Juigné,Solesmes,Sablé,Parcé
Jeudi 6 Juin 2019
Itinéraire: Groupe
Nombre de participants: 31 le matin
Terrain: Bitume+chemins de halage
Temps: Très beau temps
Départ: 9h35mn
Stationnement:Parking
Durée: +/-2h46mnmn au GPSle matin
Parcours: 8,5Km
Difficulté: Facile
Dénivelé Positif: +68
Dénivelé Négatif: -48m
Point Haut: 43
Départ: 9hrs35mn
Balisage: Bleu
Historique:La première présence attestée d’hommes sur le territoire de l’actuelle commune de Juigné–sur-Sarthe remonte au néolithique, plus précisément vers 4 000 av. J.-C. Le site d’un campement a été fouillé sur le rebord du plateau de la Croix-Sainte-Anne, dominant la Sarthe et face au village contemporain. On y travaillait des silex venus d’un « filon » situé sur l’actuelle commune de Vion. Le polissoir qui, aujourd’hui, se trouve inclus dans la maçonnerie du muret de la place de l’église pourrait provenir de ce premier « village » juignéen, ces marques dans la pierre la trace du labeur de ces premiers ancêtres pour façonner leurs outils.Pour les siècles qui suivent, nous avons beaucoup moins de vestiges, (quelques traces de mottes féodales notamment). En revanche la seconde partie du Moyen Âge commence à fournir davantage de traces de notre passé : les parties les plus anciennes de l’église remontent à la fin du XIIème siècle, le bourg offre un ensemble de maisons dont la construction a commencé au XVème siècle… Le château de Juigné date quant à lui du XVIIème siècle, mais comme les vielles maisons du bourg, il a été depuis plusieurs fois remanié. Les monuments les plus remarquables sont alors à chercher hors du bourg, par exemple à l’est, le manoir de Vrigné du XVIème siècle ; récemment restauré, il est visible depuis la Sarthe ou le GR qui la longe.
A L’entrée du bourg de Juigné,enfoui dans un vaste parc privé, on découvre un château moderne remanié aux XVIIeet XXesiècles,propriété de la famille Leclerc de Juigné,construit sur les ruines d’une ancienne demeure seigneuriale.Dans le vieux bourg,nombreux logis aux tourelles pointues et aux fenêtres à meneaux (croisées de pierre) des XVeet XVIesiècles- Ancien logis dit Le Prieuré, face à l’église (9, rue Haute)- La cour du prieuré où vous pourrez découvrir une jolie petite tourelle recouverte de bardeaux (tuiles debois)- Le Grand Villiers avec son cadran solaire du XVIIIesiècle, remanié au XXe(17, rue Haute)- La Maison Brûlée dont le nom reste une énigme à découvrir (4, place de la Maison Brûlée)- Le Petit Villiers à la tour d’escalier hexagonale (31, rue Haute)- La Huguenoterie,ancien lieu de culte protestant(39, rue Haute)- Les maisons des tisserands aux portes de caves caractéristiques (18, rue Haute). Magnifiquement située sur les hauteurs du vieux bourg, sa tour carrée à pignon découvert coiffée d’un clocher en bâtière du 12esiècle qui fut sans doute une tour de guet, domine la vallée de la Sarthe jusqu’à l’abbaye de Solesmes .Église d’un petit prieuré dépendant de Notre Dame de la Couture du Mans, elle fut construite au XIIesiècle ,probablement à l’emplacement d’une ancienne église mérovingienne comme le laisse supposer le patronage de Saint Martin de Tours.La nef, agrandie en 1866, a été fortement remaniée en 1923-1924 par la famille Leclerc de Juigné.Au XIXesiècle,avec l’exploitation du charbon et du marbre local, la canalisation de la Sarthe et l’utilisation de l’énergie hydraulique,le village connaît un important développement industriel. La population s’accroît considérablement(1806 :753 habitants, en 1861 : 1521 habitants)Nombre de bâtiments industriels reconvertis ou partiellement détruits,de noms de lieux et de paysages gardent les stigmates de cette intense activité aujourd’hui disparue.
voir: Les ruines de la Marbrerie St Clément, Lieu-dit « La Marbrerie », ancienne marbrerie du Tertre.La révolution de 1830 et l’arrivée de Louis Philippe 1ersur le trône de France amènent de riches bourgeois,adeptes de la révolution agricole, à s’installer dans le Maine. Pour augmenter les rendements céréaliers,ils procèdent au chaulage des terres acides et humides.Les productions sont multipliées par deux ou trois. Les industriels du marbre et du charbon construisent alors de grands fours à chaux à combustion continue sur les lieux mêmes d’extraction du calcaire, en bordure de la Sarthe. Au charbon angevin amené par bateau à Port Etroit,fut préféré le charbon local moins onéreux pour calciner le calcaire (250 Kg de charbon pour une tonne de calcaire). Mais, l’excès de chaulage ayant appauvri les sols comme le dit le vieil adage: « La chaux enrichit le père, mais ruine le fils »,nombreux fours fermèrent vers 1860. A Port Etroit:1erfour sarthois à combustion continue construit en 1808,en activité jusqu’en 1963. - Au Clos Chauvin: 1 four de forme carrée -1 four de forme circulaire.Explications du fonctionnement sur une borne. Les carrières se trouvaient le long du ruisseau qui longe le chemin de promenade.L’Industrie Minière La formation du charbon local remonte à la période du carbonifère, fin de l’ère primaire, il y a environ 300 millions d’années.La découverte de l’Anthracite dans notre région est accidentelle.Elle remonte à 1809et aura une répercussion primordiale sur le village (voir industrie de la chaux). De nombreux puits ou descenderies (galeries en pente)furent exploités à Juigné tels Maupertuis, la Cochinière ,les Saulneries, Bois aux Moines, les plus connus étant l’Alma et la Sanguinière.- Mine de l’Alma exploitée de 1853 à 1897, puits principal 580 mètres de profondeur.- Mine de la Sanguinière exploitée de 1917 à 1928 puis de 1943 à 1950 pour les besoins de la Société Kodak-Pathé de Vincennes (production annuelle 30.000tonnes). Pour faire face à l’augmentation considérable des rendements agricoles dans la première moitié du XIXesiècle, le Marquis de Juigné transforme l’ancien moulin,sur la Sarthe, en une grande minoterie à l’anglaise qui fonctionne nuit et jour. Ce moulin équipé de 14 paires de meules et d’une roue de 8 mètres de diamètre en 1866, puis de 18 paires de cylindres en 1936 fut l’un des plus importants moulins de la Sarthe. Sa farine très prisée était convoyée par voie d’eau jusqu’à Bordeaux et Marseille. Après avoir été occupé pendant la seconde guerre mondiale par des unités anglaises puis allemandes,il fut détruit quelques années plus tard;
La Sarthe, (Sarta signifiant “rivière d’argent” en gaulois),grande rivière de 275 kilomètres, prend sa source dans le Perche, à Moulins-la Marche, près de l’abbaye de la Trappe, dans le département de l’Orne.Au Moyen Age, la Sarthe fut une voie de pénétration privilégiée entre la Normandie et l’Anjou: pillards normands, ducs de Normandie, Anglais l’empruntèrent.Sa large vallée l’a rendue navigable dès le Moyen-Age jusqu’au Mans, grâce aux portes marinières qui permettaient le franchissement de ses chaussées(barrages) mises en place pour le fonctionnement de nombreux moulins. Au début des années1860, les portes marinières furent remplacées par les écluses actuelles.
