Randonnée de Lombron 2020
Itinéraire: Groupe LSR72
Nombre de participants: 4 groupes de +/-10
Terrain: Bitume+70% chemins boisées
Temps: Temps couvert très frais
Départ: 13h43mn
Stationnement: Parking de l'église
Durée: +/-2h55mn13s
Parcours:de 10,2km
Difficulté: Facile
Dénivelé Positif: +226m
Dénivelé Négatif: -261m
Point Haut: 129m
Point Bas: 53m
Balisage: Jaune,N°4,5et jaune
Températures:14°
Plusieurs itinéraires proposé;
N°1 autour du ruisseau de Crocieux iti Jaune 7,5km 3hrs
N°2; A travers le pays bas iti Rose 8,7km 3h30mn
N°3 : Les Sablons Montrentin Iti Vert 7,1km 3hrs
N°4: Autour de la Butte de Crémillé Iti Ocre 2h30mn
N°5: Autour de Lombron Iti Bleu 8,7km 3h30mn
N°6 sur les pas des Croisés: 22km 5hrs Iti Jaune.(https://www.mairie-lombron.fr/media/circuit_rando_n6_avec_texte__024872100_0923_16112018.jpg)
Historique: Lombron est un toponyme d'origine celtique dont la racine "bron" désigne un lieu boueux, marécageux (La motte de "Bresteau" (voir plus bas), encore visible de nos jours, s'élevait d'environ 2 mètres au dessus d'un emplacement bourbeux au sud-est d'une enceinte entourée de fossés alimentés par le ruisseau de Crocieux dans toute la longueur de l'enceinte). Le travail des hommes au cours des siècles a transformé le site et en a fait "Les planches maraîchères de la vallée". La toponymie nous révèle encore l'antique occupation du territoire communal. D'après le linguiste Roger VERDIER (la Cénomanie gallo-romaine), l'important domaine d'Arancé (Arantius) s'étendait sur 500 ha sur les communes de Connerré, Pont-de-Gennes et sur la partie de notre commune habitée par le chemin de Barrois; Crémillé (domaine du Gaulois Crémus), Poillé, devenue Poyet (domaine de Paulus), et la Rigaudaine (domaine du Germain Rigoald), étaient de moindre importance. Tuile-Creuse révélerait pareillement une occupation gallo-romaine. Suivant la ligne d'intersection entre les deux zones définies plus haut, le chemin médiéval de Montfort vers Marolles était emprunté par les emboucheurs normands (personnes en charge de l'engraissement des animaux pour vendre leur viande) qui, par Alençon et Bouloire se rendaient vers les élevages du Poitou. C'est sur cet itinéraire, à proximité de la source du Lombron, fontaine consacrée à Saint-Martin lors de l'introduction du christianisme dans le Maine, que notre bourg se développa naturellement.
L'Agglomération médiéval
d'origine était, selon la tradition, située au lieu-dit "Bresteau". L'un de
seigneurs de Bresteau, Guillaume de Braitel, connu sous le nom de
"Croisé de Lauresse" a son Tombeau
au cimetière Saint André de Pont de Gennes (aujourd'hui Montfort le
Gesnois). Il est à noter que deux seigneurs de Lombron participèrent à
l'épopée des croisades : Guillaume de Braitel à la première en 1096 (Il
en revint en 1116 et rapportait une précieuse relique qui fut déposée en
grande pompe au trésor de la cathédrale du Mans ) et un siècle plus
tard, en 1190, Hugues des Monts, sire de Lauresse parti en compagnie de
Richard Coeur de Lion (qui se maria avec la célèbre Bérengère de Navarre
à Chypre le 12 mai 1191) Au cours de cette croisade, Hugues des Monts,
sire de Lauresse fut fait Sénéchal d'Antioche, une très haute
distinction..
Au centre de l'actuel village se trouve L'église St Martin.
L'abside, qui peut être datée du XIe siècle, serait la partie la plus
ancienne de l'édifice. La chapelle "de Lauresse" a été voutée entre 1450
et 1460.
Autres éléments remarquables, un banc seigneurial en bois, du XVIe
siècle, gravé au armes des LAVAL-BOISDAUPHIN ainsi qu'une chasuble sont
classés Patrimoine Historique Religieux.
Deux Lavoirs, des maisons de tisserands du XVIIIe siècle et une Croix Boisée font également partie des richesses lombronnaises.
Les châteaux de Lauresse (milieu du XVIIe siècle) et de L'Aunay (ou Grande Maison) (XVe à XXe siècle) sont des demeures privées.
Située entre Le Mans et La Ferté-Bernard et à proximité de Montfort-le-Gesnois, la Commune de LOMBRON d'une superficie de 2411 hectares et d'une population de 1976 habitants est un village paisible et agréable tant par sa qualité de vie mais aussi par sa situation géographique.
Sources:Site mairie Lombron
sources: site mairie Lombron
Placée sous le vocable de Saint-Martin, le grand apôtre des Gaules à la
fin du XVème siècle, notre église de Lombron est un édifice
d'architecture romane du XIIème, époque où notre province du Maine
appartenait aux rois Plantagenêts. Cependant l'aspect de la maçonnerie
du soubassement du transept, en petit appareil lié par un mortier rose,
et surtout la pierre en forme de silhouette humaine, encastrée dans le
contrefort sud de l'abside, que nos anciens désignent toujours comme
figurant Saint-Martin, permettraient d'attribuer à notre église des
fondations plus anciennes, peut-être dès l'origine du christianisme dans
notre province.
Bien orientée, approximativement nord-sud, elle a la forme d'une croix
latine. La partie la plus ancienne, le chœur, se compose d'une abside en
cul de four large de 5 mètres sur une profondeur de 4.80m. Le jour y
pénètre par trois fenêtres dont l'une, celle du fond, a été très
dangereusement élargie au XIXème siècle. On y a placé après 1871 un
vitrail représentant Saint-Martin, composé et peint par l'abbé PHILBERT,
parent du curé d'alors. Ces trois fenêtres sont encadrées par une
archivolte qui se raccorde au bandeau de pierre décoré de petits
modillons qui court tout autour de l'abside. Sur le côté droit de
l'abside on peut voir une fenêtre murée qui servait au XVIème à éclairer
le pupitre du chantre; elle était surmontée d'un clocheton recouvert
d'ardoises dont il ne reste plus trace.
Pendant l'accalmie qui suivit la guerre de Cent ans et qui correspond aux règnes de Louis XI et Charles VIII, le village de Lombron se repeupla aux dépens de Bresteau abandonné par ses seigneurs. La nef de l'église fut agrandie telle que nous la connaissons aujourd'hui; on abattit les murs de l'édifice primitif pour les reconstruire de façon à élargir la façade d'environ un mètre de chaque côté La nef actuelle mesure 16,80m de long et 9m de large; elle est éclairée par six fenêtres romanes qui furent restaurées, celles de gauche au XVIIème siècle, celles de droite au XIXème. Un ballet, petit préau de bois, précédait la façade.
Le clocher, élevé sur le carré du transept, comporte une tour carrée et un toit d'ardoise, pyramidal, surmonté d'une belle aiguille épannelée. Des chapelles furent érigées dans les côtés du transept; celle de droite, dans le croisillon ouest, était la chapelle seigneuriale, celle où se tenait le seigneur de Bresteau et les gens de sa maison; d'abord dédiée à Sainte-Catherine, elle le fut ensuite à Sainte-Barbe.
Deux curés de cette époque ont leurs épitaphes encastrées dans le mur : Jehan DUPIN, donateur de la terre du Haut Coutil, mort le 17 octobre 1409 et Gervais LE VERRIER, donateur de la maison presbytérale, décédé le 22 août 1513. En 1516, le seigneur de Bresteau fit refaire le pignon de la chapelle et ouvrir la belle fenêtre ogivale que Mathurin RAHET adorna d'un vitrail encore heureusement conservé.
Dans cette chapelle on voit aussi l'ancien banc seigneurial du XVIème siècle avec dossier aux armes des LAVAL-BOISDAUPHIN auxquels appartenait le patronage de la paroisse de Lombron depuis le mariage de Jean DE LAVAL, seigneur de Boisdauphin avec Renée de SAINT-MARS unique héritière du dernier seigneur de Bresteau. Ce banc a été classé monument historique par arrêté ministériel du 14 novembre 1905.
A gauche, dans le croisillon est, la chapelle de Lauresse, dont les châtelains voyaient croître leur puissance, fut d'abord dédiée à Notre-Dame de Pitié, plus tard au Sacré Cœur; voûtée entre 1450 et 1460 dans le style flamboyant elle porte à sa clef de voûte les armoiries des Taillement. L'autel porte aussi les blasons de Jacques TAILLEMENT et de Jacquette LECORNU son épouse, sire et dame de Lauresse dans la deuxième moitié du XVème siècle.
C'est aussi à l'époque de la Renaissance que le Christ en croix, sur la poutre de gloire, fut commandé à Jehan MARAYS, "ymaigier" résidant au Mans rue Saint-Vincent en 1546. On devait lui conduire jusqu'en sa demeure deux noyers dans lequel il tailla la statue du Christ, mais aussi celle de la Sainte Vierge et de Saint Jean, aujourd'hui disparues. En 1565, un autre "ymaigier" sculpta une statue de Saint-Martin, patron de la paroisse, et une de Saint-Sébastien, grand protecteur de la peste.
