vendredi 29 septembre 2023

Coulaines 28/09/2023

 

RANDONNÉE : COULAINES 72190

        "LES CHEMINS CREUX"

                    Le 28/09/2023

 

  Itinéraire: Groupe LSR72
  Nombre de participants: 45 
Terrain: Parcours balisé + Personnalisé "Chemin Rouge"
Temps: Après Midi Beau Temps
  Départ: 13h48mn
Stationnement:Parking rue J.C Boulard
 Durée: +/-2h30mn
Parcours: 7,85km à mon G.P.S
Difficulté: Facile
  Dénivelé Positif: +155
 Dénivelé Négatif: -98
 
 
Balisage: 

Températures: 25° après-midi

 

Déjà effectué le 21/09/2017  Couplé avec Sargé-Lès-le-Mans.



Historique de La Ville de Coulaines:

Le Gentilé est :  Coulainais anciennement Coulainois.

Coulaines: Colonia Villa,Colonchium selon "Trouillard"prenant son nom du vallon "Coulée" . Le bourg de l'époque qui commençait à l'extrémité sud des murs de l'ancien enclos de St Vincent se prolonge au Sud et au Nord ,jusqu’à la bifurcation de St Pavace  et de la route de Ballon. L'église est dédié à St Nicolas située vers le milieu du bourg petite et fort simple , à sa porte occidentale cintrée entourée de deux rangs de denticules ,arrondie au rang  supérieur, en pointe à l'inférieur , le chœur seul voûtée en pierre, à arceaux supportés par des colonnes engagées, le tout du genre roman, deux chapelles sont a la gauche de la nef , dont une contient plusieurs pierres sépulcrales de personnages peu marquants. On lit sur la voûte de la nef, en bois et peinte, que Monsieur Nicolas Dutertre, curé la fit lambrisser en 1619. A l'époque le clocher en Bois en pyramide quadrangulaire, peu élevé , dont la base est plus large que la tour sur laquelle il est établi .Une longue inscription gravée sur une table de marbre incrustée dans le mur gauche de la nef de l'église, fait connaitre à une époque qui n'est pas indiquée , Monsieur Geoffroy Bellangier curé de Coulaines fit plusieurs dons tant aux chapelains, clercs et confrérie de l'église du Mans , qu'à la fabrique de Coulaines aux curés ses successeurs... Il en fit entre autres aux chapelains et clercs du chapitre du Saint-Pierre du Mans, à la charge pour eux de venir processionnellement à l'église de Coulaines le lendemain de pâques "dire certain service divin et sub venite"etc.. Cette procession donna lieu à un concours de fidèles qui fut à l'origine de l'assemblée qui se tenait dans le bourg . Saint Pavace 3 évêques du Mans, consacra l'église de Coulaines l'une des plus anciennes du diocèse. Le cimetière ; était attenant à l'église au nord .On remarque dans le bourg deux maisons, l'une appelée "Candi" l'autre "L'Arche" .

La Seigneurie de paroisse appartenait aux évêques du Mans , qui possédèrent pendant longtemps une habitation dans le bourg laquelle se retrouvait dans une maison fort simple appelé "Candi". Située entre l'église et où le ruisseau "de Gironde" traversait le bourg .. . Cette maison épiscopale disaient nos anciens historiens qui la qualifiait quelquefois de titre de "Palais" se trouvait sur le ruisseau "de Gironde" touchant une grande prairie , bornée par la rivière "La Sarthe" accompagnée de jardins, parterres, vergers et fontaines.

Descriptions de la maison "CANDI": l'état de l'époque de la maison "De Candi" la porte d'entrée côté de la cour, fermée par une porte cochère avait conservée quelques unes de ces sculptures fort simple à moulures et filets, celle d'entrée de la cuisine du côté du corridor était surmontée d'un fronton aiguë genre gothique au-dessus était un écusson saillant sur lequel était peintes où gravées les armoiries de l'évêque. Le jardin était au bout de la cour . Un pré séparé du jardin par  le ruisseau des "Fontenelles et où de Gironde ce pré était sans doute un riche verger autrefois .

En 1089, Hugues III Comte du Maine en réparations des torts qu'il avait faits à l'évêque  Hoël , décharge le bourg et le château de tous devoirs , coutumes et exactions , tel qu'il avait droit d'en lever ailleurs.

En 843 Charles le Chauve, étant au Mans réunit les évêques et les grands de son parti et tient un concile à Coulaines dans la maison où l'évêque St Aldric  faisait sa demeure ordinaire, depuis qu'il avait cédé son palais épiscopal du Mans à ses chanoines pour le convertir en cloitre . On y prêtera serment  de fidélité au Roi Charles, et on l'y décréta un capitulaire en six articles ou canons, qui furent rappelés au concile de Meaux de l'an 845. Le texte en est imprimé . De 1066 à 1084 l'évêque Arnaud créature de Guillaume-le-Bâtard qui l'avait pourvu de l'évêché , passa en Angleterre pour prévenir le roi de la révolte des Manceaux , ceux-ci pour s'en venger pillèrent ses maisons de Coulaines, d'Yvré et de Touvoye. Vers 1099 Guillaume-le-Roux s'étant avancé sur le Maine pour reprendre le Mans, dont Hélie de la Flèche s'était rendu maître , vint camper dans les prairies de Coulaines et sur les coteaux  de Banjan qui les dominent d'où il se porta à l'attaque de la ville . Plus tard Guillaume-le-Roux aillant inutilement engagé l'évêque Hildebert à consentir à ce que la grosse tour de l'église de Saint-Julien fut démolie , le roi pour punir l'évêque de son refus ravagea ses terres et saccagea le bourg de Coulaines . De 994 à 1035 Avesgaud 30ième Évêque du Mans , donne à l'Abbaye de St Vincent une terre nommée le Breuil et un bois qui en dépendait dans la paroisse de Coulaines. L'Evêque Hoël  qui avait été en butte à l'inimitié du Comte Hugues III et de sa famille , s'étant réconcilié ,augmenta le bourg de Coulaines de plusieurs maisons qu'il fit construire, rebâti l'église en 1085 et la dédia à St Nicolas fit réparer la maison de campagne , villa que les évêques y possédaient et construisirent deux moulins ,qui furent appelés "Les Moulins de l'Evêque". Le 19 Juillet  1300 l'église et le bourg furent réduits en cendres et le feu communiqua jusqu'au haut du tertre de St Laurent , près de l'Abbaye St Vincent . Les murs de l'église en garda longtemps les traces , les charpentes réduites en charbon et d'autres matériaux. A une époque inconnue fixée par le Doc Lebrun dans sa topographie médicale au 9 ièm siècles un hospice fut fondé dans le bourg de Coulaines , sur le bord du ruisseau "de Gironde" pour les malades de la paroisse seulement , dit ce médecin à l'usage de nombreux pèlerins qui allaient en dévotions à l'église "Cathédrale de St Julien" . Le curé et les habitants nommaient le chapelain pour lequel fut réservé une rente de 150 livres lors de la réunion de cette aumônerie  à l’hôpital du Mans, en 1638. La maison qui était située à gauche du bourg près du ruisseau qui la traverse et que l'on appel "L'Arche" était celle de cet ancien hospice , on y voyait encore la petite chapelle à ouvertures étroites et cintrées , surmontée d'un petit clocher qui appartenait à l’hôpital du Mans.

Il a été trouvé sur le territoire de Coulaines,des médailles Romaines de C. Cesar . Auguste Germanicus et de H. Gratianus Auguste.

Coulaines  est arrosée par la rivière "la Sarthe" sur un espace et par le ruisseau des fontenelles et "De Gironde" qui prend sa source dans celle de Sargé , traverse la commune et le bourg  et va se jeter dans la Sarthe .

Coulaines est située en majeur partie dans la vallée de "Banjan" le coteau de ce lieu , de 150 a 160mètres d'élévations dont une partie appartient à la commune . A l'époque le terrain était ensemencée en froment , seigle et orge un peu moins en avoine , en trèfle, chanvre , arbres à cidre,  plusieurs tisserands dans le bourg confectionnent les toiles de "brin"qui se vendent sur le Mans.

 Coulaines est une ville au label « 4 fleurs , distinguée en 2021 de la « fleur d'or » et élue en 2019 « Ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et 8 000 habitants »). La ville de Coulaines est classée parmi les 100 communes les plus pauvres de France.

