RANDONNÉE MAYET 2023
Jeudi 02 2023
Itinéraire: Groupe
Nombre de participants: 55
Terrain: Chemins +bitume
Temps: lumineux
Départ:Parking Collège Suzanne Bouteloup
Stationnement: Idem
Durée: 2H55mn
Parcours: .9,32km
Difficulté: Facile
Dénivelé positif:. +/-67m
Dénivelé négatif:
Point Haut:. 163m
Point bas: . 116
Départ : 14h08mn
Balisage: Parcours balisé "Jaune"+ Personnalisé
Températures:. +/-11°
UN RÉSUMÉ PHOTO DÉJÀ EFFECTUÉ SUR MAYET LE 29/06/2018 visible sur ce blog
Le balisage de façon officielle ( plaquettes grises et bleues avec
signalisation jaune ) . Dés à présent des RANDOS FICHES sont à votre
disposition en Mairie au prix de 7€ la plaquette complète de tous les
chemins balisés des 6 communes de l'ancien canton soit
Aubigné-Racan,Coulongé,Mayet,Sarcé,Verneil le Chétif et Vaas.
M1- départ du camping avec en toile de fond le château
du Fort des Salles , ce parcours se caractérise par un cheminement
important en Foret de Bercé. Distance 15 kms
M2- M6 - Départ de la maison des associations (ancienne
gare) disposant d'un parking spacieux et verdoyant. 2 boucles se
présentent aux randonneurs , l'une de 15 kms ou un raccourci de 7,5kms
.Le plaisir de la découverte nature et l'accès à des sous-bois vous
combleront certainement.
M3 - départ camping- ce sentier propose la découverte
de plusieurs demeures anciennes dont le château du Fort des Salles
proche du plan d'eau, nous reprenons une partie du GR 36 très agréable -
longueur 8 kms - Il servira de base au projet parcours botanique.
M4 - Formule famille de faible distance 5 kms au départ
de la maison des associations (ancienne gare) reprise d'une partie du
GR 36
M7 - Départ du camping avec une vue sur le vieux Mayet
chargé d'histoire, puis un parcours très ombragé dans différents bois .
distance 15 kms - L'architecture de certaines maisons illustre un mode
de vie et l'évolution de nos villages au fil des temps.
Boucle villageoise : Cette ballade permet de découvrir le patrimoine de
la commune, les lavoirs, le vieux Mayet, la place du village, l'église
et ses vitraux, etc
Gîtes: Gîte du Biou, Chambres d'hôtes et gîte rural "Pourquoi Pas", Chez Patricia et Michel, Gîte rural Gouhier, Camping Car,
Historique: les Gentilés de la ville de Mayet : les "Mayetais"
La ville de Mayet, c'est ainsi qu'on nommait autrefois cette paroisse, était comprise dans la province du Maine et faisait partie de la Gaule celtique. Magittus (Mayet) est un mot celtique qui signifie plaine, étymologie assez exacte pour une partie de cette paroisse; suivant un autre, l'ancienne manière d'écrire ce mot Maïet, Maïatum, paraît indiquer que ce lieu a pu recevoir ce nom des Romains,et qu'il dérive de Maïa fille du dieu Faune et de la femme de Vulcain, à qui un prêtre offrait, le premier jour du mois de mai, Du vin et du miel;ou bien encore d'une autre Maïa, fille d'Atlas et de Pléione, l'une des pléiades, qui a donné son nom au mois de mai, et à qui on sacrifiait une truie pleine, emblème de la fécondité. Ainsi,d'après ce dernier écrivain, le nom de Matet aurait été donné à cette contrée à cause de sa fertilité. Cette étymologie est confirmée par plusieurs chroniqueurs, qui disent en parlant du siége de Mayet: à Ce pays était très-fertile.» On fait encore dériver son nom de Maeturn,Maïatum, Muïetum,Magittust Mayetum , mots qui signifient : émaillé de fleurs, pays fleuri.Quoi qu'il en soit, il nous semble que ces mots doivent être traduits et écrits comme il suit: Maet,Maïat,Maïet,Maget et Mayet. On retrouve ces Différentes manières d'écrire Mayet, dans les Anciens manuscrits, titres authentiques Et dans les ouvrages de Orderic Vital,Trouillard, Le Corvaisier , Le Paige, etc. Gabriel Dumoulin, David Hume et Smollet appellent Mayet, Majol ; enfin dans une charte du xème Siècle, ce nom est écrit Maeh. Les ruisseaux de l'Aulne ou l'One, de Bruant, de Sable ou du Vieux-Moulin, de du Guesclin ou du Château du Fort-des-Salles,et de Brillaudinou des Vèquetières.