Vinrent les abominables guerres de religion (1562-1598) Des bandes armées des deux bords ravagèrent nos contrées, pillant et rançonnant les malheureux habitants contraints, deux fois, de se réfugier dans leur église, en 1581 et en 1590. A cette funeste époque dominée par le brigandage succèdent enfin deux siècles de paix. Les MONTMORENCY-FOSSEUX sont alors devenues seigneurs de Lauresse depuis le mariage de Pierre DE MONTMORENCY avec Jacqueline d'AVAUGOUR en 1553.
Le préfet verse un secours de 100 F.En 1890, le maire prend un arrêté pour clore la fontaine de la ruelle de la Fontaine, par une porte fermant à clef dont chaque habitant devra se munir à ses frais. Il est interdit aux propriétaires riverains de construire des puits à proximité des sources qui alimentent à la fois, la fontaine et le lavoir.
En 1902, le Conseil municipal engage la construction de deux lavoirs publics sur un devis de 1 880 F : l’un, sur le chemin vicinal de Beillé, actuelle rue du Lavoir, et l’autre chemin dit du Pissoir, à la naissance du Lombron.
En 1924, les habitants de la «partie haute du bourg» (rue du Lavoir), demandent l’aménagement et l’agrandissement de leur lavoir. La municipalité achète 75 F, une parcelle d’un are dans le «champ du Fourneau». Trois ans plus tard, un marché de gré à gré est passé pour des travaux d’une valeur de 5 000 F avec M. GARNIER de Montfort-le-Rotrou. La construction sur poteaux formant un toit en impluvium est du même type que le premier lavoir.
Dans les années 1950, des travaux de canalisation des sources sous la voirie y sont réalisés. (Arch. dép. Sarthe, 2 O 166/7 et archives communales)
Lors de la construction du mur arrière, rue du Lavoir, des éléments de
l’ancien cimetière entourant l’église voisine, ont été réemployés.
Puits Communal
Henri
Le rassemblement de nos 40 randonneurs pour notre randonnée de ce jeudi
Coulmelle:Lépiote:
La coulemelle appartient à la famille des Lépiotacées, et elle change de nom selon les régions, les patois et les traditions : filleul dans le Périgord et le Limousin, Saint Michel dans la Loire et le Forez, couamelle dans le Berry, nez de chat à cause du mamelon brunâtre qui est sur le dessus du chapeau, parasol, lépiote élevée, baguette de tambour ou bonhomme lorsqu'elle n'est pas encore ouverte
Les Cyclamens sont un genre de plantes vivaces tubéreuses de la famille des Primulacées comportant plus d'une vingtaine d'espèces botaniques. Le nom vulgaire en usage pour désigner ces plantes reprend le terme scientifique
Le deuxième lavoir de Lombron
En 1917, celui du Pissoir est couvert d’une toiture en ardoises « carrées fortes » sur une charpente en peuplier reposant sur onze poteaux en chêne ; le devis est estimé 5 709,94 F.
La source qui alimente le lavoir
Chemin du Pissoir,chemin de randonnée
Retour à notre point de départ,place de l'église
La photo non officiel de notre groupe du jour immortalisée.
MERCI AUX ORGANISATEURS DE CE PARCOURS SYMPA:
François, Jean-Michel et Christian
* Capture photos avec petit APN de poche
*Si vous avez constaté des erreurs me le faire savoir merci
*Pour ceux qui désirent des photos en format "normal" ,je suis à votre disposition;
*Adresse mail: rando-libre72@gmail.com
*Photos sous copyright (Busson Jean-Guy) et D.R (droit réservé)
*Le copyright :trans-vidéo72 étant un D.R également de Mr Busson Jean-Guy
PROTOCOLE SANITAIRE:
- Dans les open-spaces
- Dans les salles de réunion
- Dans les couloirs et espaces de circulation
- Dans les vestiaires
- Dans les accueils
- Dans les espaces café, cafétérias, selfs...
- Pour les travailleurs en extérieur, le port du masque est nécessaire en cas de regroupement ou d'incapacité de respecter la distance d'un mètre entre les personnes.
- Dans les véhicules : la présence de plusieurs salariés dans un véhicule est possible à la condition du port du masque par chacun (grand public ou chirurgical pour les personnes à risque de forme grave), de l'hygiène des mains et de l'existence d'une procédure effective de nettoyage / désinfection régulière du véhicule.
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