieds.Il ne devait point y avoir d'étage inférieur ,la nature du terrain ,envahi par les eaux s'y opposait.Les angles de cette vaste construction sont renforcés de quatres  tours circulaires dont le diamètre intérieur varie de  2,90m à 3,30m .Leurs murs mesurent en moyenne 1,15m d'épaisseur .En outre ,le milieu des grands côtés du donjon a reçu une autre tour en applique et non deux comme l'affirme un certain (Ledru), qui a donné dans l'annuaire de 1815 ,une vue fantaisiste du château où elles sont figurées .Ces tours malgré leurs petits diamètres seraient creuses jusqu’à leurs bases :trois d'entre elles communiquent  avec l'intérieur du donjon,par un couloir étroit et oblique qui ne permet pas à deux personnes de passer de front..Les ouvertures sont en grandes parties détruites et parfois il est difficile voir impossible de les distinguer des brèches que le temps et la main des hommes ont creusés dans ces antiques murailles .Cependant on doit reconnaitre que les grands côtés étaient percés chacun de huit ou neuf ouvertures ,les petits côtés beaucoup plus endommagés, pouvaient en avoir quatre au moins et cinq ou six au plus.Ces baies se rapportent à deux types différents,les unes mesurant à l'intérieur 1,50m ,y compris l'embrasure,et presque carrées,ont leur partie supérieur  formée par un arc très-surbaissé,qui approche de la ligne droite,les autres sont en plein cintre, et leur orifice extérieurs,n'atteint que 0,40m de largeur.Ces dernières ouvertures se voient encore dans les tours.Elles sont placées au milieu,les deux autres sur les côtés  de manière à battre les parois des murailles du château.Toutefois deux tours fonts exception ,l'une ne possède aucune ouverture tandis que  la seconde ne reçois le jour que par trois étroites meurtrières,disposées comme autres baies.La superficie de cette enceinte murale est considérable et répond à peut de chose près, en négligeant les fractions, 4,762m carrés.Les murs sont formés d'un revêtement de grosses pierres de grès de la chaine voisine de Coévrons ,prisent sur les lieus placés sans symétrie.Ce château de 47,50m de longueur ,dont les quatre ou cinq étages s'élevaient de soixante-dix à quatre-vingt-dix pieds  au dessus du sol .(Sources bnf)



Une petite idée de notre parcours

Plage de "coco Plage" anciennement "Grand étang de Deffays".
Coco plage c'est 150 hectares, quatre étangs,
Chaque année, le site coûte près 670 000 euros à la communauté de communes qui loue le terrain et doit entretenir ce site naturel classé. Les charges salariales représentent près de la moitié du budget.







Bon ça mord ou ça mord pô ...;grrr pas j'ai la dalle mouaa

coin coin coin coin....



              DEUXIÈME PARTIE DE NOTRE RANDO
      LE CENTRE VILLE DE SILLE LE GUILLAUME:



Itinéraire: Groupe
Nombre de participants: 31
Terrain:  Centre ville de Sillé-Le-Guillaume
Temps:  chaud
Départ: .Place aménagée de la gare

Stationnement:facile
Durée: 1h31mn45s
Parcours: .1,9km au GPS
Difficulté: facile avec des pentes et escaliers
Dénivelé positif:+85m
Dénivelé négatif: -81m
Point Haut: 246m
Point bas: 2194
Départ : 14h03mn
Balisage:

 
Températures: Très beau et chaud 25°pendant le parcours


                  


+/-2748Habitants.









Rassemblement place de la gare pour notre deuxième parcours découverte du centre ville de Sillé-Le-Guillaume

Nous passerons devant l'hôtel de ville, même pas une chambre de dispo grrr




Angle rue de la tannerie,La tannerie industrielle a longtemps fait la renommée de Sillé-le-Guillaume. Au XVIIIème siècle, les tanneries de Christophe Bodard, celles de la veuve Moquereau et celles de Denis Simon sont réputées. L’activité s’est arrêtée définitivement dans les années 60.les anciennes tanneries Châtillon, dont la rénovation a conservé l’architecture d’origine .La proximité avec le Ruban n’est pas un hasard. La première étape du processus de tannage est « le travail de rivière » : les peaux sont lavées et épilées.
Elles sont ensuite plongées dans des cuves de tannin pour être transformées en cuir. C’est le tannage ! Ces cuves étaient situées dans la cour devant vous.
Une fois tanné, le cuir est suspendu dans de grands séchoirs. Les volets horizontaux permettaient de régler l’air ambiant du séchoir en fonction des vents et de la température. La dernière étape était le corroyage : l’assouplissement du cuir.
La cheminée indique l’industrialisation de cette entreprise. De nombreuses étapes se faisaient avec l’aide de machines à vapeur.

