Randonnée de "Mulsanne"
Jeudi 06 Février 2020
Itinéraire: Groupe
Nombre de participants: 94
Terrain: Bitume+ chemins sapins
Temps: très frais avec beau soleil
Départ: 14h05mn Stationnement:Parking salle des fêtes
Durée: +/-3H08mn40s
Parcours:de 11,2km
Difficulté: un parcours sans difficultés,
Dénivelé Positif: +129m
Dénivelé Négatif: -129m
Point Haut: 70m
Point Bas: 33m
Balisage: Bleu+Jaune
Températures:
EN COURS DE REALISATION
HISTORIQUE:
Au temps des rois, deux domaines seigneuriaux existaient sur le territoire de Mulsanne :
- Le domaine des Hunaudières situé au Nord Ouest, est séparé du domaine des Rochères par la route royale Tours – Caen. Ce vaste domaine s’étendait bien au-delà de Mulsanne sur le territoire d’Arnage. Il est constitué d’une mosaïque de terres labourables, de sapinières et de landes.
- Le domaine des Rochères, situé à l’Est de la commune, est entièrement occupé par des sapinières et des landes. Il est parcouru par l’Allée de la Rochère menant au château. Cette voie formait frontière avec de petites parcelles exploitées. Le château endommagé par les Allemands en 1944 et aujourd’hui rasé, dominait le Belinois. La futaie résineuse de ce domaine caractérise aujourd’hui encore fortement la commune. Les pins maritimes sont omniprésents à Mulsanne.
L’église, construite au 13e siècle, est dédiée à Sainte Marie-Magdeleine. Elle rassemble autour d’elle quelques habitations. L’ensemble est nommé le « Vieux Bourg ».
Par opposition, le Bourg Neuf désigne l’ensemble des maisons et auberges installées le long de la voie royale (actuelle route Tours). Il est composé de 2 pôles :
- L’un au débouché de l’actuelle rue des écoles appelée alors « chemin d’intérêt commun de Mulsanne à Teloché »,
- L’autre un peu plus au nord à l’intersection avec l’actuelle rue du stade.
Progressivement, le vieux bourg et le bourg neuf tendent à se rejoindre par la construction de maisons le long des axes routiers les reliant.
Jusqu’aux années 1960, l’accroissement du bourg s’est effectué par simple remplissage et densification le long du réseau aviaire entre les 3 pôles anciens.
En 1971, une nouvelle zone d’aménagement concerté pour l’habitat est créée à Mulsanne sur des terres du domaine de la Rochère rachetées par le Conseil Général de la Sarthe à M. Yvon, exploitant forestier. Deux tranches sont reconnaissables :
- La première de petites maisons similaires de type « Chalandonnettes » sur des parcelles longues et étroites réparties dans un espace collectif largement présent (côté Flora Tristan),
- Une seconde tranche implantée d’habitations isolées au milieu de vastes parcelles de formes variées, avec des espaces communs plus réduits (côté Paul Cézanne).
En 1976, Mulsanne compte 3383 habitants et en 1985, 5001 habitants.
Dernier lotissement construit le domaine du Fontenoy et ses 44 logements (près de la salle Édith Piaf), a amené un renouveau dans les effectifs de l’école Paul Cézanne.
En 1999, il y avait 5299 habitants.
Un projet d’aménagement pour la construction de logements de l’autre côté de la nationale enrayera la chute démographique de la commune passée en 2004 sous la barre des 4800 habitants.
Les premières habitations de la ZAC de Bellevue côté sud-est de la route nationale verront le jour 2007.
La paroisse et la commune de Mulsanne (Murcena, Mulsenna, Mercenne) sont situées dans le canton d’Ecommoy. Elle faisait partie, avant la révolution, de la Quinte ou banlieue du Mans. La paroisse de Mulsanne était l’une des plus anciennes du chapitre de l’Église du Mans.
Autour de 1040, Gervais de Château-du-Loir, évêque du Mans, retira l’église de Mulsanne des mains du seigneur laïc qui la possédait injustement pour la rendre aux chanoines de sa cathédrale.
La cure, une des quarante à la présentation du chapitre, était estimée à 400 livres à la fin du 18e siècle. Elle possédait en bien-fonds en 1773, le presbytère composé d’une maison et autres bâtiments, cours, jardins, terres labourables et prés, deux maisons de bourg avec jardins et deux pièces de terre.
L’église primitive dédiée à Notre Dame pour certains et Sainte Madeleine pour d’autres était de style ogivale du 13e siècle, petite et peu remarquable, avec clocher en flèche. Elle fut achetée en 1793 par Noël Bouchevereau comme bien national et cédée à la commune en 1801 au moment du rétablissement du culte. Les habitants lui en remboursèrent le prix au moyen d’une souscription volontaire.