À l'entrée de la ville, sur le boulevard Saint-Michel, à proximité de la caserne de pompier, se trouve le bâtiment ayant accueilli L'école Normale de la Sarthe jusqu'en juin 2010.. À l'origine, cet établissement formait des institutrices, puis instituteurs et institutrices et enfin, des professeurs des écoles. Sur le site a été édifiée la Maison départementale des Sports accueillant de nombreuses instances sportives. En 2020, la commune comptait 7 958 habitants. La ville de Coulaines dispose d'une salle polyvalente (Espace culturel Henri Salvador), d'une bibliothèque associative et d'un centre d'animation (L'Herberie). La saison culturelle de la ville de Coulaines compte chaque année plus de cinquante rendez-vous à destination de tout public (concerts, théâtre, lectures, danses, humour…) et une dizaine de spectacles à destination du jeune public labellisés par le Réseau jeune public de la Sarthe.

 Depuis le XVIe siècle (1540), a lieu le Lundi de Pâques de Coulaines , la fête dite "Aux œufs durs. lors de laquelle sont distribués des œufs préalablement cuits à toute la population. Dans les années 70-80, c'est crus et lancés depuis le char qui fermait le défilé qu'étaient jeté les œufs aux habitants sur leurs balcons ou dans la foule avec la panique que cela pouvait engendrer. Depuis 1999, au début du printemps, Coulaines propose le Festival du Cerf Volant , On y retrouve (si les conditions météorologiques le permettent) toutes sortes de créatures en toiles voguant au gré des vents, ainsi que toutes sortes de gadgets se servant de l'énergie éolienne. La fête de la musique a comme point fort le samedi soir aux parc des trois vallées . Coulaines a été élue ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2002 (en 3ème catégorie, c'est-à-dire entre 6000 et 10 000 habitants), et deuxième ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2009 par le Comité régional olympique et sportif des pays de la Loire. Avec 7 500 habitants environ, les JS Coulaines comptent plus de 4 000 licenciés. En 2013, la ville est nommée « ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et 8 000 habitants ») par le Comité régional olympique et sportif pour quatre ans, Le 20 novembre 2019, Coulaines est labellisée Terre de Jeux 2024.


           La cloche est baptisée "Gertrude" en 1644, 225kg elle est issue de l'Abbaye St Vincent du Mans, inscrite aux monuments historique depuis 1940.





           Arrivées de nos 45 randonneurs  du jour

l                          Nous écoutons religieusement les directives de nos organisateurs du jour:  J.Luc, Claude et Daniel

                       
Aucuns randonneurs étant équipés de trottinettes ou de VTT électrique , le top départ est donné....

                             Et pas accompagnés de chien non plus......

             Nous appréhendons les premiers chemins creux , sous des températures de 25°


 

four à chanvre du début XXème siècle. "Lotissement du Plessis" de la Closerie-Parc Madonna avec une excellente restauration sur le territoire de CoulaineS

La culture du chanvre:
La culture du chanvre en Sarthe remonte à plusieurs siècles, mais c’est à partir du XVIIe siècle que cette plante fournissant la matière première à la fabrication de toiles, de vêtements et de cordes connaît son plein essor. Dès les années 1870, le déclin de la culture du chanvre s’amorce. Malgré tout, en 1914, la Sarthe est encore le premier département chanvrier. Entre les deux guerres, la culture du chanvre se pratique dans les trois zones du département déjà cultivées au XVIIIe siècle : le Bélinois, le Saosnois et la campagne au nord du Mans. Dans les années 50, la tentative de reconversion du chanvre et de son industrie (implantation à Vivoin et Beaumont-sur-Sarthe d’une unité de production de pâte à papier utilisant le chanvre) échoue. Le Nord de la Sarthe possède de nombreux fours à chanvre, témoins de cette activité. La transformation du chanvre débutait par le rouissage. Il s’agissait de le faire macérer un certain temps dans l’eau pour faciliter la séparation de l’écorce et de la fibre. Puis venait l’étape du séchage et du broyage qui avaient lieu en hiver. Les fagots étaient alors entassés dans la chambre de séchage du four à chanvre, qui n’a fait son apparition qu’au XIXe siècle ; auparavant, le séchage s’effectuait dans la maison ce qui a valut de nombreux incendies. Les fours à chanvre étaient généralement construits à l’écart des fermes pour cette même raison. La culture du chanvre a fait la richesse des paysans sarthois, fournissant la matière première indispensable à la fabrication des cordages pour les navires ainsi qu’à celle des toiles par des tisserands mi-paysans, mi-artisans. Dans une exploitation type, un hectare de chanvre rapportait deux fois et demi plus qu’un hectare de céréales. Le séchage et le broyage
Les fours à chanvre comprennent deux pièces : la chambre de chauffe située en bas et la chambre de séchage, en haut, où le chanvre était disposé. Dans la chambre de chauffe de ces fours, une corbeille en fonte remplie de coke (combustible présentant un pouvoir calorifique élevé) enflammée dégageait une forte chaleur qui pendant une dizaine d’heures séchait la fournée. L’étoupa, sorte de grand couvercle, arrêtait les étincelles et assurait une meilleure répartition de la chaleur. Le lendemain matin, vers six heures, le broyage commençait. Les bottes étaient sorties et emmenées au pied de la broyeuse, qui écrasait les tiges. Ce travail avait pour but d’extraire la filasse en la séparant du bois de la tige



