vendredi 3 mars 2023

Mayet2023


                  RANDONNÉE MAYET 2023

                           Jeudi 02 2023 

 Itinéraire:  Groupe
Nombre de participants: 55
Terrain:  Chemins +bitume
Temps:  lumineux
Départ:Parking Collège Suzanne Bouteloup

  Stationnement:  Idem
Durée: 2H55mn
Parcours: .9,32km
Difficulté: Facile
Dénivelé positif:. +/-67m
Dénivelé négatif:
Point Haut:. 163m
Point bas: . 116
Départ : 14h08mn
Balisage:  Parcours balisé "Jaune"+ Personnalisé

 Températures:. +/-11°

 UN RÉSUMÉ PHOTO  DÉJÀ EFFECTUÉ SUR MAYET LE 29/06/2018 visible sur ce blog

  Le balisage de façon officielle ( plaquettes grises et bleues avec signalisation jaune ) .   Dés à présent des RANDOS FICHES sont à votre disposition en Mairie au prix de 7€ la plaquette complète de tous les chemins balisés des 6 communes de l'ancien canton soit Aubigné-Racan,Coulongé,Mayet,Sarcé,Verneil le Chétif et Vaas.

M1- départ du camping avec en toile de fond le château du Fort des Salles , ce parcours se caractérise par un cheminement important en Foret de Bercé. Distance 15 kms
 M2- M6 - Départ de la maison des associations (ancienne gare) disposant d'un parking spacieux et verdoyant. 2 boucles se présentent aux randonneurs , l'une de 15 kms ou un raccourci de 7,5kms .Le plaisir de la découverte nature et l'accès à des sous-bois vous combleront certainement.
M3 - départ camping- ce sentier propose la découverte de plusieurs demeures anciennes dont le château du Fort des Salles proche du plan d'eau, nous reprenons une partie du GR 36 très agréable - longueur 8 kms - Il servira de base au projet parcours botanique.
 M4 - Formule famille de faible distance 5 kms au départ de la maison des associations (ancienne gare) reprise d'une partie du GR 36
 M7 - Départ du camping avec une vue sur le vieux Mayet chargé d'histoire, puis un parcours très ombragé dans différents bois . distance 15 kms - L'architecture de certaines maisons illustre un mode de vie et l'évolution de nos villages au fil des temps.
 Boucle villageoise : Cette ballade permet de découvrir le patrimoine de la commune, les lavoirs, le vieux Mayet, la place du village, l'église et ses vitraux, etc

Gîtes:  Gîte du Biou, Chambres d'hôtes et gîte rural "Pourquoi Pas", Chez Patricia et Michel, Gîte rural Gouhier, Camping Car,  

Historique: les Gentilés de la ville de Mayet : les "Mayetais"

 La ville  de Mayet, c'est  ainsi  qu'on  nommait  autrefois  cette  paroisse, était comprise  dans la province du Maine  et faisait  partie  de la Gaule  celtique. Magittus (Mayet) est un mot celtique qui signifie plaine, étymologie assez exacte pour une partie de cette paroisse; suivant un autre, l'ancienne manière d'écrire ce mot  Maïet, Maïatum, paraît indiquer que ce lieu a pu recevoir ce nom des Romains,et qu'il dérive de  Maïa fille du dieu Faune et de la femme  de Vulcain, à qui un prêtre offrait, le premier jour du mois de mai, Du vin et du miel;ou bien encore d'une autre Maïa, fille d'Atlas et de Pléione, l'une des pléiades, qui a donné son nom au mois de mai, et à qui on sacrifiait une truie pleine, emblème de la fécondité. Ainsi,d'après ce dernier écrivain, le nom de Matet aurait été donné à cette contrée à cause de sa fertilité. Cette étymologie est confirmée par plusieurs chroniqueurs, qui disent en parlant du siége de Mayet: à Ce pays était très-fertile.» On fait encore dériver son nom de Maeturn,Maïatum, Muïetum,Magittust Mayetum , mots qui signifient : émaillé de fleurs, pays fleuri.Quoi qu'il en soit, il nous semble que ces mots doivent être traduits et écrits comme il suit: Maet,Maïat,Maïet,Maget et Mayet. On retrouve ces Différentes manières d'écrire Mayet, dans les Anciens manuscrits, titres authentiques Et dans les ouvrages de Orderic Vital,Trouillard, Le Corvaisier , Le Paige, etc. Gabriel Dumoulin, David Hume et Smollet  appellent  Mayet, Majol ; enfin dans  une charte  du xème Siècle, ce nom  est écrit  Maeh. Les ruisseaux de l'Aulne ou l'One, de Bruant, de Sable ou du Vieux-Moulin, de du Guesclin ou du Château du Fort-des-Salles,et de Brillaudinou des Vèquetières.

Ces ruisseaux * font  marcher les moulins  de Boisrond, de La Co- quillonnière, de Bray, de Sable, de La Salvert, de  Fautras, du Vieux-Moulin, de ceux de l'Ogre (1540), de Daron (1498) et de Foulleret pour la cathédrale du Mans, au temps de saint Liboire, évêque du Mans(336-385), de une livre de cire,deux livres d'huile et un triens monnaie de bronze.. Daron, de Vezins,du  Petit  Moulin, des Chevriers, de La Pelouse, de La Roche-Neuvy, de Derreu, de du Guesclin, de Gar- ganne, du Château du Fort-des-Salles. Presque  tous  ces moulins étaient des moulins à blé. existent plus, et celui des Chevriers a été remplacé par une mécanique à filer de la laine Mayet était obligé à un cens et rente annuel. En 770, Charlemagne confirma, à Saint-Martin de Tours, Mayet et ses autres possessions. En 886,Charles le Chauve renouvela la charte de 770. Les chanoines de Saint-Martin de Tours obtinrent de nouvelles chartes portant confirmation de Mayet et de leurs autres biens de Charles le Simple, en 899, 902, 919, et de Hugues Capet, vers 987. « Ces terres, qui appartenaient à Saint-Martin de Tours, étaient situées à Mayet1 et dans les environs; car, dit un chroniqueur, les moines qui avaient d'abord des servi l'insigne basilique de Tours, avaient fondé dans cette partie du diocèse du Mans plusieurs établissements assez considérables. ». A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Maurice , par la grâce de Dieu, ministre indigne de l'église du Mans (1216-1231 ), salut. Vous saurez que Guillaume de Mayet , chevalier, s'est présenté devant nous et qu'il a engagé au profit du chapitre de Saint-Martin de Tours, sa part entière de la moitié de dîme qu'il possède du chef de Hardoiu de Mayet ', chevalier, son père , dans la châtellenie de Mayet, c'est à-dire la troisième partie de toute la moitié de cette dime que le même Hardoin a donnée audit Guillaume pour sa quotité héréditaire, moyennant 40 livres mansaises et à la condition que si Guillaume ou ses héritiers veulent rémérer cette nostre ville de Maët (Mayet)sur nos bourjois et seur (sur leurs maisons de nostre ville devant dite, et nous ayons endrendu (entendu) et esgardé du conseil des preudes-hommes le preu ( profit de nostre ville devant dite. Nous voulons et octroyons des oresnavant (dorénavant) que la ville de Maët (Mayet) devant dite et les meisons et les appentis '
Au XIV" et au XVme siècles, Mayet était encore l'une des quinze prévôtés les plus considérables de l'église de Saint-Martin de Tours. Parmi les terre et rentes qu'elle possédait nous remarquons « le fief de La Pasquerie, les revenus de la petite dismerie de Mayet , un traité de disme dans la paroisse de Marigné, par indivis avec les décimateurs de cette paroisse, valant 105 boisseaux de seigle, 24 boisseaux d'orge, 18 boisseaux de froment, 4 boisseaux d'avoine, 5 boisseaux de blé noir et 160 livres. » ( TU.auth. de 1770. ) La seigneurie de la paroisse de Mayet était annexée au château du Fort -des -Salles, qui appartient, par engagement du roi, dit Le Paige, à Monsieur de la Roche-Tulon. Le prévôt de Mayet, de la collégiale de Saint-Martin de Tours, contesta cette seigneurie à l'engagiste, comme nous avons vu qu'il avait contesté les droits curiaux à l'évêque diocésain.Voici en queis termes le roi Henri IV autorise les habitants de Mayet à lever un impôt de 67 écus sur la dite paroisse : « Henry, par la grâce de Dieu roy de France et de Navarre , à nos âme  et fidèles conseillers et élus de l'élection de nostre ville du Mans , salut : De la partie des manants et habitants de la paroisse de Mayet, nous a été exposé que tous dument congréés et assemblés, ils ont unanimement décidé entre eux de faire lever sur la diste paroisse la somme de soixante-sept écus , pour eux , acquittez de pareille somme quils doivent à Pierre Legoue et René Voisin de la diste paroisse de Mayet, Il y avait sur cette terre des droits féodaux établis au profit de la seigneurie de la Roche. Un manuscrit de 1577 constate l'existence d'un étang au lieu du Boistranché. Enfin, ceux du Fort-des-SalIes et de Loussan, que l'on voit encore, dépendent du Château et sont peuplés de brochets; on y trouve aussi quelques sangsues. Plusieurs de ces étangs furent probablement supprimés par suite du décret du 4 frimaire an III, lequel porte : « que tous les étangs qu'on est dans l'usage de mettre à sec pour les pêcher seront mis à sec avant le 15 pluviose prochain par l'enlèvement des bondes et coupures des chaussées, et ne pourront être remis en étangs ; le tout sous peine de confiscation au profit des citoyens non-propriétaires des communes où sont situés les dits étangs. » Sont exceptés ceux qui font tourner les moulins « à grains, à foulon, à scie, à poudre, les abreuvoirs, etc. On voit, d'après des manuscrits du XVIe siècle, que Mayet possédait plusieurs tanneries. Il y en avait une à Boisrond, tenue par André Besard (1584), une autre au moulin de l'Ogre, une troisième à Derreu, une quatrième au lieu du Ruisseau, et enfin une cinquième près la fontaine de Pot-de-vin ou Potdevin ; l'une des rues qui conduisait à cette dernière prenait le nom de rue de la Tannerie. Plusieurs vestiges de ces tanneries ont été retrouvées . On a découvert, au lieu de la Pelouse , commune de Mayet , une pièce de monnaie gauloise en or . En 1830 ou 1832 , au lieu appelé Saint-Nicolas ,on trouva dans le jardin de M. Bouttevin-Dronne, au milieu d'un terrain sablonneux et à une profondeur de 2 m. 66 cent., dix ou douze tombes en grès coquillier, parfaitement conservées; chacune d'elles contenait un squelette. Aux lieux nommés le château Borrier ou Bordier, dans la pelouse de du Guesclin et dans un champ faisant partie de la métairie de la Papinière, il a été découvert, à différentes époques, plusieurs tombes en grès coquillier, De 1822 à 1841 , dans le champ de Granges, dépendant de la ferme de Bipoisson même découverte. Il y a, à Saint-Nicolas (Mayet) un tumultes ou tombelle,espèce de monticule ou amas de terre élevé par la main de l'homme On ne s'accorde pas généralement sur la destination de ces monuments; les uns les regardent comme des tombeaux érigés à des guerriers gaulois, les autres comme des positions appelées vigies et laissées par les Romains; enfin, d'autres les considèrent comme des buttes féodales. Autrefois il y avait trois tombelles à Mayet, une près la seigneurie de Bonneval, ainsi que le constatent des titres authentiques du château de la Roche (xvue siècle), une autre au château de Haute-Perche, et enfin celle que l'on voit encore à Saint-Nicolas ; elle a de 16 à 18 m. de hauteur, est en tuf et assez rétrécie à sa base. Cette butte ne nous semble pas avoir été édifiée par des guerriers gaulois, mais nous croyons, comme plusieurs chroniqueurs,que les troupes de Guillaume le Roux l'élevèrent en 1099, lors du siége du château du Fort-des-Salles, pour pouvoir suivre les mouvements des troupes d'Hélie de la Flèche, comte du Maine, qui étaient dans le fort. Cette position était en effet la plus favorable, car elle dominait toute la ville .ÉGLISE DE SAINT-NICOLAS. A quelle époque la première église de Mayet, fondée au IV siècle par saint Liboire ', fut-elle détruite? Dans quel lieu avait-elle été édifiée? Nous ne pouvons répondre catégoriquement à ces deux questions : les uns pensent qu'elle avait été construite sur la place des Halles, les autres, près de la Motte. On est porté à admettre cette dernière hypothèse, parce qu'on lit sur l'une des ardoises qui était placée sur le clocher : « Le 17 mars 1739, j'ai été posée sur le clocher de l'église de Saint-Nicolas,fait de neuf des deniers de la fabrique, par les soins de MM. P. Millot, prêtre, curé de Mayet; J. Broussin, P. J. Launai, prêtres vicaires, J. Bouttevin, p de la fabrice; P. et E. les Rotiers, R. les Fefvres,P. Martineau, J. et B. les Frogers, J. Hertereau,L. Dubois, C. et A. les Loups, B. Beichu, F. Galpin, Que faut-il conclure de ces deux inscriptions L'une dit l'église, et l'autre, la chapelle. Il nous semble qu'on a voulu indiquer qu'anciennement c'était une église, et qu'à cette époque ce n'était plus qu'une chapelle. Ce qui nous fait admettre cette supposition comme vraisemblable, c'est que dans un manuscrit du xve siècle, il est dit : « Que le moulin des Chevriers doit une rente à l'église de Saint-Nicolas de Mayet d'un boisseau de blé tous les ans, » et que Le Paige en parle ainsi : « A un quart de lieue de Mayet, il y a un gros village avec une église, ce village se nomme Saint-Nicolas. Cependant Pesche fait de cette église une chapelle seigneuriale dépendant du manoir de Mayet et prétend qu'elle a été remplacée par la chapelle de la Trinité du château du Fort-des-Salles Au xviie siècle, ce monument nous paraît encore être trop important pour n'avoir été dans l'origine qu'une simple chapelle. En effet , une tour carrée ,sur laquelle s'élevait un beau clocher, était jointe à cet édifice; une sacristie y était attenante. Cette église avait 90 pieds de longueur; à l'intérieur on voyait trois autels : 1* le grand autel, au-dessus du quel se trouvaient les statues des trois mages conduits par une étoile et allant adorer l'enfant Jésus ;2° l'autel de la Vierge ; 3° et l'autel de Saint-Roch.L'église possédait deux cloches et une horloge ; sous la première république, cette horloge fut transportée dans l'église de Saint-Martin de Mayet.On remarquait dans l'église de Saint -Nicolas un bâton d'une longueur de huit pieds, surmonté de quatre colonnettes formant un carré et au centre desquelles se trouvait une petite statue de saint Nicolas ; quatre cierges étaient sur les colonnettes. Les jeunes gens qui désiraient porter ce bâton aux processions des fêtes de saint Nicolas et de saint Julien, en achetaient le droit pour une quinzaine de livres,et l'on disait que l'année ne s'écoulerait pas sans que celui qui le portait lût marié.Il était encore d'usage que les gens de la campagne offrissent à la Vierge , les dimanches avant l'office , la première livre de beurre et d'étoupe qu'ils avaient faite pendant l'année. Ces bonnes gens pensaient que cette offrande leur rendrait la Vierge favorable, et qu'ils obtiendraient une plus grande quantité de fil et de beurre. Après l'office , on vendait ces offrandes à l'enchère, à la porte de l'église, et le produit de la vente revenait à la fabrique.La chapelle de Saint-Nicolas servait de maison de maître et d'écurie..

 

 

 

 

 

 

                              l'Arrivée de nos 55 randonneurs sur le parking
 



 

                  Nos trois compères du jour organisateurs de cette randonnée, Notre conférencier Henri accompagné de Dominique et Luc .

                           Chemin de Vezin " Le gîte de vezin et son pigeonnier"





 


                                                           "Le Lavoir de l'Arche"


                    
En 1900, une grande campagne de réfection des lavoirs est mise en route par le conseil général. On décide de construire, sur le Gandelin un grand lavoir à deux versants qui permettra d’accueillir de nombreuses laveuses. Comme la municipalité ne veut pas emprunter pour cette édification, le lavoir est donc réalisé par un maçon local qui prend en adjudication l’exploitation du lieu. Les poutres de l’église médiévale qui vient d’être abattue sont ainsi réemployées ainsi que les pierres qui restaient après la construction de la mairie. On les retrouve dans les deux arcs qui composent l’architecture du lavoir, ainsi que les dalles qui couvrent le sol. Des portes fermaient les accès car le lavoir n’était pas gratuit. Chaque laveuse payait pour avoir un sabot lui permettant de s’agenouiller sur la margelle. Il fallut moins de 5 ans pour que le maçon rentabilise sa construction, rendant alors le lavoir à la commune. (Mayet l'histoire retrouvée). 

 Histoire de nos lavoirs de Mayet:
Un lavoir existe déjà en 1821, puisque dans le rapport de l’agent-voyer pour la construction de celui de la Caille, il décrit le parcours du ruisseau Pot de vin et termine « il arrive ensuite avec le premier (Fort de salle) dont il est augmenté jusqu’au lavoir public à l’Arche de l’Ogre près du chemin de Mayet à Sarcé ». Il s’agissait juste d’un aménagement en bord de ruisseau.
 Au Conseil municipal du 6 novembre 1873, le maire expose la nécessité reconnue depuis longtemps d’un lavoir couvert dans ce quartier où la population est nombreuse. Le terrain est déjà trouvé. Tous les propriétaires, sauf un qui réclame 100 F, cèdent gratuitement une parcelle. M. Pascal VÉRITÉ, architecte au Mans, sollicité pour dresser le devis et les plans, propose un projet s’élevant à 2 800 F. Face au peu de ressources dont elle dispose, la municipalité cherche « une autre combinaison ». C’est M. Julien LEVEAU, tailleur de pierres à Mayet, qui va réaliser, à ses frais, le lavoir selon les plans indiqués. Il en sera concessionnaire pendant dix ans. Il s’engage à rendre le lavoir dans le même état que lors de la réception de l’architecte et à verser 300 F à la commune en cas de défaillance à ce contrat. Tous les matériaux nécessaires: pierres, bois, ardoises proviendront de la démolition de l’église, Mais cet arrangement ne commencera à prendre forme qu’en 1893 après la construction de la mairie, pour se terminer en 1900 avec la participation de trois maîtres-maçons. Les arches du cintre de l’église replacées, le lavoir est fermé avec les portes ferrées provenant elles aussi de l’église. Le droit d’entrée est fixé à 5 F par an. Cinq ans plus tard, la municipalité reprend la gestion de ce lavoir, les portes sont enlevées et il devient gratuit pour toutes les laveuses.
 
En juin 1914, en même temps que sur les autres lavoirs, des travaux de réparation sont effectués par M. Julien LEVEAU fils, pour 533 F : réfection de la plate-forme et pavage en briques belges, reprises de maçonnerie des murs du bassin et pose de deux tréteaux de 4 m, en chêne.
 En 1821, un courrier des Domaines et Contentieux met en cause M. Jean PARMAY, propriétaire, refusant de céder son terrain à la commune tant qu’il ne sera pas jugé d’utilité publique. Cette parcelle, à l’embouchure d’un chemin d’exploitation à La Caille, est convoitée par la municipalité pour y établir, sur le Pot de Vin, un lavoir-abreuvoir. Elle insiste car cet emplacement se trouve à proximité du faubourg Saint-Nicolas, dans la rue principale. De plus, l’eau qui coule en abondance, est toujours propre et ne gèle pas. L’opposition de M. PARMAY est telle que le préfet autorise le maire à le poursuivre en justice.
 En 1824, la commission présidée par M.de SARCÉ donne un avis très favorable : «  que de temps immémoriaux, d’après l’attestation des anciens du pays, il existait déjà en cet endroit, un lavoir naturel de 10 m sur 2 m, qu’il a plu au sieur Parmay de clore par une haie sèche depuis 18 mois, sous prétexte qu’il faisait partie de sa propriété. [….] Il y aurait un grand désagrément à établir un lavoir sur les (autres) cours d’eau qui sont la plupart du temps sujets à des crues extraordinaires et dont les eaux chargées des résidus des lavages de laines et teintures des fabriques toute l’année ainsi que du rouissage des chanvres pendant trois mois, s’opposent à l’établissement d’un lavoir sur ces cours d’eau». De plus ce terrain offre l’avantage d’être situé entre les deux bourgs, en cas d’incendie. La population agglomérée est alors de 1200 habitants. M.PARMAY continue à résister et l’affaire est portée au Ministère de l’Intérieur le 16 juin 1824. Les personnalités locales tentent d’interférer. Finalement, le 24 février 1825, une ordonnance royale autorise le maire à acquérir ce terrain pour une indemnité de 2 500 F. Un impôt extraordinaire sera nécessaire pour le règlement du terrain et de toutes ces procédures judiciaires qui ont coûté 3 222 F.Au printemps 1831, les travaux commencent. Le chemin de Mayet au faubourg Saint-Nicolas étant devenu impraticable et la commune n’ayant plus de «fonds libres», les conseillers municipaux et les vingt plus imposés s’engagent à verser chacun 5 F afin d’extraire des pierres pour réparer le chemin ; les plus belles étant réservées au lavoir-abreuvoir. Mais, au grand dam de la municipalité, le maire, M. GALPIN, se les approprie sous prétexte qu’il a beaucoup donné depuis dix ans, pour faire une arche sur le chemin de Mayet à Écommoy (250 F), un lavoir public (300 F) et régler tous les frais de déplacement à La Flèche et au Mans durant le procès PARMAY . Ces pierres, il les destinait à la construction d’un bâtiment, près du lavoir, pour loger le garde-champêtre et abriter les laveuses pendant leur repas. L’affaire est sur le point d’être traduite en justice. M. GALPIN, destitué de ses fonctions de maire, redevenu simple citoyen, continue à réclamer le remboursement de tous ses frais. La situation ne s’arrange pas: « une tomberottée était prête d’arriver chez lui quand le maire s’est présenté avec quatre gardes nationaux en arme et le garde champêtre avec son insigne et son sabre et celui-ci déclarant, main sur le sabre, que s’il ne rendait pas ces pierres, il allait faire son devoir. Le convoi rapporta les pierres et la troupe raccompagna. M. Galpin chez lui, le garde champêtre tenant la bride de son cheval ». Il demande justice pour cette humiliation. Finalement, le 26 juin 1833, la municipalité lui abandonne les pierres et les frais de début de procédure sont partagés par moitié.





                                   Ce gros "toutou" adore les "cronches,cronches"

 


                                             l'entrée principale


 


"CHÂTEAU FORT DES SALLES"
Aujourd'hui 

Le lieu-dit " les Salles" s'étend sur les paroisses de Beaumont Pied de Bœuf, Jupilles et Mayet. Ce sont des terres "régaliennes". Les Salles passent dans l'héritage d'Henri II Plantagenêt qui devient comte d'Anjou à la mort de son père en 1151. Très attaché au Maine, il revient souvent sur ses terres de Château du Loir et du Mans. Il doit combattre des troupes de chevaliers "débandés" et de brigands qui terrorisent le pays. Devant le pillage continuel de ses terres, il décide la construction de plusieurs forteresses qui reçoivent une poignée d'hommes d'armes chargés de faire respecter l'ordre. Le Fort de Mayet fait l'objet d'une charte en 1162. Il est dit joignant le château royal. De cette forteresse enserrée par des fossés, dont les murs d'enceinte couronnés de créneaux, étaient encore debout au début du 20ème siècle, il ne reste plus que la petite poterne et les douves. Cette poterne, fermée d'une porte mobile, permet le passage des hommes à pied seulement. Une autre porte à pont-levis également, plus large, pour les hommes à cheval et les chariots, s'ouvrait dans ce qui reste du mur dont on voit par l'arrachement, le mode de construction et l'épaisseur de la muraille. Les deux tours de l'entrée principale qui fermaient la place forte furent emportées par une explosion le 7 novembre 1918 alors que le fort, reprenant sa fonction militaire devient le quartier général des forces expéditionnaires de l'armée américaine et plus précisément du 51ème régiment d'Infanterie, alors sur le chemin du retour vers leur Virginie.




                         Le Maître des lieux nous propose un stationnement pour 60€/l'heure


                                      Sur notre trajet du retour la visite d'un dernier lavoir

                               Nous sommes dans le quartier St Nicolas
 

                                           "LAVOIR DE POT DE VIN"

En 1789, la résurgence de la source du Pot de vin est captée et un lavoir (bassin) est construit par le maire, M. GALPIN, sur ses propres deniers
 

Lavoir de la fontaine Pot de vin : quartier Saint-Nicolas

Ce quartier Saint Nicolas est le site originel de Mayet. Au Moyen Âge, d’après la tradition, les vendeurs de bétail déposaient leur pot de vin dans la fontaine située à proximité du marché, pour le garder au frais ; lorsqu’ils tombaient d’accord, acheteur et vendeur venaient trinquer ici pour conclure la vente. (Panneau explicatif)
Des réparations sont réalisées au bassin du lavoir, pour 100F en 1852.
En 1885, la municipalité entreprend les travaux de couverture. Les dimensions du bassin qui reçoit les eaux de deux sources sont conservées: 9,50m sur 2,40m et une profondeur de 0,40m. Seuls, le canal qui amène l’eau du ruisseau et le conduit du trop-plein sont élargis. Les bois de charpente proviennent de la démolition 
 de l’église. La toiture à deux pans (16m sur 2m et 12,5m sur 1,05m) reposant sur des poteaux assis sur huit dés de grès de la carrière de Chêne aux loups à Saint-Jean-de-la-Motte, est couverte en ardoises. Début 1914, le fils LEVEAU, entrepreneur en maçonnerie va réaliser une série de travaux sur les lavoirs. Pour celui-ci, il répare le chemin d’accès, pave la plate-forme en briques belges, change les madriers de lavage, consolide la charpente et refait une partie de la couverture en ardoises. Tous ces travaux coûtent 394F.
 

 

                                      Photos de nos 55 randonneurs du jour devant le Château 

             

                              UN GRAND MERCI Pour l'organisation à HENRI,Dominique et Luc

 

 *Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G) et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également











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