Avant la construction du pont à Solesmes en 1904, la traversée de la Sarthe d’une rive à l’autre (Juigné et Solesmes) se faisait au moyen d’un bac, manœuvré par un passeur. Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux arches du pont sont dynamitées par l’armée allemande pour contrer la progression des troupes américaines. Le pont a été réparé après la guerre, après une période de transition qui a vu le retour du bac.
Visuel : Solesmes, l’abbaye vue sous le pont, carte postale, cliché L.L., [début XXe siècle] (Archives départementales de la Sarthe, 2 Fi 1804)
Notre narrateur Jean-Claude(notre historien) toujours aussi attentif à l'histoire de notre parcours et aux magnifiques paysages que nous aurons à découvrir.
GR365
Ecluse N°14
*Photo ci contre,copyright: département Sarthe
"La Guinguette du Viaduc de Chantemesle"
le 7/08/1944 les Allemands quittent Sablé et font sauter le viaduc .
Viaduc de Chantemesle ou Chantemêle de Sablé, construit le 15/04/1861 et le 23/03/1863 pour desservir la ville de la Flèche..
Le site médiéval a été avant tout une forteresse particulièrement bien située, aux confins du Maine et de l'Anjou. C'est à l'abri de cette forteresse que se développe le bourg dont la population devait s'élever au XVe siècle à près de 1 200 habitants. L'actuel château est est bâti sur le site de l'ancien château fort.Au 12 et 13 siècles le seigneur de Sablé S/Sarthe est Guillaume des Roches,Sénéchal d'Anjou,Seigneur de sablé,de Longué-Jumelle,et de Château du Loir,(né en 1165 -mort en 1222)beau-père d'Amaury 1er de Craon Sénéchal d'Anjou et Seigneur de Craon,ils s'illustrèrent ensemble à la bataille de la Roche aux Moines en 1214 contre les troupes de Plantagenêt et de Jean sans Terre et de ses alliés. Durant la guerre de cent ans ,les Anglais s'établissent dans les principaux châteaux de la région: Beaufort,sablé,Le louroux ...il faut attendre Du Gesclin et le Seigneur de Maillé pour reprendre ces positions. C'est à Sablé-sur-Sarthe que fut signé le traité du Verger le 19 août 1488., un événement très important dans la succession au trône de France. Le roi de France Charles VIII avait déclaré la guerre au Duc de Bretagne François II à la suite du mariage par procuration en 1490 d'Anne de Bretagne et de Maximilien Ier Habsbourg héritié du saint empire Germanique.
Au XVII le bourg devient ville dominé par le château de Colbert de Torcy Marquis de Sablé,ministre des affaires étrangères sous Louis XIV.et neveu de Colbert fait édifié sur les plans de l'architecte Desgots.À la fin du siècle, Sablé compte 3 000 habitants. Cet essor va s'arrêter brusquement pendant la période révolutionnaire La ville devient alors un refuge pour les Chouans.
En 1929 Raphael Elizé socialiste et vétérinaire arrière petit fils d'esclave originaire du Lamantin en Martinique est élu Maire ,il passe alors pour le premier Maire Noir de France il sera destitué mais Il poursuivit son métier de vétérinaire, entra en résistance, puis fut dénoncé et déporté en Allemagne au camp de BUCHENWALD où il mourut en 1945.
Château de Sablé : centre technique de la Bibliothèque nationale de France:
Jean Baptiste Colbert de Torcy ministre de Louis XIV achète le château de Sablé en 1711.Des travaux de rénovation en 1715/1728,en 1741 est achevé la rénovation intérieur ,il passe brièvement dans la famille de Rougé .Acheté par la famille Willot en 1918 le château est transformé en manufacture de chicoré.
Ce magnifique "Cèdre" se trouve dans ce parc du château de 16 ha
Église Notre Dame:XVème 26 mars 1662-Pose de la première pierre lors de la réfection du grand autel de Notre Dame, par noble Guillaume Lepelletier, bailli, juge civil et criminel du marquisat de Sablé L'église actuelle a été construite de 1887 à 1891.,L'église Notre Dame de Sablé sur Sarthe aurait été édifiée au XVème siècle. Largement restaurée au cours des siècles elle arbore aujourd'hui un style néo-gothique de la fin du XVIIIème siècle, qui a contribué à mettre en valeur son architecture médiévale.Au cours du troisième quart du XVIIème siècle, le grand autel de l'église est restauré, puis à la fin du premier quart du XVIIIème siècle trois nouvelles cloches sont fondues par des ateliers du Mans.Enfin au milieu du XVIIIème siècle, le clocher est reconstruit, tel que nous pouvons encore le voir aujourd'hui.
Historique: L'église néo-gothique Notre-Dame, qui remplaça l’église Notre-Dame-en-l’Ile, devenue trop exiguë. Elle en a d’ailleurs conservé quatre verrières classées de 1495, qui vinrent s’ajouter à des vitraux rovenant d’ateliers tourangeaux. Les peintures du chœur son d’un peintre académique, Monsieur Matignon.11 juin 1722-Bénédiction par Me Bellesme, curé de Notre Dame, de trois cloches fondues dans la maison du Régiment au faubourg Saint Nicolas, par Asselin, maitre fondeur du Mans.31 octobre 1756-Reconfection de la tour du clocher de Notre Dame, lequel était tombé le 30 juin 1733,et toutes les cloches ont été montées et sonnées ledit jour à la grande satisfaction de toute la ville et des paroisses voisines qui, pendant vingt trois ans et quatre mois, ont été privées de ce plaisir.
8 septembre 1770-Bénédiction du grand autel de l’église Notre Dame, par Me de La Roche, chanoine de Saint Michel de Laval. Cet autel à la romaine a été construit à la diligence et partie à la libéralité de Me Hatton, curé de cette paroisse ; la première pierre avait été posée le 25 juillet de la même année par Jean Baptiste Colbert, marquis de Sablé.
ça c'était avant
Au nord-ouest du somptueux Château de Sablé, l'ancienne Tour des Remparts constitue un des derniers vestiges historiques de l'enceinte médiévale de la ville de Sablé sur Sarthe. Cet édifice est une propriété privée visible de l'extérieur. L'édifice aurait été réalisé au cours du XIVème siècle, puis repris au XVème siècle. Il faisait partie intégrante des fortifications médiévales de la ville qui protégeaient celle-ci des intrus et assuraient sa sécurité. L'ancienne enceinte fortifiée présentait d'après les écrits que nous avons pu retrouver des terrasses, une muraille, trois tours, dont l'ancienne Tour des Remparts ainsi qu'une poterne.(visible au :15 de la rue des Juifs)
Aux alentours de l’an 1010, Geoffroy, seigneur de Sablé, donne aux moines de l’Abbaye de la Couture, au Mans, l’église de Solesmes, avec l’exploitation agricole qui lui est attachée. C’est la naissance de notre Monastère. Nous possédons une copie du XVe siècle de la Charte
dans laquelle Geoffroy atteste solennellement de cette donation, la
faisant signer des évêques du Mans et d’Angers, et plus tard par le roi
d’Angleterre Guillaume le Conquérant. Nous lisons cette charte chaque
année, le 12 octobre, jour anniversaire, selon la tradition orale, de la
dédicace de notre église abbatiale.
Avant la fondation du monastère, il y avait à Solesmes une paroisse fondée peut-être au Ve, plus probablement au VIe ou au VIIe siècle. Cette église était entourée d’un vaste cimetière. Nous conservons encore des sarcophages qui pourraient remonter à l’époque mérovingienne.
Avant la fondation du monastère, il y avait à Solesmes une paroisse fondée peut-être au Ve, plus probablement au VIe ou au VIIe siècle. Cette église était entourée d’un vaste cimetière. Nous conservons encore des sarcophages qui pourraient remonter à l’époque mérovingienne.
Au
cours du XIIe siècle, un seigneur de Sablé qui s’était croisé rapporte
de Terre-Sainte une épine de la couronne d’épines du Christ. Il en
confie la garde au Monastère de Solesmes. La présence de cette Relique
insigne de la passion du Seigneur sera déterminante pour la suite de
l’histoire du monastère, et ce n'est pas un hasard si elle figure au
centre du blason du monastère. En effet, la relique attire les foules et
garantit la renommée et la prospérité du monastère.
La guerre de Cent ans met néanmoins à mal cette prospérité : en 1425, le monastère est brûlé par les Anglais, le village ruiné. Les moines reconstruisent leur église, mais dans des proportions plus modestes que le bâtiment initial : les bas-côtés et la première travée de la nef disparaissent. C’est de cette reconstruction que date la façade actuelle de notre église abbatiale.
La guerre de Cent ans met néanmoins à mal cette prospérité : en 1425, le monastère est brûlé par les Anglais, le village ruiné. Les moines reconstruisent leur église, mais dans des proportions plus modestes que le bâtiment initial : les bas-côtés et la première travée de la nef disparaissent. C’est de cette reconstruction que date la façade actuelle de notre église abbatiale.
La Renaissance est pour le Prieuré
de Solesmes une période florissante. Des personnalités d’envergure vont
se succéder à sa tête et, avec le soutien de Michel Bureau, Abbé de la Couture de 1496 à 1518, engager un profond renouveau spirituel et disciplinaire. Il faut citer ici Jean Bougler, qui fut Prieur
pendant un demi-siècle, de 1505 à 1556. C’est à eux que nous devons
l’achèvement de notre église, et surtout les deux grands ensembles
sculptés de l’église, qu’on appelle les “Saints de Solesmes”.
Après la mort de Jean Bougler, le Monastère est mis en Commende : son supérieur est désormais un laïc, qui perçoit une partie des revenus du monastère sans y loger. La prospérité matérielle s’éloigne, mais aussi la ferveur. En 1664, cependant, le monastère est agrégé à la Congrégation de Saint-Maur. Il revient du même coup à une Observance monastique plus stricte. Ce sont aux mauristes que nous devons la construction du bâtiment que nous appelons “prieuré”, en 1723.
En reprenant la vie monastique à Solesmes, en 1833, dom Guéranger voulut faire revivre la vie contemplative bénédictine, véritable richesse pour l’Église, en donnant comme priorités à ses moines la célébration de la liturgie et l’étude, tempérées par la vie de famille et la séparation du monde.
La croissance de la communauté fut rapide dès les débuts, aussi les bâtiments du Prieuré mauriste furent bientôt trop étroits pour loger tous les moines. Les abbés successifs veillèrent à les agrandir en conséquence, malgré les difficultés de tous genres qui ne manquèrent pas : argent difficile à trouver, expulsions de la communauté en 1880 et 1882, qui dut vivre dans différentes maisons du bourg de Solesmes et des environs, exil en Angleterre de 1901 à 1922, les guerres mondiales…
Le rayonnement du Monastère connut lui aussi une croissance inconnue jusqu’alors. En 150 ans, Solesmes fonda douze nouvelles communautés, parmi lesquelles il faut citer Ligugé, restaurée en 1853, et Sainte-Madeleine de Marseille, fondée en 1865. Neuf sont encore vivantes aujourd’hui. Ces communautés essaimèrent souvent à leur tour, faisant de l’Abbaye sarthoise le chef d’une Congrégation internationale. Le rayonnement de l’Abbaye passe aussi par les travaux menés par les moines : les études en sciences religieuses, la restauration du chant grégorien, l’art sacré, etc.
Ce patrimoine spirituel a été revalorisé par l’apport du dernier concile. Confirmée par l’Église dans son orientation contemplative et son attachement à célébrer la liturgie en latin et en grégorien, la communauté, cent quatre-vingts ans après sa fondation, continue à mener la vie bénédictine selon le charisme propre de son fondateur.
Remontant au XIe siècle pour la partie la plus ancienne, L' église abbatiale fut partiellement reconstruite au XVe siècle, remodelée et enfin allongée au XIXe siècle.
Étroite et longue, l'église est composée de deux volumes qui se font suite : la nef des fidèles, qui correspond à l'église ancienne, datant principalement des XIe et XVe siècles, et le chœur des moines, construit par dom Guéranger en 1865.
Requise par l'installation des grandes orgues, l'occlusion du vitrail qui éclairait jadis le fond de la nef obscurcit désormais plusieurs travées. Mais elle favorise une heureuse progression vers la lumière qui, aux heures du matin, inonde le chœur.
À l'origine, l'église possédait deux bas côtés qui furent détruits pendant la guerre de Cent Ans. Les ouvertures furent alors murées. C'est dom Guéranger qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les a ré-ouvertes pour y aménager les chapelles latérales. Les chapelles du côté gauche donnent sur le Cloître et sont donc aveugles.
En revanche, celles du côté droit ont été ornées de vitraux, qui datent tous des années 1930. La chapelle du Sacré-cœur, la plus grande des chapelle latérales, est ornée de trois vitraux réalisés sur des dessins originaux de Maurice Denis. Les vitraux des quatre autres chapelles sont des créations de Pauline Peugniez, qui fut l'élève de Maurice Denis.
Dans la nef, sur la droite se dresse une statue de saint Pierre, patron du Monastère revêtu des habits pontificaux, coiffé de la Tiare, tenant en mains deux énormes clefs, conformément à l'iconographie traditionnelle. Réalisée à la fin du XVe siècle, elle a été érigée à cet endroit par dom Guéranger en 1870, à l'occasion de la définition du dogme de l'infaillibilité pontificale. Une inscription en grecque, latin et français est gravée sur le socle Elle figurait jadis sous la fameuse statue de saint Pierre de Rome : “Contemplez le Dieu Verbe, la pierre divinement taillée dans l'or. Établi sur elle, je suis inébranlable”.
Après la mort de Jean Bougler, le Monastère est mis en Commende : son supérieur est désormais un laïc, qui perçoit une partie des revenus du monastère sans y loger. La prospérité matérielle s’éloigne, mais aussi la ferveur. En 1664, cependant, le monastère est agrégé à la Congrégation de Saint-Maur. Il revient du même coup à une Observance monastique plus stricte. Ce sont aux mauristes que nous devons la construction du bâtiment que nous appelons “prieuré”, en 1723.
En reprenant la vie monastique à Solesmes, en 1833, dom Guéranger voulut faire revivre la vie contemplative bénédictine, véritable richesse pour l’Église, en donnant comme priorités à ses moines la célébration de la liturgie et l’étude, tempérées par la vie de famille et la séparation du monde.
La croissance de la communauté fut rapide dès les débuts, aussi les bâtiments du Prieuré mauriste furent bientôt trop étroits pour loger tous les moines. Les abbés successifs veillèrent à les agrandir en conséquence, malgré les difficultés de tous genres qui ne manquèrent pas : argent difficile à trouver, expulsions de la communauté en 1880 et 1882, qui dut vivre dans différentes maisons du bourg de Solesmes et des environs, exil en Angleterre de 1901 à 1922, les guerres mondiales…
Le rayonnement du Monastère connut lui aussi une croissance inconnue jusqu’alors. En 150 ans, Solesmes fonda douze nouvelles communautés, parmi lesquelles il faut citer Ligugé, restaurée en 1853, et Sainte-Madeleine de Marseille, fondée en 1865. Neuf sont encore vivantes aujourd’hui. Ces communautés essaimèrent souvent à leur tour, faisant de l’Abbaye sarthoise le chef d’une Congrégation internationale. Le rayonnement de l’Abbaye passe aussi par les travaux menés par les moines : les études en sciences religieuses, la restauration du chant grégorien, l’art sacré, etc.
Ce patrimoine spirituel a été revalorisé par l’apport du dernier concile. Confirmée par l’Église dans son orientation contemplative et son attachement à célébrer la liturgie en latin et en grégorien, la communauté, cent quatre-vingts ans après sa fondation, continue à mener la vie bénédictine selon le charisme propre de son fondateur.
Remontant au XIe siècle pour la partie la plus ancienne, L' église abbatiale fut partiellement reconstruite au XVe siècle, remodelée et enfin allongée au XIXe siècle.
Étroite et longue, l'église est composée de deux volumes qui se font suite : la nef des fidèles, qui correspond à l'église ancienne, datant principalement des XIe et XVe siècles, et le chœur des moines, construit par dom Guéranger en 1865.
Requise par l'installation des grandes orgues, l'occlusion du vitrail qui éclairait jadis le fond de la nef obscurcit désormais plusieurs travées. Mais elle favorise une heureuse progression vers la lumière qui, aux heures du matin, inonde le chœur.
À l'origine, l'église possédait deux bas côtés qui furent détruits pendant la guerre de Cent Ans. Les ouvertures furent alors murées. C'est dom Guéranger qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les a ré-ouvertes pour y aménager les chapelles latérales. Les chapelles du côté gauche donnent sur le Cloître et sont donc aveugles.
En revanche, celles du côté droit ont été ornées de vitraux, qui datent tous des années 1930. La chapelle du Sacré-cœur, la plus grande des chapelle latérales, est ornée de trois vitraux réalisés sur des dessins originaux de Maurice Denis. Les vitraux des quatre autres chapelles sont des créations de Pauline Peugniez, qui fut l'élève de Maurice Denis.
Dans la nef, sur la droite se dresse une statue de saint Pierre, patron du Monastère revêtu des habits pontificaux, coiffé de la Tiare, tenant en mains deux énormes clefs, conformément à l'iconographie traditionnelle. Réalisée à la fin du XVe siècle, elle a été érigée à cet endroit par dom Guéranger en 1870, à l'occasion de la définition du dogme de l'infaillibilité pontificale. Une inscription en grecque, latin et français est gravée sur le socle Elle figurait jadis sous la fameuse statue de saint Pierre de Rome : “Contemplez le Dieu Verbe, la pierre divinement taillée dans l'or. Établi sur elle, je suis inébranlable”.
Les Stalles du Chœur
de l' église abbatiale sont au nombre de soixante-quatre. Leur
disposition actuelle date de 1865, lorsque le chœur fut construit.
Vingt-quatre d'entre elles datent de la seconde moitié du XVIe
siècle. À l'origine, elles étaient placées dans la nef, en avant du
transept, dix de chaque côté et quatre en retour, face à l'autel. Les
personnages apparaissant en buste étaient alors disposés sur deux
rangées, l'un au-dessus de l'autre.
Ces personnages représentent les ancêtres du Christ, depuis Jessé, le père de David. De Jessé part une tige qui, de buste en buste, arrive à la Vierge Marie portant l'enfant Jésus. C'est le rameau de Jessé, dont Isaïe avait prophétisé qu'il donnerait naissance au Messie (Is 11, 1). Nos stalles rassemblent les ancêtres du Christ cités par la généalogie de l’évangile de Matthieu (Mt 1,1-17), et ceux de l’évangile de Luc (Lc 3, 23-38), les premiers étant situés du côté gauche du chœur, les autres du côté droit.
Ces personnages représentent les ancêtres du Christ, depuis Jessé, le père de David. De Jessé part une tige qui, de buste en buste, arrive à la Vierge Marie portant l'enfant Jésus. C'est le rameau de Jessé, dont Isaïe avait prophétisé qu'il donnerait naissance au Messie (Is 11, 1). Nos stalles rassemblent les ancêtres du Christ cités par la généalogie de l’évangile de Matthieu (Mt 1,1-17), et ceux de l’évangile de Luc (Lc 3, 23-38), les premiers étant situés du côté gauche du chœur, les autres du côté droit.
La
tribune du fond de notre église abbatiale a d'abord été occupée par un
orgue de Charles Verschneider (1857), puis par un Gonzalez inauguré en
1934.
L'orgue actuel est dû au facteur strasbourgeois Curt Schwenkedel. Il s'agit d'un orgue de 39 jeux, à traction mécanique. Il fut inauguré le 22 octobre 1967 par Gaston Litaize. Il appartient à la génération des instruments néo-baroques, imitations libres des orgues anciens du Nord de l'Europe.
Conçu pour faire valoir des musiques à forts contrastes, comme les préludes de Buxtehude, l'orgue a des plans sonores tranchés : un positif aux couleurs délicates, un grand-orgue reposant sur des principaux très poussés et un récit aérien. Les tourelles de pédale isolées viennent du modèle nord-européen. Certains jeux pourtant invitent à une autre musique, le cornet très ancienne France du récit, par exemple, ou sa trompette. L'harmonisation a été confiée à Laurent Steinmetz. De type plein-vent, sur des tuyaux aux pieds largement ouverts, elle favorise la réaction au toucher du clavier.
La tuyauterie a été partiellement modifiée à plusieurs reprises : en 1977 par Pierre Chéron, en 2009 par Denis Lacorre, et en 2010 par Jean-Marie Tricoteaux. La bibliothèque occupe un bâtiment réalisé à cet usage en 1937, par Dom Paul Bellot, moine de Solesmes et architecte, ainsi qu'une partie du bâtiment construit en 1896, avant le départ en exil. Il faut y ajouter le Scriptorium également bâti en 1896, mais dans un style très différent des autres bâtiments.
La bibliothèque compte environ deux cent mille volumes. Elle s'est constitutée à partir de la restauration du Monastère en 1833. Elle contient beaucoup d'ouvrages de patristique, de théologie et de liturgie, qui sont utilisés par les moines pour leur Lectio Divina et pour approfondir leur foi par l'étude. Elle comprend aussi beaucoup d'autres ouvrages appartenant à d'autres domaines de la culture, notamment l'histoire, la littérature et l'art en général. Car une bibliothèque monastique est au service de tout ce qui est beau et vrai. Les messieurs peuvent venir y travailler sur rendez-vous avec le père bibliothécaire.Dom Paul Bellot (1876-1944) devint moine en 1902, après avoir obtenu son diplôme d'architecte aux Beaux-Arts, à Paris. Après sa profession de foi en 1904, il inaugura une féconde carrière d'architecte, entièrement ordonnée à la gloire de Dieu. Il s'initia à l'utilisation de la brique à l'Abbaye néerlandaise d'Oosterhout, qui était alors le lieu de refuge des moines de Saint-Paul de Wisques. Il y acquit l'expérience qui lui permit de réaliser son œuvre majeure, l'Abbaye de Quarr, lieu de refuge de notre communauté. Il construisit de nombreuses autres églises et maisons religieuses, en France et à l'étranger. Ses œuvres révèlent une science des proportions, un sens de la distribution de la lumière et de la signification des formes qui le firent reconnaître comme un maître de l'architecture religieuse contemporaine et un chef d'école. À Solesmes, il réalisé la bibliothèque, le grand Cloître ainsi que l'oratoire du père Abbé. Il mourut au Canada, où il avait été appelé pour achever la construction de l'Oratoire Saint-Joseph et dresser les plans de l'abbaye Saint-Benoît-du-Lac.
L'orgue actuel est dû au facteur strasbourgeois Curt Schwenkedel. Il s'agit d'un orgue de 39 jeux, à traction mécanique. Il fut inauguré le 22 octobre 1967 par Gaston Litaize. Il appartient à la génération des instruments néo-baroques, imitations libres des orgues anciens du Nord de l'Europe.
Conçu pour faire valoir des musiques à forts contrastes, comme les préludes de Buxtehude, l'orgue a des plans sonores tranchés : un positif aux couleurs délicates, un grand-orgue reposant sur des principaux très poussés et un récit aérien. Les tourelles de pédale isolées viennent du modèle nord-européen. Certains jeux pourtant invitent à une autre musique, le cornet très ancienne France du récit, par exemple, ou sa trompette. L'harmonisation a été confiée à Laurent Steinmetz. De type plein-vent, sur des tuyaux aux pieds largement ouverts, elle favorise la réaction au toucher du clavier.
La tuyauterie a été partiellement modifiée à plusieurs reprises : en 1977 par Pierre Chéron, en 2009 par Denis Lacorre, et en 2010 par Jean-Marie Tricoteaux. La bibliothèque occupe un bâtiment réalisé à cet usage en 1937, par Dom Paul Bellot, moine de Solesmes et architecte, ainsi qu'une partie du bâtiment construit en 1896, avant le départ en exil. Il faut y ajouter le Scriptorium également bâti en 1896, mais dans un style très différent des autres bâtiments.
La bibliothèque compte environ deux cent mille volumes. Elle s'est constitutée à partir de la restauration du Monastère en 1833. Elle contient beaucoup d'ouvrages de patristique, de théologie et de liturgie, qui sont utilisés par les moines pour leur Lectio Divina et pour approfondir leur foi par l'étude. Elle comprend aussi beaucoup d'autres ouvrages appartenant à d'autres domaines de la culture, notamment l'histoire, la littérature et l'art en général. Car une bibliothèque monastique est au service de tout ce qui est beau et vrai. Les messieurs peuvent venir y travailler sur rendez-vous avec le père bibliothécaire.Dom Paul Bellot (1876-1944) devint moine en 1902, après avoir obtenu son diplôme d'architecte aux Beaux-Arts, à Paris. Après sa profession de foi en 1904, il inaugura une féconde carrière d'architecte, entièrement ordonnée à la gloire de Dieu. Il s'initia à l'utilisation de la brique à l'Abbaye néerlandaise d'Oosterhout, qui était alors le lieu de refuge des moines de Saint-Paul de Wisques. Il y acquit l'expérience qui lui permit de réaliser son œuvre majeure, l'Abbaye de Quarr, lieu de refuge de notre communauté. Il construisit de nombreuses autres églises et maisons religieuses, en France et à l'étranger. Ses œuvres révèlent une science des proportions, un sens de la distribution de la lumière et de la signification des formes qui le firent reconnaître comme un maître de l'architecture religieuse contemporaine et un chef d'école. À Solesmes, il réalisé la bibliothèque, le grand Cloître ainsi que l'oratoire du père Abbé. Il mourut au Canada, où il avait été appelé pour achever la construction de l'Oratoire Saint-Joseph et dresser les plans de l'abbaye Saint-Benoît-du-Lac.
Dom Henri de Laborde (1895-1973), entré dans notre communauté en 1916, fut nommé Sacristain
au retour de l'exil, en 1922. Il le demeura pendant 39 ans. C'est lui
qui réalisa presque tous les vêtements liturgiques de la sacrisite,
en particulier le Pontificalrouge, dit de David et Saül, et le pontifical blanc, dit des ananas, où
éclate particulièrement son sens très sûr des couleurs. Il rénova
également les chapelles de la nef de l' église, et décora l'oratoire
du père Abbé,
réalisé par dom Bellot. En collaboration avec dom Le Corre, il aménagea
la crypte autour du gisant de dom Guéranger, œuvre de Henri Charlier.
Dom de Laborde fut souvent demandé par les évêchés ou les paroisses pour
réaliser des autels ou dessiner de nouveaux ornements.
Dom Paul Le Corre (1895-1984) entra à Quarr en 1913, mais fut mobilisé et participa à la guerre de 14-18. Il ne fit Profession qu'en 1920. Lui aussi était doué d'un grand sens artistique. Ses domaines de prédilection étaient la photographie et l'orfèvrerie. La Sacristie lui doit plusieurs calices et ciboires d'une grande beauté. Il fut également appelé à exercer son art en faveur d'autres sanctuaires.
Dom Paul Le Corre (1895-1984) entra à Quarr en 1913, mais fut mobilisé et participa à la guerre de 14-18. Il ne fit Profession qu'en 1920. Lui aussi était doué d'un grand sens artistique. Ses domaines de prédilection étaient la photographie et l'orfèvrerie. La Sacristie lui doit plusieurs calices et ciboires d'une grande beauté. Il fut également appelé à exercer son art en faveur d'autres sanctuaires.
