|
"OIZE" |
Randonnée
Randonnée Oizé: 4 circuits de randonnée sont proposés :
-5Km Durée 1h15mn, nous avons sélectionné ce circuit
-11Km Durée 2h45mn
-15,8km Durée 4hoomn
-21km Durée 5h15mn
Notre circuit du jour: Surface :plat, en forêt, 5km, facile, Durée 1h15mn
*Photos:D.R
Historique: Oizé (Auciacus, 777-840; Ogziacus, 1109; Osiacus, 1145; Oziacus, 1156: Oisiacus, xne siècle; Ogsiacus, 1250; Oeseium, 1277; Oezé, 1288; Oessé, 1321; Oésé, 1283, 1380; Oaaizé, 1398 ; Oiseium, 1401 ; Oysé, 1282, 1468; Ogseium, 1282, 1481 ; Oise, 1598 ; Oizé, 1610), actuellement commune et paroisse du canton et du doyenné de Pontvallain, était avant 1789, le cheflieu d'un doyenné de l'archidiaconé de Château-du-Loir comprenant dix-huit paroisses. Il dépendait de l'élection de La Flèche et, au point de vue judiciaire, de la sénéchaussée du Maine, de celle du Château-du-Loir ou de la justice seigneuriale de La Suze, selon la mouvance des lieux.
Oizé est borné au Nord par Cerans-Foulletourte ; à l'Est par Yvré-le Pôlin et Requeil ; au Sud par Mansigné et Saint-Jeande-la-Motte, et à l'Ouest par La Fontaine-Saint-Martin et Cerans- Foulletourte. Le bourg, bâti dans une belle situation, sur le penchant d'une colline, est arrosé par le Fessard. Sa population est de 265 habitants ; celle de la commune, de 891 habitants en 1841 et de 903 en 1861, a toujours diminué depuis cette époque et est tombée à 709 (recensement de 1921) et 688 (rec. de 1926) . A quelques pas de son territoire, autrefois tout en landes et en bois, mais sur celui de Saint-Jean-de-la-Motte, on remarque dans la lande des Soucis, appelée aussi dans les anciens titres lande de la Motte-Achard, plusieurs peulwans ou pierres debout remarquables : les pierres de Mère et Fille et la pierre potelée. La plus grande de ces pierres, la Mère, a 4m80 de hauteur sur 3m40 de largeur à la base ; non seulement elle penche de côté, c'est-à-dire vers le Nord-Est, mais aussi en avant, vers le Nord-Ouest, comme si elle menaçait d'une chute prochaine. La plus petite, la Fille, regarde également le Nord-Ouest et se trouve à l'Ouest de la première, à une distance de 7"'80 ; elle mesure 2m20 sur lm60. L'une et l'autre vont en décroissant de largeur, d'une manière irrégulière, de la base au sommet. Nous ne savons rien de la fondation d'Oizé (Auciacus). Le suffixe celtique ac de son nom, fléchi par la désinence latine en acus, nous fait remonter son origine aux premiers temps de l'occupation romaine en Gaule. La villa d'Oizé devait être déjà importante lorsque les Romains partagèrent le pays des Cénomans en quatorze condita ou régions et la choisirent pour chef-lieu d'une de ces divisions.La féodalité, en s'établissant au ix° et au Xe siècles au détriment de l'autorité royale affaiblie et méconnue, modifia ces divisions. L'Oizéais tout entier, organisé en fiefs et arrière fiefs, tomba aux mains d'un puissant seigneur, celui de Château-du-Loir, qui en transmit la propriété et la suzeraineté à ses successeurs ; ceux-ci en jouirent jusqu'à la Révolution. Oizé conserva cependant une partie de sa suprématie et de ses prérogatives. Sa villa, érigée en prévôté ou châtellenie, demeura le siège d'un doyenné dont la circonscription, modifiée à différentes époques, comprenait encore 26 paroisses en 1789 : Aubigné, Saint-Biez, Brette, Cerans, Château-l'Hermitage, Coulongé, Ecommoy, La Fontaine-Saint-Martin, SaintGervais-en -Belin, Guécélard, Laigné-en-Belin, Mansigné, Marigné, Saint-Mars-d'Outillé, Mayet, Saint-Ouen-en-Belin, Oizé, Parigné-le-Pôlin, Pontvallain, Requeil, Sarcé, Teloché, Vaas, Verneil et Yvré-le-Pôlin.Partout, dans la région, les Romains ont laissé des traces nombreuses de leur passage : voies romaines se dirigeant vers Tours, Angers et Poitiers, etc ; camp à Mansigné ; ruines de villas dans cette commune et à Laigné-en-Belin, Saint-Gervais-en-Belin, Saint-Ouen-en-Belin, Teloché, Yvré-le-Pôlin, Oizé, La