vendredi 30 octobre 2015
Reprise de nos rando 06/11/2015
(Prévoir un pancho+bonne chaussures)
le vendredi 6 Novembre 2015
RDV : Parking du cinéma le Royal
à 13h30mn départ 13h45mn
Sortie sud SARTHE, 8,7km, surface: Plat,durée:2hrs
*Ceux qui aimeraient un autre jour de sortie peuvent nous le soumettre
merci à tous et bonne semaine.
mercredi 21 octobre 2015
vendredi 16 octobre 2015
Oizé 16/10/2015
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"OIZE" |
Randonnée
Randonnée Oizé: 4 circuits de randonnée sont proposés :
-5Km Durée 1h15mn, nous avons sélectionné ce circuit
-11Km Durée 2h45mn
-15,8km Durée 4hoomn
-21km Durée 5h15mn
Notre circuit du jour: Surface :plat, en forêt, 5km, facile, Durée 1h15mn
*Photos:D.R
Historique: Oizé (Auciacus, 777-840; Ogziacus, 1109; Osiacus, 1145; Oziacus, 1156: Oisiacus, xne siècle; Ogsiacus, 1250; Oeseium, 1277; Oezé, 1288; Oessé, 1321; Oésé, 1283, 1380; Oaaizé, 1398 ; Oiseium, 1401 ; Oysé, 1282, 1468; Ogseium, 1282, 1481 ; Oise, 1598 ; Oizé, 1610), actuellement commune et paroisse du canton et du doyenné de Pontvallain, était avant 1789, le cheflieu d'un doyenné de l'archidiaconé de Château-du-Loir comprenant dix-huit paroisses. Il dépendait de l'élection de La Flèche et, au point de vue judiciaire, de la sénéchaussée du Maine, de celle du Château-du-Loir ou de la justice seigneuriale de La Suze, selon la mouvance des lieux.
Oizé est borné au Nord par Cerans-Foulletourte ; à l'Est par Yvré-le Pôlin et Requeil ; au Sud par Mansigné et Saint-Jeande-la-Motte, et à l'Ouest par La Fontaine-Saint-Martin et Cerans- Foulletourte. Le bourg, bâti dans une belle situation, sur le penchant d'une colline, est arrosé par le Fessard. Sa population est de 265 habitants ; celle de la commune, de 891 habitants en 1841 et de 903 en 1861, a toujours diminué depuis cette époque et est tombée à 709 (recensement de 1921) et 688 (rec. de 1926) . A quelques pas de son territoire, autrefois tout en landes et en bois, mais sur celui de Saint-Jean-de-la-Motte, on remarque dans la lande des Soucis, appelée aussi dans les anciens titres lande de la Motte-Achard, plusieurs peulwans ou pierres debout remarquables : les pierres de Mère et Fille et la pierre potelée. La plus grande de ces pierres, la Mère, a 4m80 de hauteur sur 3m40 de largeur à la base ; non seulement elle penche de côté, c'est-à-dire vers le Nord-Est, mais aussi en avant, vers le Nord-Ouest, comme si elle menaçait d'une chute prochaine. La plus petite, la Fille, regarde également le Nord-Ouest et se trouve à l'Ouest de la première, à une distance de 7"'80 ; elle mesure 2m20 sur lm60. L'une et l'autre vont en décroissant de largeur, d'une manière irrégulière, de la base au sommet. Nous ne savons rien de la fondation d'Oizé (Auciacus). Le suffixe celtique ac de son nom, fléchi par la désinence latine en acus, nous fait remonter son origine aux premiers temps de l'occupation romaine en Gaule. La villa d'Oizé devait être déjà importante lorsque les Romains partagèrent le pays des Cénomans en quatorze condita ou régions et la choisirent pour chef-lieu d'une de ces divisions.La féodalité, en s'établissant au ix° et au Xe siècles au détriment de l'autorité royale affaiblie et méconnue, modifia ces divisions. L'Oizéais tout entier, organisé en fiefs et arrière fiefs, tomba aux mains d'un puissant seigneur, celui de Château-du-Loir, qui en transmit la propriété et la suzeraineté à ses successeurs ; ceux-ci en jouirent jusqu'à la Révolution. Oizé conserva cependant une partie de sa suprématie et de ses prérogatives. Sa villa, érigée en prévôté ou châtellenie, demeura le siège d'un doyenné dont la circonscription, modifiée à différentes époques, comprenait encore 26 paroisses en 1789 : Aubigné, Saint-Biez, Brette, Cerans, Château-l'Hermitage, Coulongé, Ecommoy, La Fontaine-Saint-Martin, SaintGervais-en -Belin, Guécélard, Laigné-en-Belin, Mansigné, Marigné, Saint-Mars-d'Outillé, Mayet, Saint-Ouen-en-Belin, Oizé, Parigné-le-Pôlin, Pontvallain, Requeil, Sarcé, Teloché, Vaas, Verneil et Yvré-le-Pôlin.Partout, dans la région, les Romains ont laissé des traces nombreuses de leur passage : voies romaines se dirigeant vers Tours, Angers et Poitiers, etc ; camp à Mansigné ; ruines de villas dans cette commune et à Laigné-en-Belin, Saint-Gervais-en-Belin, Saint-Ouen-en-Belin, Teloché, Yvré-le-Pôlin, Oizé, La Fontaine-Saint-Martin, etc. ; scories de forges à bras, à Yvré-le-Pôlin, Cerans, La Fontaine-Saint-Martin, SaintJean-de-la-Motte, Ecommoy, etc. ; monnaies des empereurs, à Saint-Gervais-en-Belin, Laigné-en-Belin, Teloché, Outillé, Marigné, Mansigné, La Fontaine-Saint-Martin, etc. Des substructions importantes et des débris de briques à rebords trouvés dans les jardins et sous les maisons, au Sud et au Sud-Ouest de l'église et du presbytère, nous paraissent indiquer l'emplacement de la villa d'Oizé.Si l'on en croit une légende, vers le milieu du rv* siècle, saint Hilaire, filleul et disciple de son illustre homonyme de Poitiers, étant venu dans le pays des Cénomans, s'y établit à la prière de saint Liboire et y prêcha la religion chrétienne. Il se fit construire une cellule aux environs de Caderx (Cerans ?) Dans cette retraite, ayant appris que son parrain « avait cessé de vivre, il voulut aller visiter