Pique-Nique
Détente
APRÈS-MIDI DIRECTION: PARCE S/SARTHE:
Itinéraire: Groupe
Nombre de participants: 24 le matin
Terrain: Bitume+chemins
Temps: Très beau temps
Départ: 13mn59
Stationnement:Parking
Durée: +/-2h46mnmn au GPS
Parcours: 8,6Km
Difficulté: Facile
Dénivelé Positif: +110
Dénivelé Négatif: -108m
Point Haut: 68m
Point Bas:8m
Balisage:
Températures: 20°
Historique:L’ancienneté du site de Parcé est confirmée, aux VIIIeet IXesiècles, par les mentions des chapelles Saint-Pierre et Saint-Martin. Inscrit dans un large méandre de la Sarthe, le village prospère au bord de la rivière, lieu de vie et de commerce.La cité s’établit, au Xesiècle au temps du Seigneur Ravadun, autour d’une motte naturelle fortifiée sur laquelle un château fut édifié. Détruit en 1370 par les Anglais,à la fin de la guerre de Cent Ans, le village est reconstruit par les Parcéens avec les pierres des anciennes fortifications.Le patrimoine architectural de Parcé présente aujourd’hui un caractère bâti d’une grande homogénéité relevant principalement des XVeet XVIesiècles..
PARCOURS RANDO:
Départ :Tour Saint-Pierre. La Tour Saint-Pierre est le plus ancien édifice du village.Remarquez une tête de bélier sur l’angle Nord-Est de la tour(signe de ralliement des pèlerins se rendant à St-Martin-de-Tours et St-Jacques-de-Compostelle), et un cadran solaire sur la face sud.Empruntez les deux ruelles -dont l'une porte le nom évocateur de “Réveille-chien” -pour rejoindre la rue du Four où les Parcéens venaient autrefois faire cuire leur pain,moyennant une redevance.Passez par le Carrefour de la Tête Noire appelé ainsi parce qu’un homme revenant de Terre Sainte marqua sa maison d’une enseigne portant une tête de Maure.Descendez vers la rue de l’Échelle où à l’époque féodale une petite échelle permettait d’accéder au château.Remarquez les pans coupés des maisons qui facilitaient les virages des charrettes aux angles des rues étroites.Prenez à droite la rue des Châteliers, petite ruelle fleurie où vous verrez l’emplacement d’un ancien grenier à sel de1626et, au bout, un des puits du village. Montez la rue de la Motte, à gauche.Tout en haut, le Calvaire,situé sur un éperon rocheux,domine la vallée de la Sarthe.En face, le cimetière. Sur le portail en pierre de taille du pays, remarquez le médaillon appelé “La Camarde”représentant la Mort. Un peu plus loin, la Chapelle du cimetière, du XVesiècle. Redescendez parla rue Basse qui empreinte le tracé des anciennes fortifications et est bordée de maisons du XVesiècle,du XVIesiècle et de caves creusées sous la Motte (lieux privés non accessibles au public).La maison de l’Ancien Tripotà votre droite,du XVIesiècle, fut un lieu de jeux et de plaisirs. Un peu plus loin sur la droite, une ouverture sur la Sarthe conduit au “Port aux Vaches”et invite à la promenade le long de la rivière par son chemin de halage.La distinction “Petites Cités de Caractère”est délivrée aux petites villes et villages des Pays de la Loire possédant un patrimoine architectural et naturel remarquable et répondant aux critères essentiels d’une charte d’accueil du visiteur. Garantie de qualité, ce label impose aux communes du réseau de poursuivre sans cesse les efforts de mise en valeur de leurs attraits par la réhabilitation, la promotion et l’animation. Par leurs diversités, les Petites Cités de Caractère des Pays de la Loire présentent toutes une authenticité historique et sont le reflet du territoire géographique auquel elles appartiennent.
Liens: http://www.pcc-paysdelaloire.fr/BO/IMG/visuels_pcc/documents/COMM_29_4_Parcours%20de%20Parce%20sur%20Sarthe.pdf
Un peu excentrée, la maison de Claude Chappe se situe rue Vivier. Il y réalisa, en 1791, la première expérience de télégraphie optique entre Brûlon et Parcé.
Voici la quatrième église construite sur ce site,dans une paroisse qui existe depuis le VI siècle. Il subsiste une partie de l'ancienne église du XIV siècle et trois vitraux. Quatorze fenêtres sont du XIX,œuvres des célèbres ateliers du Mans et de la région..
Historique: 770, Charlemagne confirme à l'abbaye de saint-martin-de-Tours leur possession de deux chapelles à Parcé.
1050,Hugues 1er de Parcé reconstruit les deux églises en pierre.
1370, Guerre de cent ans ,incendie des deux églises par les Anglais. Seule l'église saint-Martin est rebâtie.
1887,Construction de l'église actuelle. La sacristie,dite "chapelle aux hommes" date du XIV siècle.
SAINT-JACQUES -DE-COMPOSTELLE: Au moyen âge,les pèlerins venant de Bretagne,de Normandie, et d'Angleterre passaient par PARCE S/SARTHE pour se rendre à saint-Martin-De-Tours, et saint-Jacques-De-Compostelle. Une tête de bélier sur l'angle N-E de la tour Saint pierre indique le point de ralliement.
LES VITRAUX D'ALBERT MAIGNAN , peintre et sculpteur,Albert Maignan est né à Beaumont-sur-Sarthe en 1845 décédé en 1908. Il est dessinateur de vitraux bien connus dans la région. L'église de Parcé lui doit le grand St Pierre et les trois vitraux qui l'entoure . Ces vitraux sont inscrits à l'inventaire des monuments Historiques.
LE CHRIST DU XVI: Grandeur nature et finement sculpté en chêne,les lèvres amorcent un léger sourire renforçant ainsi l'expression de sérénité qui se dégage de cette sculpture.
LES STALLES DU XV: Les stalles et la boiserie du fond du choeur sont classées. Avec les bancs en chêne de la nef, cet ensemble vient de l'ancienne église.
LA CHAPELLE AUX HOMMES: Seule partie de l'église du XIV ,qui existe encore aujourd'hui. Sur le toit,reste une élégante échauguette. Au-dessus de l'entrée extérieure, saint Martin à cheval est sculpté en pierre.
PARMI CEUX QUI ONT ÉTÉ INHUMES: Dans le "Caveau voûté" ou "Enfer"
- En 1389 JEAN II de champagne à 88ans
et en 1410, Isabelle,sa femme à 102ans
-En 1436,JEAN III de Champagne ,à 86ans
-En 1486, PIERRE Ier de Champagne à 101ans
et en 1491,Marie de Laval ,sa femme
"Les Seigneurs de Champagne avaient leur sépulture dans nos églises au-devant du grand autel"
L'église principale de Saint-Pierre,incendié en 1370, n'a toujours pas été reconstruite.
Seule sa tour existe toujours sous le nom de la paroisse.
Réparation du clocher:1878
Réfection de la voute:1898
Le Retable:1787
Statue du Sacré Cœur par Raymond Dubois 1904-1982.
Confessionnal de bois XIX.
Autel de marbre du XVIII/XIX,Tabernacle de marbre XVIII/XIX,le mobilier de la fin du XIX
Une chaire en Bois 1863
Cet
édifice imposant est en fait le clocher de l'ancienne église du
village, édifiée au XIIè siècle et détruite deux siècles plus tard.
La hauteur de la tour, dépassant de loin les toitures des maisons
environnantes, laisse aisément imaginer la taille que devait avoir
l'édifice religieux d'origine!
La Tour Saint Pierre est construite en pierre grise de pays et
enduit, et recouverte d'un toit en tuiles d'ardoises plates à deux pans.
Une sorte de drapeau de fer forgé a été installé au sommet du faitage au XIXème siècle et indique la direction du vent.
La Tour Saint Pierre a été classée par le Ministère de la Culture français dès 1963.
Depuis le XIVè siècle, la Tour Saint Pierre sert de beffroi au village de Parcé sur Sarthe.
Les cloches placées derrières ses ouvertures en forme d'ogive sonnent pour avertir la population en cas de danger.
En outre, un cadran solaire de forme carré a été intégré à la façade principale de la Tour. Il se situe juste en dessous des baies du clocher.
Ne repartez pas sans admirer l'angle nord-est qui abrite une sculpture représentant une tête de bélier. Celle-ci serait liée au pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.
" Les Écuries"
Au Moyen age, le moulin du bourg de Parcé dont les fondations remontent au 10è siècles avait un mécanisme constitué d'une roue en bois alimentée en dessous par la Sarthe.Cette roue actionnait une meule de pierre monolithique par l'intermédiaire de deux engrenages d'angle en bois,les rouets. Avant la révolution s'ajoute un petit moulin à tan qui broie l'écorce de chêne où de châtaignier pour le tannage des peaux. Il exploite l'énergie d'une plus petite roue aujourd'hui disparue. Le barrage n'existant pas ,c'était des digues qui canalisaient la rivière. Les Seigneurs des environs en étaient les propriétaires. Dans les années 1830,avec son élévation sur 4 étages, dites "technologie à l'anglaise" et l'adaptation de transmissions en fonte permettant de multiplier les paires de meules, le moulin produit alors la farine de blé de façon industrielle en exploitant l'énergie fournie par la grande roue extérieure de 6,60m de diamètre couplée à une roue intérieure de 5,50m. Au milieu du 20è siècle des machines à cylindres et des broyeurs électriques remplacent les meules pour fabriquer de la farine animale. L'activité industrielle du moulin du bourg s'arrêtera en 1974. le moulin a été racheté en 2010 par Isabelle
et Jean François Monnet ,la restauration de la roue en 2016 avec ses 1400 boulons.
.
une tite pause histoire de recharger nos batteries
En face de nous sur l'autre rive "AVOISE"
on peut apercevoir le manoir de la Perrine de Cry XVIè
La Croix Saint André: était à l'origine en bois ,elle fut rénovée en 1942 et remplacée par une croix en marbre.De cette croix on peut apercevoir le manoir de la Perrine de Cry situé sur la commune d'Avoise.
La croix du bois de l'Hommeau
PHOTO SOUVENIRS DE NOTRE GROUPE DU JOUR
Anecdote:
Le "MOULIN D'IGNERE" que Marcel Pagnol acheta en 1930
pour le revendre une vingtaine d'années plus tard .
Marcel Pagnol est venu une première fois dans la Sarthe, en 1929, à l'invitation de Raymond Boulay. À la Libération, Pagnol est à Parcé.Marcel et Jacqueline Pagnol vont vivre des moments très forts à Ignières, comme l'arrivée des Américains à Parcé, en août 1944. Ils y reçoivent aussi des amis comme Fernandel - dont le chien est enterré dans la propriété sarthoise des Boulay - Marcel Achard ou Michel Simon. Et puis, dans la Sarthe, Marcel s'adonne pleinement aux joies du bricolage, dont il raffole. « Il n'arrêtait pas ! assure Thierry. Les oeillets d'Ugolin, il a réellement essayé de les planter ! C'était pendant la guerre. Car il ne voulait pas tourner pour les Allemands et ne pouvait plus vivre de son métier. Mais il a aussi fabriqué des sous-marins, des bagnoles à trois roues... Et quand un ouvrier venait travailler au moulin, il restait derrière lui. Non pas pour le surveiller mais pour regarder comment il faisait. Il avait cette intelligence d'être constamment ouvert à l'autre. ».
« Un jour de 1947, un reporter est venu le voir à Ignières. Avisant un bonhomme qui bricolait sous sa camionnette, il lui demanda s'il pouvait parler à Marcel Pagnol. L'homme glissa de dessous le véhicule, tout noir de graisse, et lui dit : « Vous venez de le faire. » »
MERCI AUX ORGANISATEURS DE CE PARCOURS:
JEAN-CLAUDE ,LOUISETTE,JEANNOT et CRI-CRI
* Capture photos avec petit APN de poche
*Si vous avez constaté des erreurs me le faire savoir merci*Pour ceux qui désirent des photos en format "normal" ,je suis à votre disposition;
*Adresse mail: rando-libre72@gmail.com
*Photos sous copyright (Busson Jean-Guy) et D.R (droit réservé)
*Le copyright :trans-vidéo72 étant un D.R également de Mr Busson Jean-Guy
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