vendredi 30 avril 2021

Rando de Chaoué:29/04/2021

 CHEMIN DU MOULIN DE CHAOUE: 29 Avril 2021

 

Nombre participants: 43 par petit groupe de: 6
Terrain:   85% Beaux Chemins
Temps:    beau temps: Température 16°
  Départ: 13h44

Stationnement: Parking de du Théatre de Chaoué
 Durée: +/-3h00mn31s
Parcours: de 9,2km
Difficulté:  Facile
Dénivelé Positif: +97

Dénivelé Négatif: -75
 Point Haut: 51m
 Point Bas: 10m
Balisage:  Jaune+Personnalisé

                                                   Page en construction

Histoire: Le Chaoué comptait une population de 1,660 habitants en 2012 et en 2015 la population est passée à 1,689 habitants, soit une différence de 29 habitants en 3 ans.

étymologie.gué.moulin.cité médiéval

Après nous être rendu dans le quartier des Perrières, nous voici dans celui de Chaoué.
Alors, d’où vient ce toponyme ? Bâtis sur la racine indo-européenne « Kal », il désigne communément des lieux pierreux, caillouteux et souvent pavés. C’est le cas de Chaoué, « cale oué », qui signifie lieux de passage.
D’après vous, pourquoi avoir choisit cet emplacement pour franchir la Sarthe ? Nous sommes ici sur un point géographique favorable à la traversée, en contrebas du bois Marshain. Dès lors, rien d’étonnant au dessin d’un ouvrage long de 50m environ, large de 6m qui est désigné comme « ancienne chaussée en ruine » sur une carte du XVIIe siècle représentant le site de Chahoué, à deux encablures de l’aval. Cette chaussée présente les caractères essentiels d’un gué romain. Était-elle pavée ? Aux dires des anciens propriétaires de la Grande Maison de Chahoué, visible sur le plan, de grosses pierres plates étaient perceptible au départ de la chaussée, devant une tour encore visible au XVIIe siècle. C’est sans doute le témoignage de ces pierres qui a fait imaginé à l’historien J.R.Persche le pont romain : « Quand les eaux sont basses, on aperçoit encore dans la rivière les traces d’un pont qui conduisait à la voie romaine des Andes ». Maulny parle lui d’un gué nommé Chaoué (Castellus Verus) : « Quand les eaux sont basses, on aperçoit encore dans ce gué, les traces d’un ancien pont qui conduisait à la voie romaine ces Andes ». Ce gué avait une grande importance car un changeur était présent au XIIe sur ce lieu de péage.
Près de là, le moulin de Chaoué tire son nom du mot chaillou, ou caillou, rappellant que ce moulin fût bâti auprès d’un gué pavé permettant le passage de la rivière de la Sarthe. Il se compose d’un seul bâtiment de pierres et est situé en rive droite de la Sarthe. Deux roues font mouvoir deux paires de meules écrasant ensemble vingt quintaux de froment par jour.
Au XIIe siècle, année où il a été construit, le moulin, comme la terre seigneuriale dont il dépend, appartient aux Plantagenêt, comtes du Maine et d’Anjou. Il est endommagé pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453) puis réaménagé en 1552. Exploité par la famille Bouix jusqu’en 1962, date où il cesse toute activité avant d’être transformé en résidence en 1979, de la farine à pain et animale y est produit.
Bien que la période mérovingienne soit mal connu, on sait qu’une petite population rurale occupait les ruines gallo-romaines, l’existence d’un atelier monétaire et d’un cimetière. Les monuments antiques paraissent fermés puis abandonnés. On devine un repli spatial et démographique de la ville.
A cette époque médiévale (entre le XIe et XIVe siècle), son seigneur avait le droit de pêche sur la rivière et se livrait à des joutes navales avec ses vassaux. Le droit de Couleuvrine (petit canon) lui permettait de défendre le gué sur la rivière, du haut du château fortifié. 

 Ce bois de chaoué est constitué d'une multitude d'essences (cerisiers, chênes, érables, frênes, hêtres, sapins...). Mais aussi des essences rares (qui sont indiquées dans le bois).

                     


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le Moulin de Chaoué

 

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Notre point de départ:
 
Préparation des groupes de 6 randonneurs tous équipés de masque, er de plus de deux mètres entre chaque groupes.
 
 

THEATRE DE CHAOUE:





Moulin de Chaoué:



INTERDICTION AUX "CHEVAUX DE S’ASSOIR SUR CE BANC.....

Allonnes : Le château de la Forêterie retrouve sa toiture

Le Château de la Forêterie  dans lequel il se trouvait avant sa restauration.


À la fin du XIXe siècle, Gustave Avice, banquier d’affaires parisien, souhaite construire une résidence familiale dans la région d’origine de sa famille.

Il acquiert ainsi le domaine de la Forêterie et confie à son ami Georges Darcy2, architecte en chef des monuments historiques, les plans et la direction de la construction en style renaissance de ce qui va devenir le Château de la Forêterie, en lieu et place de la bâtisse existante.

Les travaux ont lieu de 1895 et 1897, date à laquelle Gustave Avice s’installe définitivement à la Forêterie avec sa famille, avant de devenir maire d’Allonnes de 1899 jusqu'à sa mort en 1913.

Jusqu’à l’été 1941, le château est à la fois une demeure et un lieu de villégiature de la famille Avice, et s’inscrit dans la vie culturelle locale en accueillant notamment des artistes de renom à l’époque, tels que le peintre Cormon ou le graveur Le Couteux, qui y finira ses jours.

Comme une grande partie du territoire français, la ville d’Allonnes se trouve en zone occupée et les troupes allemandes réquisitionnent la demeure à la fin de l’année 1941. Le château et les communs sont alors occupés jusqu’à la fin des hostilités, en plusieurs périodes distinctes et par des corps différents. Ainsi un général allemand en fait son quartier général en 1942 et des blindés (chars-tigres) y sont parqués en 1944.

En mars de la même année, la propriété essuie des bombardements américains en raison de sa proximité géographique avec des sites stratégiques tels que la gare de triage du Mans ou encore l'usine Renault, situés sur l’autre rive de la Sarthe. Plusieurs dépendances sont détruites ou gravement abimées, et l’on compte de nombreux cratères dans les bois alentours, mais le château est miraculeusement épargné.

Le répit est de courte de durée puisque dans la nuit du 8 au 9 août 1944, une unité de la funeste division Waffen SS « Das Reich » met le feu au château à partir du 1er étage. L’incendie ravage alors l’intérieur de la demeure et emporte également la toiture.

Pendant 70 ans, le château est à l’abandon et subit d’importants dommages. Le toit ayant brûlé lors de l’incendie de 1944, la pluie contribue à dégrader et fragiliser le bâtiment, qui est progressivement envahi par la végétation.

Au début des années 2000, un arrière petit-fils de Gustave Avice, François Avice, initie un important projet de restauration avec l’aide de l’architecte Niclas Dünnebacke, et l’architecte des Bâtiments de France Nicolas Gautier, et ce, en dépit de l’état de dégradation avancé de l’édifice.

À ce stade, deux phases importantes de travaux se sont succédé, financées par le propriétaire avec le soutien de la DRAC Pays de la Loire, du Conseil départemental de la Sarthe4 et dans le cadre du label de la Fondation du Patrimoine.

Après un important travail de défrichement et afin de préserver la structure du bâtiment, la première grande phase de travaux consiste à redonner une toiture au château5.

Une nouvelle charpente en bois fidèle à celle d’origine est ainsi inaugurée à l’automne 2018. 

 Depuis 2019, une deuxième phase de travaux se poursuit dans la continuité de la première, afin de protéger définitivement l’édifice des intempéries. Cette nouvelle étape consiste à restaurer ou remplacer les pierres d’encadrement des ouvertures selon leur état, puis à réinstaller des menuiseries sur chaque ouverture. Au terme de cette étape qui devrait s’achever début 2021, la château sera totalement protégé de l’environnement extérieur.

En 2016, l’association des Amis du Château de la Forêterie voit le jour afin de participer au projet de réhabilitation du château, ainsi qu’à la mise en valeur artistique et culturelle et au développement des publics.

C’est elle qui gère les différentes animations organisées sur la propriété en lien avec le propriétaire, les porteurs de projets et les collectivités partenaires comme la Ville d’Allonnes. Depuis que le bâtiment a été libéré de la végétation et sécurisé, il ouvre ponctuellement ses portes au public dans le cadre de visites guidées, notamment pour les Journées du Patrimoine.

Depuis 2017, la ville d’Allonnes organise chaque été une séance de cinéma en plein air, devant le château.

En 2018, la municipalité installe un panneau d’information consacré au Château de la Forêterie, visible depuis le Boulevard Nature situé en contrebas de la propriété, le long de la Sarthe.




















.LE CHÄTEAU DE LA ROUVELIERE:

le Centre éducatif fermé (CEF) de la Rouvelière qui a ouvert en 2005 à Allonnes, en périphérie du Mans. Lors de leur création, les CEF étaient une des mesures phare de la loi de programmation et d’orientation du garde des Sceaux Dominique Perben. Présentés comme une alternative à l’incarcération des mineurs, ces centres accueillent des délinquants récidivistes et multirécidivistes âgés de 13 à 18 ans, durant une période de six mois à un an.Il y a onze jeunes âgés de 16 à 18 ans. Onze éducateurs les prennent en charge mais il y a un roulement tout au long de la journée. Nous tournons souvent à quatre éducateurs. La prise en charge commence très tôt, à 7 heures du matin : il s’agit de rompre radicalement leurs habitudes en leur imposant un programme journalier qui est connu à l’avance. Ce programme n’est pas négociable.Il s’agit de mettre en place les repères spatiaux temporels de l’enfant. Chaque jeune à un emploi du temps programmé heure par heure. Il y a de la scolarité, du sport, un atelier culturel général et un atelier d’art plastique. Récemment, ils ont créé chacun leur propre œuvre (photo). Nous avons recyclé des matériaux qui ne servaient à rien et par le biais de la soudure, ils ont redonné âmes à ces objets. Leurs œuvres sont exposés à la mairie d’Allonnes et à la préfecture du Mans. Nous projetons d’en faire de même à Beaubourg et nous réussirons. Il s’agit d’une valorisation et d’une reconnaissance de leur travail. Ainsi, on fait exister le groupe en tant qu’artiste et non en tant que bande de délinquants.

 Ils sont tous multirécidivistes et certains on même connu la prison pour vol et violence en réunion. Tous sont issus de parents divorcés, alcoolique ou de familles reconstruites. Tous les milieux sociaux sont touchés. Il y a dans le centre des jeunes dont les parents sont aisés. Ça ne concerne pas seulement les familles modestes. La plupart d’entre eux sont des accidentés de la vie qui présentent de grandes difficultés sociales et d’intégration. Il y a un véritable travail psychologique à mettre en place. Le but étant de les ramener à leur propre conscience.Ils évitent la prison mais c’est leur dernière chance. Nous mettons en place un système éducatif, à savoir une surveillance continue, une écoute, une disponibilité, un encadrement et un rappel omniprésent de la loi. Il faut que la loi soit investie par le jeune et qu’elle puisse exister dans son esprit.

 Ils ne sont pas dangereux mais en très grande difficulté. Ce sont des jeunes que nous avons mal compris, tout simplement, bien que leurs infractions se caractérisent par des actes de violence. La source de leurs maux vient d’un manque de considération de la part de leur entourage et de la société. Je suis convaincu que si l’institution scolaire les avait correctement pris en charge, nous n’en serions jamais arrivés là. La société les rejettent, les traitent de « sauvageons », de « barbares »… C’est un regard synoptique qu’il faut avoir sur leur situation.

  les résultats : 60 % de réussite au niveau national et c’est 80 % de nos jeunes au CEF d’Allonnes qui n’ont pas récidivé. Certains se sont orientés vers la charpenterie, d’autres ont opté pour le métier de cuisinier. Il y en a qui ont même réintégré le lycée !

 (Propos recueillis par Mimissa Barberis)

 

 

 




Ecluse sur la Sarthe:La Sarthe prend sa source hors du département auquel elle a donné son nom, à Saint-Aquilin-de-Corbion, dans l'Orne, à une altitude de 252 mètres.     Comme beaucoup de cours d'eau, la Sarthe fut utilisée très tôt, dès le Moyen Âge, pour la navigation fluviale d'embarcations de faible tonnage. Le commerce par la voie d'eau prit véritablement son essor au xvie siècle, puis, au xixe siècle, la rivière fut aménagée, pour améliorer la navigabilité : les portes marinières furent remplacées par des écluses à sas.      Pendant près d'un siècle, la Sarthe, du Mans jusqu'à sa rencontre avec la Mayenne, fut sillonnée par de nombreux bâtiments assurant le transport du charbon, des céréales, du bois, du chanvre, du marbre, du vin et du tuffeau. D'abord assurée par des gabarres tirées par des hommes ou des animaux de trait (bœufs, mais surtout chevaux), le transport fut, à partir de la dernière moitié du xixe siècle, l'apanage de péniches mues par des machines à vapeur, puis diesel ou de remorqueurs tirant plusieurs barges.   La Sarthe était navigable du Mans à sa rencontre avec la Mayenne, soit une longueur de 133 kilomètres (sur lesquels avaient été aménagées 20 écluses), mais la rivière souffrait d'un gabarit trop limité (33 m sur 5,20 m, avec un mouillage de 1,60 m), assez éloigné du gabarit Freycinet. Le développement du chemin de fer entraîna la disparition progressive de la navigation commerciale sur la rivière qui survécut jusqu'au début des années 1970.


*PAS DE PHOTO DE GROUPE POUR RAISON SANITAIRE 

 MERCI a: Christiane,Josiane,Louisette,Bernard et Jean-Claude .

 

*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes. 
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur .





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