son tombeau ; mais à peine était-il arrivé au bourg d'Auciacus (Oizé), qu'il fut saisi d'une fièvre chaude, à laquelle il succomba peu de jours après. Il mourut aux calendes de juillet. Il fut enterré à Oizé, et le nom de ce village, ajouté au sien, sert constamment à le désigner ». Son corps resta dans ce lieu pendant près de 500 ans. Saint Aldric, déterminé par les miracles qui s'opéraient sur le tombeau du pieux solitaire, ordonna la translation de ses reliques et les déposa, le 23 septembre 841, dans un oratoire bâti au pied de la ville du Mans et qui plus tard en devint une des paroisses, sous le nom de Saint-Hilaire. D'après une tradition constante à Oizé, saint Hilaire fut inhumé dans la place occupée par la sacristie de l'église actuelle, dont il est d'ailleurs le patron. Louis le Débonnaire confirme à l'Église du Mans, en 840, la possession du bourg d'Oizé Vers le même temps, saint Aldric fonde le monastère de Teloché, dans la condita d'Oizé La qualité de bourg public donnée à Oizé accordait à son église plusieurs privilèges importants. Jusqu'au xe siècle, les habitants de la région furent dans l'obligation de s'y adresser pour y recevoir le baptême ; une loi obligeait en outre tous les chrétiens du canton à y venir célébrer les trois fêtes les plus solennelles de l'année : Pâques, la Pentecôte et Noël Gervais de Château-du-Loir, évêque du Mans de 1035 à 1055, dont la famille était devenue propriétaire de l'église d'Oise (Ociaco), la céda aux chanoines de sa cathédrale Ceux-ci ne la gardèrent pas longtemps. Les puissants seigneurs de Château-du-Loir en reprirent possession, et l'un d'eux, Hélie de La Flèche la donna avec celle de Cerans et toutes leurs dépendances, c'est-à-dire leurs oblations, leurs dîmes et leurs cimetières, pour doter le prieuré qu'il fonda dans ce lieu, en 1109, en faveur de l'abbaye de Vézelay Eremburge, sa fille, ajouta à cette dotation, vers 1112, un bourgeois du Mans nommé Bodin, et quelques années plus tard, de concert avec Foulques d'Anjou, son mari, la dîme des revenus du château de Mayet. Geoffroy, comte d'Anjou, leur fils, confirma ce dernier don aux moines d'Oizé en 1156 Bernard de Vilclair accorda vers le même temps aux moines de la Couture les dîmes et les prémices de son patrimoine de Vilclair, dans les paroisses de Pilemil et d'Oizé. Après sa mort, Gervais, son frère, les ayant enlevées violemment aux moines, ceux-ci portèrent contre lui une sentence d'interdiction et l'obligèrent à les leur restituer Au xve siècle, le prieur d'Oizé voulut se soustraire à la juridiction de l'ordinaire. Jean d'Hierray, évoque du Mans, très actif et très soucieux de ses droits, le fit condamner par l'abbé de l'Epau, commissaire et juge délégué du Saint-Siège, à le reconnaître comme supérieur. Guillaume de Malestroit, abbé de Vézelay, aux droits duquel 1'évêque portait ainsi une atteinte très grave, appela de ce jugement en cours de Rome. Une sentence du 10 décembre 1442, rendue par Paul de Sainte-Foy, docteur en droit, aumônier du pape et auditeur du Sacré Palais, maintint les évêques du Mans dans la possession du droit de visiter, corriger, recevoir et exiger procuration sur le prieuré d'Oizé et condamna le prieur à payer à l'avenir le droit de visite et les dépens du procès, taxés à vingt-huit florins d'or et de poids. Les deux archidiacres de Tours et d'Angers et les deux officiaux du diocèse furent commis pour l'exécution de cette sentence Le prieuré d'Oizé était situé à une soixantaine de mètres à l'Est de l'église paroissiale ; ses bâtiments, du commencement du Xè° siècle, existent encore presque en entier. Sa chapelle, remarquable par l'épaisseur de ses murs (1 mètre à lm60) et par une belle fenêtre ogivale murée par le maçon, est convertie en maison d'habitation : elle était placée sous le patronage SainteMarie-Madeleine, avec le titre d'église aux XVe et XVIe siècles Il possédait la seigneurie de paroisse et présentait aux deux cures d'Oizé et de Cérans, à la chapelle de Saint-Lazare et aux collèges d'Oizé et de Cérans. Il portait : d'azur à deux jumelles d'or . L'église d'Oizé, dédiée à saint Hilaire, appartient au genre roman. Elle a été restaurée à différentes époques comme l'indiquent ses ouvertures, les unes à plein cintre, les autres semiogivales et la date 1765 inscrite au pignon de la nef. La voûte du chœur, du style Plantagenet, est supportée par des chapiteaux encastrés dans la muraille, et le maître-autel surmonté d'un rétable du XVnr 3 siècle, avec un tableau, la Présentation de la Vierge, en assez mauvais état. A gauche de la nef et formant transept se trouve la chapelle du château ou de la Vierge, remarquable par son retable en terre cuite (Notre-Dame-du Rosaire) et son lambris du XVIe siècle, aux chiffres de Jésus et de Marie alternant avec un soleil et un croissant celui de la Vierge et de saint Sébastien, sur lequel est déposée une belle statue de la Vierge, en terre cuite, de 1655, était adossé naguère encore au pilier en maçonnerie situé à l'intersection de cette chapelle et de la nef. Plus bas, en descendant la nef et sur le même côté, on lit cette inscription : repose le torps oe Ijoeste femme nicolle bongarù g seceùa le 7 mars 1601 lûqnell ivrets ire rete ponr tthe célèbre une messe a perpetnitté.