Nous passerons à proximité de la maison des chemins creux.


                                                             Shooting photo en mouvements

                                                Très atypique et pleine de curiosités  


 

                                              Nous "laicherons " sur le côté l'ancien bourg

                              Un dépaysement étonnant dans ce coin reculé de notre parcours

                                     Grrrrrr encore un "shooting' en mouvement  la photo aussi.....lol😛


 

                     Nous sommes sur le chemin de l'illandrie nous enjamberons un cours d'eau à sec 


             Une "tite" pause pour se désaltérer et reprendre des forces pour continuer notre parcours

                                                     Un coup de barre "un mars" et ça repart

             Le prieuré sur le territoire de Sargé ,route de St Pavace portes ouvertes pour notre plus grand plaisir ..


 

    Les derniers curieux devant l'ancien prieuré ,chemin rouge ou chemin du prieuré.


 Encore un petit effort nous sommes sur le retour

        Nous emprunterons un morceau du territoire de Sargé-lès-le Mans.


 
                                                                         Les "Trois Vallées"

              Une reconnaissance  des différentes délégations avec le lycée Touchard du Mans

                                                         La Maison des chemins creux


 

                                   Cadran solaire un peu caché pour donner l'heure


         L'aqueduc des Fontenelles:

Du lieu-dit « Les Fontenelles », du temps des romains, étaient captées plusieurs sources pour alimenter, grâce à un aqueduc gallo-romain, la cité Cénomane (ancien nom du Mans). C’est aux Fontenelles sur la voie allant vers Le Mans, que les Romains ont capté et canalisé l’eau, dans un aqueduc, à la fin du Ier ou plus probablement au début du IIe siècle après J.C…

Cet aqueduc alimentait en eau la grande ville, Vindunum (Le Mans). Les restes d’un mur-aqueduc large de 2,60 mètres, visibles il y a encore quelques années dans le lit du ruisseau, se poursuivaient sur plus de 10 mètres. Ces restes ont été presque totalement détruits lors de l’aménagement du chemin pour piétons. Les eaux s’épuraient en passant dans une suite de fossés puis s’engageaient dans l’aqueduc dont le mur a été visible quelques instants lors de fouilles, avant d’être inondé naturellement, et recouvert de remblai. Manquant d’entretien lors des invasions du IVe au VIe siècle, l’aqueduc encombré est abandonné.

Les eaux canalisées s’écoulaient entre les courbes de niveau 73,04 et 70,16 mètres avec une pente de 0,68 millimètre par mètre et une vitesse d’écoulement de 0,80 m/s, soit un débit approximatif de 100 litres par seconde. Une faible pente empêchait l’érosion des parois et le dépôt de fines particules. Un tronçon de l’aqueduc des Fontenelles, prélevé par les services municipaux de Coulaines (A.F.I.C., Association Formation Insertion Coulaines), dans le lotissement des « Coteaux de Gironde », est visible à l’Aquacasa (La Maison de l’eau) à Coulaines, rue du Cimetière, avec maquettes et explications, depuis le 15 novembre 1999, près de la « maison des chemins creux ».



 

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*Captures Photos petit APN de poche.
 *Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé) 
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes. 
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur .


                   *Remerciements aux responsables du parcours du jour

                             JEAN-LUC,CLAUDE et DANIEL du LSR72
 


                




 

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