Fontaine-Saint-Martin, etc. ; scories de forges à bras, à Yvré-le-Pôlin, Cerans, La Fontaine-Saint-Martin, SaintJean-de-la-Motte, Ecommoy, etc. ; monnaies des empereurs, à Saint-Gervais-en-Belin, Laigné-en-Belin, Teloché, Outillé, Marigné, Mansigné, La Fontaine-Saint-Martin, etc. Des substructions importantes et des débris de briques à rebords trouvés dans les jardins et sous les maisons, au Sud et au Sud-Ouest de l'église et du presbytère, nous paraissent indiquer l'emplacement de la villa d'Oizé.Si l'on en croit une légende, vers le milieu du rv* siècle, saint Hilaire, filleul et disciple de son illustre homonyme de Poitiers, étant venu dans le pays des Cénomans, s'y établit à la prière de saint Liboire et y prêcha la religion chrétienne. Il se fit construire une cellule aux environs de Caderx (Cerans ?) Dans cette retraite, ayant appris que son parrain « avait cessé de vivre, il voulut aller visiter son tombeau ; mais à peine était-il arrivé au bourg d'Auciacus (Oizé), qu'il fut saisi d'une fièvre chaude, à laquelle il succomba peu de jours après. Il mourut aux calendes de juillet. Il fut enterré à Oizé, et le nom de ce village, ajouté au sien, sert constamment à le désigner ». Son corps resta dans ce lieu pendant près de 500 ans. Saint Aldric, déterminé par les miracles qui s'opéraient sur le tombeau du pieux solitaire, ordonna la translation de ses reliques et les déposa, le 23 septembre 841, dans un oratoire bâti au pied de la ville du Mans et qui plus tard en devint une des paroisses, sous le nom de Saint-Hilaire. D'après une tradition constante à Oizé, saint Hilaire fut inhumé dans la place occupée par la sacristie de l'église actuelle, dont il est d'ailleurs le patron. Louis le Débonnaire confirme à l'Église du Mans, en 840, la possession du bourg d'Oizé Vers le même temps, saint Aldric fonde le monastère de Teloché, dans la condita d'Oizé La qualité de bourg public donnée à Oizé accordait à son église plusieurs privilèges importants. Jusqu'au xe siècle, les habitants de la région furent dans l'obligation de s'y adresser pour y recevoir le baptême ; une loi obligeait en outre tous les chrétiens du canton à y venir célébrer les trois fêtes les plus solennelles de l'année : Pâques, la Pentecôte et Noël Gervais de Château-du-Loir, évêque du Mans de 1035 à 1055, dont la famille était devenue propriétaire de l'église d'Oise (Ociaco), la céda aux chanoines de sa cathédrale Ceux-ci ne la gardèrent pas longtemps. Les puissants seigneurs de Château-du-Loir en reprirent possession, et l'un d'eux, Hélie de La Flèche la donna avec celle de Cerans et toutes leurs dépendances, c'est-à-dire leurs oblations, leurs dîmes et leurs cimetières, pour doter le prieuré qu'il fonda dans ce lieu, en 1109, en faveur de l'abbaye de Vézelay Eremburge, sa fille, ajouta à cette dotation, vers 1112, un bourgeois du Mans nommé Bodin, et quelques années plus tard, de concert avec Foulques d'Anjou, son mari, la dîme des revenus du château de Mayet. Geoffroy, comte d'Anjou, leur fils, confirma ce dernier don aux moines d'Oizé en 1156 Bernard de Vilclair accorda vers le même temps aux moines de la Couture les dîmes et les prémices de son patrimoine de Vilclair, dans les paroisses de Pilemil et d'Oizé. Après sa mort, Gervais, son frère, les ayant enlevées violemment aux moines, ceux-ci portèrent contre lui une sentence d'interdiction et l'obligèrent à les leur restituer Au xve siècle, le prieur d'Oizé voulut se soustraire à la juridiction de l'ordinaire. Jean d'Hierray, évoque du Mans, très actif et très soucieux de ses droits, le fit condamner par l'abbé de l'Epau, commissaire et juge délégué du Saint-Siège, à le reconnaître comme supérieur. Guillaume de Malestroit, abbé de Vézelay, aux droits duquel 1'évêque portait ainsi une atteinte très grave, appela de ce jugement en cours de Rome. Une sentence du 10 décembre 1442, rendue par Paul de Sainte-Foy, docteur en droit, aumônier du pape et auditeur du Sacré Palais, maintint les évêques du Mans dans la possession du droit de visiter, corriger, recevoir et exiger procuration sur le prieuré d'Oizé et condamna le prieur à payer à l'avenir le droit de visite et les dépens du procès, taxés à vingt-huit florins d'or et de poids. Les deux archidiacres de Tours et d'Angers et les deux officiaux du diocèse furent commis pour l'exécution de cette sentence Le prieuré d'Oizé était situé à une soixantaine de mètres à l'Est de l'église paroissiale ; ses bâtiments, du commencement du xn° siècle, existent encore presque en entier. Sa chapelle, remarquable par l'épaisseur de ses murs (1 mètre à lm60) et par une belle fenêtre ogivale murée par le maçon, est convertie en maison d'habitation : elle était placée sous le patronage SainteMarie-Madeleine, avec le titre d'église aux xve et xvie siècles Il possédait la seigneurie de paroisse et présentait aux deux cures d'Oizé et de Cérans, à la chapelle de Saint-Lazare et aux collèges d'Oizé et de Cérans. Il portait : d'azur à deux jumelles d'or .L'église d'Oizé, dédiée à saint Hilaire, appartient au genre roman. Elle a été restaurée à différentes époques comme l'indiquent ses ouvertures, les unes à plein cintre, les autres semiogivales et la date 1765 inscrite au pignon de la nef. La voûte du chœur, du style Plantagenet, est supportée par des chapiteaux encastrés dans la muraille, et le maître-autel surmonté d'un rétable du xvnr 3 siècle, avec un tableau, la Présentation de la Vierge, en assez mauvais état. A gauche de la nef et formant transept se trouve la chapelle du château ou de la Vierge, remarquable par son rétable en terre cuite (Notre-Dame-du Rosaire) et son lambris du xvie siècle, aux chiffres de Jésus et de Marie alternant avec un soleil et un croissant celui de la Vierge et de saint Sébastien, sur lequel est déposée une belle statue de la Vierge, en terre cuite, de 1655, était adossé naguère encore au pilier en maçonnerie situé à l'intersection de cette chapelle et de la nef. Plus bas, en descendant la nef et sur le même côté, on lit cette inscription : repose le torps oe Ijoeste femme nicolle bongarù g seceùa le 7 mars 1601 lûqnell ivrets ire rete ponr tthe célèbre une messe a perpetnitté.
Le clocher, à base carrée et à flèche hexagonale peu élevée, couverte en ardoise, renfermait avant la Révolution une chapelle érigée en 1598 par Magdelon Thomas, écuyer, sieur de Beaumont et de Jupilles, pour « s'y retirer privativement à tous autres pendant et durant » la messe « et servir de sépulture et monument à ceux de sa famille »Le cimetière entourait autrefois l'église au Sud. On voit encore, d'ailleurs, encastrée dans la muraille, à droite de la grande porte de l'église, une pierre tombale en grès, du XIII" ou du xive siècle, sur laquelle une pelle est gravée en creux.
FER A HOSTIE DU XIV SIÈCLE
La fabrique possédait naguère un curieux fer à hostie du xive siècle, dont nous donnons ci-dessus un dessin exécuté en 1890.
CHOUANS: Une bande de ces « brigands » envahit le bourg d'Oizé avant l'aube, le 18 frimaire an III (8 décembre 1794), et fit une perquisition dans le presbytère, sans rien y rencontrer. Ils descendaient l'escalier pour repartir, quand l'un d'eux remonta et mit sa main dans le lit, encore tout chaud, du curé. Ils jugèrent qu'il n'était pas loin, et, en effet, ils le saisirent bientôt, caché derrière un tirant, dans son grenier. Ils le traînèrent sur la place et le fusillèrent en face du collège, à cinq heures du matin. On l'enterra le soir même sous le ballet de l'église- Il n'avait que 43 ans. Avant de se retirer, les Chouans brûlèrent les archives de la mairie.
COLLEGE: Un collège, tenu par un prêtre, existait à Oizé dès le commencement du xvne siècle; ses revenus étaient de 222 livres en 1790, suivant la déclaration de Me Urbain Huard, son titulaire.
REVOLUTION: La Révolution enleva au collège tous ses biens. Le 17 fructidor an II, le collège et son jardin furent adjugés à Jacques Pivron, de Courcelles, pour 7.300 livres ; un tiers de journal de terre au clos de l’École, à François Bordier, d'Oizé, pour 570 livres ; le champ du Fromenteau (deux journaux), à Louis Joseph Godmer, d'Oizé, pour 3.000 livres ; et, le 1er brumaire an III, le bordage de la Bretonnière, à Martin Verdier, d'Oizé, pour 8.825 livres.
Marin Mersenne, un des plus éminents physiciens que la France ait eus, est né à Oizé en 1588, au vieux manoir de Beaumont d'après une tradition qui s'est conservée jusqu'à nos jours Nous ignorons quelle était la situation sociale de ses parents. La famille était honorablement connue à Oizé et ses environs depuis longtemps, et elle y possède encore des représentants. Nous y trouvons notamment en 1550, Marie Mersenne, femme de Me Jehan Guichard, notaire royal à Requeil ; en 1500, Pierre Mersenne, maître couvreur à Oizé ; en 1636, René Mersenne, procureur-syndic de Cerans. Loys Mersenne et Gevrine Denys, sa femme, d'Oizé, échangent des terres avec Magdelon Thomas, seigneur de Beaumont et de Jupilles, à Yvré, le 24 décembre 1591. Le 9 juillet 1602, Marie, femme de Marin Mersenne, meurt de la contagion, à Yvré-le-Pôlin, et Marin Mersenne lui-même le 15 septembre. Le 3 mai 1669, Julienne Mersenne se marie à Oizé, en présence de Marin Mersenne, son père, et de Marin Mersenne, son frère ; Marin et Julienne Mersenne assistent à l'inhumation de leur père, en cette paroisse, le 26 juillet 1676 ;Né avec un génie heureux, Marin Mersenne fit d'excellentes études au collège du Mans, puis à celui de La Flèche, où il se lia d'une inaltérable amitié avec René Descartes, et enfin en Sorbonne. Il entra ensuite dans l'Ordre des Minimes. Travailleur infatigable et admirablement doué, il se livra à l'étude ardue des mathématiques et fit des découvertes précieuses qui le posèrent comme le plus grand savant de son temps et lui attirèrent la plus haute estime des personnages les plus illustres. Il mourut à Paris le 1er septembre 1648, à l'âge de soixante ans.
Le Cartulaire de Château-du-Loir mentionne les droits de péage perçus dans la châtellenie d'Oizé au xne siècle, sous Geoffroy Plantagenet, Henri II, roi d'Angleterre, et leurs fils, sur toutes les marchandises ou denrées traversant son territoire ou y étant consommées. La châtellenie d'Oizé, déjà divisée, ne tarda pas à être aliénée tout entière aux plus puissants de ses vassaux.
Les habitants de Oizé sont les Oizéens et les Oizéennes
- Église St Hilaire , des XIIe, XIIIe, XVIIe et XXe siècles, classée au titre des monuments historique en 1994. Elle renferme un retable du XVIIIe siècle, ainsi qu'une peinture monumentale intitulée La Mort de saint Hilaire, tous deux classés monuments historiques au titre d'objets.
- Prieuré st Marie Madeleine (ancien), aujourd'hui transformé en habitations, en partie inscrit au titre des monuments historiques en 1989
- Lavoir.
- Château du Bouchet aux Corneilles (ruines), des XIe et XIIe siècles.
- Tourbière de la Fontaine du Bouchet
- Moulin de Boisard, du XVIIe siècle.
- Château de Montaupin, des XIIIe et XVIIIe siècles.
-
Pas l'endroit idéal pour faire la manche
Grrrr j'vois aucun champignon |
Attention uniquement pour ses couleurs à éviter de consommer |
champignon à l'âge ados |
Même pas envie de faire trempette |
Jolies fleurs d'automne |
le dialogue semble difficile bêêêêêêêê oui |
bêêêêêê alors cette photo ça vient |
J'hésite encore pour l'achat |
Ah oui sans électricité et sans internet dur dur |
Mon château enfin ce qu'il en reste |
Notre point de départ et d'arrivée |
Un schtroumpf?? |
pas vue les chevaux? |
Curieux en pleine forêt |
Bon j'en ai marre j'me barre tout seul |
le bruit de l'eau dans le calme de la forêt |
Des châtaignes pour ce soir au coin de la cheminée Photos sous copyright et DR (Droit Réservé) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire