vendredi 29 septembre 2023

Coulaines 28/09/2023

 

RANDONNÉE : COULAINES 72190

        "LES CHEMINS CREUX"

                    Le 28/09/2023

 

  Itinéraire: Groupe LSR72
  Nombre de participants: 45 
Terrain: Parcours balisé + Personnalisé "Chemin Rouge"
Temps: Après Midi Beau Temps
  Départ: 13h48mn
Stationnement:Parking rue J.C Boulard
 Durée: +/-2h30mn
Parcours: 7,85km à mon G.P.S
Difficulté: Facile
  Dénivelé Positif: +155
 Dénivelé Négatif: -98
 
 
Balisage: 

Températures: 25° après-midi

 

Déjà effectué le 21/09/2017  Couplé avec Sargé-Lès-le-Mans.



Historique de La Ville de Coulaines:

Le Gentilé est :  Coulainais anciennement Coulainois.

Coulaines: Colonia Villa,Colonchium selon "Trouillard"prenant son nom du vallon "Coulée" . Le bourg de l'époque qui commençait à l'extrémité sud des murs de l'ancien enclos de St Vincent se prolonge au Sud et au Nord ,jusqu’à la bifurcation de St Pavace  et de la route de Ballon. L'église est dédié à St Nicolas située vers le milieu du bourg petite et fort simple , à sa porte occidentale cintrée entourée de deux rangs de denticules ,arrondie au rang  supérieur, en pointe à l'inférieur , le chœur seul voûtée en pierre, à arceaux supportés par des colonnes engagées, le tout du genre roman, deux chapelles sont a la gauche de la nef , dont une contient plusieurs pierres sépulcrales de personnages peu marquants. On lit sur la voûte de la nef, en bois et peinte, que Monsieur Nicolas Dutertre, curé la fit lambrisser en 1619. A l'époque le clocher en Bois en pyramide quadrangulaire, peu élevé , dont la base est plus large que la tour sur laquelle il est établi .Une longue inscription gravée sur une table de marbre incrustée dans le mur gauche de la nef de l'église, fait connaitre à une époque qui n'est pas indiquée , Monsieur Geoffroy Bellangier curé de Coulaines fit plusieurs dons tant aux chapelains, clercs et confrérie de l'église du Mans , qu'à la fabrique de Coulaines aux curés ses successeurs... Il en fit entre autres aux chapelains et clercs du chapitre du Saint-Pierre du Mans, à la charge pour eux de venir processionnellement à l'église de Coulaines le lendemain de pâques "dire certain service divin et sub venite"etc.. Cette procession donna lieu à un concours de fidèles qui fut à l'origine de l'assemblée qui se tenait dans le bourg . Saint Pavace 3 évêques du Mans, consacra l'église de Coulaines l'une des plus anciennes du diocèse. Le cimetière ; était attenant à l'église au nord .On remarque dans le bourg deux maisons, l'une appelée "Candi" l'autre "L'Arche" .

La Seigneurie de paroisse appartenait aux évêques du Mans , qui possédèrent pendant longtemps une habitation dans le bourg laquelle se retrouvait dans une maison fort simple appelé "Candi". Située entre l'église et où le ruisseau "de Gironde" traversait le bourg .. . Cette maison épiscopale disaient nos anciens historiens qui la qualifiait quelquefois de titre de "Palais" se trouvait sur le ruisseau "de Gironde" touchant une grande prairie , bornée par la rivière "La Sarthe" accompagnée de jardins, parterres, vergers et fontaines.

Descriptions de la maison "CANDI": l'état de l'époque de la maison "De Candi" la porte d'entrée côté de la cour, fermée par une porte cochère avait conservée quelques unes de ces sculptures fort simple à moulures et filets, celle d'entrée de la cuisine du côté du corridor était surmontée d'un fronton aiguë genre gothique au-dessus était un écusson saillant sur lequel était peintes où gravées les armoiries de l'évêque. Le jardin était au bout de la cour . Un pré séparé du jardin par  le ruisseau des "Fontenelles et où de Gironde ce pré était sans doute un riche verger autrefois .

En 1089, Hugues III Comte du Maine en réparations des torts qu'il avait faits à l'évêque  Hoël , décharge le bourg et le château de tous devoirs , coutumes et exactions , tel qu'il avait droit d'en lever ailleurs.

En 843 Charles le Chauve, étant au Mans réunit les évêques et les grands de son parti et tient un concile à Coulaines dans la maison où l'évêque St Aldric  faisait sa demeure ordinaire, depuis qu'il avait cédé son palais épiscopal du Mans à ses chanoines pour le convertir en cloitre . On y prêtera serment  de fidélité au Roi Charles, et on l'y décréta un capitulaire en six articles ou canons, qui furent rappelés au concile de Meaux de l'an 845. Le texte en est imprimé . De 1066 à 1084 l'évêque Arnaud créature de Guillaume-le-Bâtard qui l'avait pourvu de l'évêché , passa en Angleterre pour prévenir le roi de la révolte des Manceaux , ceux-ci pour s'en venger pillèrent ses maisons de Coulaines, d'Yvré et de Touvoye. Vers 1099 Guillaume-le-Roux s'étant avancé sur le Maine pour reprendre le Mans, dont Hélie de la Flèche s'était rendu maître , vint camper dans les prairies de Coulaines et sur les coteaux  de Banjan qui les dominent d'où il se porta à l'attaque de la ville . Plus tard Guillaume-le-Roux aillant inutilement engagé l'évêque Hildebert à consentir à ce que la grosse tour de l'église de Saint-Julien fut démolie , le roi pour punir l'évêque de son refus ravagea ses terres et saccagea le bourg de Coulaines . De 994 à 1035 Avesgaud 30ième Évêque du Mans , donne à l'Abbaye de St Vincent une terre nommée le Breuil et un bois qui en dépendait dans la paroisse de Coulaines. L'Evêque Hoël  qui avait été en butte à l'inimitié du Comte Hugues III et de sa famille , s'étant réconcilié ,augmenta le bourg de Coulaines de plusieurs maisons qu'il fit construire, rebâti l'église en 1085 et la dédia à St Nicolas fit réparer la maison de campagne , villa que les évêques y possédaient et construisirent deux moulins ,qui furent appelés "Les Moulins de l'Evêque". Le 19 Juillet  1300 l'église et le bourg furent réduits en cendres et le feu communiqua jusqu'au haut du tertre de St Laurent , près de l'Abbaye St Vincent . Les murs de l'église en garda longtemps les traces , les charpentes réduites en charbon et d'autres matériaux. A une époque inconnue fixée par le Doc Lebrun dans sa topographie médicale au 9 ièm siècles un hospice fut fondé dans le bourg de Coulaines , sur le bord du ruisseau "de Gironde" pour les malades de la paroisse seulement , dit ce médecin à l'usage de nombreux pèlerins qui allaient en dévotions à l'église "Cathédrale de St Julien" . Le curé et les habitants nommaient le chapelain pour lequel fut réservé une rente de 150 livres lors de la réunion de cette aumônerie  à l’hôpital du Mans, en 1638. La maison qui était située à gauche du bourg près du ruisseau qui la traverse et que l'on appel "L'Arche" était celle de cet ancien hospice , on y voyait encore la petite chapelle à ouvertures étroites et cintrées , surmontée d'un petit clocher qui appartenait à l’hôpital du Mans.

Il a été trouvé sur le territoire de Coulaines,des médailles Romaines de C. Cesar . Auguste Germanicus et de H. Gratianus Auguste.

Coulaines  est arrosée par la rivière "la Sarthe" sur un espace et par le ruisseau des fontenelles et "De Gironde" qui prend sa source dans celle de Sargé , traverse la commune et le bourg  et va se jeter dans la Sarthe .

Coulaines est située en majeur partie dans la vallée de "Banjan" le coteau de ce lieu , de 150 a 160mètres d'élévations dont une partie appartient à la commune . A l'époque le terrain était ensemencée en froment , seigle et orge un peu moins en avoine , en trèfle, chanvre , arbres à cidre,  plusieurs tisserands dans le bourg confectionnent les toiles de "brin"qui se vendent sur le Mans.

 Coulaines est une ville au label « 4 fleurs , distinguée en 2021 de la « fleur d'or » et élue en 2019 « Ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et 8 000 habitants »). La ville de Coulaines est classée parmi les 100 communes les plus pauvres de France.

À l'entrée de la ville, sur le boulevard Saint-Michel, à proximité de la caserne de pompier, se trouve le bâtiment ayant accueilli L'école Normale de la Sarthe jusqu'en juin 2010.. À l'origine, cet établissement formait des institutrices, puis instituteurs et institutrices et enfin, des professeurs des écoles. Sur le site a été édifiée la Maison départementale des Sports accueillant de nombreuses instances sportives. En 2020, la commune comptait 7 958 habitants. La ville de Coulaines dispose d'une salle polyvalente (Espace culturel Henri Salvador), d'une bibliothèque associative et d'un centre d'animation (L'Herberie). La saison culturelle de la ville de Coulaines compte chaque année plus de cinquante rendez-vous à destination de tout public (concerts, théâtre, lectures, danses, humour…) et une dizaine de spectacles à destination du jeune public labellisés par le Réseau jeune public de la Sarthe.

 Depuis le XVIe siècle (1540), a lieu le Lundi de Pâques de Coulaines , la fête dite "Aux œufs durs. lors de laquelle sont distribués des œufs préalablement cuits à toute la population. Dans les années 70-80, c'est crus et lancés depuis le char qui fermait le défilé qu'étaient jeté les œufs aux habitants sur leurs balcons ou dans la foule avec la panique que cela pouvait engendrer. Depuis 1999, au début du printemps, Coulaines propose le Festival du Cerf Volant , On y retrouve (si les conditions météorologiques le permettent) toutes sortes de créatures en toiles voguant au gré des vents, ainsi que toutes sortes de gadgets se servant de l'énergie éolienne. La fête de la musique a comme point fort le samedi soir aux parc des trois vallées . Coulaines a été élue ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2002 (en 3ème catégorie, c'est-à-dire entre 6000 et 10 000 habitants), et deuxième ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2009 par le Comité régional olympique et sportif des pays de la Loire. Avec 7 500 habitants environ, les JS Coulaines comptent plus de 4 000 licenciés. En 2013, la ville est nommée « ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et 8 000 habitants ») par le Comité régional olympique et sportif pour quatre ans, Le 20 novembre 2019, Coulaines est labellisée Terre de Jeux 2024.


           La cloche est baptisée "Gertrude" en 1644, 225kg elle est issue de l'Abbaye St Vincent du Mans, inscrite aux monuments historique depuis 1940.





           Arrivées de nos 45 randonneurs  du jour

l                          Nous écoutons religieusement les directives de nos organisateurs du jour:  J.Luc, Claude et Daniel

                       
Aucuns randonneurs étant équipés de trottinettes ou de VTT électrique , le top départ est donné....

                             Et pas accompagnés de chien non plus......

             Nous appréhendons les premiers chemins creux , sous des températures de 25°


 

four à chanvre du début XXème siècle. "Lotissement du Plessis" de la Closerie-Parc Madonna avec une excellente restauration sur le territoire de CoulaineS

La culture du chanvre:
La culture du chanvre en Sarthe remonte à plusieurs siècles, mais c’est à partir du XVIIe siècle que cette plante fournissant la matière première à la fabrication de toiles, de vêtements et de cordes connaît son plein essor. Dès les années 1870, le déclin de la culture du chanvre s’amorce. Malgré tout, en 1914, la Sarthe est encore le premier département chanvrier. Entre les deux guerres, la culture du chanvre se pratique dans les trois zones du département déjà cultivées au XVIIIe siècle : le Bélinois, le Saosnois et la campagne au nord du Mans. Dans les années 50, la tentative de reconversion du chanvre et de son industrie (implantation à Vivoin et Beaumont-sur-Sarthe d’une unité de production de pâte à papier utilisant le chanvre) échoue. Le Nord de la Sarthe possède de nombreux fours à chanvre, témoins de cette activité. La transformation du chanvre débutait par le rouissage. Il s’agissait de le faire macérer un certain temps dans l’eau pour faciliter la séparation de l’écorce et de la fibre. Puis venait l’étape du séchage et du broyage qui avaient lieu en hiver. Les fagots étaient alors entassés dans la chambre de séchage du four à chanvre, qui n’a fait son apparition qu’au XIXe siècle ; auparavant, le séchage s’effectuait dans la maison ce qui a valut de nombreux incendies. Les fours à chanvre étaient généralement construits à l’écart des fermes pour cette même raison. La culture du chanvre a fait la richesse des paysans sarthois, fournissant la matière première indispensable à la fabrication des cordages pour les navires ainsi qu’à celle des toiles par des tisserands mi-paysans, mi-artisans. Dans une exploitation type, un hectare de chanvre rapportait deux fois et demi plus qu’un hectare de céréales. Le séchage et le broyage
Les fours à chanvre comprennent deux pièces : la chambre de chauffe située en bas et la chambre de séchage, en haut, où le chanvre était disposé. Dans la chambre de chauffe de ces fours, une corbeille en fonte remplie de coke (combustible présentant un pouvoir calorifique élevé) enflammée dégageait une forte chaleur qui pendant une dizaine d’heures séchait la fournée. L’étoupa, sorte de grand couvercle, arrêtait les étincelles et assurait une meilleure répartition de la chaleur. Le lendemain matin, vers six heures, le broyage commençait. Les bottes étaient sorties et emmenées au pied de la broyeuse, qui écrasait les tiges. Ce travail avait pour but d’extraire la filasse en la séparant du bois de la tige



