vendredi 7 avril 2017

Rando Cité Plantagenêt le Mans 07/04/2017


             " Cité Plantagenêt"Le Mans
                         Du 7/04/2017


               Il était une fois "Vindinum"


                                HISTOIRE :



                  Menhir : Un peulvan druidique adossé à la cathédrale de 4,55m de haut sur 1,30 de large vestige de 2500ans . Il y avait également un dolmen, les chanoines le firent détruire en 1700.Le comte de Suffolck fit exécuter des habitants qui avaient livré la ville aux Français.   Jusqu'au 18è appelé la "pierre au lait"(déformation de la pierre lée ou pierre levée) Il à été christianisé il reste une trace du scellement d'une croix en son sommet vers le haut moyen âge figurant aussi sur des monnaies mérovingienne, frappées par la cathédrale. On lui impute la faculté de porter chance où d'apporter la fécondité en plaçant un doigt dans le cupule qui se trouve dans sa partie basse. Sous les Romains , la ville du Mans avait environ 220 toises de long et 100 de large.L'enceinte daterait du III siècles ,commençait à l'angle de la porte d'anille,descendait en ligne droite vers la rivière,s'avançait ensuite entre les rues des chapelains et de Gourdaine jusqu'au dessous de la poterne où elle formait un angle pour aller rejoindre l'église de Saint-Pierre-La -Cour , regagnait ensuite la rampe de la place des Jacobins , en passant sous les chapelles de la cathédrale .Ces murailles et ces tours existent encore en grande partie .(voyez rue de la tannerie dans les cours des maisons portant les N°75 et 87;rue de la porte saint Anne,dans les cours des maison N°51 et 63;rue Saint Hilaire,dans les cours des maisons N°4 et 36;rue des Pans-De-Gorron,dans le jardin de la maison N°2;Place du Château ,dans la cour de la maison N°5 etc..Parmi les substructions Romaines et de d'autres époques,qu'on a déterrées sur la place du Château on a remarqué les restes d'une tour où se trouvaient de grosses pierres de Tuffeau de Saumur,lesquels avaient précédemment servi à des constructions antérieures,ainsi que l'indiquent les rainures que l'on y a constatées) Vers 1064 Guillaume le Conquérant (Guillaume le conquérant éleva à cette époque la butte du mont Barbet pour se rendre pour se rendre plus facilement maître de la ville) qui s'était emparé trois fois de la ville du Mans,bâtit un château hors de cette première enceinte et l'entoura de murailles qui formèrent un premier accroissement.A la fin du XI siècles, Héli de la Flèche éleva les fortifications des basses-Fossés,de la porte de la Cigogne,et enferma de murs le quartier Saint Benoit;ces murs avaient sept pieds d'épaisseur .Enfin Philippe Auguste (1202) joignit à la ville le quartier de Gourdaine jusqu'au tertre Maigret, en descendant jusqu'au bord de l'eau en longent la rivière jusqu'au pont Issoir ; ces constructions resserrèrent la Sarthe dans un lit plus étroit, tous ces vestiges sont très curieux et doivent être visités par les antiquaires
                                        

Château du Mans; Enceinte du Château fin 14è à 1421(Square de la rue Robert Triger). La construction de cette enceinte assurait  la protection de l'ancien donjon normand du XI édifié sur le mur romain par Guillaume le Conquérant.En forme de 5 tours dénommées: Margot(2 au fond),du Papegay, Ribandelle encadre alors ,avec celle de la forteresse détruite en 1840,une porte de la ville,D'un diamètre de 12m.


















Les aqueducs dont l'on découvre les vestiges aux environs de la ville du Mans ,sont l’œuvre des Romains , ils servaient à leur procurer de l'eau pour leurs besoins ordinaires et pour les bains dont ils faisaient un si fréquent usage.

Un de ces aqueducs partait des Fontenelles en Sargé à trois kilomètre du Mans et se rendait entre les rues des Chapelains et de Gourdaine ,un autre conduisait les eaux de Monet dans celui des Fontenelles . Il alimente aujourd'hui le ruisseau qui traverse le bourg de Coulaines. Un aqueduc a été aussi remarqué sur la commune de Rouillon , un autre près de l'ancien couvent de Beaulieu enfin les reste d'un autre qui à dut être détruit , du IV au IX siècles de notre ère on été retrouvée rue d'Isaac,on la réparé dans différents endroits et refait entièrement dans d'autres. Ces eaux alimente aujourd'hui les bornes fontaines de la place du Château ,de la place des jacobins ,de l'évêché ,de la Grande-Rue,de la place Saint Pierre,de la Cicogne et de la Poissonnerie . Ces aqueducs sont faits d'une espèce de béton en chaux mélangée de sable,de cailloux, de fragments de petites pierres de calcaires. On a découvert des salles de bain dans les rue de Gourdaine et de la Tannerie, elles servent actuellement de caves dans plusieurs maisons.






























Fils de de Roger,comte du Mans,il occupe la fonction de clerc,il est poussé par son père et son frère Hervé après 721/723
.
Gérard de Lorière Mourut en 1461
Guillaume de Malestroit Prélat Breton du XV Décédé le 17/08/1491,évêque de Nantes :14/06/1443/1461.

Guillaume Herbelin il mourut en 1496.
Abbé de la Couture il mourut en 1409
Jean de Tucé mourut en 1485.
Michel Bureau dernier Abbé régulier de la couture,évêque de jeropolis mort en 1518


Pascal Huguenot mourut en 1399



©Busson.J-G

Saint Bertrand évêque du Mans (587 à 624) fonde en 595 le monastère de la couture et le dote d'une partie des biens considérables que possède son évêché .A la fin du IX e ,Hugues premier comte du Maine le fit rebâtir,ainsi que plusieurs évêques et un grand nombres de seigneurs de la province.Cette Abbaye de l'ordre de saint Benoit,congrégation de Saint-Maur parvint à posséder plus de quatre-vingt cures dans le diocèse,un grand nombre de prieurés de chapelles,dîme et droits seigneuriaux dans plusieurs paroisses,fruits de dons,concessions et autres libéralités.Plusieurs évêques ont été enterrés dans ce monastère.L'Abbaye de la couture faisait annuellement « 68 aumônes générales,de 8 livres de pain à chaque pauvre les lundis et jeudis depuis la Toussaint jusqu'à la saint Jean Baptiste, et 2 livres à chaque pauvre le jour du jeudi saint «  Le nombre des pauvres qui se trouvaient à ces aumônes s'élevait à 5000. Ce monastère avait ,haute basse et moyenne justice. Henri IV logea dans l'Abbaye de la couture quand il vint pour soumettre la ville du Mans(1585). Le 13 juin 1585, les faubourgs de la couture et de saint Nicolas furent pillés par les troupes de Rochepot gouverneur d'Angers.L'église de la couture ayant été vendue et démolie à la révolution,la chapelle des religieux de l'Abbaye que nous venons de parler à servi depuis d'église paroissiale .Le chœur et les bras de la croix sont du 11siècles,les chapelles et les voûtes, une partie des piliers de l'intérieur ,la nef et deux tours carrées appartiennent au XIVe .Sur le linteau de la porte on a représenté le jugement dernier. La chapelle placée sous le chœur et dans laquelle le corps de saint Bertrand fut déposé est-très curieuse ?. Il y a dans cette église un tableau de Bordier, peintre d'histoire,représentant la vierge au temple.Depuis 17ans de nombreux travaux ont été faits dans cette église, l'une des plus intéressantes de notre cité, les uns sans autorisation du conseil municipal et les autres malgré son refus formel.Il est urgent que l'administration mette un terme à de semblables abus, autrement l'existence de nos édifices pourrait être compromise et de détestables travaux au point de vue de l'art serait aussi souvent 
exécutés             .Hôtel de préfecture:
Il est heureux que l'on ait écrit au-dessus du portail de la préfecture « Hôtel de la préfecture » et qu'il y ait toujours un soldat en faction, à qui l'étranger s'adresse de temps en temps pour savoir où est cet hôtel , sans cela il serait exposé à ne pas le découvrir,tant il est masqué par de vieilles masures reblanchies qui ne demandent qu'a être démolies et remplacé par une belle grille en fer,nous en diront autant pour l'église de la couture.Les religieux de l'Abbaye de la couture bâtirent en 1770, l'édifice qui sert aujourd'hui d'hôtel de la préfecture, on remarque à l'intérieur un grand escalier en pierre éclairé de haut en bas par une seule croisée.Les bâtiments de la préfecture renferment le logement du préfet,ses bureaux,ceux de l'inspecteur de l'académie du télégraphe,une salle pour le conseil général ,plusieurs autres salles pour les archives départementales,la bibliothèque de la ville,un musée de tableaux, d'antiquités,de minéralogies etc.