En 1838, elle tombait en ruines. M. l’abbé Rottier de Moncé, propriétaire du château du Plessis-Belin, à Saint-Gervais, résolut, en 1939, de la faire reconstruire, prenant tous les frais à sa charge à l’exception des livraisons des matériaux nécessaires.
LES LAVOIRS
Face au moulin de la Madeleine se dresse le lavoir de la Madeleine. Récemment un aménagement de loisir a été réalisé permettant ainsi aux promeneurs de faire une pause ou un pique-nique au cœur du patrimoine de la commune.
Un peu en amont, rue de l’église, un autre lavoir est visible. Accessible uniquement du regard, il offre un exemple fidèle des lieux de rencontres des femmes lors des siècles passés.
VOILA , POUR VOUS AIDER A VENIR SUR PLACE DÉCOUVRIR MULSANNE
La ville de Mulsanne offre un cadre naturel privilégié avec ses 720 hectares de forêts.
LE SQUARE BENTLEY:
Le végétal est à l’honneur au sein du square Bentley, avec une variété étendue puisqu’on y trouve 55 espèces différentes. Les enfants peuvent s’amuser sur les aires de jeux tout en restant à l’ombre l’été.
Le square se situe avenue de Bönen, à côté de la MAS des Mélisses et en face de Carrefour Market.
LES TERRASSES DU PONTVILLAIN:
Il s’agit d’un parc aménagé, comme son nom l’indique, sur plusieurs niveaux. Un endroit très paisible à l’ombre des tilleuls. Cet espace se situe rue de l’Église.
LES LAVOIRS:
À l’entrée de la commune sur votre droite, venant de Tours, se dresse le lavoir de la Madeleine. Récemment un aménagement de loisir a été réalisé permettant ainsi aux promeneurs de faire une pause ou un pique-nique au cœur du patrimoine de la commune.
Un peu en amont, rue de l’église, un autre lavoir est visible. Accessible uniquement du regard, il offre un exemple fidèle des lieux de rencontres des femmes lors des siècles passés.
LE VERGER ET REFUGE LPO
Il s’agit d’un hectare et demi de verger et d’espace vert. En tout, ce sont pratiquement une centaine de végétaux qui ont été plantés, dont 35 à 40 arbres fruitiers. Les espèces locales ont été privilégiées, telle que la reinette de bois Martin, mais aussi des espèces exotiques comme le kiwi, en raison de son acclimatation facile dans notre région. Nous avons aussi respecté le milieu naturel en faisant du paillage naturel, ou à base de toile de jute aux pieds de certaines plantations. Les membres de la Ligue de défense des oiseaux (LPO) nous ont conseillés dans le choix d’essences d’arbres, afin que ces derniers puissent aussi servir de garde-manger à la faune environnante.
Sur ce site, on peut aussi s’intéresser à la vie des abeilles, guêpes et autres papillons en les observant dans un hôtel à insectes. C’est le doux nom d’une cabane en bois remplie de rondins et paillis divers.
Les circuits de randonnées:Le territoire de la commune propose aux passionnés de nature et de randonnées, le circuit jaune du P’tit Chien de 17,2 km, ainsi que ses deux variantes : le petit Midi 12,4 km, le Houx 7 km.
Le Circuit du Petit Chien:D’une distance de 17,2 km, soit 4 h 25 environ de promenade, le circuit comprend plus de 70 % de sentiers variés en sous-bois. Le circuit n’est pas praticable pendant les manifestations A.C.O (Automobile Club de l’Ouest).
- Suivre la signalétique à gauche du panneau d’information, qui vous fait traverser le square Bentley dans sa totalité. Sortir du square et traverser la rue des pins au passage piétonnier, prendre à gauche et remonter la rue jusqu’à l’église.
- Descendre la rue de l’église en passant par les terrasses du Pontvillain (à voir l’ancien lavoir sur le Pontvillain).
- Emprunter la route de la Chesnaie à droite jusqu’à la D338 (à voir l’ancien lavoir de la Madeleine à droite avant la départementale). Traverser la D338 et prendre le chemin de la Fuie.
- Suivre le chemin jaune pour arriver au petit rond-point de la rue du Stade. Tourner à gauche après le stade de la Houssière, emprunter le chemin de l’A.C.O qui longe les terrains de sports jusqu’au parking A.C.O des 24 heures.
- Monter jusqu’à l’ancien château d’eau et prendre à gauche puis suivre le chemin balisé.
- Après le croisement avec l’allée cavalière, prendre à droite, passer sous deux lignes haute tension puis au croisement à droite.
- Variante du point 6. Il est également possible d’aller en face vers le monument Canadien (environ 250 m), témoin du crash d’un avion allié le 23 mai 1944. Au monument Canadien faire demi-tour, suivre la grande allée sur 100 m environ. Tourner à gauche et suivre l’ancien GR 36. Continuer jusqu’à la D140 (circuit des 24 Heures). Traverser, après environ 250 m, entrer à gauche dans le bois.
- Longer le circuit sur la droite (« S » d’Arnage appelé aussi « virage d’Indianapolis »), au 2e virage, le quitter en direction de la Lande du Tertre. Petite route goudronnée puis chemin à droite. Suivre l’ancien GR 36 jusqu’à la Pincenardière en traversant une belle châtaigneraie (à voir le stade d’entraînement du Mans FC).
- Quitter le GR 36 tout à droite en direction le Petit Midi. Suivre la grande allée.
- Au carrefour, tourner à gauche en restant derrière le rail de sécurité en direction du Mans sur 200 m. Traverser la D338 (avec prudence) et longer la route de la Closerie jusqu’à la D140 ter.
- Traverser la D140 ter pour rejoindre le boulevard des Grands Rôtis. Après 50 m, il est possible de retourner au point de départ (square Bentley), en empruntant le parcours du Petit Midi ou de continuer.
- Traverser le boulevard des Grands Rôtis vers la droite. Continuer pendant 400 m, puis prendre à gauche le long du bois, en laissant la rue des Fauvettes sur votre droite. Sous-bois de pins sylvestre, de maritime et de châtaigniers sur 800 m avant une clairière.
- Emprunter l’allée cavalière dite « du Houx », un peu à gauche. La suivre sur 1 km environ. Il y a environ 70 ha d’espaces boisés essentiellement des pins maritimes qui malheureusement sont partis en fumée à l’été 2015, mais la végétation reprend doucement ses droits.
- Au croisement, prendre à droite une autre grande allée, la quitter après 200 m pour aller à droite. Profiter de la hauteur de la colline pour apercevoir l’entrée du Mans sud.
- Au carrefour de la route de Brette-Les-Pins, prendre à droite sur 350 m environ (laisser le chemin du houx sur votre droite). Prudence route dangereuse, accotements très restreints. Quitter la route et entrer à droite en sous-bois, traverser l’allée de la Rochère en face dans un petit sous-bois.
- Sortir du sous-bois vers la droite, traverser au passage piétonnier pour emprunter le trottoir. Pénétrer à droite dans un petit bois de feuillus, où vous rencontrerez, notre vénérable châtaignier âgé d’environ 550 ans, d’une circonférence remarquable 6,50 m et d’une hauteur de 12 m, gardien de l’histoire.
- Longer la salle Édith Piaf jusqu’en face des gymnases. Suivre l’avenue par l’allée piétonne. Contourner le rond-point en direction du centre commercial. Retour dans le square Bentley.
- (SOURCES SITE MULSANNE)
"LE SOUVENIR C'EST TÉMOIGNER POUR LA PAIX"
"LES CAMPS DE MULSANNE"
Histoire du camp de Mulsanne de 1939 à 1947. Mulsanne était un village de 500 habitants en 1939. Les Anglais y construisirent leur camp le long des Hunaudières avec des baraquements en forme demi circulaire ainsi qu'un château d'eau qui demeure encore aujourd'hui un vestige de la seconde guerre mondiale.
Mulsanne était un village de 500
habitants en 1939. Les Anglais y construisirent leur camp le long des
Hunaudières avec des baraquements en forme demi circulaire ainsi qu'un
château d'eau qui demeure encore aujourd'hui un vestige de la seconde
guerre mondiale. Ce camp militaire plaçait idéalement les britanniques
sur le continent européen. En Juin 1940, c'est la débâcle, les soldats
anglais et indiens laissent leur cantonnement. Ces derniers laissent un
nombre conséquent de vivres, de la nourriture, habillements,
couvertures, conserves, cigarettes.... La population locale s'appropria
ce ravitaillement. L'armée et la population du nord de la France battant
en retraite en 1940, une vague de réfugiés atteint Mulsanne.