Nous passerons à proximité de la maison des chemins creux.


                                                             Shooting photo en mouvements

                                                Très atypique et pleine de curiosités  


 

                                              Nous "laicherons " sur le côté l'ancien bourg

                              Un dépaysement étonnant dans ce coin reculé de notre parcours

                                     Grrrrrr encore un "shooting' en mouvement  la photo aussi.....lol😛


 

                     Nous sommes sur le chemin de l'illandrie nous enjamberons un cours d'eau à sec 


             Une "tite" pause pour se désaltérer et reprendre des forces pour continuer notre parcours

                                                     Un coup de barre "un mars" et ça repart

             Le prieuré sur le territoire de Sargé ,route de St Pavace portes ouvertes pour notre plus grand plaisir ..


 

    Les derniers curieux devant l'ancien prieuré ,chemin rouge ou chemin du prieuré.


 Encore un petit effort nous sommes sur le retour

        Nous emprunterons un morceau du territoire de Sargé-lès-le Mans.


 
                                                                         Les "Trois Vallées"

              Une reconnaissance  des différentes délégations avec le lycée Touchard du Mans

                                                         La Maison des chemins creux


 

                                   Cadran solaire un peu caché pour donner l'heure


         L'aqueduc des Fontenelles:

Du lieu-dit « Les Fontenelles », du temps des romains, étaient captées plusieurs sources pour alimenter, grâce à un aqueduc gallo-romain, la cité Cénomane (ancien nom du Mans). C’est aux Fontenelles sur la voie allant vers Le Mans, que les Romains ont capté et canalisé l’eau, dans un aqueduc, à la fin du Ier ou plus probablement au début du IIe siècle après J.C…

Cet aqueduc alimentait en eau la grande ville, Vindunum (Le Mans). Les restes d’un mur-aqueduc large de 2,60 mètres, visibles il y a encore quelques années dans le lit du ruisseau, se poursuivaient sur plus de 10 mètres. Ces restes ont été presque totalement détruits lors de l’aménagement du chemin pour piétons. Les eaux s’épuraient en passant dans une suite de fossés puis s’engageaient dans l’aqueduc dont le mur a été visible quelques instants lors de fouilles, avant d’être inondé naturellement, et recouvert de remblai. Manquant d’entretien lors des invasions du IVe au VIe siècle, l’aqueduc encombré est abandonné.

Les eaux canalisées s’écoulaient entre les courbes de niveau 73,04 et 70,16 mètres avec une pente de 0,68 millimètre par mètre et une vitesse d’écoulement de 0,80 m/s, soit un débit approximatif de 100 litres par seconde. Une faible pente empêchait l’érosion des parois et le dépôt de fines particules. Un tronçon de l’aqueduc des Fontenelles, prélevé par les services municipaux de Coulaines (A.F.I.C., Association Formation Insertion Coulaines), dans le lotissement des « Coteaux de Gironde », est visible à l’Aquacasa (La Maison de l’eau) à Coulaines, rue du Cimetière, avec maquettes et explications, depuis le 15 novembre 1999, près de la « maison des chemins creux ».



 

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*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes. 
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur .


                   *Remerciements aux responsables du parcours du jour

                             JEAN-LUC,CLAUDE et DANIEL du LSR72
 


                




 

vendredi 15 septembre 2023

Randonnée Parcé -sur-Sarthe14/09/2023

 

RANDONNÉE: PARCE-sur-SARTHE

                     Le 14/09/2023

 

  Itinéraire: Groupe
  Nombre de participants:18 le matin
Terrain:Parcours balisé
Temps: Matins Brouillard,Après Midi Beau Temps
  Départ: 9h39mn
Stationnement:Parking derrière la Poste
 Durée: +/-3 heures au GPS le matin
Parcours: 9,03Km
Difficulté: Facile
  Dénivelé Positif: +74
 Dénivelé Négatif: -75m
 Point Haut:111m
 
Balisage: Bleu 

Températures le matin:12° avec brouillard

Après-midi: 25° beau Soleil  


                        * PARCOURS DÉJÀ EFFECTUE LE JEUDI 6 JUIN 2019

Vous pouvez le retrouvé couplé avec Sablé sur Sarthe,Juigné et Solesmes sur notre blog randolibre72

                                                 BLASON DE PARCE-SUR-SARTHE

HISTORIQUE::L’ancienneté du site de Parcé est confirmée, aux VIIIeet IXesiècles, par les mentions des chapelles Saint-Pierre et Saint-Martin. Inscrit dans un large méandre de la Sarthe, le village prospère au bord de la rivière, lieu de vie et de commerce.La cité s’établit, au Xesiècle au temps du Seigneur Ravadun, autour d’une motte naturelle fortifiée sur laquelle un château fut édifié. Détruit en 1370 par les Anglais,à la fin de la guerre de Cent Ans, le village est reconstruit par les Parcéens avec les pierres des anciennes fortifications.Le patrimoine architectural de Parcé présente aujourd’hui un caractère bâti d’une grande homogénéité relevant principalement des XVeet XVIesiècles..

 

 Départ :Tour Saint-Pierre. La Tour Saint-Pierre est le plus ancien édifice du village.Remarquez une tête de bélier sur l’angle Nord-Est de la tour(signe de ralliement des pèlerins se rendant à St-Martin-de-Tours et St-Jacques-de-Compostelle), et un cadran solaire sur la face sud.Empruntez les deux ruelles -dont l'une porte le nom évocateur de “Réveille-chien” -pour rejoindre la rue du Four où les Parcéens venaient autrefois faire cuire leur pain,moyennant une redevance.Passez par le Carrefour de la Tête Noire appelé ainsi parce qu’un homme revenant de Terre Sainte marqua sa maison d’une enseigne portant une tête de Maure.Descendez vers la rue de l’Échelle où à l’époque féodale une petite échelle permettait d’accéder au château.Remarquez les pans coupés des maisons qui facilitaient  les virages des charrettes aux angles des rues étroites.Prenez à droite la rue des Châteliers, petite ruelle fleurie où vous verrez l’emplacement d’un ancien grenier à sel de1626et, au bout, un des puits du village. Montez la rue de la Motte, à gauche.Tout en haut, le Calvaire,situé sur un éperon rocheux,domine la vallée de la Sarthe.En face, le cimetière. Sur le portail en pierre de taille du pays, remarquez le médaillon appelé “La Camarde”représentant la Mort. Un peu plus loin, la Chapelle du cimetière, du XVe siècle. Redescendez parla rue Basse qui empreinte le tracé des anciennes fortifications et est bordée de maisons du XVe siècle,du XVIe siècle et de caves creusées sous la Motte (lieux privés non accessibles au public).La maison de l’Ancien Tripotà votre droite,du XVIe siècle, fut un lieu de jeux et de plaisirs. Un peu plus loin sur la droite, une ouverture sur la Sarthe conduit au “Port aux Vaches”et invite à la promenade le long de la rivière par son chemin de halage.La distinction “Petites Cités de Caractère”est délivrée aux petites villes et villages des Pays de la Loire possédant un patrimoine architectural et naturel remarquable et répondant aux critères essentiels d’une charte d’accueil du visiteur. Garantie de qualité, ce label impose aux communes du réseau de poursuivre sans cesse les efforts de mise en valeur de leurs attraits par la réhabilitation, la promotion et l’animation. Par leurs diversités, les Petites Cités de Caractère des Pays de la Loire présentent toutes une authenticité historique et sont le reflet du territoire géographique auquel elles appartiennent.

 


 Un peu excentrée, la maison de Claude Chappe se situe rue Vivier. Il y réalisa, en 1791, la première expérience de télégraphie optique entre Brûlon et Parcé.


 Arrivée de nos 18 Randonneurs du jour.

Voici la quatrième église construite sur ce site,dans une paroisse qui existe depuis le VI siècle. Il subsiste une partie de l'ancienne église du XIV siècle et trois vitraux. Quatorze fenêtres sont du XIX,œuvres des célèbres ateliers du Mans et de la région..
Historique: 770, Charlemagne confirme à l'abbaye de saint-martin-de-Tours leur possession de deux chapelles à Parcé.
1050,Hugues 1er de Parcé reconstruit les deux églises en pierre.
1370, Guerre de cent ans ,incendie des deux églises par les Anglais. Seule l'église saint-Martin est rebâtie.
1887,Construction de l'église actuelle. La sacristie,dite "chapelle aux hommes" date du XIV siècle.
SAINT-JACQUES -DE-COMPOSTELLE: Au moyen âge,les pèlerins venant de Bretagne,de Normandie, et d'Angleterre passaient par PARCE S/SARTHE pour se rendre à saint-Martin-De-Tours, et saint-Jacques-De-Compostelle. Une tête de bélier sur l'angle N-E de la tour Saint pierre indique le point de ralliement.
LES VITRAUX D'ALBERT MAIGNAN , peintre et sculpteur,Albert Maignan est né à Beaumont-sur-Sarthe en 1845 décédé en 1908. Il est dessinateur de vitraux bien connus dans la région. L'église de Parcé lui doit le grand St Pierre et les trois vitraux qui l'entoure . Ces vitraux sont inscrits à l'inventaire des monuments Historiques.
LE CHRIST DU XVI: Grandeur nature et finement sculpté en chêne,les lèvres amorcent un léger sourire renforçant ainsi l'expression de sérénité qui se dégage de cette sculpture.
LES STALLES DU XV: Les stalles et la boiserie du fond du choeur sont classées. Avec les bancs en chêne de la nef, cet ensemble vient de l'ancienne église.
LA CHAPELLE AUX HOMMES: Seule partie de l'église du XIV ,qui existe encore aujourd'hui. Sur le toit,reste une élégante échauguette. Au-dessus de l'entrée extérieure, saint Martin à cheval est sculpté en pierre.
PARMI CEUX QUI ONT ÉTÉ INHUMES: Dans le "Caveau voûté" ou "Enfer"
- En 1389 JEAN II de champagne à 88ans
et en 1410, Isabelle,sa femme à 102ans
-En 1436,JEAN III de Champagne ,à 86ans
-En 1486, PIERRE Ier de Champagne à 101ans 
et en 1491,Marie de Laval ,sa femme
"Les Seigneurs de Champagne avaient leur sépulture dans nos églises au-devant du grand autel"
L'église principale de Saint-Pierre,incendié en 1370, n'a toujours pas été reconstruite.
Seule sa tour existe toujours sous le nom de la paroisse. 
Réparation du clocher:1878
Réfection de la voute:1898 
Le Retable:1787
Statue du Sacré Cœur par Raymond Dubois 1904-1982.


 

Cet édifice imposant est en fait le clocher de l'ancienne église du village, édifiée au XIIè siècle et détruite deux siècles plus tard. La hauteur de la tour, dépassant de loin les toitures des maisons environnantes, laisse aisément imaginer la taille que devait avoir l'édifice religieux d'origine!

La Tour Saint Pierre est construite en pierre grise de pays et enduit, et recouverte d'un toit en tuiles d'ardoises plates à deux pans.
Une sorte de drapeau de fer forgé a été installé au sommet du faitage au XIXème siècle et indique la direction du vent.

La Tour Saint Pierre a été classée par le Ministère de la Culture français dès 1963.
Depuis le XIVè siècle, la Tour Saint Pierre sert de beffroi au village de Parcé sur Sarthe.
Les cloches placées derrières ses ouvertures en forme d'ogive sonnent pour avertir la population en cas de danger.
En outre, un cadran solaire de forme carré a été intégré à la façade principale de la Tour. Il se situe juste en dessous des baies du clocher.

Ne repartez pas sans admirer l'angle nord-est qui abrite une sculpture représentant une tête de bélier. Celle-ci serait liée au pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.  

 


 

 

 

 

 


 Ce terrain a été offert à la commune de Parcé par la Baronne  Raymond Pinoteau en souvenir de son mari le capitaine Raymond Pinoteau ,de ses trois neveux,pour la France , Juin 1921.


       Photos d'époque sur le mur de plusieurs maisons où résidait, un Horloger  Mr Lechat etc..

                                   Pour nos randonneurs qui souffrent d'un coup de "pompe"


 
                                                       
Plan de la ville de Parcé-sur-Sarthe.




 
 

 


                                                             " Les écuries"

 




 

Cette maison originale par ses tours de formes différentes est datée des XV et XVI siècles. Jusqu'en 1678 elle servait de prison à une époque où la justice seigneuriale prévalait dans les campagnes. Le poète François Villon ( et non pas François Fillon) né à Paris en 1431 et connu pour avoir eu maintes fois affaire à la justice,aurait été enfermé dans cette tour ronde.




Le Moulin: les fondations du moulin remontent au siècle,mais l'édifice a connu ensuite de nombreuses transformations.Les seigneurs de champagne tiraient des bénéfices de ce moulin banal qu'ils mettaient à disposition des habitants de la paroisse contre prélèvement d'une taxe. A l'apogée de son utilisation au XIX siècle, trois roues tournaient simultanément. La plus petite servait à broyer l'écorce de chêne ou de chataignier pour produire le tan, la poudre utilisée pour tanner les peaux. Les deux grandes roues quand à elles étaient employées pour produire des farines qui s'exportaient par voie fluviale jusqu'à l'étranger.

 

 


 

 

 

 

 






                                              Sur l'autre rive la ville d'Avoise


                                          Bien regarder où on met ses pieds.....

 

Depuis neuf ans, des habitants de Parcé-sur-Sarthe décorent les croix de chemin durant le week-end de l’Ascension,"Nous devons l’initiative à Rosemary et Archibald Spiers, un couple de Parcéens d’origine anglaise attaché au patrimoine, explique Pierre Niveau, membre de Parcé découverte patrimoine. Ils ont recensé 18 croix dans la commune, essentiellement des croix de mission." Elle a été restaurée a l'identique en bois de chêne par l'association.










 

Le calvaire a été construit au XVII siècles non loin de l'ancienne motte castrale à l'entrée de la cité, sur l'éperon rocheux dominant la Sarthe. Par sa taille et sa position en amont de la rivière, il rappel aux bateliers qu'ils sont en pays chrétien. Chose peu commune, ce calvaire est recouvert d'un toit à l'impériale et abrite un Christe en croix daté de 1760. Sa construction précède de loin la grande vague des calvaires qui seront construits en France au XIX siècle. Propriété du marquis de la Galissonnière , ce dernier en fait don à la paroisse le 13 septembre 1760. Lors de la révolution, la croix est démontée et des habitants parviennent à la cacher, la protégeant ainsi d'une destruction certaine. Le calvaire de Parcé est classé au titre des monuments historiques depuis 1978. Le Calvaire de Parcé sur Sarthe est une sorte de haute tour carrée à trois côtés fermés, surmontée d'un toit de style comtois, bien que plus aplati.




                         PIQUE- NIQUE SUR JUIGNE-SUR-SARTHE

 


 

                                    Bon appétit à tous, l'apéro est de sortie


 



    Balade après le Déjeuner  c'est avec 16 randonneurs que nous ferons un parcours sur le chemin de hallage allant jusqu’à Sablé et le retour sur l'autre rive direction Solesmes.


 





 

 


 












             Photos de groupe de nos 18 randonneurs sur la commune de Juigné-sur Sarthe 


 



 Document  des captures du journal de Bernard Gratte notre organisateur du jour  ,un grand merci  ,







    UN GRAND MERCI A NOS ORGANISATEURS DE CETTE SUPER RANDONNÉE

 

*Pour un complément d'informations et de photos sur Juigné,Solesmes et Parcé-sur-Sarthe, il suffit d'aller sur le blog  randolibre72 en date du 6 Juin 2019.

 

  Capture photos avec petit APN de poche *Si vous avez constaté des erreurs me le faire savoir merci
*Pour ceux qui désirent des photos en format "normal" ,je suis à votre disposition;
*Adresse mail: rando-libre72@gmail.com
*Photos sous copyright (Busson Jean-Guy) et D.R (droit réservé)

*Le copyright :trans-vidéo72 étant un D.R également de Mr Busson Jean-Guy.