La cathédrale s'est appelée: St Gervais,St Prothais puis St Julien premier évangélisateur de la ville.
Le vieux cimetière appelé le grand cimetière était situé sur le territoire de l'ancienne commune de Sainte Croix ,entre la grille de la Préfecture (rue chanzy) et la rue de la Mariette.Il remontait au XIIIès et sa superficie était 8690 M2.Les anciennes paroisses  de la couture,du crucifix,de St Pierre-de-la cour,St Pierre-le-Réitéré,St Pavin de la cité,St Nicolas et St Benoit y déposaient le corps de leurs défunts qui fut supprimé le 3 Novembre 1834.










 Place du Hallai N°2 Hôtel de Vignolles ou du petit Louvre construit en 1544/1560 par Anne Guyart veuve de Jean 1er de Vignolles.Il comprenait deux pavillons et un corps central.Le RDC en grès de roussard, le premier en calcaire de Bernay et la corniche en tuffeau (plus on s'élève et plus la pierre est tendre) cette demeure à abrité le chef des protestants qui s'est emparé de la ville en 1562 durant les deux guerres de religions.












Le Grabatoire: Place St Michel face au portail romande de la cathédrale(place du Cardinal Grend) Cet hôtel du XVI remplace un bâtiment qui recevait les chanoines grabataires,construit entre 1528/1548 par Jean Couthardy.Aujourd'hui siège de l'évêché,Restauré en 1906 et 2014. Le Maréchal de Lavardin y reçu le jeune Louis XIII et sa mère Marie de Médicis de passage dans la ville, la régente fut même hospitalisée dans l'édifice. Le Grabatoire fit séparé en deux partie en 1791.









Aujourd'hui place de la république
Construction identique aux halle aux blé d'Alençon.Peut être le même architecte? De forme circulaire et des emplacement pour le chargement et déchargement. La Halle construite en pierre occupe le centre de la place,c'est un monument circulaire et entourée d'arcades.

La halle fut commencée en 1822 et terminée en 1828. Le marché au blé s'y tient tous les vendredis et les marchands y établissent de belles et riches boutiques pendants les foires de la pentecôte et de la toussaint. Cette halle a remplacé un vaste hangar sous lequel on vendait, depuis 1568 des denrées de toutes espèces.En Janvier 1871 le feu s'y déclara et les bâtiments furent fortement endommagés.
















Tannerie avant 1870











Les Tanneries





  

Tannerie après 1875







Tunnel avec le quartier de Gourdaine sur gauche






Quartier de Gourdaine où les romains avaient établi des bains publics.
*lettre du Mans et de ses environs B.D.L.M.
La paroisse de Gourdaine elle remplaça un monastère de fille de St Marie fondée par St Trénestine dans le VIs ,sous l'épiscopat d'Innocent.L'église de Gourdaine fut consacrée en l'an 1525 le 2 Dimanche de l'avant par l'évêque Léon sur la commission du Cardinal de Bourbon évêque du Mans et sur celle du chapitre .On reconstruisit en 1771 depuis les fondements les pignons d'une des chapelles l'église fut entièrement démolie lors de la révolution elle était située au bas des pans de Gorron, à l'extrémité de la rue de Gourdaine.















avant la construction du Tunnel


































































Depuis 1815 le séminaire est placé dans l'ancienne Abbaye de saint Vincent,fondée en 572 par l'évêque S.Domnole,cette Abbaye fut plusieurs fois ruinée et retable,Douze évêques y choisirent leur sépulture.En 1188, Hubert Seigneur de la Guierche, légua à l'Abbaye de Saint Vincent son bois de Blandan « et sa grande marmite de cuivre,pour cuire les mets des moines,afin que l'ayant sans cesse sous les yeux, ils se souvinssent de lui » il leur donna encore un millier de harengs-saurets, chaque année,le premier lundi de carême, pour qu'ils fissent son anniversaire.

En 1636 ce monastère fut habité par les religieux réformés de Saint-Maur,qui l'abandonnèrent en 1790 après l'avoir illustrée par leur piété,leur science et leur travaux. De 1793 à 1815 il servit de caserne,et enfin on y établit le séminaire. Il y avait dans l'ancienne église du XIIe,douze belles cloches,C'était dit-on,l'une des plus remarquables sonneries qu'il y eût en France,sous le rapport de l'harmonie,elles furent brisées en 1792 et envoyée à la monnaie,Cette vieille église fut démolie vers

1813 ,ainsi que le cloître bâti en 1737 elle est remplacée par une chapelle d'une architecture lourde irrégulière et de mauvais goût,un bas relief sculpté sur le fronton,représente une ordination,à l'intérieur ce monument est assez joli.Les vastes constructions du séminaire ont été faites en 1690,1736,1759 et 1846, il y a à l'intérieur de belles salles voutées et un escalier d'une coupe élégante et hardie.La bibliothèque du séminaire se compose de 16000 volumes. En 1070 et 1136 deux violent incendies détruisirent tout le quartier de saint Vincent .En 1588 le maréchal de Bois-Dauphin fit bruler entièrement le faubourg de Saint Vincent pour empêcher les troupes de Henri IV de s'y loger. On se rend du séminaire à l'établissement des petites-sœurs des pauvres et au monastère

de l'adoration perpétuelle du saint sacrement,par les rues Germain Pilon et de la Croix de Pierre




























Abbaye st Vincent.©Busson.J-G















Cour de l'abbaye st Vincent.©Busson.J-G
















Cour arrière abbaye st Vincent©Busson.J-G












Vue arrière abbaye st Vincent.©Busson.J-G






Entrée de l'ancien logis des Abbatiales dont le vieux bâtiment ci-dessus forme l'arrière sur la rue est resté debout.Sa façade principale sur la cour de l'hôtellerie semble dater de la fin du XV ou XVI coupée en son milieu par une tourelle d'escalier a pansielle et percée de larges fenêtres.Déjà abandonnée comme logis abbatial ce bâtiment contenait en 1643 au dessus de la boulangerie "l'escole de philosophie" et une infirmerie. J'ai également pour ceux que cela intéresse d'autres vue sur cette extraordinaire Abbaye St Vincent. Façade du midi et façade ouest longue de 64m .












L’aqueduc nommé le chemin aux fées partait des Fontenelles commune de Sargé,traversait les bordages de Lauman,Guéreau,Ponceau,du vieux Pavé,des Grands et petit Banjan,coupait le tertre St Laurent et passait au-dessus de la Fontaine Abel arrivait à l'église de Gourdaine continuait en s'élargissant jusque sous les murs de ville et aboutissait aux bain Publics, non loin de la tour  de la Madeleine.Il se compose d'une espèce de béton en chaud,mêlé de sable,de cailloux et de fragments de pierre calcaire,dont la grosseur, n'excède pas un "pouce" .La voûte construite de la même manière est remplacée près des murs de ville par un recouvrement en dalles, dont les joints ne paraissent pas avoir été cimentés. Épaisseur des murs ,environ 12 pouces,capacité intérieure,22pouces de large,13 pouces de haut. On voit dans le champ du puits dépendant du Petit-Ponceau ,un de ses regards,de forme carrée, assez bien conservé. Largeur 3 pieds ,élévation du mur au-dessus du sol,2 pieds.

Un autre aqueduc commençant au bordage de Monnet en Sargé ,traversait le clos de l'Andouillerie,le Tertre St Maurice,,passait par le bordage de Tuau et versait les eaux du Monnet dans le premier,au-dessous des Fontenelles . Même construction mais plus petite largeur 1 pieds.

Un troisième aqueduc portait les eaux d'Isaac, peu éloigné des murs du Mans ,dans la ville,près de la Cathédrale. Même construction que le premier. Ses restes ont disparu au commencement du XVIIII,. Cet ouvrage dont on fait honneur à St Aldric ,appartenait à une époque peu éloignée,mais la guerre l'ayant détruit en partie ,l'évêque le replacera (832-857) par un cana en terre cuite d'un diamètre beaucoup plus petit engagée au milieu d'une maçonnerie carrée,mélange de chaux ,de brique pilée,et de fragments de pierre,imitant la manière des Romains. En 1832,on a retrouvé ce dernier canal sur le terrain de l'ancien évêché.

Mr Michelet le Mans ancien et Moderne ,a fait connaitre un aqueduc situé sur la rive droite de la Sarthe au dessous du Mans . Ce canal passe dans le champ, du châtaignier,le clos de la Divine,les champs du petit et grand-Criloup ,traverse le Butet,le Turet,le chemin de Pessieux,la ferme de Larcy,les terres de Pessieux et du Boulay,enfin le chemin d'Allonnes et de Rouillon,où on le perd de vue il devait suivant sa direction apparente,commencer peu loin du bourg de Rouillon, y prendre les eaux de l'Arche St Lazare,peut-être recevoir plus bas celles du Gué-des-Pierre,de St Martin et les porter à Allonnes où se trouvait alors la capitale des Cénomans. A cette époque les eaux de l'Arche St Lazare étaient plus abondantes. Dans les parties qu'on détruit (1833) pour en avoir les matériaux,des blocs de grès recouverts de mortier forme la base,les côtés sont construit en roussard . Ailleurs l’Aqueduc se compose de petites pierres liées par un ciment de chaux pure, qui s'alterant à l'air donne moins de solidité à l'ouvrage .Il avait pour recouvrement des moellons plats non cimentés. Hauteur de l'ouverture environt deux pieds ,largeur 1/2 pieds.


















                                                                          Plan Romain



                                                           Les Thermes Romain







Accès rue du Château.©BussonJ-G


















Maison de Scarron Place St Michel
















accès maison de Scarron place st Michel.©B
















façade maison de Scarron©Busson.J-G



Place St Michel: Maison de Scarron ou du Livroir des XII et XV ancienne maison canoniale du devant de l'autorité, elle comprend deux corps de bâtiments d'où l'un fait un retour sur la rue du Doyenné.Un fou orne l'extrémité du rappant accroché  de la première maison du XV, la tourelle à pans coupé dessert les deux corps de logis ,trois grandes fenêtres romane. Le poète Scarron chanoine de la cathédrale y résidait lors des ses séjour
.Le cellier du XII à été transformé en crypte St Michel. Cette maison a été habité par Scarron, Le mardi gras de 1638 (anciennement les tanneurs et mégissiers étaient obligés de se réunir le jour de mardi gras, à une heure après-midi, à la couture ,pour tirer la bille, le jeu consistait à renvoyer une balle avec bâtons et armés de massues,Les joueurs se dirigeaient alors vers Pontlieue ,poursuivant la balle jusqu'au pont, Le juge du comté du Maine ou son représentant , en robe noir,précédé d'un trompette

et accompagné du greffier et des huissiers du tribunal,traversaient la foule de curieux et des masques, et allaient dans une auberge dresser procès verbale. Le propriétaire de l'Auberge devait servir au magistrat un pâté de crêtes de coq et deux bouteilles de vin de Beaugency et quatre pain mollets. Tous les ans le mardi gras ,on se porte encore en foule,sur la route de Pontlieue, les uns pour étaler le luxe de leurs équipages,les autres pour se promener et d'autres enfin pour voir,mais les masques ont presque totalement disparu.)

L’Abée Scarron, âgé de 27 ans, auteur du roman comique ,poussé par la gaieté originale de son esprits et voulant « réjouir outre mesure cette bonne ville du Mans,dont il était l'âme dit Alexandre Dumas s'était fait frotter de miel par son valet,puis ayant ouvert un lit de plume ,il s'était roulé dedans : de sorte qu'il était le plus grotesque volatil qu'il fut possible de voir. Il s'était acheminé dans cet étrange costume sur la route de Pontlieue et faisait des visites à ses amis et amies. On avait commencé par le suivre avec ébahissement ,puis avec des huées, puis les crocheteurs l'avait insulté, puis les enfants lui avaient jeté des pierres,puis enfin il avait été obligé de prendre la fuite pour échapper aux projectiles. Du moment où il avait fui ,tout le monde l'avait poursuivi ,pressé,traqué relancé de tous côtés » Scarron pour échapper aux regards de son escorte, et n'être pas reconnu se jeta dans la rivière de l'Huisne sous une arche de l'ancien pont. Il nageait comme un poisson ,mais l'eau était glacée ,il était en sueur, le froid le saisit, en atteignant l'autre rive,il devint perclus de ses membres pour le reste de ses jours.


Cheminée intérieur maison de Scarron.©Busson.J-G

















©Busson.J-G













                                                                    



©Busson.J-G













Plafond de la maison de Scarron.©Busson.J-G











                                         





cour arrière de la maison de Scarron.©Busson.J-G












Vue arrière de l'ancien évêché©Busson.J-G














                                              




©Busson.J-G





©Busson.J-G

Cour du Musée de la Reine Bérengère:














©Busson.J-G


Statue d'un évêque fixé sur le mur de l'entrée de la cour de la Reine Bérengère











                                                                


©Busson.J-G


François Liger :1819-1908

François Liger est un archéologue français né à Crissé (Sarthe) le 27 mai 1819 et décédé en1908












©Busson.J-G














                                                                    




 .
Ce logis historique sauvé de la destruction et conservé par M. Adophe Shingher à été racheté par la ville en 1914.Il a été affecté à un musée d'art ancien en 1925,sous la direction de M. Arsène LEFEUVRE  adjoint délégué aux beaux arts. M.Olivier Heuzé étant maire du Mans.





©Busson.J-G


Cour intérieur du musée de la Reine Bérengère












                                                               







©Busson-J-G
Cour du musée











©Busson.J-G


Partie de statue posée à l'entrée de la cour de la Reine Bérengère













©Busson.J-G












©Busson.J-G


Statue dissimulée sous la végétation dans la cour principale du musée














©Busson.J-G
















©Busson.J-G



Place Cardinal Grente:
Archange Gabriel  "Homme de D.IEU "














©Busson.J-G













©Busson.J-G


















Inventaire sur le catalogue Des objets d'art et de haute curiosité du Moyen âge rassemblé par Adolphe Singher les Lundi 27 et Mardi 28 Mai 1912 à 2 heures Assisté de Monsieur Robert Bignon,commissaire priseur,et Monsieur Henri LEMAN expert à Paris.Les objets du catalogue seront exposés au mans le Samedi 25 mai et Dimanche 26 mai 1912 de 2 h à 6 heures.

-Petit groupe en ivoire sculpté: La vierge debout drapée d'un ample manteau ,portant l'enfant jésus sur son bras gauche. Travail français de la fin du XVIè.Haut: 165mm
-Statuette en ivoire sculpté,représentant la vierge couchée ,la tête appuyée sur son bras, droit,ancien travail espagnole. Haut:28cm
-Petite statuette en ivoire sculpté,elle est présentée debout drapée,dans un ample manteau ,les mains jointes devant la poitrine.Travail espagnole fin XVIè. 
-Trois petite pièces en ivoire,petit flacon de forme ovoïde à décor de médaillons-bustes,une râpe à tabac simulant une statuette-appliqué de femme drapée et voilée et un petit étui en ivoire ajouré.
-Petit groupe en ivoire sculpté:La vierge debout ,portant sur son bras gauche l'enfant Jésus auquel elle offre une fleur.XVIIè.
-Une crosse en ivoire sculpté:le montant est décoré de figures d'anges ailés tenant une couronne et dans la volute ajouré est une figure d'enfant nu au milieu de rinceau.Haut:28cent
     

Cour arrière de l'ancien évêché©Busson.J-G





















©Busson.J-G














©Busson.J-G























©Busson.J-G

Dans les rues de la Tannerie et de l'Hopitaux se trouvent plusieurs fontaines qui sourdent au pied de la colline :les principales sont:celles du Vivier,de Patience,et de l'hopitaux.Elles tiennent en solution du muriate de Magnésie,du Muriate de Chaux.Ces deux dernier semblent prédominer dans celle du Vivier et son en plus dans l'eau de la fontaine Abel.On trouve les mêmes substances dans celle de l'éperon mais à des doses plus fortes.Les Fontaines de Saint Julien,saint Pierre et de la Cigogne doivent être préférées.On trouvait à l'époque des petites sangsues et le Dragoneau (gordius aquaticus) un ver filiforme,communément brunâtre dont la longueur et la grosseur varient.(Voir journal de Mr Sedillot).



























Vieux puits rue de la verrerie

Les Puits Publics.Sont aux carrefour de Quatre-Oeufs,à la place Saint Nicolas,et dans les rues Saint Vincent ,Saint Gilles,Saint Pavin des Champs.Tous sont peu profond.Les Puits de La-Chaine, à St Gilles,et de St Pavin des Champs,sont préférables par leurs puretés.Des Fontaines publics seraient d'une grande utilité dans les quartiers de la Coûture et de St Vincent.
















catacombe rue de Vaux©Busson.J-G
















Fontaine de St Julien place de l'éperon©Busson

La fontaine de l'éperon fin 16è ,elle a été déplacée de son origine, elle était appelée" fontaine centonominus" lors de la création de la place de l'éperon au moment de l'agrandissement de la ville(du bout de la Barillerie jusqu'à son emplacement) représente en bas relief le miracle de St Julien faisant jaillir la source rappelle l'évangélisation de la ville(copie de l'original en bois conservée en l'église St Benoit au début du XX).
La poissonnerie fut établie sur la place de l'éperon en 1734 près de là se trouve la fontaine Saint Julien ,au-dessus de laquelle est un bas relief représentant le prélat en habits sacerdotaux,faisant jaillir de l'eau près d'une jeune fille tenant un vase à la main .On crois que c'est avec cette eau que Saint Julien baptisait les nouveaux chrétiens .Suivant le docteur Lebrun cette eau est la moins bonne de toutes les fontaines de la ville du Mans.Elle contient beaucoup de muriate,de magnésie ,de chaux et de sulfate de calcaire ,une autre fontaine a été établie près de là.



©Busson.J-G












Rue de l'écrevisse ©Busson.J-G




















©Busson.J-G
Escalier du Tertre Maigret
















©Busson.J-G

un ancien accès privé d'une propriété donnant sur l'escalier du tertre maigret. (j'adore cette photo)...
J'ai d'autre vues sur notre vieille ville pour ceux que cela intéresseraient





























Source Place de la cité de l'ancienne cité de Gourdaine©B



Fontaine de l'hôpitaux (rue denfer Rochereau)au début du 16è.Dans le jardin qui précède l'enceinte en bordure de la place de l'hôpiteau ,quartier aujourd'hui disparu.Canalisation d'origine Romaine qui alimente toujours cette fontaine.






©Busson.J-G













©Busson.J-G























sur droite ancienne église st Pavin de la cité



















Rue St Pavin de la cité






































©Busson.J-G


















©Busson.J-G












Place st Michel ©Busson.J-G


















©Busson.J-G












©Busson.J-G
















©Busson.J-G
Maison du Pilier Vert (angle square Dubois) 48 Grande Rue:Pans de bois et calcaire.Maison à deux niveaux de colombage au dessus du RDC du XVI une décoration formant des pilastres sculpté à plat.



























©Busson.J-G

Maison Pilier aux Clefs: Début du XVI (angle Grande rue et rue St Honoré) appelée aussi maison du pilier bleu.Au XVIII la boutique au pilier cornier donne sur deux rues et à deux niveaux.Coiffée par un chapiteau ionique porte un semis de clés qui rappelle l'enseigne d'un ciseleur et serrurier.Pans de bois disposés entrelacé de losanges.Cage d'escalier en bois dessert les deux étages.









©Busson.J-G
















Ancienne école Scolastique.©Busson.J-G


En 1947, Sœur Jane a 33 ans. La religieuse, originaire de Luché, est envoyée par sa congrégation, celle des sœurs de la Charité de Notre-Dame d'Évron, dans le Vieux-Mans. Sa mission ? Diriger l'école Sainte-Scholastique, ouverte un an plus tôt, dans la Grande-Rue. Pendant douze ans, elle a vu défiler des centaines d'enfants du quartier, alors l'un des plus pauvres de la ville.


©Busson.J-G

Vue du parc de la rue de la verrerie













Fontaine de la Cigogne.©Busson.J-G




Fontaine cigogne de 1833 (grande rue et truie qui file)














La cathédrale du mans qui est une des plus belles églises de France ,possède encore des vestiges de sa haute antiquité.Ce monument est le plus vaste,le plus beau,le plus important et le plus ancien du 18 ,département de la Sarthe.Nous ne parlerons point des désastres, incendie etc..Cette basilique dit Richelet « occupe une superficie d’environ 5000 mètres en y comprenant les murs et les supports.

La nef forme un parallélogramme rectangle d'une longueur de 58mètres sur 24 de largeur y compris les bas côtés,qui sont séparés du corps principal par un double rang de colonnes massives. La longueur transversale de la croix est de 59mètres et sa largeur environ 10mètres.Le chœur avec ses latéraux divisé par un rang circulaire de colonnes présente une largeur de 32mètres sur 44 de longueur. La hauteur de la grande voûte,sous clef,est de 34mètres.Onze chapelles ayant,environs 11 mètres de profondeur,et celle du fond 18,sur 5 de largeur,occupent le pourtour du chœur.Enfin la totalité de l'édifice,offre dans œuvre du grand portail d'entrée à l'extrémité de la dernière chapelle,une longueur d'environ 130mètres.Parmi les objets les plus curieux qui se trouve dans cette église,on cite les chapiteaux des colonnes de l'intérieur de la nef,où sont des figures monstrueuses et imaginaires;la crypte,la porte de la tour,qui est du XII siècles.l'orgue,la fenêtre où se montre la grande rosace si remarquable par la grande richesse de ses découpures et la délicatesse du travail.Sur ces vitraux on reconnaît Pierre de Savoisy,le cardinal Filatre,un roi de Sicile,un prince de la maison d'Anjou et deux reines,dans ceux placés autour du chœur on voit un seigneur et une dame de Laval,un pape,Gautier de Beignaux etc..En 1858 un orage épouvantable accompagné de grêlons énormes à brisé une partie de ces belles verrières(la restauration de ces verrières avait été faite en 1840 et 1841 par M.Fialeix) L'empereur à son retour d'un voyage en Bretagne passant par le Mans promit d'envoyer des verrières de Sèvres pour les remplacer.En 1821 on a transporté de l'ancienne Abbaye de l'épau fondée en 1228,dans la cathédrale,le tombeau de la reine Bérengère.On voit aussi dans la chapelle des fonts baptismaux le sarcophage et la statue en marbre blanc de Charles IV d'Anjou,comte du Maine,roi de Jérusalem et de Sicile mort en 1492,et le mausolée de Langey du Bellay:On attribue ces belles sculptures à Germain Pilon:dans une autre chapelle est un sépulcre remarquablement sculpté par Gervais Labarre, en 1610;la chapelle Auxilium christianorum ,mérite aussi d'être visitée,ainsi que la porte de la sacristie,faite de débris d'un magnifique jubé. détruit en 1769;enfin le portail en face de la grande rue qui est du XI siècles, est digne d'attention. On y remarque le père éternel les quatre évangélistes et les douze apôtres.La belle sonnerie de la cathédrale est sortie en 1859, des ateliers de M Amédé Bollée père et fils fondeurs au Mans.Les figurines et les ornementations en style du XII siècles sont bien réussies. Le Bourdon(Julien) fa dièze,la Tonique(Marie) Si naturel,La Seconde (Gervaise) Ut dièze,la troizième(Protaise) Mi bémol

la Quatrième( Liboire)Mi naturel,la Cinquième (Aldrique) fa dièze.Elles ont eu pour parrains et marraines :

le Bourdon:Jean-Jacques Nanquette évêque du Mans et Marie-Cécile -Denise de Biré Marquise de la Girouardière

La Tonique:Théophile-Léon Chevreau chevalier de la légion d'honneur,préfet de la Sarthe et Amélie Lafitte épouse du Baron de Bourqueney chevalier de la légion d'honneur,receveur général du département de la sarthe.

La Seconde:Auguste-Elisabeth-Joseph Marquis de Talhouet-Roy député et membre du conseil général de la Sarthe et Adelaïde-Hyacinthe de Fougière Marquise Christian de Nicolay.

La Troisième:Charles Léon Ernest Leclerc Marquis de Juigné et Philippine-Caroline-Fernande-Louise Oudinot de Reggio,épouse de François-René-Joseph Cuiller Perron.

La Quatrième : Charles-Gabriel-Marie-Sostène comte et prince de la Rochefoucault Duc de Bisaccia et Mari-Antoinette-Clémence-Henriette de Franqueville comtesse du Luart.

La Cinquième : Gui-Charles-Henri d'Andigné de Restau,et Agathe -Marie-Maurice-Louise Magnan

épouse de Alphonse-Alfred-Haentjens chevalier de la légion d'honneur et membre du conseil général de la Sarthe. Ces cloches ont été bénis par l'évêque du Mans.
-En 1129 dans l'octave de la pentecôte ,Geoffroy le Bel , dit Plantagenet ( parce qu’il portait toujours une branche de genêt à son casque) ,fils de Foulques,comte d’Anjou et du Maine ,fut marié dans la cathédrale du Mans par l'évêque Guy d'Etampes avec l'impératrice Mathilde, fille de Henri Ier Roi d'Angleterre et veuve de Henri V ,empereur d'Allemagne .Quatre ans après ce mariage le Roi Henri quitta l'Angleterre et vint en France pour voir sa fille,qui accoucha d'un fils le 16 Mars 1133.Le roi porta son petit fils sur l'autel de St Julien,la veille de pâques, et donna son son a l'enfant qui deviendra Henri II ,puissant vassal de Louis VII ,lequel par son mariage avec la reine de France répudiée ,et par l'héritage de son père acquit par la couronne d'Angleterre un pouvoir triple de celui de son suzerain. Henri Ier  mourut et par son testament ,il institua sa fille Mathilde héritière de tous ses États .Elle lutta vaillamment pour conquérir son trône usurpé par Étienne de Blois son cousin germain (il était fils d'un comte de Blois et d'une fille de Guillaume le Conquérant) .Elle parvint même à se faire couronner ,mais son humeur altière irrita ses sujets et une révolution nouvelle la força de fuir en France .Geoffroy le Bel" Plantagenet",son mari mourut le 7 Septembre 1150 à Château du Loir , il fut enterré par l'évêque Guillaume,dans la cathédrale du Mans,au gros pilier de gauche qui sépare la nef du transept (Le transept est une nef transversale qui coupe à angle droit la nef principale d'une église et qui lui donne ainsi la forme symbolique d'une croix latine) et qui alors touchait presque l'autel du crucifix. Son portrait sur cuivre émaillé est resté attaché à ce pilier jusqu'à la révolution et on voit parfaitement sa place; il serait aujourd'hui au musée de la ville.Son fils Henri prit possession de l'Anjou et du Maine l'année suivante 1151.Pendant son séjour au Mans ,il fonda deux chapelains chargé de prier D.ieu tous les jours sur cet autel pour l'âme de son père et assura 40 livres de rente pour l'entretien de ces chapelains .L'évêque Maurice qui fut sacré en 1216 fit de cette chapelle la paroisse du Crucifix  elle comprenait la place du Gué-de-Maulny et une partie de celle du Château et plusieurs rues, les deux chapelains en furent les premiers curés la révolution mis fin à cette situation.En 1767 Mgr de Grimaldi voulant débarrasser l'édifice et le rendre libre le bas côté gauche de la nef ,fit transporté l'autel du crucifix au fond du transept nord où il devrait être aujourd'hui et supprima ainsi la porte de ce côté .Les deux curés de la paroisse du crucifix était alors M.Thibault Desbois  et M. Prudhomme de la Boussinière qui devint évêque constitutionnel du Mans en 1791.Le tombeau de la Reine Bérengère veuve de Richard Ier ,dit Cœur de Lion ,roi d'Angleterre et fils de Henri II fut transféré en 1821, de l'Abbaye de l'épau quelle avait fondée ,dans le bas de la croix ,non loin de l'autel du crucifix et à quelques pas du pilier où avait été inhumé Geoffroy de Plantagenet .Après six cent soixante et un an se rapprochait du comte du Maine la femme de son petit fils et réunissait près  de cet autel les souvenirs de la domination Anglaise. On sait que Richard Coeur de Lion marqué par trois prises d'armes contre son père,périt au siège du château de Chalus ,près de Limoges et que Henri II désespéré à la fois des révoltes de son fils  et du meurtre de Thomas Becket  dont le sang avait jailli jusque sur sa couronne .Il sentait malgré les panégyristes  (Individu qui fait éloge de quelqu'un ou de quelque chose) ,que l'homme qui a prononcé ces paroles. De tous les lâches qui mange mon pain ,n'en est-il aucun qui veuille me délivré de ce prêtre turbulent (Lingard) ne peut plus se croire innocent,quand cette noble victime est tombée sous le poignard de ses assassins.


Avant d'être la prison cette bâtisse était une gendarmerie





















donnant sur la cité de Gourdaine



Dans le bas de la rue des Pans de Gorron, résidait au N°6 une maison close et pendant l'occupation au N°4/7 les Allemands occupaient les maisons d'habitations.Au N°6/7 rue Denfer Rochereau un ancien cimetière fut découvert. ( source ancien habitant de la rue des Pans de Gorron)












Pont Saint Jean le plus vieux du Mans à l'époque,donnant entrée dans la vieille ville par la rue Dorée.
Il y avait également le pont a bascule ,construit en 1831 à la mission,Le pont Perrin construit en 1529,le Pont Yssoir reconstruit en 1809,et le pont Napoléon construit en 1813.









La grande et belle place des Jacobins a été ouverte depuis 1789, sur des terrains appartenant en partie à des religieux.des Jacobins (ou frères prêcheurs de l'ordre de saint Dominique bâtirent leur monastères vers 1215) et des Cordeliers(ou frères mineurs de l'ordre de saint François s'établirent au

Mans en 1321,Geoffroy de Laval,Pierre de Longueil,et le poête Robert Garnier furent enterrés dans l'église de ces religieux) Elle fut successivement appelée place de la Réunion,d'Angoulême et enfin des Jacobins.On aperçois sur cette place un reste du vieux mur d'enceinte de la ville,qui soutient un côté de la rue du rempart ,cette construction est faite de lits alternatifs de briques romaines et de pierres,surtout dans la partie la plus proche du sol.Les Vendéens entrèrent au Mans le 10 Décembre 1793 ,l 'armée républicaine les en chassa le 12 du même mois,après une sanglante bataille;on s'empressa aussitôt de déblayer les rues et 95 tombereaux que transportèrent sur la place des Jacobins 2000 cadavres que l'on jeta dans deux larges et profondes fosses.Le marché aux bestiaux se tient le vendredi sur la place des Jacobins.

En 1834 le percement de deux puits Artésiens,l'un au carrefour des rues de l'étoile et des Ursulines,

et l'autre sur la place des Jacobins n'a pas réussi.La place des Jacobins est entourée de l'Hôtel de ville,de la Cathédrale,du lycée impérial,de l'évêché,de la salle du spectacle et d'une belle promenade.












Ancienne usine de carton quartier de Gourdaine



Dans les années soixante cette usine a carton fonctionnait encore , elle appartenait a une certaine Mme Trassard. (second travail pour cette dame était une madame Claude)
























Rue des Fossés Saint Pierre autrefois fossé de la ville;larges et profonds de 10 mètres alimenté par le "Merdereau" au pieds de la TOUR VINEUSE.Le Merdereau avait sa source aux coteaux d’Isaac au NE de la ville traversait la vallée de la misère le terrain était à l'époque marécageux où s'établirent des religieux des Jacobins,faisait mouvoir un moulin qui existait à l'entrée de la rue St Dominique poursuivait son cours entre la colline de la cité et celle de la couture et avait son embouchure dans la Sarthe près de l'endroit où a été construit la culée orientale du pont Napoléon .Ce sont les sources de ce ruisseau qui sont retenues aux pompes dites d'Isaac pour alimenter les eux de plusieurs fontaines de la ville .



























Le bateau- lavoir stationné près du pont Napoléon pouvait contenir 32 femmes,il y avait toutes les commodités pour laver,et avait un avantage appréciable d'éviter de ce mettre les jambes à l'eau,,et sont à l'abri des intempéries.Des prix modérés sont établis par jour ou par paquet de linge.L'entrepreneur de ce bateau-lavoir ,Monsieur Haron,se charge de la confection de bateaux en tout genres ,son chantier est près du pont Napoléon,et il demeure ruelle-saint-Benoit,vis a vis de l'église.











































Découverte en Juillet 2016 d'un cimetière protestant du XVII sous le chantier de la visitation, cimetière d'enfants protestants (rare en France)
L'ancien  bâtiment du palais de Justice était du couvent des religieuses de la visitation dont le jardin et l'enclos on été vendu en 1793.En 1814 on à construit un abattoir dans la partie occidentale de l'enclos de la visitation en face l'hôtel Dieu,il à été ensuite voué à deux écoles d'enseignement mutuel.








LES HÔPITAUX:Rien ne prouve qu'il y ai eu des hôpitaux aux Mans avant le VIèS.
HÔPITAL de Gourdaine Aregaire et Trudaqui vivait dans le VIè S créèrent un établissement pour les pauvres  et les pèlerins,rue de l'Hopitau, sur l'emplacement des bains ou thermes construit par les Romains.Il était d'usage alors de substituer aux monuments les plus remarquables des payens ,soit des églises,soit des maisons de bienfaisances.
HÔPITAL DU SEPULCRE: Saint Innocent établit cet hôpital,au VIèS ,dans l'endroit appelé Saint sépulcre,paroisse du Pré,pour les maladres pauvres et les pélerins qui venaient visiter les tombeaux des Saints evêques.
HÔPITAL SAINTE-CROIX : Dans le VIèS Saint Bertrand créa cet Hospice sur un petit coteau entre la nouvelle route de Paris (Av Bollée) et le grand-cimetière. On y recevait aussi les pauvres et les pélerins.
HÔPITAL SAINT-MARTIN: A peine l’hôpital de st Bertrand terminé celui de St Croix qu'il en fonda un autre ,en l'honneur de Saint Martin sur la rive droite de l'Huisne ,près de l'église de Pontlieue.
HÔPITAL SAINT GERMAIN: En mémoire de Saint Germain évêque de Paris,St Bertrand éleva un troisième Hospice près de l'ancienne rue d'Alençon .
HÔPITAL SAINT-OUEN: L'évêque Herlemond érigea cette maison dans le VIIIèS ,en l'honneur de Saint Ouen ,là où se trouve le Collège ,pour y donner également des secours aux pèlerins et aux malades pauvres.
HÔPITAL DE COULAINES: Dans le bourg de Coulaines était un Hôpital institué dans le IVèS  pour les malades de cette paroisse seulement.
HÔPITAL SAINT BLAISE: Hugues premier Comte du Maine,fit construire cette maison de secours entre les cotaux de Doussamie et Roxane .Les Habitants pauvres des campagnes circonvoisines y étaient admis .
HÔPITAL SAINT LAZARE:A l'extrémité du faubourg Saint Gilles,sur la route de la Suze,était un établissement fondé par un Comte du Maine pour y traiter les lépreux.
HÔPITAL DES ARDENTS: Avesgaud destina cet Hospice,qui était situé près de l'église Saint Julien
pour les malades atteintes de la folie et du feu sacré .Ce même évêque des prêtres Hospitalier de Saint Antoine,qui se distinguaient par leurs zèle auprès des malades.
HÔPITAL DE COEFFORT: Vers le début du XIIIèS ,Henri II Roi d'Angleterre et Comte du Maine
éleva un Hôpital là où était l'église des Lazaristes (L'ancien séminaire),en l'expiation de l'assassina de Saint Thomas Archevêque de Cantorbéry .Selon les historiens du Maine ,il choisit cet endroit en souvenir de la victoire que son arrière garde y remporta.En 1794 l'on établit dans cette maison un Hôpital Militaire qui fut réuni à L’Hôtel Dieu quatre ans après.
HÔPITAL DE SANITAS; Une maladie épidémique qui ravageait le Mans et les environs depuis le commencement du VIèS  obligea les administrations d'écarter de la Ville beaucoup de malades ,on forma cet établissement sur la rive gauche de la Sarthe,près le Greffier.
En plus des Hôpitaux il y avait des léproseries dans plusieurs bourg des environs du Mans ,elles furent établies par des personnes charitables dont la mémoire sera toujours vénérée.
HÔPITAL GENERAL: Cette maison reconstruite sous Louis XIV ,remplaça celle qu'Avesgaud avait élevée dans le même endroit.Jusqu’à la réunion des autres Hôpitaux à celui-ci ,les vieillards pauvres et infirmes étaient les seuls à y admit.Vers la fin du XVIIèS ,les enfants abandonnées y furent reçus,et peu de temps après on l'y ouvrit un Asile aux personnes atteintes d'aliénation mentale.L'aspect Hideux des chambres ,ou plutôt des cachots qui recèlent les Aliénés a trop souvent aggravé la maladie .Le professeur Pinel a t-il fait sentir l'indispensable nécessité de séparer les aliénés.
HÔTEL DIEU: En 1765 la ville fut autorisée à élever un édifice ,pour y remplacer ,l’Hôpital de Coeffort . C.L DE FROULAY évêque du mans contribua beaucoup  à cette construction ,achevée sous L.A de  GRIMALDY ,son successeur..Cette maison quoique bien orientée est peu salubre .A peu de distance de la façade s'élève une petite colline sur laquelle sont plusieurs édifices qui s'opposent à l'action favorable du vent d'est sur L’Hôtel DIEU ,toujours pénétrée par l'humidité qu'il reçoit de la rivière et des vents d'Ouest .Au bout de l'arrière cour se trouve le Cimetière ,dont la position est encore un obstacle à la salubrité..Trois salles sont destinées aux malades ,deux civiles et une militaire .IL aurait été avantageux que les lits des salles civiles fussent ,comme celles des militaires à une seule place et dégagée des rideaux ,les malades s'y trouveraient préservés d'un contact fort nuisible et y respirer un air plus pur. La situation croisée ,par rapport aux latrines pratiquées dans l'épaisseur des murs et entre chaque lit, s'oppose aussi à ce que l'air soit suffisamment renouvelé dans les parties latérales inférieures.L'établissement pour les femmes en couches projetés depuis longtemps fut placé en 1806 au-delà des salles inférieures trop près des latrines communes ,du cimetière et de la rivière.Pour complément de cette institution l'on y a créé une école d’accouchement
destinée pour les sages femmes. M.Jelin ,chirurgien du Mans ,chargé de leurs instruction en avait fait sentir l'importance aux autorités de cette ville en 1802. Il maquait à L’Hôtel DIEU une salle pour l'ouverture des cadavres et les démonstrations anatomiques. Monsieur le préfet en 1807 la fit construire .






