Jeudi 8/06/ 2017
Itinéraire: Groupe Randonneur
Nombre de participant: 41
Terrain : Boisé
Temps: Super beau temps 28°
Départ: Parking du Minerai
Durée: 3Hrs48mn
Parcours: 9km850m
Dénivelé positif: +298m
Dénivelé négatif: -296m
Point haut: 259m
Point bas: 194m
Départ: 14h17mn
Le nom Vibraye viendrait du latin « Vicus » et de « Braeya », ce qui signifie « bourg sur la Braye ». Ce bourg serait apparu au VIe siècle, sous la forme d’un ermitage crée par Saint Avit,
la présence du cours d’eau et de la forêt favorisant le peuplement.
Puis une châtellenie se forme, qui passe entre diverses mains pendant le
Moyen-Âge : Les Rotrou, l’Archevêque de Parthenay, les d’Harcourt et
les Ferrières. Vibraye devient un marquisat en 1625 sous Jacques III
d’Huriel. La commune devient chef-lieu de canton suite à la Révolution.
Jusqu’au XXe siècle l’économie s’y est développée autour de l’exploitation de la forêt et des minerais de fer, comme en témoignent les Forges de Cormorin à Champrond.
Le départ est en orée de forêt, à la barrière après l'église Sainte-Anne. Le pupitre d'introduction est à ce niveau. Plus loin, on arrive au Pré de la Perche, où les mulets qui transportaient les fagots et les barres de fer passaient la nuit, à l'époque où on sortait le minerai de fer de la forêt. C'est le pupitre 3. Au pupitre 5, on trouve quelques traces des places à feu et de la fenderie, là où on chauffait le minerai pour en extraire le fer. »
La forêt de Vibraye occupe près de 6000 hectares,la foret de Vibraye est stictement réglementéepar le pouvoir Royal au XVIès par crainte de pénurie de bois.Dans ce contexte les Seigneurs tentent d'exploiter au mieux le bois de leurs domaine.
La forêt s’étend sur des sols argileux-sablonneux riche en minerai de fer d'où son développement des activités métallurgique dans les environs.Avec l'introduction du système du haut-fourneau dans le Maine, dans le second quart du XVI les Seigneurs locaux favorisent la création des forges afin d'utiliser les ressources naturelles.Dès 1549 et au plus tard 1657,les forges de Cormorin sont fondées dans la ville voisine de Champron.Leur activitée est liée à l'extraction du minerai dans la région de la fenderie utilises comme source d'énergie hydraulique.Aujourd'hui la forêt est gérée par le groupement forestier de Vibraye dans un souci de pérennisé et concilier l'exploitation durable de la ressource du bois et les usages récréatifs que sont les randonnées.Grâce à ce sentier thématique ,c'est l'histoire de la forêt où l'homme a puisé ses ressources et forgé son identité qui vous est offerte en partage sachez l'apprécier et respecter la quiétude des lieux.
Notre parcours: Couleur violet
Nan ,ce n'est pas un parcours pour équidés..quoiqueuuuuu.. |
Nous sommes sur le tracé où le grand prix de 1906 passait.
C'est l'américain James GORDON BENNETT,
fils et homonyme du créateur du journal "New York Herald", qui créa la
première grande compétition automobile internationale dotée d'un
règlement sportif. Pour cela, il va s'adresser à toutes les institutions
qui gèrent le sport automobile, afin de se regrouper pour créer une
épreuve impliquant plusieurs grandes nations. Huit pays seront
sollicités pour cette première épreuve, dont la première édition aura lieu le 14 juin 1900 sur un parcours entre Paris et Lyon. La coupe GORDON BENNETT se tiendra à 6 reprises jusqu'en 1905 avant d'être contestée pour son manque de représentativité.
Elle cédera la place au premier Grand prix de France organisé par l'ACF dès 1906, sur un circuit sarthois de 103 km, en forme de triangle reliant Saint-Mars-la-Brière - Saint-Calais - Cherré. Cette course, gagnée par le hongrois Ferenc Szisz, sur Renault (pneus Michelin), à la moyenne de 101 km/h, est reconnue aujourd'hui comme l'ancêtre des Grands Prix de Formule 1 actuels et des 24h du Mans.Lors du Centenaire du 1er Grand Prix de l'ACF (Automobile Club de France) le 11 Juin 2006, une centaine de véhicules, modèles de 1895 à 1914, a reconstitué cette célèbre course sur son tracé d'origine, traversant, à partir de 10h50, la route forestière de Vibraye, portion authentique du Circuit de 1906, restaurée et exceptionnellement réouverte pour cette occasion, avant de faire escale pour "un pique-nique élégant" sur le champ de courses Vibraysien.
Le choix de l'activité métallurgique fut déterminé par la présence du minerai de fer.Il est à la base des argiles de silex et des sables quartzeux qui recouvre les calcaires de l'ère secondaire.Au milieu de XVIès la demande en fer s'accroît et la diffusion du haut-fourneau permet de le produire en grande quantité.Les Seigneurs de Vibraye décident alors de créer les forges de Cormorin dont le fonctionnement va nécessiter de grosses quantités de bois.Ainsi l’exploitation de la forêt s'intensifie.Bûcherons,Charbonniers,voituriers s'activent pour satisfaire en combustible les forges situées à 5 km dans la paroisse de Champrond.Les quantités de bois nécessaires ,telles que la forêt est organisée en 18 coupes réglées en 1756.Avec l’abattage du bois de taillis les ans,le renouvellement de la ressource est malgré tout assuré.Si l'essence dominante est le chêne, la forêt se compose aussi de tremble,de bouleau,d'aulne,de châtaignier et de pin.Le système mis en place se révèle efficace et permet même,dans la première moitié du XIXès ,d'alimenter en partie la verrerie de la Pierre de Coudrecieux. Malgré les gisements de proximités,les quantités extraites localement sont insuffisantes et les forges de Cormorin doivent s'approvisionner jusque dans les départements voisins.La toponymie actuelle témoigne de ces activités passées.Sur les cartes on peut encore identifier des sites comme celui des gouffres.Déjà mentionnée comme anciennes mines sur un plan de la forêt de 1813.Les fosses sont abandonnées.Les lieux consistent à de vaste excavations de 7 mètres et 20 mètres de largeur où le minerai était tiré à ciel ouvert à l'aide d'un équipement sommaire.Une fois extrait il était acheminé vers le haut-fourneau où ,il était réduit en le chauffant au charbon de bois à plus de 1500°.
Aussi appelées forges de Vibraye car appartenant à
la famille propriétaire de la forêt de Vibraye toute proche, les
forges de Champrond (Sarthe) sont créées par le marquis de Vibraye
Jacques III Hurault de Vibraye qui souhaite valoriser le bois et le minerai de fer
présents dans sa forêt. La proximité de la Braye dont l'eau est
amenée par un grand canal de dérivation est déterminante puisque
l'eau constitue la seule énergie pouvant actionner les machines dans
les ateliers.
La première trace écrite date de 1657 et l'on sait
que les forges ont été bâties à l'emplacement d'un ancien moulin.
Des forges de la taille de celles de Champrond nécessitent un cours
d'eau avec un débit important. C'est pour cela que l'on creuse un
canal et qu'un étang est créé au 19e siècle.
Au Moyen Âge, certaines activités industrielles étaient pour les
nobles la prolongation des activités agricoles de leur domaine.
C'est la raison pour laquelle ils ne perdaient pas leur noblesse
lorsqu'ils exerçaient les professions de maitres verriers ou maitres
de forge.
Comme les verriers, les métallurgistes exerçaient leur
métier en
passant un bail avec un maitre de forge comme s'il s'agissait
d'une ferme, d'une métairie ou d'un moulin.
Dans la province du Maine voisine, il existait de véritables complexes
métallurgiques comme celui de Champrond. Le marquis de Vibraye, propriétaire des
forges avait confié à un maitre de forge la direction de l'ensemble
industriel qui comprenait un haut fourneau, une fenderie, de
nombreux bâtiments qui abritaient les installations, les salariés
fort nombreux et 300 chevaux chargés d'assurer les transports.
Le sol de la forêt était autrefois riche en
minerai de fer, qui servait à alimenter la fonderie. Il existe encore, dans la
partie nord de la forêt, d’anciennes excavations provenant de l’extraction de
ces minerais.
La sidérurgie européenne apparait vers le 7e siècle avant
Jésus-Christ. Dès les débuts, de nombreuses forges sont créées dans
le Maine. Tout d'abord avec l'utilisation d'un bas fourneau muni de
trous d'aération et qui permettait d'obtenir, à partir de minerai et
de charbon, une masse pâteuse appelée la loupe. Dans la
région, les bas fourneaux sont utilisés jusqu'à la fin du 15e
siècle.Les bas fourneaux connaissent de nombreux progrès techniques au fil des siècles mais sont finalement abandonnés pour être remplacés par les hauts fourneaux à la fin du Moyen Âge. Les hauts fourneaux produisent de la fonte, matière qu'il faut marteler au gros marteau pour obtenir du fer. La production est plus importante et permet de mouler des objets. Après la Normandie et le Perche, les forges à haut fourneau arrivent dans le Maine au début du 16e siècle.
La forêt de Vibraye fournit le combustible et en 1756 on la divise en 18 zones afin d'assurer une alimentation pérenne de la forge. Le minerai provient également de la forêt et l'extraction se fait à ciel ouvert aux gouffres de Maintenon. On allait le chercher jusque dans le Loir et Cher.
Autour de Vibraye, certains lieux-dits témoignent de la présence des forges de Champrond : "le Minerai", "Taillefer" ou "Rochefer.Les forges de Cormorin produisent du fer qui a une excellente réputation et qui est ensuite revendu à des marchands ou artisans tels que serruriers ou cloutiers. Mais on y fabrique également des objets ménagers ou agricoles en fonte moulée. C'est d'ailleurs une particularité de Cormorin. Au milieu du 18e siècle, la forge possède 66 modèles d'objets en fonte moulée.
Au milieu du 19e siècle, on ajoute un four à puddler pour l'affinage, adoptant ainsi une technique anglaise réputée plus productive. En 1857, une nouvelle machine à vapeur active la soufflerie du haut fourneau.
Malheureusement pour Cormorin, à partir du milieu du 19e siècle se développe un peu partout la production d'objets moulés, ce qui accrut la concurrence. Un four appelé cubilot de 3 mètres de hauteur fonctionnant au coke est installé en 1859. Le haut fourneau est définitivement arrêté en 1860 et Cormorin devient une une forge de seconde fusion.
La production qui consiste alors du matériel agricole, de l'outillage, matériel de charronnage, objets domestiques, tuyaux et plaques d'égouts est principalement vendue sur le marché local.
Mais le fer obtenu à partir de la houille est meilleur marché et du coup la demande à Cormorin
s'effondre.
- Petite halle à charbon.
- Mai
- Fenderie. Dans les années 1820, ce bâtiment remplace remplace la fenderie d'origine, qui était au milieu de la forêt de Vibraye. Puis en 1860, elle devient l'atelier de finition des pièces en fonte moulée.
- son du maréchal, qui avait pour fonctions d'entretenir les outils et les bâtiments.
- Maison du maître des forges. Agrandie vers 1730, elle possède un superbe escalier de bois à balustres. Abrite aujourd'hui l'école de musique et la communauté de communes du Val de Braye.
- Écuries. Abrite aujourd'hui la Maison familiale des forges.
- Maisons d'ouvriers. On trouvait les jardins d'ouvriers en face, de l'autre côté de la rue.
- Grande halle à charbon.
- Magasin.
- Canal de dérivation de la Braye.
- Moulerie. C'est dans cet atelier qu'étaient fabriqués les moules.
- Haut fourneau (au milieu). Détruit vers 1860, il était alors beaucoup plus petit qu'à l'origine. L'autre bâtiment (en bas), abritait la soufflerie du haut-fourneau. Il y avait deux soufflets actionnés par roue hydraulique. Après 1860, cette pièce abrite le cubilot.
- Forge d'affinerie. Véritable espace central de l'usine, ce bâtiment a vu de nombreuses évolutions techniques au fil des siècles
ORGANISATION DE LA FORGE
Les forges sont organisées autour des différentes étapes de
production du fer :Le haut-fourneau (n°11 sur le plan), chauffé à 1500 degrés Celsius, transforme du minerai de fer en fonte.
Le haut fourneau des forges de Cormorin selon un plan de 1814. Archives Départementales de la Sarthe.
Sur l'image ci-dessus, on peut mentionner à gauche, la chambre des soufflets qui sont activés par la roue à eau. En haut, le haut-fourneau qui contient la cuve qui réduisait le minerai de fer en métal.
À droite, la moulerie où se trouvaient les moules utilisés pour couler la fonte.
On appelle laitiers les déchets produits par le haut fourneau.
Les forges sont organisées autour des différentes étapes de production du fer :
La fenderie (n°1 sur le plan), est l'endroit qui permettait d'aplanir et de fendre mécaniquement les battes de fer sortant de la forge d'affinerie.Sur l'image ci-dessus, on remarque deux roues. Fendre le fer nécessite une force motrice importante.
Sur les images ci-dessus, on peut voir le four à réchauffer avec son soufflet qui servait à rendre le fer sortant de l'atelier d'affinerie plus malléable.
On distingue aussi les deux roues hydrauliques qui actionnaient deux cylindres superposés tournant en sens inverse. Il y avait des cylindres aplatissoirs qui servaient à aplatir et des cylindres taillants pour les opérations de fendage. Lorsqu'il fallait changer d'une action à l'autre, il fallait démonter les cylindres.
La première fenderie se trouvait dans la forêt de Vibraye. Peu pratique et plus coûteuse, elle est abandonnée et la fenderie ci-dessus est bâtie entre 1814 et 1830 tout près des autres bâtiments à Cormorin
Les forges sont organisées autour des différentes étapes de production du fer :
L'affinerie (n°12 sur le plan), est le coeur des forges. C'est l'atelier où était opérée la transformation de la fonte en fer.Sur l'image ci-dessus, on distingue la boutique du charpentier (n°1), la boutique du maréchal (n°2), le gros marteau qui pesait 1200 livres (n°3) puis le foyer de la chaufferie (n°4).
Le gros marteau est actionné par une roue hydraulique qui faisait tourner un arbre à cames qui faisait lever le marteau. Lorsqu'il retombait, il frappait le métal sur une enclume.
On appelle sornes les déchets produits par la forge d'affinerie.
Les forges sont organisées autour des différentes étapes de production du fer :
Les halles à charbon (n°2 et 7 sur le plan), servaient au stockage de grandes quantités de charbon. Chaque atelier avait sa halle, la plus grande étant située près du haut-fourneau qui était le plus gros consommateur.
Les forges sont organisées autour des différentes étapes de production du fer :
La maison du maréchal (n°3 sur le plan), servait d'habitation à un personnage important, le maréchal. Celui-ci entretenait les outils et les bâtiments.La Braye et son canal (n°9 sur le plan) étaient essentiels. Sans le canal, pas d'énergie hydraulique et donc pas de forge. Au plus tard en 1653, les seigneurs de Vibraye font creuser une réserve d'eau puis un canal, ce qui assurait la constance du débit.
OUVRIERS
Les forges sont organisées autour des différentes étapes de
production du fer :Au 18ème siècle, on comptait 25 ouvriers spécialisés puis un peu plus de 55 vers 1870 dont 10 au haut fourneau, 40 à la moulerie et 5 à la tarauderie. On travaillait six jours par semaine. Les ouvriers spécialisés travaillant à la forge étaient mieux logés que les autres puisqu'ils disposaient de logements à proximité de leur lieu de travail. L'usine a compté jusqu'à 180 employés. Au début du 20e siècle, il a même été envisagé de raccorder les forges à la ligne de chemin de fer Connerré-Courtalain (voir la section gare sur ce site).
Une partie des ouvriers travaillaient en forêt : mineurs, bûcherons, fendeurs, charbonniers et voituriers. La vie n'y était pas facile et les ouvriers dormaient avec leur famille dans des campements.
Des efforts de modernisation sont faits au milieu du 19e siècle. Mais cela est insuffisant : les voies de communication sont trop éloignées et la concurrence anglaise est très forte.
Le directeur prend donc la décision en 1860 de fermer le haut fourneau et devenir une fonderie utilisant de la fonte d'importation en lingot refondue dans un cubilot, installé à la place du haut fourneau (n°12 sur le plan). Le cubilot est un four fonctionnant au coke. On produit alors principalement du matériel agricole (charrues, essieux) et divers objets domestiques tels que des chaudrons.
FERMETURE EN 1912
Les efforts de modernisation entrepris au
19e siècle ne seront pas suffisants. Le coût du transport en raison
de l'éloignement du site, des matières premières, la vétusté de
l'équipement et de la main d'oeuvre sont trop élevés et les forges
doivent fermer en 1912, suite à une faillite. Aujourd'hui, certains bâtiments ont été reconvertis : la maison du maréchal sert de maison d'habitation, la maison du maître des forges abrite la communauté de communes du Val de Braye et l'école de musique. Les écuries ont été reconverties en école des métiers de la forêt et une ancienne maison d'ouvrier sert de mairie. La grande halle et la fenderie ne sont plus utilisées et restent des témoins d'une grande époque.
La fenderie conserve une grande roue à aube ainsi que divers éléments utilisés par les ouvriers.
Continuons notre randonnée dans cette magnifique forêt
Alors tu sautes ou tu sautes "pô" |
Vous ne rêvez pas !des champignons au mois de Juin |
Pont envahi par la végétation |
le gué des charbonniers ou gué aux mulets:Difficile d'imaginer la vie qui régnait dans la forêt par le passé.Pourtant ,les appellations Gué aux mulets ou la Bouverie témoignent de l'activité de transport du bois,du minerai,du charbon et du fer en forêt.Mentionné comme Gué des charbonniers en 1813,le passage à gué du ruisseau de la Fenderie est resté dans les mémoires comme le Gué aux mulets.Au XIXès ces animaux étaient utilisés en raison de leur robustesse et de leurs puissance pour la traction des charrois en forêt sur des terrains parfois escarpés et souvent peu praticable en hiver. Le Hameau de la Bouverie loué avec les forges de Cormorin pour le logement des voituriers,s'élevait jusqu’au milieu du XXès non loin d'ici.Probablement implanté suite au développement des forges de Cormorin,il tient son nom de l'utilisation des bœufs en forêt pour la traction des convois de fer entre les forges de Cormorin et la fenderie.Pour des raisons pratiques, certain d'entre eux étaient parqués en forêt où ils pouvaient paître sous la surveillance des habitants du hameau.LES DERNIERS HABITANTS DE LA FORET: dans le second quart du XXès au hameau de la Bouverie,trois maisons abritaient autant de familles avec enfants soit dix personnes . Il s'agissait de voituriers et de journaliers.Le dernier Habitant fut recensé en 1931.Aujourd'hui il ne reste plus rien des habitations construite comme de nombreuses maisons des environs en pans-de-bois et torchis .C'est matériaux recyclables expliquent la disparition rapide des bâtiments après leurs abandon au milieu du XXès.
