"Parigné-Le-Pôlin"
du Lundi 23 Novembre2015
Repérage Randonnée
Temps: Beau et sec
Terrain : légèrement humide
Parcours: botanique
Randonnée Proposée: Parigné-le-Pôlin
Durée: 1hrs
Parcours:+/- 5km "tranquillou"
Historique:
Le nom de Parigné le Pôlin est d'origine Gallo-romaine
et est issu d'un nom d'homme: Patrinius ou Patrius le mot Pôlin a été rajouté plus tard vers le XII Siècles, peut être le nom d'un seigneur
qui aurait possédé Yvré et Parigné
Voir site Parigné le pôlin: Parigné-le-Pôlin
se distingue par son patrimoine historique et naturel : l'espace boisé
qui représente 50 % du territoire communal, le dolmen de Pierre
Couverte, ses châteaux, les bois de Saint Hubert, les bois du Bourray
dans lesquels, d'après la légende, le roi Charles VI devint fou.
Château-des-Pairais: Château édifié au XVII, agrandi au XVIII achevé au XIX, par le paysagiste Achille Duchêne, propriétaire la famille De Broc .(privé)
Château de Montertreau: Château bâti en 1844 par Charles le Paige auteur du dictionnaire de la province et du Diocèse du Maine. Parc aménagé par ke célèbre paysagiste Edouard André, site ouvert aux public l'été.
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Point de départ la Mairie |
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Magnifique lavoir sur notre trajet Le bassin est alimenté par la source descendant du parc des Perrais: elle passe sous la rue principale dans une galerie voûtée en pierres et
briques: le trop-plein passe en canalisation sous la route
départementale et réapparaît dans la prairie pour descendre vers la mare
aux bœufs au bord de la RN 23. Au
départ, le lavoir est de l’autre côté de la route. D’après la marquise
de Samson, ce serait son père Charles Léonor de Broc (1723-1803) qui
serait à l’origine de ce premier lavoir. En juillet 1822,
le maire de la commune Charles-Gabriel de Broc écrit au préfet pour lui
signaler le danger que représente ce lavoir: la charrette d’un
voiturier peut, dans l’obscurité, renverser et y faire tomber un enfant,
sans compter les odeurs qui s’en exhalent. L’affaire en reste là
pendant 13 ans. En 1835,
le maire Etienne Bellanger revient à la charge. Le marquis de Broc
offre un terrain pour construire un nouveau lavoir , plus au nord que
l’ancien et donne 300F pour cette réalisation. Il y a urgence car le
lavoir est à sec suite au creusement de puits et pièces d’eau dans la
propriété des Petits Perrais de la marquise de Samson. Un devis est
établi d’une valeur de 1247F. En 1838, les travaux sont pratiquement
terminés, il ne reste que la clôture à réaliser. En 1839, le maire
demande «l’aliénation du terrain occupé par le lavoir public
(l’ancien) pour aider à l’ameublement de l’école ; ce qui est de toutes
nécessités». Ce terrain est vendu 500F aux enchères en décembre 1840.
Des travaux de réparations sont effectués fin 1847, sur un devis de
99,40F; la vente des sapins longeant les chemins finance cette dépense. En
septembre 1851, un habitant de Parigné, marchand de bois ayant fait de
mauvaises affaires, se noiera de désespoir dans ce lavoir. Les laveuses attendront la couverture en tuiles jusqu’en 1902. La rénovation totale a été réalisée en 2007.

En 1946, le site de ce lavoir est choisi pour un projet de bains-douches,
estimé à 754 832F. Malgré l’engagement du vicomte de Landivy, nouveau
châtelain des Perrais, de verser 100 000F, il ne verra jamais le jour,
car trop onéreux pour la commune.
(Arch.dép.Sarthe 2 O 231/7 et panneaux réalisés par la commune lors des JEP 2016)
« Une
dizaine de femmes utilisaient le lavoir régulièrement. Ces dames
arrivaient avec une brouette en bois sur laquelle était posée la bassine
de linge, la boîte à laver, le battoir, la brosse en chiendent et le
savon de Marseille.
En
1953, quand je me suis mariée, on venait chercher l’eau avec deux seaux
dans la source. Je l’ai fait pendant plusieurs années avec l’épicier,
M.Alleron.
Avant
d’aller au lavoir, on faisait tremper le linge à la maison, on le
décrassait et on le faisait bouillir. Je n’ai pas connu la buée, mais je
me rappelle que mes parents faisaient leur linge dans un chaudron. Le
lavoir servait le plus souvent pour le rinçage, pour enlever les
dernières tâches avec la brosse en chiendent et le savon de Marseille.
Le linge était installé sur l’égouttoir, sorte de long tréteau en bois
de sapin que l’on peut voir encore actuellement. Le battoir était
utilisé pour essorer le linge. Les laveuses (chez nous on ne parlait pas
de lavandières) se mettaient à genoux dans une boîte à laver et, pour
plus de confort, elles mettaient de la paille ou un petit coussin en
plumes, il faut dire que la position était pénible, certaines y
passaient deux ou trois heures. Chaque femme avait sa place attitrée. Le
lundi et le mardi étaient souvent les journées dédiées à la lessive.
Quelques boîtes à laver restaient sur place, après utilisation, elles
étaient accrochées au mur (bien sûr de temps en temps on en retrouvait
au milieu du lavoir!) Le linge était lavé sur des planches en bois de
sapin qui étaient disposées sur le pourtour du lavoir (le sapin a un
avantage, il ne tâche pas) On brossait et on battait ensuite le linge
pour faire partir la lessive. Le
restaurant hôtel le Cheval blanc utilisait aussi ce lavoir. En 1946, un
WC a été installé grâce à un don de M le vicomte de Landivy. M.
Lebouc était alors maire de la commune. Le lavoir était vidé et nettoyé
en fin de chaque semaine par le cantonnier du village (M. Degoulet).
Quelques personnes s’y sont baignées. Malheureusement en 1948 ou 1949,
une femme s’y est noyée. Le lavoir n’était pas le Pol’infos de notre
village mais plutôt le P’tit Potinois. A partir de 1970, le lavoir ne
sera plus beaucoup utilisé. Pour
la petite histoire… Une machine à laver qui était chauffée au bois
avait été achetée en communauté, chacun l’avait à disposition une
journée. Elle était actionnée par une manivelle: 5 coups dans un sens, 5
coups dans l’autre. » témoignage de Denise Serpin
« Nous
sommes arrivés à Parigné-le-Pôlin en 1955, j’avais 22ans. J’utilisais
le lavoir, 2 à 3 matins dans la semaine. Je faisais partie des plus
jeunes. Il fallait emmener la « cassette », le « battoué » et le savon
de Marseille.
Dans
un premier temps, on utilisait de la cendre pour décrasser le linge. On
pouvait mettre aussi un carré de Bleu de Guimet pour rendre le linge
plus blanc, on rinçait, frottait et on faisait bouillir le linge dans
une lessiveuse (les couches, les langes…) En 1955, on n’avait pas l’eau
courante à Parigné-le-Pôlin, beaucoup de personnes avaient un puits. Une
pompe a été installée quelques années plus tard où on pouvait aller
chercher l’eau avec des bidons. Mon
mari était boucher, et en ce qui concerne les tabliers de boucherie, il
fallait les faire tremper pour enlever le sang et les faire bouillir.
J’allais ensuite au lavoir pour les brosser et les rincer (c’était plus
efficace que la machine à laver!). On transportait ceux-ci dans une
brouette. Il m’arrivait aussi d’emmener directement la lessiveuse au
lavoir avec l’aide de mon mari. On déposait le linge sur les tréteaux
pour qu’il s’égoutte. Mon mari venait m’aider pour ramener le linge à la
maison. On le faisait sécher dans le jardin. L’atmosphère était
agréable et détendue. On se racontait nos vies, les potins du village.
C’était un moyen de se retrouver. Il
y avait 4 ou 5 personnes quand j’allais au lavoir. Mes filles
m’accompagnaient. Je me rappelle qu’il y avait Mme Grenèche Odette, Mme
Barbet ou encore Mme Froger qui lavaient pour M. et Mme Spitzer Robert
et Fernande, propriétaires du Cheval Blanc. Je me souviens être allée au lavoir avec mes parents à St Georges-le-Gaultier.
On lavait dans la rivière. Il fallait parcourir 1,5km pour atteindre le
lavoir. Les routes n’étaient pas encore faites. On mettait la
lessiveuse dans une petite charrette et on y attelait le chien qui nous
aidait à la tirer. Une dizaines de femmes se retrouvaient au lavoir et
il fallait y aller de bonne heure pour avoir une place. Dans les années 70, suite à un problème de santé, j’ai dû arrêter d’aller au lavoir et nous avons acheté une machine à laver. Si
le lavoir pouvait parler, il nous dirait beaucoup de choses. De
nombreux jeunes de la commune s’y retrouvaient et ce lieu également un
lieu de rencontres et de rendez-vous amoureux. » témoignage de Françoise Besnard (panneaux installés sous le lavoir lors des JEP 2016) |
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A la recherche du passeur.... |
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Ouffff je vais pouvoir attraper mon train pour rentrer |
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Château de la Chevalerie (chambres d'hôtes) construite en 1340 par Jehan de la Chevalerie | |
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Les dépendances |
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Le bijoux extérieur du château |
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Armoiries personnalisant le château |
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Le Blason Du propriétaire ? |
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Suivre le chevalier pour aller à la chevalerie |
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Entre chemin ,forêt, bitume le silence.. |
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Une curiosité de dame nature |
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Les randonneurs peuvent casser la "croute" tables et banc à disposition. |
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le pont de la salamandre "attention très glissant" |
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euhhhhh encore plus glissant |
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mince une erreur du GPS ? nannnn |
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Attention le silence est impératif pour ne pas troubler les abeilles qui travail sans relâches, smartphone INTERDIT |
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Le Ruchier où nos travailleuses confectionnent la douceur du miel. |
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Ouf!! Après cette petite rando "tranquilou" un château la pompe serait pas de refus. |
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une entrée qui à vue des générations d'élèves passer. |
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Plusieurs parcours sont proposés. |
Superbe balade avec un temps frais mais un soleil magnifique
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Pour tous renseignements: Rando-libre72 qui vous communiquera les coordonnées.
*Photos sous copyright/D.R
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12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel: 0243877951/Portable:0687140936
permanence le : LUNDI Après-Midi .
*d'autres
activités : Bowling, Danse, Scrapbooking, Atelier mémoire, Voyages, Marche
nordique, Informatique, Gymnastique, Théâtre, Peinture sur soie, Karting...
*Sources: Internet , bnf, le site de la ville de Parigné-le-Polin, Gallica, archives départemental de la Sarthe, etc..
*Captures Photos petit APN de poche.
*Si vous constatez des erreurs, merci me le faire savoir.
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition.
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