vendredi 6 décembre 2024

Saint Mars d'Outillé 2024

 

 RANDONNÉE SUR SAINT-MARS-D'OUTILLE

                 Jeudi 05 Décembre 2024


Itinéraire:  Groupe LSR72
Nombre de participants: 25
Terrain:  Chemins boisés +bitume
Temps:  Très nuageux avec bruine
Départ:Parking Salle des Fêtes Albert Cossart 
Stationnement:  Idem
Durée: 2H45mn
Parcours: .9,100km
Difficulté: Facile
Dénivelé positif:.+63m
Dénivelé négatif: 61m
Point Haut:. 185m
Point bas: ..132m
Départ : 14h10mn
Balisage:  Parcours " ROCHEFORT"

Déjà effectuée: 28/11/2019, 4/03/2021, 10/02/2023
 Températures:. +/-12°

Départ:13h47mn 

Le Gentilé: est Saint-Martien

Historique: St Mars d'Outillé ou D'Oustillé: Sti médardi de Ostilleio,seu Austilleio.

 La trace la plus ancienne d'occupation du territoire de la commune de Saint-Mars-d'Outillé relevée à ce jour date du Néolithique final soit vers 2200 avant notre ère. Ces traces d'occupation ont été découvertes en 1996 lors de fouilles archéologiques préventives en amont de la construction de L'Autoroute A28 passant à l'ouest de la commune. Elles ont été découvertes au lieu-dit "les Feux", au sud-ouest du territoire communal. Ces fouilles n'ont cependant pas permis de déduire quelle était la nature de cette occupation, ni sa pérennité Durant l'Antiquité, le village d'Outillé, nommé Ostiliacus, se voit réputé pour sa fabrication de "petits outils de fer", desquels il tire son nom selon le site de la Mairie (qui ne cite pas sa source), qui ne cite cependant pas de sources. Au Moyen Âge les villages d'Outillé et de Saint-Mars sont deux bourgades distinctes, le village d'Outillé disposant de son propre château en celui de "La Fontaine", aujourd'hui disparu, il se trouvait proche du lieu-dit actuel "Outillé", situé sur la D140. Le village de Saint-Mars lui avait pour souverains les seigneurs de Segrais. Mais en l'an 1098 . Hélie de la Flèche comte du Maine alors en guerre contre les anglais installés en Normandie, fit incendier le village et le château d'Outillé dans la continuité de sa politique de la terre brûlée contre ses ennemis. C'est vraisemblablement à la suite de cet incendie que les deux villages fusionnèrent, sur l'emplacement du bourg actuel, puisque c'est à cette époque que l'on voit l'apparition d'une église à Saint-Mars. De plus, en 1218, les offrandes occupant la désormais "chapelle" d'Outillé, sont offertes aux chanoines qui occupent l'église de Saint-Mars, et ce sont eux qui perçoivent désormais la dîme de la paroisse. Le site de la mairie explique,( toujours sans citer de sources), que durant la guerre de cent ans le village fut longtemps occupé par les troupes Anglaises, à l'époque moderne le château de Segrais fut détruit lors des guerres de religions .Nombres de sites d'amateurs d'histoire mais aussi celui de la mairie, font état d'une attaque, voire d'une occupation, du village par les Chouans de Rochecotte vers la fin janvier, début février 1796. Cependant, aucun de ces site ne donne de sources quant à cette affirmation et il nous a été impossible d'en trouver une par nous-mêmes : les comptes-rendus de conseils municipaux de la commune sont absent des archives pour la période allant de 1793 à l'an 1800. Qui plus est, les mémoires du comte de Rochecotte prétendu chef de cette attaque, ne font nullement mention de cette dernière, évoquant, aux environs de janvier 1796, une "attaque du château de Brette les Pins mais pas de combats dans Saint-Mars-d'Outillé. Une école primaire et secondaire fondé en 1821 par M.Fouchet et dont la maison a été reconstruite,de l'ordre dorique .L'ancien cimetière adossé à l'église a été supprimé. L'ancien bourg hameau d'Outillé situé a 3 km a l'ouest , celui de Saint Mars est beaucoup plus ancien . Ustilliacum possédait anciennement un Château Fort , entouré de doubles fossés et la rue du bourg auquel on donnait le titre de ville était fermée, à chacune de ses extrémités, par un pont-levis , et probablement une porte .

Prieuré de St Etienne-de-Bersais ou des Bons-Hommes de Grandmont. Vers l'an 1163,Henri II Roi d'Angleterre et Comte du Maine fit bâtir sur la lisière nord de la forêt de Bersai , un prieuré conventuel qu'il donna a L'Abbaye de St Etienne de Grandmont.

Il est probable que "ROCHEFORT" situé sur une hauteur a 1km du bourg était aussi un ancien château fortifié .On y remarque encore l'entrée d'un souterrain qui dit on s'étendait à 3km.

Une Léproserie ou Maladerie existait a St Mars d'outillé, dont les biens furent réunis à la fabrique de l'église paroissiale.

Les principaux Moulins: celui de Grandmont , et de la Sinetterie sur le Narais , Celui de Grêlepois de Couelevé et de la Chesnais  , de Rouillon et D'Outillé sur le Rhône tous étaient à blé.

 Enfin pour la période contemporaine, sous l'occupation allemande, un évènement vînt troubler le calme du village.Dans la nuit du 14 avril 1943, deux bombardiers de la Royal Air Force revenant d'un raid aérien sur l'Italie s'écrasèrent sur le territoire de la commune sur les lieux-dits de "La Grassinière" et "La Bretonnière". Le conseil municipal, réunit le lendemain en session extraordinaire rendit compte de la catastrophe et présentât ses condoléances aux 10 victimes dénombrées (tous aviateurs anglais) ainsi qu'à la RAF.

 

 Peuplée d’environ 2500 habitants que l’on nomme les Briérois(e)s.
La dernière enquête de recensement de 2014 a dénombré 2662 habitants soit une densité de 72hab/km², population qui ne cesse d’augmenter depuis 1940 et d’une superficie de 34.69km².

Située à 20 kms au sud-est du Mans, Saint Mars d’Outillé est la commune la plus étendue du Canton de Changé, avec 3804 ha. Elle se situe en bordure de la grande forêt domaniale de Bercé. Commune rurale accessible par l’autoroute A28 (sortie Ecommoy), et à 10 kms du circuit des 24 heures du Mans.

Les Saint Martiens bénéficient de la proximité d’une grande ville tout en profitant de la nature avec ses 64  kms de randonnées et ses activités proposées par les associations du village.

Le pays de Saint Mars d’Outillé se partage sur le Maine Angevin et Tourangeau et la campagne mancelle. A l’écart des routes nationales, la commune est desservie par quatre voies départementales. Les chemins communaux et ruraux y sont nombreux. En plus des ruisselets, étangs et mares, deux importants ruisseaux y prennent leur source : Le Rhonne et le Narais affluent de la Sarthe pour l’un, de l’Huisne pour l’autre. Ceci expliquait, jadis, la présence de nombreux moulins à eau.

Les plaines contrastent avec les vallons et coteaux où poussait la vigne. Les jardins et vergers bien ordonnés par les haies alternent avec les boqueteaux.

A Saint Mars d’Outillé, de vieux boisements de châtaigniers, de petites surfaces à l’allure de bergers, méritent le détour pour la beauté des arbres.

L’altitude au nord varie de 130 à 140 mètres, du Haut Baigneux aux côtes de Rochefort. Alors qu’au Sud, elle atteint 160 à 170 mètres.

Ces points culminants offrent un excellent panorama sur Saint Mars et les communes environnantes : Teloché, Mulsanne, Laigné en Belin et la ville du Mans par temps clair.


 

Carte des différents parcours de randonnées, Nous prenons celui de "Rochefort" à contre-sens de notre dernier parcours du 16 février 2023.

 Arrivée de nos 25 courageux randonneurs du jour

DÉPART DEVANT LA SALLE ALBERT COSSART:

 

En 1959, Albert COSSART arrive de Lorraine, après une expérience dans l’est, il récidive à Saint Mars en créant les lotissements : Les Pins, La Clairière, Beaulieu, Le Bosquet, La Roselière, Les Genêts et Jeanne d’Arc. En 1964, il fait construire, sur ses terres et avec ses propres deniers, la salle des fêtes par André RADEPONT. Celle-ci sera terminée en décembre 1964. Cette salle sera gérée par une association A.E.P.B (Association Education Populaire et Bienfaisance) constituée par Messieurs Albert COSSART, Emile FOURNIER, et Fernand AUDEBOURG. En 1973, au décès de Monsieur COSSART, Monsieur Bernard GAUTHIER prendra le poste de secrétaire sous la coupe du Président Emile FOURNIER et de bénévoles. Monsieur GAUTHIER également responsable de l’orchestre 1900 de Mulsanne, organisera des bals avec l’A.E.P.B jusqu’en 1977 pour poursuivre l’aménagement de la salle. Lors de l’Assemblée Générale du 24 juin 1977, l’A.E.P.B décide d’arrêter la gestion de la salle et suivant le souhait de Monsieur COSSART, propose de faire don à la commune de Saint Mars d’Outillé de l’ensemble immobilier sous la forme de cession au Franc symbolique. Lors de la réunion du Conseil Municipal du 27 juin 1977, le Conseil Municipal prend acte de cette proposition et rend hommage à Monsieur COSSART, auquel revient l’initiative de la construction, et remercie Messieurs FOURNIER et GAUTHIER qui ont eu la volonté de poursuivre l’œuvre de ce dernier. Le 23 juillet 1977, Monsieur Max BLOUERE, Maire, présente une promesse de vente du terrain supportant la salle au prix de 30 000 francs signée par les Consorts COSSART, ainsi qu’une promesse de vente au franc symbolique de l’A.E.P.B, pour le bâtiment et le matériel. C’est à partir de ce moment qu’un comité de gestion pour la salle des fêtes est créé ; il sera présidé par Monsieur Germain FUSIL, adjoint au Maire, et constitué de membres d’associations communales. En 1980, la commune acquiert du terrain à M & Mme Cany pour agrandir la salle en 1981, ces travaux coûteront 500 000 francs. Monsieur Albert BOUGARD succèdera à Monsieur Germain FUSIL le 19 mai 1989 et laissera sa place à Madame Simone RADEPONT le 13 février 1998. En 2001, la commune lance les travaux de construction d’une nouvelle cuisine, devenue non conforme, ainsi que des sanitaires pour un montant de 1.5 MF. A ce jour, la salle des fêtes est toujours gérée par le Comité de Gestion indépendant de la commune qui a pour but, d’offrir un service à moindre coût aux habitants et associations de Saint Mars d’Outillé. Elle est également louée à des personnes extérieures afin d’équilibrer le budget.

Gérée par le Comité de Gestion de la salle des fêtes.

Pour toute réservation, s'adresser à Jean-Claude GARNIER au 02.43.42.75.12  ou Jean-Paul PIOGER au 02.43.42.74.14


 Balisage couleur foncée pour l'itinéraire de "Rochefort"

    Voilà nos trois animateurs du jour pour encadrer ce parcours


 

Construite aux 11ème et 12ème siècle sur l’emplacement d’une ancienne chapelle consacrée dès le IIIème siècle, vers l’an 400, par l’évêque du Mans, Saint Thuribe, successeur de Saint Julien. Elle abrite plusieurs œuvres classées monuments Historique au titre d'objets. Le style de cette église est disparate : porche roman. On distingue encore, en haut et à droite du plein cintre, sculptée dans la pierre, à demi effacée par le temps, la tête mistrée du patron de la paroisse Saint Médard, évêque de Soissons vers 500 sous Clotaire 1er, dernier fils de Clovis.Verrière de 1886 signée : KUCHELBECHER & JACQUIER

 
        Photo d'autrefois de cette église de l'église St Médard du XI et XII


 

Oui, nous sommes bien à quelques semaines de Noël, la décoration est là pour nous le rappeler.

Le sous -Lieutenant Maudet est mort suite à ses blessures lors du combat du 30 Avril 1863 à Camerone au Mexique .

 

Après l'achat du  Lavoir du "Bignon", la question d'un autre Lavoir  communal reste posée . Finalement le choix se portera sur une construction dans le jardin du presbytère . Les travaux seront adjugés à Monsieur Lambert Auguste en 1907 sur un devis de 3250francs . Mais le toit trop haut n'abrite pas suffisamment les laveuses .Quelques mois plus tard , le conseil municipal y remédie par l'adjonction d'un rideau métallique en tôle galvanisée ,toujours en place .Tous les travaux y compris le cabinet d'aisances, seront terminés et réglés en 1909 (Archi .Dept.sarthe.2O305/8)

Les bénévoles de l'association créée lors du comice agricole de 2014 se sont engagés dans la restauration de ce lavoir. Lavoir restauré de Juillet 2015 à Juillet 2017 (les amis du lavoir) avec la participation des compagnons du devoir.

 Intersection entre Gerlet (D32) et rue Victor Hugo (D32),

Mais de quand datent-elles, ces croix ? Du XIXe siècle pour la plupart. Elles sont les héritières des croix en pierre du Moyen Âge. « Depuis le concile de Clermont (1095), les croix jouent un rôle de protection pour tous les chrétiens », précise l’historien local Serge Bertin. « Au XVIIIe siècle, lorsque les cimetières sont éloignés des communes pour des raisons sanitaires, les croix qui y sont érigées remplacent l’église comme symbole de la protection divine. »
Au XIXe siècle, donc, le clergé a souhaité réinvestir l’espace public, afin d’endiguer la déchristianisation de la France post-Révolution. Les ecclésiastiques mettent en place des Missions. « Des prédicateurs restaient dans les villages un certain nombre de jours, pour des prières collectives, des messes, et, à la fin de cette Mission, un monument commémoratif était érigé à un carrefour important », explique Serge Bertin.
Les Missions ont progressivement disparu avec la Première Guerre mondiale. « Elles n’étaient plus dans l’air du temps », poursuit Serge Bertin. Avalés par la végétation, les calvaires témoignant de cette époque sont pourtant encore nombreux en Sarthe. Un patrimoine auquel l’Association de Sauvegarde des Croix et Calvaires de la Sarthe redonne de l’éclat !

Appartenant au département de la Sarthe et concédée à la compagnie des tramways de la Sarthe, les lignes de tramways de la Sarthe ont mesuré jusqu’à  424 kilomètres de long à leur apogées en 1922. Le centre du réseau se situait à la gare monumentale le Mans-les-Halles, distincte de celle qui deviendra la gare SNCF. Les tram circulaient sur la route, mais aussi très souvent en site propre pour s'affranchir du relief. Le réseau comportait par ailleurs de nombreux ouvrages d'arts, dus à l'ingénieur Louis Auguste Harel de la Noë: nombreuses gares reconnaissables à leurs dessins de briques,pont, mais aussi viaduc, à Saint Georges le Gaultier,ou encore le célèbre pont X du Mans,détruit à la fin de la seconde guerre Mondiale. La traction des trains étaient assurés par des locomotives à vapeur assistées, après 1924 par des autorails. Le réseau,ouvert en 1880, disparut en 1947, malgré une relance pendant la seconde Guerre Mondiale et l'occupation.    Le 13 juillet 1908 la ligne Le Mans -Château -du-Loir est déclarée d'utilité publique.


 

   Le président du LSR72 nous a accompagnés tout au long de ce parcours qui était très boueux à certains endroits.
 

 


    Un arrêt pour le ravitaillement en eau et barre de céréale et de recharger nos batteries

                 Il faut faire attention où poser les chaussures, terrain très boueux.



      Une cabane, cachette pour photographes animalier.

      Pour l'agence qui a ce produit à la vente, il lui faudra beaucoup d'arguments pour convaincre le futur acheteur.
               Ce bunker est un peu juste pour contenir toute la population de St Mars en cas d'attaque de Poutine ....

                La confirmation par cette décoration que nous sommes plus très loin de Noël


 





Mairie de Saint-Mars d’Outillé
1 RUE NATIONALE,
72220 SAINT MARS D’OUTILLÉ

Tél : 02 43 42 74 38




Voilà notre randonnée sur Saint-Mars d'Outillé est terminée, un excellent moment passé malgré la "bruine' sur les chemins sarthois, nous attendons la prochaine avec impatience....

       UN GRAND MERCI A NOS ORGANISATEURS DU JOUR: Christiane,Bénédicte et Claude

  Je rappelle pour ceux qui découvre ce blog vous pouvez adhérer à l'association LSR72

         12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel: 0243877951/Portable:0687140936

        permanence le : LUNDI Après-Midi .

*d'autres activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...


 *
Sources:  Internet , bnf, le site de la ville de Saint-Mars-d'Outillé etc..


*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs, merci me le faire savoir.  
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition.
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
 
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes. 
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur

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