A l'image des ouvriers de la forêt ,les muletiers,n'avaient pas très bonne réputation.Ils étaient souvent jugés comme des rustres par les gens du bourg ,l'un d'eux Jean Bis dit le père By ,résident de la Bouverie,était bien connu des habitants de Vibraye qu'il approvisionnait en bois de chauffage et en fagots grâce à sa vingtaine de mulets.Il est est entrée dans la légende sous la plume d'HENRI GUILLON ,au début des années 1970,aux travers d'anecdotes,l'auteur dépeint un homme au physique ingrat ,volontiers querelleur, "fort comme un ours ,lent et comme embarrassé de ses membres et doué d'un caractère farouche".
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Nous avons "ceinturé" notre "cinq-troncs" |
L’étang de la Fenderie 3 hectares et le ruisseau des Fresnay au sein de la forêt de Vibraye constituent de véritables réservoirs de biodiversité du SRCE et figurent parmi les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type I et II. L’étang de la Fenderie fait également partie du réseau Natura 2000 et est intégré à la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) du massif forestier de Vibraye. L’ensemble des espèces prioritaires pour la SCAP sur ce secteur est inclus au périmètre de la Zone Spéciale de Conservation.
Tout le monde s'éclate à la queue leu leu,Tout le monde chahute à la queue leu leu, Tout le monde se marre à la queue leu leu,tout le monde fait attention à la queue leu leu.Un pied devant l'autre pas les deux en même temps sinon.
Un champignon à poussé au bout de mon pouce? |
Extraordinaire un arbre exotique en pleine forêt un "six-troncs" on peut entrevoir le fruit en regardant bien.mdr |
Le lac aux "sangliers" |
Le nouveau perchoir pour l'assemblée nationale |
La Chapelle Saint Anne:
Date du XVII dans la forêt de Vibraye ,façade ornée de balustres en chêne, la chapelle possède un toit en voûte, à l'intérieur une statue de Sainte Anne apprenant à lire à la Sainte vierge avec une cloche au dessus. Ce sanctuaire confirme l'importance du culte de la mère et de la vierge après la réforme tridentine: d'après le chanoine Laude ,en effet le diocèse du Mans aurait élevé soixante sanctuaires à la gloire de saint Anne.le Pouillé du Diocèse du Mans et le registre des insinuations ecclésiastiques portent mention de la fondation de cette chapelle par Pierre de la Fontaine, sieur de Guimansais et Dame Jeanne Denisse sa femme ,acte passé devant Roger Thomas,notaire au Mans,le 19 septembre 1629.Cet Oratoire est encore le lieu d'un pèlerinage très important le 26 Juillet à la fin du siècle dernier, la veille de la fête patronale ,on célébrait les premières vêpres et dès l'aube du 26 Juillet ,les divers sentiers qui conduisent au sanctuaire étaient pleins de pèlerins venant non seulement de Vibraye mais des paroisses environnantes la messe solennelle était accompagnée d'un sermon en plein air.La petite chapelle est entourée d'arbres son plan comporte une courte nef rectangulaire terminée par une abside arrondie ,le tout mesurant environ 5,60m sur 3,16m.Elle est construite en moellons assemblés avec des joints d'argile et couverte d'un toit en bardeau de bois ,sa façade est fermée d'une clôture de balustres
sculptés au-dessus d'un mur d'appui de pierre.A l'intérieur nef et sanctuaire sont couvert d'une voûte lambrissée à entraits moulurés au-dessus du chœur .On y conserve deux groupes représentant l'éducation de la Vierge dont un classé. La sauvegarde de l'art Français a accordé en 1997 une subvention de 35000Frs pour contribuer à la réfection de la toiture en bardeau de châtaignier.
La légende de la chapelle:
On raconte qu'un jour au XVIIès un bucheron découvrit une statue comme elle était trop lourde, on a dû construire la chapelle autour.
La légende raconte que la statue fut ramenée à l'église de Vibraye.
Et mystérieusement elle serait revenue à sa place d'origine dans la chapelle
*Si vous avez constater des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé)
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également
Merci à tous les participants et les organisateurs (Jean,André et Daniel)pour cette super journée journée
*
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