Le
20 juin 1940 les premiers soldats allemands arrivent à Mulsanne et
créent le Fronstalag 203. Les prisonniers de guerre français (dont
quelques africains et quelques britanniques et polonais) qui sont au
nombre de 4000, sont incarcérés à Mulsanne. Le camp est clôturé avec des
fils barbelés d'une hauteur d'environ 4 mètres, des miradors de 5
mètres sont implantés. La plupart des prisonniers ne restent qu'un an
avant de partir en Allemagne. Les conditions de vies sont précaires avec
des rations alimentaires largement insuffisantes. Chaque prisonnier
reçoit son matricule quand il arrive au camp. Ils sont logés par groupes
de cinquante dans des baraques de tôles ondulées, où la paille fait
office de lit. Certains prisonniers sont envoyés dans des fermes
environnantes pour travailler. Un certain nombre d'entre eux vont
réussir à s'échapper. Puis en mai 1941, les soldats prisonniers sont
envoyés en Allemagne.
Dès lors, le
camp devient principalement une zone d'internement pour la population
Tsigane (avec quelques vagabonds et mendiants). Les prisonniers sont
logés dans 35 baraques sur 186 existantes : elles sont surpeuplées. Les
conditions hygiénique sont désastreuses. Les autorités allemandes
décident de déporter les détenus vers un autre camp. Ainsi, le 3 août
1942, le camp de Mulsanne est évacué.
En
octobre 1942, le camp devient un camp de concentration de transit pour
les Juifs raflés de Sarthe et de Mayenne avant de les déporter vers
Drancy et Auschwitz par le convoi du 6 novembre 1942. Au total, 142
juifs dont 45 enfants furent arrêtés dans le département de la Sarthe.
En Juin 1944, suite au débarquement, les soldats allemands deviennent
plus agressifs envers la population locale.
En
Janvier 1945, les Alliés arrivent en Sarthe. Dans le camp de Mulsanne
les rôles s'inversent, les Allemands deviennent prisonniers du
Fronstalag 203 : soldats, SS, officiers supérieurs capturés au cours de
la campagne ou dans les poches de l’Atlantique et gardées par des
tirailleurs Marocains n’étaient pas mieux loties. Progressivement au
cours de l'année 1945 les Etats-Unis laissent la gestion du camp à la
France pour cause de combats dans le Pacifique contre le Japon.
En
juillet 1946 le camp compte 8 555 prisonniers de la Wehrmacht, 252 de
la SS et 46 officiers généraux et amiraux. Il devient alors le plus
grand camp d'officiers allemands de France. L'hiver 1945-1946 est très
rude, peu de nourriture, peu de chauffage, hygiène rudimentaire. Les
soldats allemands décédés de maladies (dysenterie pour la plupart) sont
enterrés sur un terrain attenant au cimetière de Mulsanne. Mais à la fin
de cet hiver jusqu'à la fin de leur détention, les prisonniers
allemands sont relativement bien traités. Le lieutenant-colonel Von
Rawen, prisonnier allemand était quelqu'un de confiance dans le camp, et
réalisait l 'intermédiaire entre les responsables français du camp et
les prisonniers allemands.
Un semblant
d'université fut créé dans le camp par le professeur et doyen Dr Uhle.
Ce dernier était habilité à faire passer le baccalauréat, objectifs de
beaucoup d'officiers. Le camp avait même une vie culturelle et sportive,
puisqu'un orchestre de qualité s'est façonné dans le camp. En Juin
1947, le cardinal Frings, archevêque de Cologne, vint dans le camp, et
fut reçu par un choeur de plus de 300 voix, d'une grande qualité.
D'autre part les plus jeunes faisaient de l'athlétisme notamment du
lancé de marteau. Les soins étaient présents pour les prisonniers
allemands puisqu'un poste médical allemand bien équipé donnait des
consultations et était pourvu de service dentaire.
Mais
suite à une tentative d'évasion, les autorités françaises ayant tué un
officier allemand qui tentait de fuir, une vague de mécontentement
secoua le camp. A partir de 1947, les Allemands sont libérés où évacués,
les officiers de réserve sont libérés tandis que les officiers d'active
sont envoyés dans les camps de Baccarat où du Larzac. Le 1er août le
camp est démantelé. Le site est rendu à son ancien propriétaire. L'ACO
souhaite reprendre le projet des 24 heures du Mans le 21 et 22 Juin
1948, mais la course est reportée en 1949 à cause de l'activité
économique qui est encore trop faible.
La mise en valeur du patrimoine
Le
premier panneau commémoratif du camp, installé en 2003, a été réalisé
par la ville de Mulsanne avec le concours des élèves du lycée de Brette
Les Pins, de l'ONAC (Office National des Anciens
Combattants) et du centre socioculturel Simone Signoret. Par la suite,
un livre de 60 pages a été réalisé par les élèves du lycée professionnel
de Brette les Pins et piloté par Mme Brotons Brigitte enseignante à ce
lycée. Le second panneau a été posé le 24 avril 2005 à l'occasion de «
la journée du souvenir des victimes et des héros de la déportation ».
Avec l'association des « Fils et filles des déportés juifs de France »,
la ville a souhaité rendre un hommage particulier aux 43 enfants juifs
arrêtés en Sarthe en octobre 1942, internés au camp de Mulsanne puis
déportés au camp d'extermination d'Auschwitz – Birkeneau où ils furent
assassinés. Ils avaient entre 3 mois et 17 ans. Le panneau, installé au
square Bentley, présente la liste des noms des 43 enfants tués, leur
date de naissance, leur lieu d'origine et de rafle. Ce mouvement initié
par la commune de Mulsanne sur sa propre histoire au début des années
2000 correspond à une dynamique de recherche historique nationale, sur
le passé de l'administration française et ses particularités dans les
villages, ainsi que son rôle joué pendant la seconde guerre mondiale.
Enfin une stèle commémorative se situe au square Bentley, où se trouve
l'emplacement de l'ancien camp, elle a été commémorée le 18 Octobre
2009.
Aujourd'hui,
de ce camp, il subsiste que le château d'eau, les sanitaires en dépôt
pour les jardiniers du golf et, proche de la route d'essai de la Drire,
les ruines d'un ancien garage où les véhicules de l'encadrement étaient
entreposés. Mais l'ancien camp bénéficie depuis la reprise des 24 heures
du Mans en 1949, d'une tout autre valorisation de son patrimoine. Si la
commémoration historique du camp reste présente Aujourd'hui le sport
automobile est une vitrine annuelle essentielle pour la ville de
Mulsanne. En effet, la route des Hunaudières est un point de passage
important de la course, elle longe l'ancien camp qui est depuis
plusieurs décennies réhabilité en terrain de golf. De même que ce soit
pour le virage de Mulsanne ou le Golf, ces derniers bénéficient de la
couverture médiatique de l'entreprise ITF implantée à Mulsanne afin de
constituer un véritable patrimoine de ce village. Enfin, l'association
virage de Mulsanne, bien que son objet soit porté principalement sur des
expositions de voitures de courses sur le parvis de la mairie, ils
organisent de même des expositions sur le terrain de golf tel que nous
le montre le site internet de la ville de Mulsanne.
Un GRAND MERCI pour ce parcours
Notre randonnée ce termine ,nous sommes sur le trajet du retour
MERCI AUX ORGANISATEURS DE CE PARCOURS SYMPA:
Cri-Cri et Cie
* Capture photos avec petit APN de poche *Si vous avez constaté des erreurs me le faire savoir merci
*Pour ceux qui désirent des photos en format "normal" ,je suis à votre disposition;
*Adresse mail: rando-libre72@gmail.com
*Photos sous copyright (Busson Jean-Guy) et D.R (droit réservé)
*Le copyright :trans-vidéo72 étant un D.R également de Mr Busson Jean-Guy
N'OUBLIEZ PAS DE NOUS RETOURNER VOTRE AUTORISATION DE CAPTURE DE VOTRE IMAGE POUR PARUTION SUR NOTRE PETIT JOURNAL "RANDO-LIBRE72" ou LSR72 ET DE NOUS RETOURNER VOTRE AUTORISATION PAR MAIL. merci d'avance à tous; (cliquez sur le lien ci-dessous (autorisation du droit à l'image)
Cochet François, « France 1945, le dossier controversé des PGA », L’Histoire, n° 191, septembre 1995, p 44- 48.
Cochet François, Soldats sans armes, Bruylant, Bruxelles 1998.
Eisterer
Klaus, « Les prisonniers de guerre autrichiens sous contrôle français
(1943-1947/1948) », Guerres Mondiales et conflits Contemporains,
51(201), 2001, p. 83-104.
ERBS Laurent, « Des démarches individuelles. Les évasions de prisonniers de guerre en 1946 », Documents, 5-2008, p. 44-46.
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Sylvie, Les relations économiques franco-allemandes de 1945 à 1955. De
l’occupation à la coopération. Comité pour l’histoire économique et
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Rovan, Joseph, Mémoires d’un Français qui se souvient d’avoir été Allemand, Paris, Éditions du Seuil, 1999
Théofilakis
Fabien, « Les prisonniers de guerre allemands en mains françaises au
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Veillon, Dominique, Vivre et Survivre en France. 1939-1947. Payot, Paris 1995,
Voldman Danièle, La reconstruction des villes françaises de 1940 à 1954. Histoire d’une politique. L’Harmattan, Paris 1997.
Sitographie:
Vidéo valorisant le site patrimonial à la pratique sportive du golf.
Site internet de la ville de Mulsanne :
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