Le Ruisseau le" RUBAN"Ce cours d’eau séparait la ville de Sillé en deux: d’un côté la Collégiale Notre-Dame de L’Assomption; de l’autre l’église Saint-Étienne, détruite à la Révolution française. Un seul point de passage existait dans la ville : « le pont d’enfer ».Ce ruisseau formait une zone marécageuse participant à la défense naturelle du château. Au XIXème siècle il est canalisé et recouvert. Cela favorisera ainsi le passage des riverains. Le Ruban se trouve aujourd’hui juste quelque part sous vos pieds.








































la collégiale Notre-Dame de l’Assomption, autrefois située dans la basse-cour du château. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 19 janvier 1911, à l’exception de son clocher élevé en 1899.Une collégiale est une église confiée à un collège de chanoines : le « chapitre». Il y a eu jusqu’à 24 chanoines à Sillé-le-Guillaume. Ce chapitre canonial, créé par les Barons de Sillé-le-Guillaume, leur permettait de s’assurer la présence de clercs priant quotidiennement pour le salut de leurs âmes. La Collégiale compte 26 verrières dont la plus ancienne 1865 et la plus récente 1985.


La petite porte mène à la crypte, l’une des plus vastes de l’ouest. C’est le lieu d’inhumation des barons de Sillé. La tradition rapporte que Robert II de Sillé, l’époux de la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé y serait enterré.
Cette Crypte Romane serait du XIIIè avec voute en berceau soutenue par deux arcs doubleaux



Dans la nef, une statue de Saint Jacques,rappelant que Sillé-le-Guillaume était une étape importante pour les pèlerins du chemin montois.Observez les stalles du chœur du XVIe siècle utilisées par les chanoines lors des offices et admirez le vitrail relatant la vie de la Bienheureuse Jeanne Marie de Maillé Baronne de Sillé-le-Guillaume au XIVe siècle

                                   Très belle "Chaire"

                                Autel Notre Dame de Pitié.
Joseph-François GUYARD devient organiste de la collégiale Notre-Dame. Un orgue est attesté à la collégiale Notre-Dame de Sillé au moins depuis le milieu du XVIIe siècle. Il a parfois été desservi par d'anciens enfants de chœur du Mans.Il est toujours qualifié d'organiste de la collégiale, poste qu'il occupe toujours en 1790. Thermidor II, été 1794,. Le fait qu'il soit toujours qualifié d'organiste indique que, le chapitre collégial dissout, Guyard a continué à toucher l'orgue de l'église Notre-Dame devenue paroissiale. Il dispense également des leçons de musique. 10 décembre 1808, Sillé-le-Guillaume : Malade, il rédige son testament, léguant tout à son épouse. Il est professeur de musique à St-Rémy, localité qui jouxte la ville de Sillé. Il meurt dès le lendemain, qualifié de musicien dans l'acte de décès.(1748/1808).Un orgue est attesté à la Collégiale au moins depuis le milieu du XVIIès.(bnf)











Voute en berceau en forme de coque de bateau renversé

vitraux des XIXe et XXe siècles. Le vitrail sur la Baronne Jeanne-Marie de Maillé a été réalisé par un peintre verrier de Tours, L. Lobin en 1883. Le vitrail est classé. Plusieurs verrières ont été réalisées par la famille Grüber de Paris en 1936, 1950 et 1960
                              Statue de Jeanne d'Arc



le presbytère est le premier collège de Sillé. Il fut fondé au XVIème siècle avec l’appui de Jean d’Acigné, baron de Sillé-le-Guillaume.













les Barons de Sillé:
Construit au XIè,le château fait partie,de la ligne forteresse élevées par le vicomte De Beaumont,et qui de Thorigné va à Bourg-le-Roi en passant par sainte Suzanne,Evron,Courtaliéru,Sillé,Beaumont,Fresnay;La Baronnerie de Sillé comprenait: la ville,le Château "les lieux publics",la forêt de Berçon,des territoires vers l'Ouest.Les Seigneurs Vassaux de Sillé devaient quarantes jours de garde au château de Sillé,.Cette Baronnerie relevait de Mayenne ,mais aussi du comte du Maine,Le Seigneur devait assister, à l'intronisation de l'évêque du Mans,fournir" trois cavaliers d'ost" au comte du Maine et assurer la garde de la ville de Sillé "pour la déffense de la comté"Le Seigneur jouissait d'une sergenterie s'exerçant sur tout le comté.
LES BARONS DE SLLE:Guillaume de Sillé,est le premier baron de Sillé connu,il est certainement à l'origine de la toute première forteresse .Ces descendant restèrent baron de Sillé jusqu'en 1463,date à laquelle Anne de Sillé héritière de la Baronnerie vendit ses biens pour éponger les dettes de son fils.La famille de Sillé eut à souffrir de la guerre de cent ans.Il vit plusieurs fois son château pris par les troupe Anglaises dont celles de Lord John Fitz Alan vers 1433.Bertrand de Beauvau achète la baronnerie en 1463pour la donner à son fils Antoinec'est ce dernier qui releva la forteresse en l'adaptant aux nouvelles formes d'armement son blason et celui de son épouse Anne Hingant du Hac sont sur la grosse tour.Au XVIIè La baronnerie et son château passe par héritage entre les mains des Cossé-Brissac. François de Cossé-Brissac fait bâtir le couvent des minimes à proximité du château, et sa fille Marie fit détruire le vieux donjon pour élevé le corps de logis actuel.Sans enfant ,Marie de Cossé-Brissac vendit la baronnerie au jeune comte de Vermandois fils naturel du roi Louis XIV et de Louise de la Vallière qui en héritera,.La baronnerie de Sillé va rester entre les mains des Ducs de la Vallière jusqu'a la révolution Française.En 1815 l'héritière légitime des Ducs de la Vallière,la Duchesse de Crussol d'Uzès obtient la restitution de ses biens issus de ses parents .Le château est revendu à la commune de Sillé en 1836,.La forêt de Sillé restera entre les mains des Ducs d'Uzès ,jusqu'en 1925.Le château devient la mairie jusqu'en 1936 et le collège-lycée de la ville jusqu'en 1971.
ça c'était avant: Le château servait de Mairie et de Collège







Le Château de Sillé-le-Guillaume, rebâti à la fin du XVème siècle sur les ruines d’une forteresse du XIème siècle, est riche en histoires. Il a connu l’occupation anglaise durant la guerre de Cent Ans, puis il est passé aux mains de la famille de Beauveau, à celles des enfants illégitimes de Louis XIV avec Mademoiselle de la Vallière, puis au Duc d’Uzès, célèbre pour les chasses à courre qu’il donnait en forêt de Sillé. Utilisé comme prison pendant la Révolution, Napoléon en fit don à la ville de Sillé-le-Guillaume où il servit de collège puis de lycée jusqu’en 1971. Classé Monument historique depuis 1889, le Château de Sillé le Guillaume forme un trapèze flanqué de quatre tours : le donjon, puissant ouvrage de 14 mètres de diamètre et de 38 mètres de haut, est l’élément le plus remarquable ; les trois autres, dont l’une formait le châtelet d’entrée du premier château encore visible, sont reliées par de long corps de logis édifiés aux XVIème et XVIIème siècle. 
Au milieu du XVIIe siècle, Marie de Cossé-Brissac propriétaire du château, fait détruire le vieux donjon carré et le remplace par le corps de logis actuel. Sans enfants, cette dame se résolue à vendre son château au fils naturel du Roi Louis XIV et de sa maîtresse Louise de La Vallière, le comte de Vermandois. Malheureusement le jeune homme ne put jamais venir à Sillé-le-Guillaume, puisqu’il mourut, dans la disgrâce, à l’âge de 16 ans seulement. C’est sa sœur, la Princesse de Conti, qui hérita du château. Celle-ci tout en vivant à Versailles, partageait le logis avec son fermier général qui avait la jouissance du rez-de-chaussée.
1070 : 1ère trace écrite faisant mention d’un château à Sillé le Guillaume. Il fut édifié par Guillaume Ier qui donna son nom à la ville.
Le premier château a été bâti au XIe siècle par Guillaume Ier de Sillé sur ordre des comtes du Maine. Cette place, proche de la Bretagne et de la Normandie, a été le théâtre de nombreuses batailles.Le premier château a été bâti au XIe siècle par Guillaume Ier de Sillé sur ordre des comtes du Maine. Cette place, proche de la Bretagne et de la Normandie, a été le théâtre de nombreuses batailles.Le château présente quatre tours d’angles et une tour ruinée. Deux corps de bâtiment, dont le logis, sont disposés le long de la muraille la plus proche de l’église et de la place des Minimes.Deux des tours, dont celle en partie détruite encadrent une porte charretière. On y accédait par un pont-levis. Une herse en fer formait un ultime rempart.
La grosse tour de combat a été édifiée entre 1466 et 1489. Haute de 38 mètres pour un diamètre de 14 mètres, elle présente un système défensif traditionnel avec mâchicoulis et chemin de ronde. Les canonnières étaient, elles, à la pointe de la modernité.
C’est au XVe siècle que peu à peu, les châteaux s’adaptent à l’apparition de la poudre à canon, des bombardes et autres couleuvrines.Sous l’horloge, les deux blasons sont ceux des commanditaires : Antoine de Beauvau et sa femme Anne Hingant.
1463 : Bertrand De Beauvau, Baron de Sillé le Guillaume, achète le château et le revend à son fils, Antoine De Beauvau.
1466 : Antoine De Beauvau entreprend la construction d’un nouveau château, avec les pierres de l’ancien, pour l’adapter à la « montée de l’Artillerie ».
XVIIème et XVIIIème siècles : La « Maison de Bourbon » (branche bâtarde de Louis XIV et la Duchesse de La Vallière) devient propriétaire du château.

1804 : Napoléon Ier, par décret, rend le château à la ville qui en fait un établissement scolaire.
 Lors de la Révolution, le château est confisqué, donné à la ville en 1804 puis restitué à l'héritier légitime : le duc d’Uzès. En 1837, il redevient municipal et abrita durant 100 ans la mairie dans la tour de Pressigny .
1889 : Le château est classé Monument Historique.
 Le 11 janvier 1915, un cri retentit au collège : « Au feu » ! Les élèves sortent dans le calme… Mais la violence du vent est telle qu’en moins d’une demi-heure toute la partie supérieure du château est en feu depuis la vieille tour à côté de l’église jusqu’à la tour de la mairie ! Il faudra attendre la fin de la première guerre mondiale pour que la toiture soit reconstruite à l’identique.

1960 : Grande campagne de restauration de bâtiments 
 Le collège de Sillé profita du corps de logis jusqu’en 1971.
Le château sera utilisé comme collège, puis lycée, jusqu’en 1971.














Plusieurs petites ouvertures,permettent de surveiller les allées et venues autour du château,un très grande lucarne (aujourd'hui coupée) permettait de surveiller de loin.En cas de siège la couronne de mâchicoulis en débord sert à empêcher l'avancée des assaillants en jetant des pierres. Notons qu'en 1871,c'est ici au niveau de la grande fenêtre que le général Chanzy observa avec son état major la déroute de la 2ème Armée de la Loire face aux Prussiens.
La Charpente:Exceptionnelle  c'est le mot pour décrire la charpente de la grosse tour du château.Depuis 1915 c'est la seule et unique charpente ancienne du château.Construite au XVè,elle possède trois enrayures superposées (ensemble des pièces horizontales disposées à la base d'une charpente et formant comme les rayons d'une roue) .
La pièce dans la charpente: Une grande cheminée,une charpente qui descend jusqu'au sol (les petits trous réguliers le long de ses poteaux indiquent que des éclisses y étaient coincées afin de maintenir en place un mur en torchis (mélange d'eau et d'argile et de fibres naturelles ,comme de la paille,du foin,ou des crins de chevaux)un exemple est toujours présent en haut de l'escalier.Nous avons ici une véritable pièce insérée dans la charpente du grenier de la tour.Dans un château aucun espace est perdu.
L'horloge et la cloche:Après être devenu un bâtiment public, le château est muni d'une horloge et d'une cloche,Le mécanisme dans la cabane est actionné par deux poids suspendus dans la charpente,le plus gros actionne la cloche,le plus petit actionne les aiguilles de l'horloge,le tic tac de l'horloge est une des technologie phare du 18et19ème. A cette époque l'horlogerie devient une industrie de pointe et la mesure du temps devient fiable.L'entreprise GOURDIN a installée dans tout l'ouest ,des horloges monumentale comme celle de sillé-le-Guillaume.



















ARMURES:Il existe plusieurs types de soldats du simple paysan qui doit se battre pour son seigneur, au chevalier ou au seigneur lui même.
Chaque soldat doit payer lui même son armure et cela coute très cher. Le paysan na le plus souvent qu'un simple casque et une fourche pour se défendre 
L'armure complète elle,est portée par le seigneur.
Légende et réalité :le poids de l'armure.
Une armure efficace à cheval et à pieds.Au cours du XIV è avec l’apparition de l’arbalète ,une armure à plaques de métal articulées apparait :le Hartrois, cette nouvelle armure même si elle rend le chevalier très rigide est bien plus performante que l'ancien AUBERT.Elle répartit mieux le poids et le dirige vers les pieds.Elle permet aussi aux chevaliers de pouvoir combattre efficacement à pieds,s'il venaient à tomber de leur cheval .A la m^me époque on équipe aussi les destriersde plaques de métal.
SAUF EN FRANCE...en France durant la guerre de cent ans, on a cru qu'en rendant les armures plus épaisses ,on arriverait,à arrêter les flèches des archers Anglais.Les armures ont atteint le poids de 50Kg On devait hisser le chevalier sur son cheval à l'aide d'un treuil .Tombé à terre le chevalier ne pouvait se relever sans aide ,et était capturé facilement.Cela explique le désastre d'AZINCOURT en 1415.C'est en grande partie à cause de cette bataille,qu'on a longtempscru que les chevaliers étaient des guerriers lourds et maladroits,cantonnés à la cavalerie.






Les Couleuvrines:

Ce type de bouche à feu, plus mobile que les bombardes du Moyen Âge, apparaît au milieu du XVe siècle lors de l’émergence d’une nouvelle forme de guerre où les batailles rangées sont plus importantes que les sièges. Cette bouche à feu prend le nom de couleuvrine pour les pièces en bronze et de serpentine pour les pièces en fer par analogie de forme avec celle des reptiles. Les couleuvrines permettent l’essor d’une artillerie de campagne qui s’impose comme un élément essentiel
du dispositif militaire.Ces bouches à feu sont des couleuvrines moyennes en bronze à huit pans ou côtés . Au XVIsiècle, le terme couleuvrine moyenne désigne une bouche à feu en bronze d’un calibre de 80 mm et d’une longueur de 38 calibres environ ( soit environ 3,04 m)
LES BOMBARDES:
Nom donné en général aux premières bouches à feu qui tiraient des boulets de pierre et servaient essentiellement pour l'attaque et la défense des villes. Les premières bombardes apparurent en France en 1345 et les Anglais utilisèrent trois « bombardiaux » à la bataille de Crécy (1346). Encombrantes et peu sûres au début, elles jouèrent un rôle de plus en plus important au fur et à mesure des progrès techniques, rôle qui devint déterminant dans la guerre de siège à partir de 1415 (Azincourt). À la fin de son règne, le roi de France Charles VII possédait une artillerie permanente de vingt-quatre bombardes.
                                                                                       
                                                                                            Les COUSSIEGES:  Un coussiège (du latin culcita, « coussin » et sedes, « siège ») est un banc ménagé dans l'embrasure d'une fenêtre par un ressaut de la baie.Forme courante dans les constructions médiévales,il sagit le plus souvent d'une banquette en pierre,intégrée à la maçonnerie revêtue de bois,de coussins.Les embrasure étroites sont pourvue d'un coussiège unique tandis que les larges baies peuvent recevoir des coussièges doubles se faisant face .LES LATRINES: derrière une porte se situe une minuscule pièce équipé d'un siège percé en bois.Ce sont des "latrines"à encorbellement "placée en surplomb du fossé .A l'extérieur ,cela forme une excroissance sur la façade que l'ont peut parfois confondre avec un dispositif de défense.Même si cela est un luxe, imaginer la pollution, visuelle et olfactive, seul l'eau de puits pouvait faire office de chasse d'eau.         


















































Remarquez la maison à pan de bois. Celui-ci est construit sur un mur de maçonnerie le séparant du sol. Cela sert à le préserver de l’humidité.
L’encorbellement, est l’avancé du premier étage permettant de laisser un passage assez large sur la voie publique et surtout d’étendre la surface des étages supérieurs.Repérez la petite venelle le long de cette maison à pan de bois ! Typique du moyen-âge, elle ne laisse passer qu’une seule personne !






Maison canoniale:
Des maisons pour des hommes au service du seigneur et de l’église.
A l’angle de la rue des tanneries et de la rue de la Fontaine-Saint-Martin, une maison a conservé de jolies fenêtres ornée d’accolades du XVIe siècle. Il s’agit certainement de la demeure la plus ancienne de la ville. Elle était habitée par l’un des chanoines de la collégiale Notre-Dame de l’Assomption. Au XVIe siècle, ces hommes d’Églises possèdent plusieurs maisons dans ce quartier.







       Un grand merci a notre narrateur Henri  ainsi que les
          préparateurs de cette sortie Jean-Claude et Cie
*Pour celui ou celle qui désir faire ou refaire cette rando me contacter.
*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
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