Ces ruisseaux * font marcher les moulins de Boisrond, de La Co- quillonnière, de Bray, de Sable, de La Salvert, de Fautras, du Vieux-Moulin, de ceux de l'Ogre (1540), de Daron (1498) et de Foulleret pour la cathédrale du Mans, au temps de saint Liboire, évêque du Mans(336-385), de une livre de cire,deux livres d'huile et un triens monnaie de bronze.. Daron, de Vezins,du Petit Moulin, des Chevriers, de La Pelouse, de La Roche-Neuvy, de Derreu, de du Guesclin, de Gar- ganne, du Château du Fort-des-Salles. Presque tous ces moulins étaient des moulins à blé. existent plus, et celui des Chevriers a été remplacé par une mécanique à filer de la laine Mayet était obligé à un cens et rente annuel. En 770, Charlemagne confirma, à Saint-Martin de Tours, Mayet et ses autres possessions. En 886,Charles le Chauve renouvela la charte de 770. Les chanoines de Saint-Martin de Tours obtinrent de nouvelles chartes portant confirmation de Mayet et de leurs autres biens de Charles le Simple, en 899, 902, 919, et de Hugues Capet, vers 987. « Ces terres, qui appartenaient à Saint-Martin de Tours, étaient situées à Mayet1 et dans les environs; car, dit un chroniqueur, les moines qui avaient d'abord des servi l'insigne basilique de Tours, avaient fondé dans cette partie du diocèse du Mans plusieurs établissements assez considérables. ». A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Maurice , par la grâce de Dieu, ministre indigne de l'église du Mans (1216-1231 ), salut. Vous saurez que Guillaume de Mayet , chevalier, s'est présenté devant nous et qu'il a engagé au profit du chapitre de Saint-Martin de Tours, sa part entière de la moitié de dîme qu'il possède du chef de Hardoiu de Mayet ', chevalier, son père , dans la châtellenie de Mayet, c'est à-dire la troisième partie de toute la moitié de cette dime que le même Hardoin a donnée audit Guillaume pour sa quotité héréditaire, moyennant 40 livres mansaises et à la condition que si Guillaume ou ses héritiers veulent rémérer cette nostre ville de Maët (Mayet)sur nos bourjois et seur (sur leurs maisons de nostre ville devant dite, et nous ayons endrendu (entendu) et esgardé du conseil des preudes-hommes le preu ( profit de nostre ville devant dite. Nous voulons et octroyons des oresnavant (dorénavant) que la ville de Maët (Mayet) devant dite et les meisons et les appentis '
l'Arrivée de nos 55 randonneurs sur le parking
Nos trois compères du jour organisateurs de cette randonnée, Notre conférencier Henri accompagné de Dominique et Luc .
Chemin de Vezin " Le gîte de vezin et son pigeonnier"
"Le Lavoir de l'Arche"
En 1900, une grande campagne de réfection des lavoirs est mise en route par le conseil général. On décide de construire, sur le Gandelin un grand lavoir à deux versants qui permettra d’accueillir de nombreuses laveuses. Comme la municipalité ne veut pas emprunter pour cette édification, le lavoir est donc réalisé par un maçon local qui prend en adjudication l’exploitation du lieu. Les poutres de l’église médiévale qui vient d’être abattue sont ainsi réemployées ainsi que les pierres qui restaient après la construction de la mairie. On les retrouve dans les deux arcs qui composent l’architecture du lavoir, ainsi que les dalles qui couvrent le sol. Des portes fermaient les accès car le lavoir n’était pas gratuit. Chaque laveuse payait pour avoir un sabot lui permettant de s’agenouiller sur la margelle. Il fallut moins de 5 ans pour que le maçon rentabilise sa construction, rendant alors le lavoir à la commune. (Mayet l'histoire retrouvée).
Histoire de nos lavoirs de Mayet:
Un lavoir existe déjà en 1821,
puisque dans le rapport de l’agent-voyer pour la construction de celui de la
Caille, il décrit le parcours du ruisseau Pot de vin et termine « il
arrive ensuite avec le premier (Fort de salle) dont il est augmenté jusqu’au
lavoir public à l’Arche de l’Ogre près du chemin de Mayet à Sarcé ». Il
s’agissait juste d’un aménagement en bord de ruisseau.
Au Conseil municipal du 6 novembre 1873,
le maire expose la nécessité reconnue depuis longtemps d’un lavoir couvert dans
ce quartier où la population est nombreuse. Le terrain est déjà trouvé. Tous
les propriétaires, sauf un qui réclame 100 F, cèdent gratuitement une
parcelle. M. Pascal VÉRITÉ, architecte au Mans, sollicité pour dresser le devis
et les plans, propose un projet s’élevant à 2 800 F. Face au peu de
ressources dont elle dispose, la municipalité cherche « une autre
combinaison ». C’est M. Julien LEVEAU, tailleur de pierres à
Mayet, qui va réaliser, à ses frais, le lavoir selon les plans indiqués. Il en
sera concessionnaire pendant dix ans. Il s’engage à rendre le lavoir dans le
même état que lors de la réception de l’architecte et à verser 300 F à la
commune en cas de défaillance à ce contrat. Tous les matériaux nécessaires:
pierres, bois, ardoises proviendront de la démolition de l’église, Mais cet arrangement ne commencera à prendre forme
qu’en 1893 après la construction de la mairie, pour se terminer en 1900
avec la participation de trois maîtres-maçons. Les arches du cintre de
l’église replacées, le lavoir est fermé avec les portes ferrées provenant elles
aussi de l’église. Le droit d’entrée est fixé à 5 F par an. Cinq ans plus
tard, la municipalité reprend la gestion de ce lavoir, les portes sont enlevées
et il devient gratuit pour toutes les laveuses.
En juin 1914, en même temps que sur les autres lavoirs, des
travaux de réparation sont effectués par M. Julien LEVEAU fils, pour
533 F : réfection de la plate-forme et pavage en briques belges, reprises
de maçonnerie des murs du bassin et pose de deux tréteaux de 4 m, en
chêne.
En 1821, un courrier des Domaines
et Contentieux met en cause M. Jean PARMAY, propriétaire, refusant de céder son
terrain à la commune tant qu’il ne sera pas jugé d’utilité publique. Cette
parcelle, à l’embouchure d’un chemin d’exploitation à La Caille, est
convoitée par la municipalité pour y établir, sur le Pot de Vin, un
lavoir-abreuvoir. Elle insiste car cet emplacement se trouve à proximité du
faubourg Saint-Nicolas, dans la rue principale. De plus, l’eau qui
coule en abondance, est toujours propre et ne gèle pas. L’opposition de
M. PARMAY est telle que le préfet autorise le maire à le poursuivre en
justice.
En 1824, la commission présidée par M.de SARCÉ
donne un avis très favorable : « que de temps immémoriaux, d’après
l’attestation des anciens du pays, il existait déjà en cet endroit, un lavoir
naturel de 10 m sur 2 m, qu’il a plu au sieur Parmay de clore par une
haie sèche depuis 18 mois, sous prétexte qu’il faisait partie de sa propriété.
[….] Il y aurait un grand désagrément à établir un lavoir sur les (autres)
cours d’eau qui sont la plupart du temps sujets à des crues extraordinaires et
dont les eaux chargées des résidus des lavages de laines et teintures des
fabriques toute l’année ainsi que du rouissage des chanvres pendant trois mois,
s’opposent à l’établissement d’un lavoir sur ces cours d’eau». De plus ce
terrain offre l’avantage d’être situé entre les deux bourgs, en
cas d’incendie. La population agglomérée est alors de 1200 habitants. M.PARMAY continue à résister et l’affaire est portée au Ministère de
l’Intérieur le 16 juin 1824. Les personnalités locales tentent d’interférer.
Finalement, le 24 février 1825, une ordonnance royale autorise le maire à
acquérir ce terrain pour une indemnité de 2 500 F. Un impôt
extraordinaire sera nécessaire pour le règlement du terrain et de toutes ces
procédures judiciaires qui ont coûté 3 222 F.Au printemps 1831, les travaux
commencent. Le chemin de Mayet au faubourg Saint-Nicolas étant devenu
impraticable et la commune n’ayant plus de «fonds libres», les conseillers
municipaux et les vingt plus imposés s’engagent à verser chacun 5 F afin
d’extraire des pierres pour réparer le chemin ; les plus belles étant réservées
au lavoir-abreuvoir. Mais, au grand dam de la municipalité, le maire,
M. GALPIN, se les approprie sous prétexte qu’il a beaucoup donné depuis
dix ans, pour faire une arche sur le chemin de Mayet à Écommoy (250 F), un
lavoir public (300 F) et régler tous les frais de déplacement à La Flèche
et au Mans durant le procès PARMAY . Ces pierres, il les destinait à la
construction d’un bâtiment, près du lavoir, pour loger le garde-champêtre et
abriter les laveuses pendant leur repas. L’affaire est sur le point d’être
traduite en justice. M. GALPIN, destitué de ses fonctions de maire,
redevenu simple citoyen, continue à réclamer le remboursement de tous ses
frais. La situation ne s’arrange pas: « une tomberottée était
prête d’arriver chez lui quand le maire s’est présenté avec quatre gardes
nationaux en arme et le garde champêtre avec son insigne et son sabre et
celui-ci déclarant, main sur le sabre, que s’il ne rendait pas ces pierres, il
allait faire son devoir. Le convoi rapporta les pierres et la troupe
raccompagna. M. Galpin chez lui, le garde champêtre tenant la bride de son
cheval ». Il demande justice pour cette humiliation. Finalement, le
26 juin 1833, la municipalité lui abandonne les pierres et les frais de début
de procédure sont partagés par moitié.
Ce gros "toutou" adore les "cronches,cronches"
l'entrée principale
Le lieu-dit " les Salles" s'étend sur les paroisses de Beaumont Pied de Bœuf, Jupilles et Mayet. Ce sont des terres "régaliennes". Les Salles passent dans l'héritage d'Henri II Plantagenêt qui devient comte d'Anjou à la mort de son père en 1151. Très attaché au Maine, il revient souvent sur ses terres de Château du Loir et du Mans. Il doit combattre des troupes de chevaliers "débandés" et de brigands qui terrorisent le pays. Devant le pillage continuel de ses terres, il décide la construction de plusieurs forteresses qui reçoivent une poignée d'hommes d'armes chargés de faire respecter l'ordre. Le Fort de Mayet fait l'objet d'une charte en 1162. Il est dit joignant le château royal. De cette forteresse enserrée par des fossés, dont les murs d'enceinte couronnés de créneaux, étaient encore debout au début du 20ème siècle, il ne reste plus que la petite poterne et les douves. Cette poterne, fermée d'une porte mobile, permet le passage des hommes à pied seulement. Une autre porte à pont-levis également, plus large, pour les hommes à cheval et les chariots, s'ouvrait dans ce qui reste du mur dont on voit par l'arrachement, le mode de construction et l'épaisseur de la muraille. Les deux tours de l'entrée principale qui fermaient la place forte furent emportées par une explosion le 7 novembre 1918 alors que le fort, reprenant sa fonction militaire devient le quartier général des forces expéditionnaires de l'armée américaine et plus précisément du 51ème régiment d'Infanterie, alors sur le chemin du retour vers leur Virginie.
Le Maître des lieux nous propose un stationnement pour 60€/l'heure
Sur notre trajet du retour la visite d'un dernier lavoir
Nous sommes dans le quartier St Nicolas
"LAVOIR DE POT DE VIN"
En 1789, la résurgence de la source du Pot de vin est captée et un lavoir (bassin) est construit par le maire, M. GALPIN, sur ses propres deniers
Lavoir de la fontaine Pot de vin : quartier Saint-Nicolas
Ce quartier Saint Nicolas est le site originel de Mayet. Au Moyen Âge, d’après la tradition, les vendeurs de bétail déposaient leur pot de vin dans la fontaine située à proximité du marché, pour le garder au frais ; lorsqu’ils tombaient d’accord, acheteur et vendeur venaient trinquer ici pour conclure la vente. (Panneau explicatif)Des réparations sont réalisées au bassin du lavoir, pour 100F en 1852.
En 1885, la municipalité entreprend les travaux de couverture. Les dimensions du bassin qui reçoit les eaux de deux sources sont conservées: 9,50m sur 2,40m et une profondeur de 0,40m. Seuls, le canal qui amène l’eau du ruisseau et le conduit du trop-plein sont élargis. Les bois de charpente proviennent de la démolition
Photos de nos 55 randonneurs du jour devant le Château
UN GRAND MERCI Pour l'organisation à HENRI,Dominique et Luc
*Captures Photos petit APN de poche.
*Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G) et D.R (droit réservé)
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également
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