Le clocher, à base carrée et à flèche hexagonale peu élevée, couverte en ardoise, renfermait avant la Révolution une chapelle érigée en 1598 par Magdelon Thomas, écuyer, sieur de Beaumont et de Jupilles, pour « s'y retirer privativement à tous autres pendant et durant » la messe « et servir de sépulture et monument à ceux de sa famille »Le cimetière entourait autrefois l'église au Sud. On voit encore, d'ailleurs, encastrée dans la muraille, à droite de la grande porte de l'église, une pierre tombale en grès, du XIII" ou du XIVe siècle, sur laquelle une pelle est gravée en creux.
FER A HOSTIE DU XIV SIÈCLE
La fabrique possédait naguère un curieux fer à hostie du XIVe siècle, dont nous donnons ci-dessus un dessin exécuté en 1890.
CHOUANS: Une bande de ces « brigands » envahit le bourg d'Oizé avant l'aube, le 18 frimaire an III (8 décembre 1794), et fit une perquisition dans le presbytère, sans rien y rencontrer. Ils descendaient l'escalier pour repartir, quand l'un d'eux remonta et mit sa main dans le lit, encore tout chaud, du curé. Ils jugèrent qu'il n'était pas loin, et, en effet, ils le saisirent bientôt, caché derrière un tirant, dans son grenier. Ils le traînèrent sur la place et le fusillèrent en face du collège, à cinq heures du matin. On l'enterra le soir même sous le ballet de l'église- Il n'avait que 43 ans. Avant de se retirer, les Chouans brûlèrent les archives de la mairie.
COLLEGE: Un collège, tenu par un prêtre, existait à Oizé dès le commencement du XVne siècle; ses revenus étaient de 222 livres en 1790, suivant la déclaration de Me Urbain Huard, son titulaire.
REVOLUTION: La Révolution enleva au collège tous ses biens. Le 17 fructidor an II, le collège et son jardin furent adjugés à Jacques Pivron, de Courcelles, pour 7.300 livres : un tiers de journal de terre au clos de l’École, à François Bordier, d'Oizé, pour 570 livres : le champ du Fromenteau (deux journaux), à Louis Joseph Godmer, d'Oizé, pour 3.000 livres ; et le 1er brumaire an III, le bordage de la Bretonnière, à Martin Verdier, d'Oizé, pour 8.825 livres.
Marin Mersenne, un des plus éminents physiciens que la France ait eus, est né à Oizé en 1588, au vieux manoir de Beaumont d'après une tradition qui s'est conservée jusqu'à nos jours Nous ignorons quelle était la situation sociale de ses parents. La famille était honorablement connue à Oizé et ses environs depuis longtemps, et elle y possède encore des représentants. Nous y trouvons notamment en 1550, Marie Mersenne, femme de Me Jehan Guichard, notaire royal à Requeil ; en 1500, Pierre Mersenne, maître couvreur à Oizé ; en 1636, René Mersenne, procureur-syndic de Cerans. Loys Mersenne et Gevrine Denys, sa femme, d'Oizé, échangent des terres avec Magdelon Thomas, seigneur de Beaumont et de Jupilles, à Yvré, le 24 décembre 1591. Le 9 juillet 1602, Marie, femme de Marin Mersenne, meurt de la contagion, à Yvré-le-Pôlin, et Marin Mersenne lui-même le 15 septembre. Le 3 mai 1669, Julienne Mersenne se marie à Oizé, en présence de Marin Mersenne, son père, et de Marin Mersenne, son frère ; Marin et Julienne Mersenne assistent à l'inhumation de leur père, en cette paroisse, le 26 juillet 1676 : Né avec un génie heureux, Marin Mersenne fit d'excellentes études au collège du Mans, puis à celui de La Flèche, où il se lia d'une inaltérable amitié avec René Descartes, et enfin en Sorbonne. Il entra ensuite dans l'Ordre des Minimes. Travailleur infatigable et admirablement doué, il se livra à l'étude ardue des mathématiques et fit des découvertes précieuses qui le posèrent comme le plus grand savant de son temps et lui attirèrent la plus haute estime des personnages les plus illustres. Il mourut à Paris le 1er septembre 1648, à l'âge de soixante ans.