Sur 16 églises paroissiales à la fin du XVIII ville et faubourg 16 ont été détruites pendant la révolutions.C'est Auguste (1202) joignit à la ville le quartier de Gourdaine qui allait jusqu'au tertre Maigret en descendant au bords de la Sarthe et longeait jusqu'au pont Yssoir.
En 1789 il y avait au Mans et dans les faubourgs 16 Paroisses: Saint Gilles,Saint Pierre de la Cour,Le Crucifix la construction de l'autel du Crucifix à l'année 1120 il fut consacré par Mgr Renault  évêque d'Angers ,et placé dans le haut du bas-côté gauche de la nef qu'il fermait entièrement.On voyait encore à l'époque contre le mur ,Saint Nicolas,La Couture,Saint Pavin-de-la-cité,Saint Pierre le Réitéré,Saint Benoit pendant le second règne de Hugues Capet en 988 le comte du Maine de l'époque Hugues Ier qui soutint une lutte violente contre Sigefroy , évêque du Mans fonda dans le marché aux bœufs une chapelle en l'honneur de Saint André et en confia la direction aux moines de la couture le comte Hélie qui avait acheté de Hugues fils d'Azon ses droits au comté du Maine pour dix mille sous d'or lutta avec plus de courage que de bonheur, contre Guillaume le Roux fils de Guillaume le Conquérant pour s'en rendre maître à la mort de ce prince il profita de la guerre que se firent Robert et Henri I autre fils de Guillaume et prit possession de son comté. Henri vainqueur de son frère Robert le lui abandonna à condition qu'il lui rendrait hommage.Hélie s'attacha dès lors 1106 à réparer les maux de la guerre et travailla au bonheur de la province.Ce fut probablement vers cette époque qu'il augmenta sensiblement la chapelle St André ,dont l'évêque Hildebert fit une paroisse sous le nom de Saint Benoît. Au mois de septembre 1134 un incendie réduisit en cendre une grande partie de la ville et l'église de Saint Benoît devint la proie des flammes.L'évêque Guy d'Etampes la fit reconstruire mais en 1169 le Sénéchal d'Anjou qui commandait la ville au nom de Henri II roi d'Angleterre fit mettre le feu aux faubourgs pour repousser l'attaque du roi de France,Philippe Auguste et la malheureuse paroisse fut en partie dévorée.Après tous ses ravages on conçoit que cette église soit de nos jours très différente de ce quelle était au douzième siècles. Elle avait qu'une nef en 1315 les habitants adressèrent une supplique au comte Charles III pour le prier de leur accorder six toises carrées de terrain entre le mur de ville et l'église afin qu'ils pussent l’agrandir et y recevoir tous les fidèles qui venaient y entendre l'office divin. Cette demande fut accordée et ils bâtirent le croisillons que nous pouvons encore apercevoir ne nos jours.La paroisse Saint Benoît s'est beaucoup étendue depuis la révolution ,puisqu'elle a remplacé; l'église-De_Saint-Pierre-Le-Réitéré et celle de Gourdaine qui était située en dehors de la ville à l'extrémité de la rue de Gourdaine et un peu à droite des pans de Gorron et celle de Saint Hilaire se truvait au pied des murs de l'ancienne cité entre la rue danse renard et la poterne.  , N. D de la Gourdaine, Notre Dame du pré, Saint Hilaire, Saint Jean une porte rembourrée qui couvrait la porte de l'ancienne sacristie d'où le prêtre sortait pour monter à l'autel et à l'extérieur on reconnaissait facilement la place que ce bâtiment occupait .L'inclinaison de son petit toit était particulier. De la Cheverie, Saint Germain ,La Madeleine, St Ouen et Saint Vincent fut fondée en 565 les Normands la dévastèrent et l'évêque Robert qui la releva y plaça douze chanoines au début du XVI è ce monastère fit partit de la congrégation Chezal-Benoît en 1636 les bénédictins, s'y établirent .Nous leurs devons les douze premiers volumes "de l'histoire littéraire de France"ouvrage considérable que le gouvernement a fait continuer par l'institut ,la révolution en fit une caserne en 1793 et le séminaire y fut replacé qu'en 1815.   La révolution ayant détruit une partie de ces monuments. 
Dates des destructions: Église de la couture en 1793, des maillets construite vers 1642, des filles Dieu consacré en 1435, de la Madeleine démolition en 1793,Saint Germain fondés par St Bertrand évêque du Mans(587-624) Saint Gilles détruite après la révolution a été entièrement démolie et on a bâti des maisons en son lieu et place..Saint Jean de la Cheverie démolie au XVIII a été vendue  et abattue et le sieur Desportes de la Fosse y avait établi une manufacture d'indienne. Saint Hilaire abattue même époquele terrain a été vendu à plusieurs individus et ont bâti des maisons., St Ouen des Fossés disparue depuis longtemps, Saint Nicolas édifié vers 1240 démolie à la révolution,de Saint Pavin la cité abattue au XVIII a été vendue  et démolie et on a bâti des maisons  en son lieu et place , Saint Pierre le Réitéré détruite au début du XIX a été vendue et a servi a y établir une manufacture de coton,elle a été depuis abattue pour accroitre un jardin et embellir la maison du Sieur Chevalier prêtre. ,Sainte Croix disparue fin du XVIII a été abattue par le nommé Leguicheux de Langlechère qui l'avait achetée ainsi que le presbytère la chapelle qui était au dedans du Grand-Cimetière a été également démolie., l'église et le couvent des Ursulines fondés en 1658 démolie à la révolution à été vendue à une société leur église à été abattue ,on regrette le dôme qui était un morceau de toute beauté et dont la charpente seule faisait l'admiration des curieux ,on a pris sur le terrain de l'enclos de cette maison pour accroite une rue nommée rue de la grimace pour communiquer du bas du bourg-d'anguy aux nouvelles promenades (jacobins), L'Abbaye de Beaulieu et son église fondés au XII détruite en 1792.Les hôpitaux du Saint sépulcre fondé par Saint Innocent(514-560). De Gourdaine fondé par Saint Bertrand(587-624) décorée et réparée depuis peu d'année aux frais des habitants a été également abattue,le terrain sur lequel,elle était construite a été vendu à plusieurs individus qui y ont bâti des maisons.. Saint Aldric fondé par l'évêque du même nom (832-857). De L'Hopitau fondé par Saint Aldric de Coulaines Fondé au IX , Saint Blaise fondé par Hugues 1er comte du Maine(987-1015). Des Ardent et sa Chapelle fondés par Avesgaud évêque du Mans(994-1036) a été vendue et servira de boutique.Cette église était située en haut de la Grande-rue en face la Fontaine St Julien. Saint Lazare fin du XI et situé à l'extrémité du faubourg de Saint Gilles. On prétend que c'est cet de cet hôpital qu'est sorti l'homme qui arrêta Charles VI en 1393 dans la forêt du Mans et qui lui causa la frayeur qui déterminera sa démence. De Saint Charles fondé en 1731 par Froulay évêque du Mans.Le beau château du Gué de Maulny qui fut habité par Charles de Valois comte du Maine. La Chapelle de Saint Victeur a été abattue et se trouve a la place des bâtiments destinées à la Manufacture d'Indienne. L'église paroissiale de la Madeleine a été également abattue les matériaux vendus et le citoyen Gueretin ,y a jointe sa maison.
Saint-Pierre-le-réitéré, Saint Pierre l’enterré où le petit Saint Pierre ces trois noms donnés à la même paroisse ,nous semble venir de sa comparaison avec le grand Saint Pierre ou Saint Pierre-De-La-Cour ,qui s'élevait sur la place saint Pierre,dans le coin où se tenait l'école Mutuelle(où l'on a trouvé les fondements d'une tour nommée Tour du Chantre n'a pas été détruite mais cette église servira de parc d'artillerie. Saint-Pierre-Le-Réitéré (re-itératus) ,signifierait Saint Pierre Renouvelé,nouveau ou second Saint Pierre ,Saint Pierre l’enterré signifierait  la position de l'église au bas de la rue du petit Saint Pierre ,où elle était comme enterrée par rapport au grand Saint Pierre.Le jardin du curé n'était pas d'une grande étendue ,il occupait tout l'emplacement de l'ancienne élise et du cimetière.
Les Capucins ne s'établirent au Mans qu'en 1602 et l'évêque de Beaumanoir consacra leur église sous l'invocation de la vierge le 4 Juillet 1612 l'église et la maison conventuelle ont disparu à la révolution.Ce monastère a été remplacé par la maison des Dames de l'Adoration perpétuelle elles étaient situées à l'extrémité de la ville sur la grande route du Mans à Bonnétable le tous a été vendu à Mr Fortis receveur des domaines nationauxqui a fait démolir le tout et a fait bâtir une maison de campagne.. L'église paroissiale du Pré a été vendue et a été démolis 1798. Le palais Épiscopal bâti depuis 1778 a été entièrement abattu par Mr Bardou Boiquelin ,il a gardé pour se loger que la partie du secrétariat qu'avait fait bâtir M.de Froulay évêque, il a également détruit la chapelle de l'évêché bâti par le Cardinal de Luxembourg,c'était un des plus beau monuments d'architecture. la Maison de RR PP Cordeliers assez ancienne et de très mauvais goût quand à leur église elle avait été réparée et décorée depuis 30ans les matériaux ont été vendus ,aujourd'hui promenade des jacobins.
la maison des RR.PP Jacobins réparée en 1758 ainsi que leur église qu'ils avaient magnifiquement décorée et qui était un des plus beaux édifices qu'il y eût au Mans ont été entièrement démolis,les matériaux vendus VOM III,VOM II, DM.P.LV.NOSONIUS,FILM.F.C les trois pierres ,sur lesquelles étaient ces inscriptions,furent trouvées dans les fondations de l'église des Jacobins ,elles devaient provenir de la démolition de l'Amphithéatre Romain, situé dans l'enclos de ces religieux ,les murs de l'église,offrirent lors de la démolition beaucoup de pierres qui ancienement avaient été travaillées et sculptées. L'église des filles D.ieu et depuis connue sous le nom de Saint Charles n'a pas été démolie ,mais le citoyen Monnoyer imprimeur s'en étant rendu adjudicataire ainsi que de la maison de Saint Charles et en fait des remises et écuries.L'église des RR.PP Minimes a été totalement abattue et on a ouvert sur le terrain une rue qui part depuis le puits de "quatre-Roues" et se rend place des Halles.Une partie de la maison conventuelle a resté et servait(en 1798) de tribunal de commerce. La maison et l'église des religieuses Dominicaines dites des Maillets en 1780,elles avaient fait construire et édifier leur église sur le dessin qu'en avait donné le Sieur Véron-Duverger, de l'ancienne église et des parloirs, elles avaient fait construire un bâtiment qui leur servait de pensionnat.Le tout a été vendu au Sieur Letourneur marchand Drapier qui en a abattu une partie et qui a conservé deux corps de bâtiments pour se loger.

                              Les Grands hommes du Mans.
Henri II, roi d'Angleterre ,né le 5 mars 1133, mort le 6 juillet 1189,
Jean le Bon roi de France ,né en 1319 mort en 1364,

Geoffroy Boussard,recteur de l'université de Paris,professeur de Théologie né 1439 mort 1523

Matthieu ou Macé Vaucelle:poète imprimeur au Mans, né le 18/01/1507 mort 1/1/1578

Nicolas Denisot: peintre et poète né en 1515 mort 1559.