Le Cartulaire de Château-du-Loir mentionne les droits de péage perçus dans la châtellenie d'Oizé au Xe siècle, sous Geoffroy Plantagenet, Henri II, roi d'Angleterre, et leurs fils, sur toutes les marchandises ou denrées traversant son territoire ou y étant consommées. La châtellenie d'Oizé, déjà divisée, ne tarda pas à être aliénée tout entière aux plus puissants de ses vassaux.
Les habitants de Oizé sont les Oizéens et les Oizéennes
- Église St Hilaire , des XIIe, XIIIe, XVIIe et XXe siècles, classée au titre des monuments historique en 1994. Elle renferme un retable du XVIIIe siècle, ainsi qu'une peinture monumentale intitulée La Mort de saint Hilaire, tous deux classés monuments historiques au titre d'objets. Si l’on en croit une légende, vers le milieu du 4e siècle, Saint-Hilaire,
filleul et disciple de son illustre homonyme de Poitiers, étant venu
dans le pays des Cénomans, s’y établit et y prêcha la religion
chrétienne. Il se fit construire une cellule près de Caderx (Cérans ?).
Dans cette retraite, ayant appris que son parrain « avait cessé de vivre
», il voulut aller visiter son tombeau ; mais à peine était-il arrivé
au bourg d’Auciacus (Oizé), qu’il fut saisi d’une fièvre chaude, à
laquelle il succomba peu de jours après. Il fut enterré à Oizé. Son corps
resta dans ce lieu pendant près de 500 ans. Saint-Aldric, déterminé par
les miracles qui s’opéraient sur le tombeau du pieux solitaire, ordonna
la translation de ses reliques et les déposa, le 23 septembre 841, dans
un oratoire bâti au pied de la ville du Mans et qui plus tard en devint
une des paroisses, sous le nom de Saint-Hilaire (place Saint-Hilaire et rue Saint-Hilaire aujourd’hui au pied du Vieux Mans, le long du quai Louis Blanc).Saint-Hilaire
demeure le premier évangélisateur connu dans la région. Il fut suivi
par Saint-Martin, qui aurait fait jaillir l’eau et ainsi donner son nom à
La Fontaine Saint-Martin. L’église d’Oizé, dédiée à Saint Hilaire, appartient au genre roman.
La nef fut bâtie à l’époque de la création du Prieuré d’Oizé, au 12e
siècle. L’église a été restaurée à différentes époques comme
l’indiquent ses ouvertures, les unes à plein cintre, les autres
semiogivales et la date 1765 inscrite au pignon de la nef. Le chœur fut
ajouté au 13e siècle, sur le modèle de l’abbatiale
Saint-Serge d’Angers. La voûte du chœur, de style Plantagenet, est ainsi
dite « angevine ». La particularité de ce type de voûte est la hauteur
des arcs formerets, plus basse que celle des ogives centrales, d’où un
aspect très « bombé ». On y trouve le maître-autel, surmonté d’un
retable du 18e siècle dédié à Saint-Blaise, lequel est classé monument historique au titre d’objet. Un autre retable encadre l’autel du Rosaire, dans la Chapelle du même
nom, et présente une belle statue de la Vierge, en terre cuite, datée
de 1655. A gauche de la nef et formant transept sud se trouve la chapelle du
château ou de la Vierge, remarquable par son retable en terre cuite
(Notre-Dame-du Rosaire) et son lambris du 16e siècle, aux chiffres de
Jésus et de Marie alternant avec un soleil et un croissant. Les
restaurations récentes ont fait réapparaître en ce transept sud une
peinture murale, représentant l’inhumation de Saint Hilaire, porté dans
son tombeau par un groupe de moines et d’évêques, parmi lesquels Saint
Martin avec, au centre, deux anges transportant l’âme des bienheureux
dans la Jérusalem céleste représentée par une ville fortifiée évoquant
les murailles du Mans. La technique « mezzo fresco » utilisée ici et le
style assez proche des peintures d’Asnières-sur-Vègre permettent de
dater cette fresque au début du 13e siècle. Cette peinture
monumentale, intitulée « La mort de Saint-Hilaire » est également
classée monument historique au titre d’objet. Le clocher, à base carrée et à flèche hexagonale peu élevée, couverte
en ardoise, renfermait avant la Révolution une chapelle érigée en 1598
par Magdelon Thomas, écuyer, sieur de Beaumont et de Jupilles, pour « s’y
retirer privatifvement à tous aultres pendant et durant » la messe « et
servir de sépulture et monument à ceulx de sa famille ». La chapelle de Beaumont, aussi appelée la chapelle de Saint-Nicolas, date du 17e siècle.
Le cimetière entourait autrefois l’église au Sud. On voit encore, d’ailleurs, encastrée dans la muraille, à droite de la grande porte de l’église, une pierre tombale en grès, du 13e ou du 14e siècle, sur laquelle une pelle est gravée en creux. Ce cimetière ne fut plus sollicité dès le début du 19e.
- Prieuré st Marie Madeleine (ancien), aujourd'hui transformé en habitations, en partie L’édifice est inscrit au titre des Monuments Historique depuis le 24 juillet 1989. En 1109, Hélie de La Flèche, seigneur de château du loir, décide la construction de ce prieuré bénédictin, qui, avec sa chapelle, dépendent de l’abbaye Notre-Dame de Vézelay (Bourgogne), et sont transformés en habitations après la vente comme bien national après la Révolution française, en 1791 inscrit au titre des monuments historiques en 1989.
- Lavoir. En 1902, Joseph DRONNE propriétaire du bief de l’ancien moulin de Bondicot et du lavoir qu’il y a fait construire prévient de son intention de détruire le bâtiment et d’en supprimer l’accès excepté si la municipalité loue le lavoir pour un usage gratuit de toute la population. Considérant que ce bief, alimenté par les eaux du Fessard est nécessaire comme réserve d’eau et que la commune n’a aucun lavoir public, un contrat de location est signé à compter du 1er janvier 1903 pour une durée de neuf ans, moyennant la somme de 30 F par an. Ce contrat est renouvelé en 1912 avec le nouveau propriétaire Michel HERILLARD puis en 1921. Mais le bief se comble, il est envahi par les herbes et la vase. Le vieil hangar de 7 m sur 4 m, bâti sur poteaux, clos de voliges et couvert en ardoises, avec une cheminée, est en mauvais état et il est devenu trop petit. En 1925, le Conseil municipal décide d’acquérir le tout et d’agrandir le lavoir. Il vote un crédit de 12 000 F. Tout d’abord, il engage un entrepreneur de Nogent-le-Rotrou, spécialisé dans le drainage, pour le curage « à vieux fond et vieilles rives » du bief, travail qui n’a pas été fait depuis une soixantaine d’années. Puis, un marché de gré à gré est passé avec les entrepreneurs du village pour la construction d’un bâtiment de 14 m de long. Les murs de soubassement cimentés portent une charpente en chêne et peuplier, couverte en ardoises. Une clôture en voliges goudronnées ferme l’édifice et huit tréteaux mobiles sont posés sur la moitié cimentée du plancher. Un crédit supplémentaire de 4 000 F est voté en 1926 pour terminer le chantier.(Arch. dép. Sarthe, 2 O 227/8) Ce lavoir a été restauré dans les années 2000.
- Château du Bouchet aux Corneilles (ruines), des XIe et XIIe siècles. Dans une prairie marécageuse légèrement asséchée par les peupliers,
émerge de la végétation une des ruines les plus mystérieuses de la
Sarthe, le château du Boschet, ou le “Bouchet aux Corneilles”. C’est une
petite forteresse, entourée de douves, située à la limite entre Oizé et
Requeil. Elle fut bâtie au 11ème siècle par les seigneurs de Boschet et
est sans doute le château le plus ancien de la commune. La famille de
Boschet sera détentrice du pouvoir seigneurial jusqu’au début du 16ème siècle à Oizé, Elle fut assiégée en 1425 par les Anglais qui n’en viennent à bout d’une résistance farouche que par la trahison (
la légende) d’une servante leur indiquant le seul passage par où
escalader les murailles. Au 16ème siècle, il appartient à la famille de
la Chevrière avant de passer ensuite aux Mailly qui le possèdent depuis.
Il n’en reste aujourd’hui que quelques morceaux de murailles et son
entrée principale au-dessus de laquelle trône une cheminée aux
dimensions impressionnantes.
Tourbière de la Fontaine du Bouchet:
- Moulin de Boisard, du XVIIe siècle. Le moulin actuellement visible date du 17e siècle, mais on
trouve mention du Moulin de Boisard (dans le chartrier du château des
Perrais de Parigné-le-Pôlin) dès le 4 janvier 1507. On le retrouve dans le patrimoine de la famille Belon en 1526. La famille Belon a été une « dynastie » de meuniers qui gérait 3 des 4 moulins d’Oizé, dont Boisard, jusqu’en 1563. On trouve trace d’actes divers tout au long du 17e siècle mentionnant
le moulin de Boisard, en lien avec le bourg d’Oizé, le Château de
Beaumont puis celui de Montaupin. La Cour, mais aussi avec le prieuré
conventuel de La Fontaine St Martin… Un bail de 1670, mentionne un moulin à 2 roues (un moulin à froment
et un moulin à seigle). Le moulin a été modernisé au milieu du 19e siècle, avec des engrenages dits « à l’anglaise » et la mise en place d’une 2e paire de meules. L’exploitation du Moulin de Boisard s’est progressivement arrêtée entre les deux guerres mondiales du 20e siècle. Restauré depuis 1995, sa roue a été changée en 2014. Le Moulin de Boisard est installé sur le Fessard, ruisseau qui prend
sa source à Yvré-le-Pôlin et se jette dans la Sarthe à Roëzé. Le moulin
est alimenté par un bief du Fessard (affluent de Sarthe Aval), qui
dérive une partie du cours d’eau à partir du Poumon Vert au sud du
bourg. A noter : Ce moulin propose de l’hébergement avec 2 chambres d’hôte depuis 2012.
- Moulin de Moque-Souris. (à été détruit).
- Château de Montaupin, des XIIIe et XVIIIe siècles. Le Manoir de Montaupin se situe au sud du bourg d’Oizé, possession seigneuriale vers 1342. Le 4 février 1392, Guillaume Chastain possède le fief de Montaupin-Jacquette et fait aveux (reconnait comme seigneur) à Guyon du Bouchet, seigneur du Bouchet aux Corneilles, autrefois ancienne forteresse des XIème et XIIème siècles située à Oizé, à la limite de Requeil. A l’époque, le Manoir est donc très probablement sur le lieu-dit Jacquette (à moins que ce ne soit le contraire ?), situé de l’autre côté de la route de Mansigné. L’actuel château se nomme alors Montaupin-la-Cour. Fief : terre qu’un vassal tient de son seigneur et en échange desquels il doit accomplir le service dû à celui-ci. Au début du XVème siècle, la région est tourmentée par la Guerre de Cent ans. Le Château du Bouchet-aux-Corneilles tombe d’ailleurs aux mains des Anglais en 1425, sous Henri VI, avant d’être repris un peu plus tard. Pour l’anecdote, Jeanne d’Arc a 13 ans en 1425, âge auquel elle aurait entendu ses fameuses voix ! Tour à tour, les différents seigneurs de Montaupin-Jacquette vont faire aveux à la famille du Bouchet. En 1479, Jacques Huet, alors seigneur de La Roche et de Montaupin-Jacquette, refusa de payer une redevance d’une mine de froment et d’une mine d’orge à Jean du Bouschet. Le litige durera 20 ans !… jusqu’à une ordonnance rendue le 15 mai 1499 qui condamna Huet à payer les termes échus. Mine : mesure pour les graines, valant environ 78 litres. Jean du Bouschet est dans une situation « embarrassée ». En 1480 (acte du 1er août), il vend une grande partie des ses terres et échange Montaupin-la-Cour, avec ses « boys » (bois) et « vignaulx » (vignes) contre la Dreurie. Mais le seigneur du Bouschet meurt rapidement après ces transactions, suivi de peu par son frère, et Guyonne du Bouschet, leur sœur, est seule héritière. Elle dénonce les tractations des terres du Bouschet et intente un procès aux différents acheteurs. Elle gagne à la Cour du Mans, rembourse les acheteurs (610 écus) et récupère ses biens. Pas pour longtemps ! Le 13 septembre 1486, Guyonne du Bouschet vend toutes les possessions du Bouschet et de Montaupin à Jacques de la Chevrière, Seigneur de la Roche-de-Vaux (à Requeil), pour la modique somme de 2211 livres. En 1488, Perrine de la Chevrière, fille de Jacques, apporte Montaupin en dot à Jacques d’Aubigné, fils de Jean d’Aubigné, seigneur de La Perrière (Maine-et-Loire). C’est Jacques d’Aubigné qui transféra la féodalité de Montaupin-Jacquette à Montaupin-la-Cour, où nous nous trouvons, au début du XVIème siècle. Des travaux vont sans doute résulter de ce changement puisque le pigeonnier, dernier vestige visible de l’époque féodale, date de cette époque. Jacques d’Aubigné fait aveu au Seigneur de Foulletourte. Il meurt en 1531 et laisse deux fils qui porteront le titre de Seigneur d’Aubigné et de Montaupin. De décès en héritages et veuves remariées, le château de Montaupin passe de la famille d’Aubigné à la famille Le Roy au cours du XVIème siècle. Nous avons, sur ce site, un autre vestige de ce siècle. Pierre Belon naquit en 1517 à Cérans-Foulletourte. Après des études scientifiques à l’Université de Wittenberg, en Allemagne, il devient l’apothicaire du Cardinal de Tournon. Ce dernier finance le voyage de Belon en Orient (Grèce, Egypte, Palestine, Syrie, …), de 1546 à 1549. Pierre Belon s’intéresse autant aux plantes qu’aux animaux, observant, dessinant et notant tout ce qu’il ne connait pas. Ses apports aux connaissances naturalistes sont immenses. Il développa notamment quelques théories agronomiques sur l’introduction de plantes exotiques en France afin d’augmenter les rendements agricoles. Mais le premier jardin botanique français ne vit le jour qu’en 1596, à Montpellier, plus de 30 ans après sa mort. Pierre Belon mourut, mystérieusement assassiné, à Paris en 1564. En 1558, Pierre Belon s’indigna auprès du roi Henri II car il ne comprenait pas qu’on n’essaie pas d’acclimater les nombreuses essences d’arbres dont lui-même avait ramené des graines des Amériques. Ses requêtes restant sans réponse, Belon passa à l’action et planta, dans sa région natale, un certain nombre d’arbres exotiques. C’est ainsi que des épicéas virent le jour à Montaupin. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un seul de ces arbres, âgé de presque 460 ans et de près de 9 mètres de circonférence ! Les Le Roy vont rester maîtres de Montaupin jusqu’à la Révolution française. Louis Auguste Le Roy meurt en 1791 et n’a pour seule héritière qu’une fille, Louise Armande, déjà mariée à Monsieur de Lhermitte, commandant de l’artillerie de l’armée des côtes de Cherbourg. Monsieur de Lhermitte sera l’un des principaux chefs de la chouannerie en Sarthe, ce qui lui vaudra de perdre la vie lors d’une bataille contre « les Bleus » à Saint-Denis d’Orques le 30 avril 1795, avec le chef manceau Geslin. En 1800, sa veuve, Louise Armande Le Roy de Montaupin, épouse Henri François Lemoine, qui mourra en 1826. Le château est alors vendu à Ambroise de La Porte, riche agriculteur et Maire d’Oizé. En 1866, son fils vend le château de Montaupin à Monsieur Vramant, entrepreneur de bâtiments à Paris. On peut raisonnablement penser, vu la profession et la fortune de M. Vramant, que la très grande partie de l’édifice que nous voyons aujourd’hui date de cette époque. En témoigne la tourelle arrière, qui a perdu sa sœur jumelle début XXème, dont nous savons qu’elle fut édifiée en 1880. En 1888, le château et ses dépendances, c’est-à-dire tous les bâtiments encore visibles sur Montaupin aujourd’hui, soit 58 hectares au total, est revendu à Monsieur Cureau. Les terres quant à elles sont vendues à plusieurs agriculteurs de la commune : Messieurs Piédor, Dupuy, Sarcé et Le Bled. La famille Piédor est toujours présente sur Montaupin aujourd’hui. Au cours du XXème siècle, le château de Montaupin a appartenu à Mme. Mary, Monsieur Ferré puis à Monsieur David, lui aussi Maire d’Oizé, et ensuite sa fille Marie-Paule avant d’être racheté et restauré en 2021 par M. et Mme. FADEL, actuels propriétaires, qui accueillent des voyageurs dans leurs chambres d’hôtes et dans leur gîte.
- *Sources (https://oize.fr)
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Pas l'endroit idéal pour faire la manche
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Grrrr j'vois aucun champignon |
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Attention uniquement pour ses couleurs à éviter de consommer |
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champignon à l'âge ados |
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Même pas envie de faire trempette |
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Jolies fleurs d'automne |
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le dialogue semble difficile bêêêêêêêê oui |
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bêêêêêê alors cette photo ça vient |
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J'hésite encore pour l'achat |
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Ah oui sans électricité et sans internet dur dur |
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Mon château enfin ce qu'il en reste |
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Notre point de départ et d'arrivée |
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Un schtroumpf?? |
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pas vue les chevaux? |
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Curieux en pleine forêt |
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Bon j'en ai marre j'me barre tout seul |
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le bruit de l'eau dans le calme de la forêt |
samedi 10 octobre 2015
Jupilles,9 Octobre 2015,
"JUPILLES"
vendredi 9 Octobre2015,
Randonnées à Jupilles : 5 circuits de randonnée sont proposés dans notre commune.
Pour découvrir Jupilles et sa région, rien de mieux que la marche à pied !
Notre circuit du jour: Surface :plat, en forêt, 6,8km, facile, Durée 1h30mn
Photos souvenirs de cette sortie en forêt de jupilles
Église St Pierre du XIèSiècles |
La chaire, +/-XVIIIe siècle. |
Confessionnal |
École communale |
Maison de plus de 100ans, aurait été une Boucherie, puis de nouveau maison. |
Charrette à bras |
Liste des fiefs dans la paroisse de Jupilles :
- La Ferrière, à Foulques d'Hauterive à la fin du XIIIe siècle ; à Guillaume de Villiers en 1405, par mariage vers 1517 aux de Baïf, seigneurs de Mangé en Verneil-le-Chétif, puis par alliance aux de Beaumanoir, de Gaultier, d'Illiers, de Thomond, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.
- Les Forges, lieu de découverte d'un amas de scories de fer médiévales, ré-exploitées en 1927.
- La Garenne/Varenne, en 1309 à Jacques Morin, écuyer, seigneur de Loudon et ses successeurs jusqu'après 1667 ; à messire Claude-François, comte de Murat, marquis de Montfort, chevalier de St louis, brigadier des armés du Roi , lieutenant des Maréchaux de France en 1787.
- La Gauldruère/Gaudouère/Goultdruyère, tenue par la famille Hardiau de 1402 à 1689.
- La Huberdière.
- La Pilletière/Peltière, à Jeanin Pillet en 1341 ; à Pierre Quarreau/Carreau de 1394 à 1413 ; à Jean Thibergeau en 1563 ; par mariage aux de Vanssay après 1678 ; à M. de Villepin, maire de Jupilles, à la fin du XIXe siècle, qui y crée une école d'agriculture modèle.
- Le Poirier/Perriers, à la famille Hodon de la Gruellerie (Mayet) en 1489, puis aux de Baïf de Mangé en verneil le chétif et à leurs successeurs, de Beaumanoir, d'Illiers, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.
- Le prieuré Saint-Blaise du Houx, fondé en 1219 par Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, vendu en 1563 à Jean Thibergeau, sieur de La Peltière.
- La Roche/Roche-de-Jupilles, à Jean de Hodon vers 1502, Charles des Montils/Moutis en 1687 et 1771.
- La Testerie, à Louis Thibergeau, sieur de la Mothe (-Thibergeau) en 1655 et 1670.
- La Ville, partie de Chatellerie dont le siège de Seigneurie se trouvait en Parigné l'évêque, à Robert de Villa en 1263 ; à Hersende de Loudon, épouse de Guillaume Morin à la fin du XIIIe siècle ; à Charles Morin de Loudon, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi en 1603.
- En 1815, les chouans entre à Jupilles et pillent plusieurs maison.
- L'église Saint-Pierre, du XIe siècle et sa pierre "à bannir", depuis laquelle étaient en particulier prononcées les sentences de l'autorité ecclésiastique.
- la Fontaine de la Coudre dans la forêt de Bercé.
- le bois de séquoias de la forêt de Bercé, près de la Coudre.
- le verger conservatoire à l'ouest du bourg, tenu par l'association des Croqueurs-de-Pommes.
- Le cimetière et ses tombes républicaines.
- Carnuta, ancienne saboterie Foreau-Bouttier, maison de l'Homme et de la forêt pour un coût de 1 545 000 euros HT, lieu ludique et pédagogique situé près de la Forêt de Bercé . L'endroit a vocation à provoquer la mise en éveil des sens simulant la promenade au milieu des hauts chênes centenaires. Le lieu d'exposition interactif et la forêt domaniale sarthoise se prolongent et se complètent, offrant la possibilité aux curieux de passer de l'un à l'autre pour découvrir ou redécouvrir un monde chargé d'histoire et de légendes... La maison de l’Homme et de la forêt est aménagée dans un bâtiment en bois jouxtant l'ancien musée du bois à Jupilles. Conçue par les architectes parisiens Daniel Cleris et Jean-Michel Daubourg, elle se compose de deux espaces avec un lieu dédié aux expositions temporaires au rez-de-chaussée et un espace d’exposition permanente au premier étage.
- Moulin à blé de la Férrière,La Ferrière était un fief et une seigneurie. Au XIIe siècle, le lieu de
la Ferrière est cité dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Vincent du
Mans. En 1405, 1489 et 1492, Guillaume de Villers rend aveu pour le
domaine de la Ferrière et la métairie de la Tonnardière, paroisse de
Jupilles.
Au XVIIIe siècle, le moulin de la Ferrière, qui appartient à M. et Mlle
de Thomant, dépend de la Fransolière, qui a un fermier général :
François Leroy, laboureur demeurant paroisse de Pruillé-l´Eguillé, est
dit fermier général de la terre, fief et seigneurie de la Ferrière,
située paroisse de Jupilles, et de la Fransolière. Il représente André
François Carpigny (?), tuteur honoraire des enfants mineurs de défunt
très haut et très puissant seigneur Monseigneur le Maréchal Comte de
Thomant et très haute et très puissante dame Marie Geneviève de Gauttine
(?) de Chiffreville, son épouse : la terre de la Ferrière consistant en
la métairie et le moulin de la Ferrière, la métairie et le fief de la
Fransolière, la métairie de la Brouarie et le lieu de la Tonnardière.
En 1818, le moulin à blé appartenait au prince Charles de Beauvau,
demeurant rue des Champs-Elysées à Paris. En 1887, il est exploité comme
moulin à blé à deux meules et scierie de bois à une lame, l'ensemble
étant entraîné par une roue à augets. Il était encore en activité en
1924, travaillant à façon. En 1936, un incendie détruit la scierie.
Face au moulin, à proximité de caves et de soues anciennes, a été
aménagée en 1887 une petite maison d'habitation tirant parti de la
déclivité du terrain. Elle dispose d'un étage de caves couvertes d'un
plancher à entrevous appareillé d'I.P.N et briques. Le moulin était alimenté par le Dinan, dont le cours a été par la suite
modifié. Il constituait avec la maison et la dépendance un plan en L. Il
ne reste plus que la maison et dans son prolongement la petite
meunerie, qui tire parti de la dénivellation. Des arches en maçonnerie
maintiennent le coteau perpendiculaire au moulin. La meunerie conserve
de nombreux mécanismes et un bluttoir complet. Le mur entre la maison et
la meunerie est en pierre de taille au rez-de-chaussée, il n'est plus
qu'une cloison en pan de bois au niveau du comble à surcroît. La
charpente est sur potence.(sources Darrasse J.Baptiste)
- Moulin à blé de Crouaslin, Le moulin de Crouaslin tournait sous l'Ancien Régime pour le seigneur de la Roche, à Jupilles. Le 11 juin 1733, messire Charles des Moutis de Montreuil, chevalier, seigneur de la Roche [paroisse de Jupilles] vend le moulin de Crohalain, situé paroisse de Jupilles, à Hilarion Lepingleux (COGNER). Le moulin fut reconstruit dans le troisième quart du XIXe siècle, en grande partie en pierre de taille. Alors qu'auparavant il entraînait une paire de meules à l'ancien système, il fut ainsi transformé à l'anglaise, avec une seule roue à eau à augets La maison porte les dates de 1838 et 1931 sur une souche de cheminée. Au XIXe siècle, une rangée de maisons fut accolée à l'ensemble, côté route. Le moulin était encore en activité en 1924, travaillant à façon. Une scierie mécanique fonctionna à partir de 1926 et fut partiellement démolie en 1937. Le moulin était alimenté par un bief du Dinan, tirant parti de la dénivellation. Un petit escalier tournant en pierre a été ménagé pour monter à l'étage. (registre des augmentations).(sources Darrasse J.Baptiste).
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*Sources: Internet , bnf, le site de la ville de Jupilles, Gallica, etc..*Captures Photos petit APN de poche.
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