Pierre Vielle théologien, chanoine député aux états de Blois mort en 1582

Jacques Peletier: ancien principal des collège de Bayeux et du Mans,médecin mathématicien et littérateur ,né le 25/07/1517 mort 1582.
Jaques Tahureau:poète né en 1527 mort en 1555.

Michel Bourré: de la Porte avocat poète (XVI)

François Grudé :de la croix du Maine bibliographe né en 1552 mort 1662.

Charles Aubert :avocat prêtené en 1567

Gervais la Barre: et son fils statuaires, on posséde de ces deux artistes la scène du sépulcreque l'on voit à la cathédrale

Hardouin le Bourdais: avocat au présidialdu Mans, mort en 1640.

Antoine le Corvaisier de Courteilles,conseillier au présidial ,lieutenant criminel au même siège,historien mort en 1650.

Jean Bondonnet ,bénédictin ,historien né en 1592 mort el 16/03/1664.

Pierre Trouillard de Montférré avocat historien mort en 1666

Marin Cureau: de la Chambre ,médecin de Louis XIII et de Louis XIV ,membre de l'académie Française,de l'académie des sciences,littérateur et philosophe né en 1594 mort le 29/11/1669.

Pierre Lamy :conseillier au présidial du Mans poète latin mort en 1608 ;

Jacques Nouet :jésuite auteur religieux né en 1605 mort en 1680.

Rolland Fréart de Chambray ,conseillier aumonier du Roi savant architecte né 1606 mort en 1676.

Rolland le Vayer de Boutigny: avocat au parlement de Paris littérateur né en 1627 mort 1685.

Jacques Pousset de Montauban: avocat au parlement échevin de Paris ,littérateur mort 1685.

Bernard Lamy: oratorien prête ancien professeur de philosophie au collège de Saumur et d'Angers,de théologien au séminaire de Grenoble ,littérateur écrivain mathématicien né 26/06/1640 mort 29/01/1715.

Philippe de Rénusson: jurisconsulte avocat au parlement de Paris né 11/09/1632 mort 1699.

Michel du Perray: jurisconsulte canoniste avocat au parlement de Paris né1640 mort 25/04/1730.

Noël Aubert de Versé: médecin ancien ministre de la religion réformé mort en 1714.

Antoine Bondonnet de Parence: avocat à la sénéchaussée et siège présidial du Mans ,prmier avocat du Roi né 28/09/1662 mort 16/05/1742.

Joachim Bouvet jésuite missionnaire né le 17/07/1665 mort 29/06/1730.

Claude Blondeau:avocat au parlement de Paris XVI siècles

Charles Blondeau :avocat au présidial du Mans ,biographe mort en 1680

Etienne Bréard: poète latin né 1680 mort 24/04/1749

Louis Maulny conseillier: au présidial du Mans historien né 1681 mort 24/04/1749

Louis Le Pelletier bénédictin philologue né 1663 mort 1733

Joachim Bouvet: jésuite missionnaire né 1665 mort 1730

François Poupart :médecin naturaliste anatomiste membre de l'académie des sciences né en 1681 mort 31/10/1709.

René de Bonneval: littérateur né en 1700 mort 1760

Etienne Housseau :Bénédictin historien mort en 1763

Michel de Bonneval: littérateur mort en 1766

Louis Elisabeth :comte de la Vergne marquis de Broussin ,lieutenant général des armées du Roi,membre de l'académie des sciences, de l'académie Française,de l'académie royal de Berlin,de la société Royale de Londres etc..littérateur poète physicien né le 4/11/1705 mort 31/10/1783.

Louis Antoine Marquis de Carraccioli: oratorien,colonel au service de Pologne et polygraphe né le 6/11/1719 mort 31/10/1783.

Eustache Livré: pharmacien député de l'assemblée constituante auteur de divers mémoires né 11/08/1728 mort 1804.

François Véron de Fourbonnais: inspecteur général des monnaies de France employé au contrôle général des finances associé de l'institut économiste et littérateur né le 3/10/1728 mort 20/09/1820.

Jean Thomas Pichon: chanoine du Mans historiographe de Monsieur , né 1731 mort 18/11/1812.

Julien Jacques Montonnet Clerfond: littérateur censeur royal membre des académies de Crusca ,des Arcades de Rome etc. ; né le 11/04/1740 mort 3/06/1813

François Ménard Lagroye: conseiller au présidial du Mans ,député de l'assemblée constituante

aux conseil des cinq-cents premier président de la cour Royal d'Angers ,né 1742 mort 1813.


Jean-Marie Joseph Coutelle: colonel commandant des aérostiers membre de la commission d'Egypte 3/01/1748 mort 20/03/1835

René François Chauvin du Ponceau d'Oigny: littérateur né 23/09/1749 mort 24/04/1831,on a donné son nom à une des tours de l'enceinte romaine.Il naquit dans l'ancienne maison du Rancher.

Louis Jean-Charles Maulny: naturaliste antiquaire 12/12/1758 mort 18/03/1815

Mériel Bucy: prêtre chef de la petite église du Mans auteur d'ouvrages religieux né 11/06/1760

mort 27/07/1822

Jean François René Mahérault: littérateur commissaire du gouvernement né le 3/03/1764

Pierre Alexandre comte de Tilly: page de la Reine officier de dragons littérateur commissaire du gouvernement né 1764 mort 1816

René-Charles Bérard: agronome né au Mans 1767

Matthieu-Jean Baptiste Nioche de Tournay: chef de division à la banque de France auteur dramatique né 30/09/1767 mort 7/02/1844

Louis Jacques Guyon: poète et biographe né 24/06/1768 mort 12/10/1842

Jacques Rigomer Bazin :écrivain politique littérateur né 20/031771 mort 20/01/1818

Isaac Moiré: poète né au Mans 9/10/1771

Joseph Charles Le brun: médecin né 1771 mort 1826

François Jean-Baptiste Ménard Lagroye: professeur d'histoire naturelle ,correspondant de l'académie des sciences de Paris né le 2/05/1775 mort 30/09/1827

Laurent -François Levasseur: littérateur né le 4/10/1776

Charles Drouet: naturaliste et archéologue né le 22/04/1779

Eugène -Henri Desportes médecin membre adjoint de l'académie royale de médecine né 1780

Clément Jacques Goupi médecin naturaliste ancien député receveur des finances à la Flèche 1784

Julien Lalande: vice amiral grand-croix de la légion d'honneur député membre du conseil général de la Sarthe né 17/01/1787 mort 2/03/1844

Charles Pavet de Courteil: médecin né 27/02/1788

François-Marie-Casimir de Négrier: général de division né 27/04/1788 tué à Paris par les insurgés du faubourg Saint-Antoine 25/06/1848

Almire-René-Jacques Lepelltier: médecin historien littérateur et philosophe né 13/11/1790

Jean-Joseph François Pellasy de l'Ousle: membre du conseil municipal de la seine ,littérateur né 24/06/1793

Félix Voisin: médecin des hôpitaux de Paris né au Mans le 30/11/1794

Platon Vallée :docteur médecin adjoint au maire du Mans 27/05/1794 mort 14/07/1856

Thomas-Théophile Lecouteux: président du tribunal civil du Mans né 9/04/1795

Prosper-Auguste Anjubault :naturaliste bibliothécaire de la ville du Mans né le 29nivoseanV 1797.MAnjubault :vient de faire l'inventaire analytique des archives communales qui se composent de plus de 50000 pièces.

François-Firmin Sevin :avoué avocat au Mans membre du conseil général de la Sarthe avocat général à la cour de cassation et conseillé de la même cour né 1800

Victor-Michel Houdbert: juge au tribunal du Mans né 7/02/1801

Aristide-Salomon Lecouteux :médecin né au Mans 3/04/1803

Gustave-François Etoc Demazy: médecin de l'asile des aliénés né 1806

Jean-Marie Philippon de la Madelaine avocat à la cour royal de Paris ,littérateur historien né1810

Charles-Raoul comte de Montesson: auteur des recherches sur vallon et du vocabulaire du haut maine né 27/09/1811

Amédée Hamon :ancien auditeur attaché au ministère des affaires étrangères,membre du conseil général de la Sarthe né 28/02/1814

Anatole Fleuriot: écrivain politique né 22/01/1817



*Si vous avez constater des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com      où      zltvc72@gmail.com
Photos sous copyright®Busson.J-G et D.R (droit réservé) 
 La copie, la reproduction de ces photos est interdite.
Pour toute utilisation, vous devez régler des droits d'auteurs auprès du photographe.

le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également









































                                                 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire